Numéro 9
Octobre 2023
Attentat terroriste contre l'ambassade de Cuba à Washington le 24 septembre
Un autre acte de terrorisme odieux contre Cuba pour lequel les États-Unis doivent rendre des comptes
• Déclaration du
ministère des Relations extérieures
de la République de Cuba
• L'attentat contre
l'ambassade des États-Unis
prouve que Cuba est victime du terrorisme
• Joignez-vous à la campagne pour faire retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme!
Déclarations
• La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba
• Ottawa Cuba Connections et l'Association d'amitié Outaouais-Cuba
• National Network on Cuba des États-Unis
• CODEPINK
Critique de film
• Plantadas : un film fantasmagorique de haine anti-cubaine
9 octobre 1967
• Hommage à Ernesto Che Guevara à l'occasion du 56e anniversaire de son assassinat
• Commémoration de Che Guevara à Toronto
Attentat terroriste contre l'ambassade de Cuba à Washington le 24 septembre
Un autre acte de terrorisme odieux
contre Cuba pour lequel les États-Unis doivent rendre des
comptes
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) dénonce le dernier acte de terrorisme contre l'ambassade de Cuba à Washington dans la soirée du 24 septembre, lorsque deux cocktails Molotov ont été lancés contre le bâtiment. Le gouvernement américain n'a pas condamné cette attaque ni la précédente, qui a eu lieu le 30 avril 2020, lorsqu'un expatrié cubain vivant aux États-Unis a tiré plus de 30 coups de feu sur la façade de l'ambassade à l'aide d'un fusil d'assaut AK-47. Heureusement, les dommages causés par la récente attaque étaient mineurs et aucun membre du personnel n'a été blessé. De même, c'est par chance que personne n'a été blessé lors de l'attaque précédente, qui aurait bien pu faire des morts, l'auteur de l'attentat ayant admis aux forces de l'ordre son intention de tuer.
Tant que les auteurs ne sont pas punis et que le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires face à de tels crimes, un modus operandi s'établit. C'est ainsi que le 27 juillet 2021, au petit matin, trois engins incendiaires ont été lancés contre l'ambassade de Cuba à Paris. Deux des « cocktails Molotov » ont touché la façade et l'entrée du bâtiment. Le personnel de l'ambassade a pu éteindre un début d'incendie et il n'y a pas eu de blessés. Des familles avec des enfants se trouvaient à l'intérieur du bâtiment au moment de l'attaque.
Le PCC(M-L) dénonce également le silence du Canada face à ces attaques et son approche conciliante face aux actions des éléments voyous au Canada et de leurs bienfaiteurs de Miami qui font de leur mieux pour inciter à la violence sociale à Cuba et au Canada, puis, lorsque Cuba défend la paix et agit selon l'état de droit, ils lancent des campagnes de diffamation sur la prétendue violation des droits humains et l'absence de démocratie et d'état de droit démocratique à Cuba.
En 60 ans, ces éléments contre-révolutionnaires ont complètement échoué à provoquer un changement de régime à Cuba. Avec le soutien de l'administration américaine, ils tentent de plus en plus frénétiquement de susciter une rébellion contre-révolutionnaire à l'intérieur de Cuba et contre Cuba à l'étranger. Mais les gens rejettent leurs méthodes brutales, qui consistent notamment à exploiter les difficultés auxquelles le peuple cubain est confronté en raison du blocus américain pour susciter l'opposition au gouvernement. Les manifestants prétendument pacifiques sont incités, financés et utilisés par les États-Unis et les troubles n'ont rien à voir avec un mouvement politique contre le gouvernement.
Le PCC(M-L) appelle les Canadiens et les Québécois à tenir le gouvernement des États-Unis responsable de tous ces actes contre-révolutionnaires et terroristes et à condamner la politique d'apaisement que pratique le Canada face à la terreur d'État quand il s'agit d'attaques contre Cuba. Ils doivent également demander au Canada, à ses médias, à ses universitaires et experts de se dissocier des actes de voyoutisme, de terrorisme et de violence perpétrés contre Cuba. Le Canada devrait cesser de cautionner ces attaques en prétendant qu'elles sont de nature politique alors que les manifestants prétendument pacifiques ne tiennent que des propos orduriers. Ils doivent cesser leur manie absurde de dire que Cuba est totalitaire et autoritaire pour prétendre que les États-Unis, le Canada et d'autres pays sont démocratiques. Ces affirmations servent tout simplement à détourner l'attention des responsables de la violence à Cuba et à saper l'opposition au blocus américain et le large soutien dont jouit Cuba parmi les Canadiens. Le Canada doit également prendre des mesures contre l'utilisation de son territoire pour imposer le blocus illégal et répandre des calomnies contre Cuba.
Si les États-Unis renforcent leur blocus en ce moment et inscrivent Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme, c'est pour inciter à la violence dans l'espoir de provoquer un changement de régime. Leur manque de considération pour le peuple cubain prouve amplement ce que représentent la démocratie et les droits humains pour les États-Unis.
Le PCC(M-L) dénonce l'administration Biden qui répand des mensonges et de la désinformation dans le but de diaboliser les dirigeants cubains et ceux qui appuient Cuba révolutionnaire, et d'inciter des éléments contre-révolutionnaires à se livrer à des actes violents comme ceux que le peuple cubain a déjoués à La Havane le 11 juillet 2021. Il demande au gouvernement canadien de ne pas prendre part à ces activités ignobles et d'exiger des États-Unis qu'ils mettent fin à leur guerre économique criminelle contre Cuba. Le peuple cubain doit pouvoir résoudre ses problèmes par lui-même, sans ingérence ni menaces extérieures, ce qu'il est parfaitement capable de faire.
Journée des victimes du terrorisme d'État à Cuba – 6 octobre 1976
Ce 6 octobre est le 47e anniversaire de l'attentat à la bombe contre le vol 455 d'Air Cubana par des terroristes anti-cubains soutenus par les États-Unis. Cet acte terroriste odieux est l'un des nombreux attentats perpétrés contre Cuba avec le soutien des États-Unis depuis les années 1960. En 2010, Cuba a commencé à commémorer cette date avec la « Journée des victimes du terrorisme d'État ». Ce jour-là, Cuba commémore les 3 478 citoyens qui sont morts et les 2 099 qui ont été handicapés à vie par des actes de terrorisme, soit un total de 5 577 victimes. Ces chiffres n'incluent pas les victimes d'autres pays, dont le Canada, tuées ou blessées lors d'attaques terroristes visant Cuba.
En cette occasion solennelle, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) adresse ses plus sincères condoléances au peuple cubain et à toutes les victimes de ces attentats. Il est aux côtés du peuple cubain et sa révolution dans leur lutte contre le terrorisme et contre le recours à la force et à la « diplomatie coercitive » pour régler les différends et les problèmes entre les nations et les peuples. Il s'engage à continuer d'oeuvrer en faveur de relations amicales entre tous les pays, fondées sur le respect et l'avantage réciproques et sur la défense du droit international tel qu'établi par la Charte des Nations unies.
L'anniversaire de l'attentat à la bombe contre le vol 455 d'Air Cubana et le silence au sujet des actes terroristes contre l'ambassade de Cuba à Washington sont un rappel opportun aux Canadiens et aux Québécois de la nécessité de mettre fin à la complaisance du Canada envers l'impérialisme américain et du terrorisme d'État et de faire du Canada une zone de paix, dotée d'une politique étrangère indépendante qui défend le droit international. Cela comprend défendre le droit de Cuba d'être libre de toute ingérence étrangère, de tout terrorisme et de toute forme d'agression, y compris l'injuste blocus américain.
Le PCC(M-L) réitère sa condamnation du blocus de Cuba par les États-Unis, qui est à la fois illégal et internationalement condamné. Ce blocus viole profondément les droits humains du peuple cubain et vise le même but que l'attentat à la bombe contre le vol 455 d'Air Cuba, soit de causer la mort et la destruction. Le PCC(M-L) condamne également le gouvernement américain pour avoir réinscrit Cuba sur sa liste fallacieuse d'« États soutenant le terrorisme », en citant le soutien de Cuba au peuple vénézuélien et l'affirmation de son droit d'être par la révolution bolivarienne comme un soutien au « terrorisme ». Il lance l'appel à tous à participer à la campagne pour recueillir un million de signatures pour exiger des États-Unis qu'ils désinscrivent Cuba de cette liste immédiatement. Rejoignez la campagne ici : LetCubaLive.info.
Déclaration du ministère des Relations extérieures de la République de Cuba
Dans la nuit du 24 septembre 2023, un attentat terroriste a été perpétré contre les installations de l'ambassade de Cuba aux États-Unis, lorsqu'un individu a lancé depuis le trottoir deux cocktails Molotov par-dessus la clôture du périmètre du bâtiment, lesquels ont frappé le mur frontal de cette mission diplomatique. Le personnel qui se trouvait dans la mission n'a subi aucun dommage. À la demande de la mission diplomatique cubaine, des officiers des Services secrets des États-Unis se sont rendus au siège de l'ambassade et ont eu accès à ses installations pour constater l'action violente perpétrée.
Les groupes anti-cubains recourent au terrorisme face à la faillite morale de leur haine contre Cuba et à l'impunité dont ils pensent bénéficier. Régulièrement, durant les échanges officiels entre l'ambassade et le Département d'État, il a été signalé que le comportement permissif des agences chargées de faire appliquer la loi aux États-Unis face à des actions violentes peut encourager à commettre des actes de cette nature.
Il s'agit de la deuxième attaque violente contre le siège diplomatique à Washington depuis avril 2020. Dans la soirée de ce jour-là, un individu d'origine cubaine, en plein milieu d'une rue de la capitale étasunienne, armé d'un fusil d'assaut, avait tiré une rafale de trente cartouches sur le bâtiment. Heureusement, à cette occasion, le personnel qui se trouvait à l'intérieur du bâtiment n'avait pas été blessé non plus, mais les dégâts matériels avaient été considérables.
Trois ans plus tard, l'auteur de l'attentat est toujours en attente de jugement et le gouvernement des États-Unis a refusé de le qualifier d'acte terroriste.
La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques établit comme obligation spéciale pour les États-Unis, en tant qu'État d'accueil, de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger les locaux de la mission contre toute intrusion ou dommage et d'éviter que la tranquillité de la mission ne soit troublée ou que l'on porte atteinte à sa dignité.
Le ministère des Relations extérieures condamne cette action terroriste et attend du gouvernement des États-Unis qu'il agisse conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, afin d'éviter que de tels actes ne se reproduisent.
Il met en garde une nouvelle fois contre le message qui est envoyé quant à l'attitude du gouvernement étasunien face à des menaces de ce type contre le siège diplomatique cubain, mais aussi contre ceux d'autres pays à Washington, DC.
Il met en garde également contre la pratique du deux poids, deux mesures dans le soi-disant engagement du gouvernement étasunien contre le terrorisme.
(Cubaminrex, 25 septembre 2023)
L'attentat contre l'ambassade des États-Unis prouve que Cuba est victime du terrorisme
Restes des deux cocktails Molotov lancés contre l'ambassade de
Cuba
à Washington, le 24 septembre 2023
Le récent attentat contre l'ambassade de Cuba aux Etats-Unis rappelle au monde que le pays caribéen est victime du terrorisme et ce depuis longtemps, a averti la chef de la Mission cubaine dans la capitale, Lianys Torres.
S'adressant à Prensa Latina, la diplomate cubaine a déclaré que les événements du 24 septembre reflètent également « le comportement permissif des autorités policières du pays, qui ont accueilli deux actes terroristes contre notre ambassade à Washington, D.C. depuis 2020; en d'autres termes, ce n'est pas quelque chose qui appartient au passé ».
« On peut se demander, a déclaré Lianys Torres, comment il est possible que de tels actes soient commis si près de la Maison Blanche et que les autorités chargées de l'application de la loi aux États-Unis n'aient pas pu prévoir une attaque avec une arme d'assaut AK-47 en 2020 et maintenant une attaque avec deux cocktails Molotov. »
Elle a souligné que cet événement malheureux, « qui n'a heureusement pas fait de victimes, même si cela aurait pu être le cas, rappelle la politique de deux poids deux mesures du gouvernement américain, qui ne cesse de faire allusion à son engagement dans la lutte contre le terrorisme ».
Cependant, a-t-elle ajouté, il permet que des appels constants soient lancés depuis son territoire via les réseaux sociaux pour commettre des actes violents contre des représentants des autorités cubaines, tant à Cuba qu'à l'étranger, même avec des promesses de récompenses pécuniaires.
« Tout cela est public et aucune mesure n'est prise à l'encontre des personnes qui passent ces appels », a déclaré Lianys Torres,
La chef de mission a également estimé que le récent attentat « démontre l'impuissance, l'immoralité et la haine des anti-cubains et des fascistes qui commettent ces actes, les encouragent et les justifient ».
Interrogé sur l'évolution de l'affaire, Lianys Torres, a indiqué que les informations disponibles étaient les mêmes que celles déjà communiquées.
« Un individu a lancé deux cocktails Molotov depuis le trottoir par-dessus la clôture du périmètre de l'installation, qui ont touché le mur d'entrée de la mission diplomatique. Aucun dommage n'a été causé au personnel présent dans les locaux » a-t-elle affirmé.
À la demande de la mission diplomatique cubaine, des agents des services secrets des États-Unis se sont rendus au siège et ont eu accès à ses installations pour vérifier l'action violente perpétrée, a-t-elle ajouté.
« Nous avons partagé avec les autorités des services secrets des détails spécifiques de l'événement et nous espérons qu'ils nous fourniront des réponses sur l'identité, les motivations et les éléments déclencheurs de l'auteur de l'attentat », a déclaré la diplomate.
En ce qui concerne l'attaque du bâtiment de l'ambassade cubaine le 30 avril 2020, Lianys Torres a déclaré que « après trois ans, l'attaquant de l'ambassade attend toujours d'être jugé et le gouvernement américain n'a pas classé l'attaque comme un acte terroriste ».
Lorsque le journaliste a mentionné la visite réussie du président cubain Miguel Díaz-Canel à New York, la chef de mission a confirmé qu'« il a été reçu avec respect tant lors des événements auxquels il a participé aux Nations unies que lors des activités avec divers groupes et homologues aux États-Unis ».
La vérité de Cuba et son leadership dans la défense des aspirations des peuples du Sud ont été une fois de plus démontrés, a-t-elle ajouté, confirmant que le président « a réalisé un programme fructueux à l'ONU, au cours duquel il a été président pro tempore du G77 et de la Chine, une organisation qui appartient à l'ONU et qui représente les deux tiers de la population mondiale ».
En outre, il s'est entretenu avec les dirigeants de plusieurs pays, qui ont tous exprimé leur souhait de voir les États-Unis mettre fin au blocus contre Cuba, a-t-elle précisé.
« A New York, a-t-elle conclu, notre président et notre peuple ont reçu le soutien, le respect et la solidarité du peuple américain avec de nombreuses démonstrations d'affection et d'amitié. »
(25 septembre 2023. Photos : Minrex)
Joignez-vous à la campagne pour faire retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme!
La campagne mondiale pour faire retirer Cuba de la liste américaine des États soutenant le terrorisme est en bonne voie. Au 30 septembre, la pétition adressée au président américain Joe Biden avait recueilli 363 169 signatures, sur un objectif d'un million. Les organisateurs expliquent :
« Depuis plus de 60 ans, le gouvernement américain mène une politique hostile à l'égard de Cuba, avec l'intention politique claire d'isoler le peuple cubain par un blocus cruel et inhumain.
« En pleine pandémie, l'administration Trump a cherché à nuire davantage à l'économie cubaine non seulement en renforçant le blocus avec 243 nouvelles sanctions, mais aussi en inscrivant Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme.
« Cette désignation rend beaucoup plus difficile pour Cuba d'effectuer des transactions en utilisant les systèmes bancaires internationaux et d'acquérir des biens nécessaires sur le marché international, tels que le carburant, la nourriture, les matériaux de construction, les produits d'hygiène et les médicaments.
« Nous voulons atteindre plus d'un million de signatures sur la pétition exigeant que le gouvernement américain actuel retire Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme et mette fin sans condition au blocus, qui est rejeté par l'ensemble de la communauté internationale.
« Nous remettrons les pétitions signées à la Maison-Blanche le 8 décembre 2023. »
Toutes les personnes éprises de paix et de justice qui soutiennent le droit d'être de Cuba sont encouragées à signer la pétition et à demander à d'autres de la signer, en partageant la campagne en ligne ou en imprimant la pétition pour recueillir des signatures dans vos communautés. Visitez LetCubaLive.info pour signer, partager et imprimer la pétition.
Déclarations
Réseau canadien pour Cuba
Le Réseau canadien pour Cuba condamne l'attaque contre l'ambassade de Cuba à Washington qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 24 septembre 2023. Cette attaque est clairement une réponse des forces réactionnaires aux récents succès du gouvernement cubain qui bâtit la solidarité internationale contre les maux du colonialisme et de l'impérialisme.
L'attaque s'est produite au lendemain de la visite de Miguel Diaz-Canel Bermudez dans la ville de New York lors de l'Assemblée générale des Nations unies. Aux États-Unis, le président cubain a été accueilli avec enthousiasme par une foule d'admirateurs, pour qui le dirigeant cubain incarne la juste lutte contre le monde unipolaire. Lors de sa visite à New York, il a visité le Centre Malcolm X & Dr. Betty Shabazz à Harlem, évoquant avec force la visite de Fidel à l'hôtel Theresa en 1960 et réaffirmant la solidarité naturelle entre ceux et celles qui sont opprimés par leurs propres gouvernements impérialistes au pays et ceux et celles qui souffrent aux mains de ces mêmes gouvernements à l'étranger. Dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, Miguel Diaz-Canel a dénoncé l'hypocrisie des soi-disant pays développés dans leur répression des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine et réitéré les clauses de la Déclaration de la Havane, publiée par les nations participant au G77 + la Chine la semaine précédente. Les réunions du G77 + la Chine qui se sont déroulées dans la capitale cubaine les 15 et 16 septembre rassemblaient des représentants de 80 % de la population mondiale. Ces réunions ont à nouveau été un exemple du rôle central de Cuba pour ouvrir une voie vers l'avant pour la planète et pour ses peuples.
C'est la deuxième attaque terroriste contre l'ambassade cubaine ces dernières années. Les murs à l'extérieur de l'ambassade sont toujours criblés des tirs d'une attaque terroriste en 2020. N'oublions pas que si ces attaques sont possibles, c'est que le gouvernement américain offre aux terroristes de l'extrême-droite un refuge aux États-Unis. Le terrorisme contre Cuba est financé et parrainé par des agences du gouvernement américain depuis les années soixante dans le but de punir Cuba parce qu'elle défend son autodétermination. Les gouvernements américains successifs ont perpétré des actes inhumains et illégaux contre le peuple héroïque de Cuba dans l'intention ouverte de causer souffrance et colère au sein des familles cubaines.
Nous exigeons que Cuba soit retirée de la liste d'États soutenant le terrorisme, qui est une manipulation politique du gouvernement américain pour faire encore plus de tort au peuple cubain.
Il est essentiel que les États-Unis saisissent l'occasion pour admettre qu'il se commet des actes terroristes dans la capitale nationale et traduisent les terroristes en justice.
Simantha Hislop
Julio Fonseca
Coprésidents, Réseau canadien pour Cuba
(25 septembre 2023)
La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba
Lundi dernier [24 septembre], des forces obscures ont lancé sur l'ambassade de Cuba à Washington deux cocktails incendiaires juste après la visite du président de ce pays à l'ONU et d'un passage dans le Bronx pour rendre hommage à Malcom X, un leader noir solidaire de Cuba.
Ces réactionnaires ne démordent pas de haine contre Cuba. En s'en prenant à l'ambassade avec des méthodes terroristes, ils montrent leur vrai visage de contre-révolutionnaires. Ce pays, qui se bat honorablement contre un vil blocus de la part des États-Unis, a de toujours eu le plus grand respect pour les méthodes de persuasion plutôt que pour la terreur. Voulant discréditer Cuba, on tente de s'en prendre à ses institutions légales et acceptées par la communauté internationale. C'est une manière ignoble de s'opposer au gouvernement de ce petit pays qui envoie des médecins plutôt que des bombes de par le monde.
Ces méthodes, qui doivent être dénoncées haut et fort par la communauté internationale, discréditent plutôt les opposants au gouvernement cubain et les disqualifient des règles de démocratie élémentaires admises largement. Elles montrent la hargne qu'un peuple digne peut susciter chez l'extrême droite étasunienne qui veut en découdre avec lui.
Soutenant son gouvernement, le peuple cubain ne peut que réprouver que les représentants de son pays soient pris pour cible par des terroristes. L'intégrité des ambassades est garantie par le droit international et les conventions qui régissent les relations entre pays.
Les États-Unis doivent prendre toutes les mesures pour faire en sorte que ces règles soient respectées sur leur territoire. On ne peut pas invoquer des relations internationales fondées sur des règles partout sur la planète et permette à la fois qu'on y déroge sur son propre territoire en contravention avec les coutumes établies.
Si l'extrême droite étasunienne veut combattre le gouvernement américain, les diplomates cubains n'ont pas à en faire les frais. C'est au gouvernement américain à se tenir debout devant la menace aux règles et coutumes du droit international et à mater ses extrémistes.
Nous demandons au gouvernement du Canada de coopérer pleinement avec celui des États-Unis pour identifier les auteurs de cette attaque et d'autres dans le passé et qu'il empêche l'entrée au Canada des individus qui y sont associés. Souvenons-nous que dans le passé le corps diplomatique de République de Cuba à Montréal a subi une attaque similaire le 4 avril 1972 causant la mort du diplomate Sergio Perez Castillo, présumément l'oeuvre de l'un des nombreux groupes anticastristes qui sévissent à partir de Miami, selon le rapport de la police. (réf. Notre mémoire collective, Explosion fatale et incident diplomatique, boulevard Crémazie est, par Robert Côté, O.C., inspecteur chef retraité et membre du Musée de la police)
(27 septembre 2023)
Ottawa Cuba Connections et l'Association d'amitié Outaouais-Cuba
Nous condamnons catégoriquement la plus récente attaque terroriste du 24 septembre contre l'ambassade de Cuba à Washington où deux cocktails Molotov ont été lancés sur l'édifice de l'ambassade. Heureusement, personne n'a été blessé, mais aucun membre du personnel diplomatique ne devrait avoir à subir de telles menaces à leur bien-être et à leur vie.
La Convention de Vienne de 1961 stipule que les locaux d'une ambassade sont inviolables et que l'État accréditaire a l'obligation spéciale de prendre toutes mesures appropriées afin d'empêcher que les locaux de la mission ne soient envahis ou endommagés, la paix de la mission troublée ou sa dignité amoindrie.
Quelles mesures les gouvernements ont-ils prises pour exécuter cette convention à la suite de l'attaque d'avril 2020 contre l'édifice de l'ambassade alors que plusieurs coups de feu ont été tirés au moyen d'un fusil d'assaut AK-47 ? Cuba nous informe que depuis la révolution cubaine en 1959, 581 attaques de ce genre ont eu lieu contre la représentation diplomatique du pays à l'étranger, tuant près de 365 personnes et faisant 721 blessés, dont des ressortissants étrangers. Cela met en lumière l'hypocrisie et la perversité pure et simple d'inscrire Cuba sur une liste d'États soutenant le terrorisme, puisque Cuba elle-même, au cours des ans, a de façon répétée été la cible de tels actes de terrorisme.
À cet égard, le 6 octobre soulignera le 47e anniversaire de l'attentat terroriste contre le vol 455 de la compagnie aérienne Cubana au-dessus de la mer des Caraïbes, tuant 73 personnes, dont 24 jeunes athlètes, membres de l'équipe d'escrime cubaine. À l'époque, les deux organisateurs de l'attaque ont été protégés par le gouvernement américain et n'ont jamais été tenus responsables de leurs crimes.
Dans la même veine, la campagne continue de désinformation et de calomnies contre Cuba aujourd'hui encourage de tels éléments criminels, anti-cubains et anti-peuple à dire et entreprendre n'importe quoi, aussi ignoble ou dangereux que cela puisse être, forts de cette même impunité.
D'où l'importance de tout mettre en oeuvre pour que le Canada et le Québec ne deviennent pas des bases permettant à de tels éléments de poursuivre leurs activités sans relâche, incitant la haine et multipliant les menaces contre le peuple cubain et contre tous ceux et celles – et nous sommes nombreux – qui aiment et appuient Cuba. Cela ne doit pas passer !
Cessez d'inciter des attaques terroristes contre Cuba !
Retirez Cuba de la liste d'États soutenant le terrorisme !
Mettez fin au blocus maintenant !
Punissez les coupables de cette récente attaque contre
l'ambassade de Cuba à Washington !
(26 septembre 2023)
National Network on Cuba des États-Unis
Le National Network on Cuba (NNOC) condamne l'attentat incendiaire terroriste contre l'ambassade de Cuba à Washington, DC, dimanche dernier en soirée. Deux cocktails Molotov ont été lancés sur le bâtiment dimanche, la deuxième attaque violente de ces dernières années. Le NNOC croit fermement que ce sont le gouvernement des États-Unis et l'administration Biden qui sont responsables en continuant de financer une campagne de haine violente et extrémiste contre Cuba.
Cet attentat est la conséquence directe de la politique agressive du gouvernement américain et de son discours haineux envers la nation insulaire. Les États-Unis ont créé, financé et formé militairement des centaines d'organisations terroristes anti-cubaines et continuent de verser 20 millions de dollars par année à des groupes qui attaquent et déstabilisent le gouvernement de Cuba.
Depuis des décennies, Cuba, qui se porte à la défense de la vie et du bien-être de l'humanité entière, est la cible du terrorisme soutenu par les États-Unis. Et pourtant, les États-Unis ont l'audace d'inscrire Cuba sur une liste des « États soutenant le terrorisme » dans le cadre leur guerre économique illégale contre 11 millions de Cubains.
Le président Biden pourrait aisément retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.
Plus de 100 résolutions adoptées par des conseils municipaux, des commissions de comtés, des assemblées législatives des États et, soulignons-le, des organisations de travailleurs, appellent à mettre fin au blocus illégal des États-Unis contre l'île. Plus d'un tiers des résolutions ont été recueillies cette année et elles exigent spécifiquement que le président Biden enlève Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme. Les résolutions des instances élues représentent plus de 54 millions de résidents américains.
Nous, le peuple américain, sommes solidaire de Cuba et appelons à mettre un terme à cette guerre, aux sanctions américaines et au terrorisme appuyé par les États-Unis contre Cuba.
Laissez Cuba vivre ! Retirez Cuba de la liste !
Le NNOC regroupe 57 organisations qui oeuvrent à la normalisation des relations entre les États-Unis et Cuba, dans le respect de la souveraineté de Cuba.
(26 septembre 2023. Traduction : LML)
CODEPINK
Action de solidarité devant l'ambassade de Cuba à Washington le
25 septembre, contre la politique hostile des États-Unis envers
Cuba, notamment le dernier attentat terroriste contre
l'ambassade.
La nuit dernière, l'ambassade de Cuba à Washington a été la cible de deux cocktails Molotov lancés contre l'édifice. C'est la deuxième fois en trois ans que de telles attaques violentes ont lieu contre l'ambassade de Cuba. CODEPINK appelle le gouvernement des États-Unis à enquêter immédiatement sur cet acte de terrorisme. Nous demandons également que le gouvernement des États-Unis retire Cuba de la liste d'États soutenant le terrorisme. Nous devons mettre fin à l'agression contre Cuba et oeuvrer à la normalisation des relations avec notre voisine insulaire.
« Quelle ironie ! Un pays accusé de terrorisme par les États-Unis subit encore une fois une attaque terroriste sur le sol américain. Il est temps d'arrêter l'agression insensée contre cette petite nation insulaire de 11 millions d'habitants et de normaliser nos relations », a déclaré la co-fondatrice de CODEPINK, Medea Benjamin.
Les États-Unis continuent à tort d'étiqueter Cuba comme un État soutenant le terrorisme, malgré le fait que Cuba ne mène aucune activité terroriste. Cet acte de violence contre l'ambassade arrive au lendemain d'une série de réunions significatives du président de Cuba, Diaz-Canel, aux Nations unies et de réunions rencontres fructueuses avec des Cubains-Américains, des gens d'affaires, des artistes et des militants américains.
Ce soir, CODEPINK, avec d'autres alliés, sera devant l'ambassade de Cuba pour exprimer notre amour et notre solidarité envers le peuple cubain face à cet acte de haine et d'agression, et pour exiger que justice soit faite à la suite à cette attaque et que cesse le blocus contre Cuba.
« Les attaques contre l'ambassade de Cuba la nuit dernière sont le produit de l'intolérance et de la haine dont les racines remontent aux fausses accusations de terrorisme portées contre le peuple cubain. Il est temps de retirer Cuba de la liste et de promouvoir la paix et l'harmonie entre nos peuples », a dit Michelle Ellner, organisatrice pour l'équipe Amérique latine de CODEPINK.
L'événement aura lieu à 17 h à l'ambassade de Cuba, au 2630 16th Street NW, Washington, DC. Nous exhortons toutes les personnes éprises de paix et de justice de se joindre à cet événement en solidarité avec le peuple cubain.
(25 septembre 2023. Traduction : LML. Photo : L. Torres Rivera)
Critique de film
Plantadas : un film fantasmagorique
de haine anti-cubaine
Le 22 septembre, les « Organisations au Canada des Cubains pour la démocratie » ont présenté le film Plantadas à l'Université d'Ottawa. Le film aurait été parrainé par 32 organisations et individus, et approximativement 40 personnes ont assisté à la projection, dont le réalisateur Lilo Vilaplana et des membres du personnel diplomatique des ambassades de la Tchéquie et de la Pologne. Avant la projection, les organisateurs ont fait jouer de la musique cubaine et des gens de différentes régions du pays ont dansé au-devant de la salle, suivi du discours habituel au sujet des « droits humains à Cuba ».
Le film lui-même est, du début à la fin, une expression haineuse et contre-révolutionnaire ayant de toute évidence pour mission de propager la désinformation afin de fomenter la contre-révolution à Cuba et d'encourager les anti-communistes exilés à attaquer le gouvernement révolutionnaire. C'est donc sans surprise que le film commence en annonçant qu'il a été réalisé « grâce à l'appui de politiciens, d'organisations et d'institutions en exil ». Du début à la fin, le film dépeint les révolutionnaires cubains comme des psychopathes, des violeurs, des sadiques, des meurtriers et batteurs de femmes. Au moins 75 % du film est consacré à des scènes de violence et de torture – sans doute fait pour présenter le communisme comme l'incarnation du mal. Pour le comble, l'histoire est racontée par des traîtres, des menteurs et des hypocrites, pour donner l'impression que les êtres humains sont naturellement malhonnêtes et que personne n'est digne de confiance, surtout pas les communistes ou quiconque est associé au gouvernement cubain. Cette diffamation peu crédible est ironique quand on sait que ce type de trahison factionnelle est la méthode des anticommunistes à l'échelle mondiale.
L'histoire se concentre sur trois femmes – America, Alina et Luisa – qui avaient initialement appuyé la révolution mais qui s'y sont opposées lorsqu'elles se sont rendu compte que les dirigeants révolutionnaires étaient de méchants despotes. L'une après l'autre, elles sont pourchassées et enlevées en raison de leurs opinions politiques en opposition au régime, et parfois même en raison de leurs croyances catholiques (on ne parle pas ouvertement de religion, mais cette question est toujours en arrière-plan), et dans certains cas pour leurs liens familiaux. Ces femmes et ces hommes vivent dans l'opulence et rien dans ce film ne communique la vie des masses.
La façon dont le scénario dépeint le sort d'une femme enlevée montre la motivation de l'auteur. Quand des femmes sont jetées dans des camions, accusées d'être des « prostituées », l'une d'elle s'avance vers la foule en criant qu'elle est une « prisonnière politique ». On voit la foule qui l'appuie et qui sympathise, pour faire croire que la révolution n'est pas l'oeuvre des masses, mais quelque chose qui leur est imposé de force par des êtres malveillants. Le message destiné aux Cubains vivant à Cuba et en exil est qu'ils doivent prendre connaissance de la brutalité du gouvernement cubain et agir en conséquence, comme les héroïnes du film.
Les femmes sont ensuite violées par les gardiens, jetées dans les cellules les plus infectes et privées de tout droit. Elles sont torturées sans relâche. L'expérience d'America est qu'après avoir assisté à l'exécution arbitraire de sa codétenue, elle se met à crier « meurtriers » aux gardiens qui décident de la « torturer » en jouant l'Internationale à tue-tête. America crie et pleure, elle tente de boucher ses oreilles qui se mettent à saigner, comme si le chant de la classe ouvrière internationale était insupportable au point de causer une douleur physique. D'autres « prisonnières politiques » sont jetées dans des cellules où sont incarcérées principalement des femmes noires lesbiennes, qui violent et abusent sexuellement des femmes, comme si les personnes noires et les lesbiennes étaient naturellement agressives. Les femmes menstruées sont privées de produits hygiéniques et les gardiens leur disent de prendre « leurs doigts ou le rembourrage des matelas ». On tente ainsi de créer la fiction d'un mouvement révolutionnaire cubain comme un affront aux droits des femmes, alors que le choix du rôle de prisonnières sert à dépeindre Cuba comme un violateur des droits humains de façon générale. Le plus ironique est qu'Angel Santiesteban Prats, un des scénaristes du film, a été condamné en 2012 par les tribunaux cubains à cinq ans de prison pour avoir physiquement agressé sa conjointe.
Comme si les agressions sans fin contre les femmes ne suffisaient pas, leurs amants et des membres de leur famille sont aussi battus, incarcérés et tués de sang-froid et sans procès. La principale trahison – et il y en a plusieurs – a lieu lorsque l'un des deux amants d'Alina est enlevé par son autre amant qui est secrètement à la solde du gouvernent révolutionnaire et qui a infiltré le mouvement contre-révolutionnaire. L'amant kidnappé est torturé et battu, puis libéré grâce à une intervention de l'Organisation des États américains, après quoi il est incarcéré à nouveau.
Le film a aussi des connotations racistes. En plus de dépeindre les femmes noires prisonnières en violeuses agressives envers les « femmes blanches innocentes », les seules autres personnes noires sont dépeintes comme étant du côté du « mal », c'est-à-dire le communisme et Cuba.
En plus d'être odieux par son contenu, le film est exécrable dans sa forme. L'histoire du film n'est crédible que pour les anticommunistes les plus naïfs parce qu'il y a absence totale de cohérence et nulle part voit-on le « mouvement » (terme utilisé dans le film), ce pour quoi les femmes se battent. Il n'y a pas d'histoire ni de contexte. Le film sert uniquement à mettre en relief les maux et les crimes du communisme. Les scènes de torture sont d'une telle brutalité qu'aucune personne avec un minimum de sensibilité ou d'humanité ne peut apprécier le film. Les seules personnes qui pourraient en tirer le moindre plaisir sont celles qui prennent plaisir à voir le communisme et Cuba dépeints de cette façon.
Tout le film repose sur la présentation du communisme, des communistes et des révolutionnaires cubains non seulement comme des gens qui poursuivent un mauvais idéal, mais comme des sadiques pour qui l'infliction de la souffrance et de la douleur est la seule source de bonheur. Les auteurs affirment que ce film est « inspiré de faits réels ». Il associe le communisme et Cuba à tout ce qui est criminel et mauvais pour l'humanité.
Les Canadiens et les Québécois, qui ont une longue tradition d'amitié avec Cuba révolutionnaire, connaissent bien la réalité de Cuba et ce qu'elle a toujours fidèlement représenté : un pays où le peuple se bat héroïquement contre un blocus impérialiste tous azimuts; un pays dont les réalisations en termes d'émancipation des femmes sont historiques; un pays qui n'a pas tout cuit dans le bec mais qui crée tout ce qu'il a par ses propres efforts; un pays qui est toujours aux côtés des peuples du monde dans leur lutte pour la paix, la liberté et la démocratie. Aucune fiction fantasmagorique, aussi vile soit-elle, ne peut effacer la réalité cubaine.
9 octobre 1967
Hommage à Ernesto Che Guevara à l'occasion du 56e anniversaire de son assassinat
Aujourd'hui, nous rendons hommage à Ernesto Che Guevara, le combattant révolutionnaire indomptable et l'internationaliste prolétarien qui a inspiré et continue d'inspirer des millions de personnes dans le monde.
Originaire d'Argentine, ce médecin qui n'avait d'autre souhait que d'aider à mettre fin aux souffrances des peuples d'Amérique latine et du monde s'est joint sans hésiter au camarade Fidel Castro et aux révolutionnaires cubains dans la Sierra Maestra dans la lutte pour libérer Cuba. Le Che s'est mérité le titre de Guerrier héroïque pour ses exploits, qui furent une contribution décisive à la défaite de la dictature cruelle de Batista en 1959 et au triomphe subséquent de la révolution. Il s'est par la suite consacré au projet révolutionnaire cubain d'établir la base économique qui allait garantir le bien-être du peuple et a joué un rôle central dans l'alphabétisation de tous les Cubains et à l'établissement de moyens de communication viables. Son nom est associé à la promotion du travail volontaire comme moyen de transformer la conscience des êtres humains afin que leur société assume toujours ses responsabilités sociales. Il a été un bel exemple de la personne humaine moderne, dont chaque action est guidée par les principes. Ses actions respiraient l'amour social et le souci pour l'être humain.
Leader exceptionnel, le Che mobilisait le peuple pour l'accomplissement des tâches nécessaires. Lorsque les États-Unis se sont engagés dans la subversion économique et ont lancé des attaques terroristes contre la révolution naissante, le Che n'a pas hésité et s'est joint aux rangs des combattants révolutionnaires pour mobiliser le peuple dans la riposte. Sa contribution à la lutte pour engager Cuba dans la voie socialiste et protéger la révolution a laissé une empreinte indélébile sur ce que Cuba représente aujourd'hui.
L'internationalisme du Che Guevara et l'internationalisme de Cuba ne font qu'un. Les deux reposent sur l'abnégation et sont exempts de l'arrogance et des sentiments étroits qui placent l'intérêt personnel en premier. Che Guevara était entièrement imprégné du désir d'engager les peuples du monde entier dans la lutte pour la liberté, portant haut levée la bannière de la lutte anti-impérialiste et anticoloniale en Asie, en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Ernesto Che Guevara est mort héroïquement sur les champs de
bataille de la Bolivie il y a cinquante-six ans et le peuple
cubain et l'humanité pleurent sa perte comme si c'était hier
seulement qu'il avait rejoint les colonnes de martyrs
communistes et révolutionnaires. Aujourd'hui, les peuples du
Québec et du Canada, unis à l'héroïque peuple cubain et aux
peuples révolutionnaires du monde, commémorent le 55e
anniversaire de son assassinat par la méprisable CIA américaine
en renouvelant leur engagement à défendre la Révolution cubaine
dont Fidel, le Che, Raul, Camilo, Vilma, Heida, Tania et leurs
camarades ont été les architectes et tous les combattants
guérilleros révolutionnaires cubains et les peuples qui ne font
qu'un avec eux.
À cette occasion, le PCC(M-L) renouvelle son engagement à défendre le droit de toutes les nations à l'autodétermination, qui comprend comme partie intégrante, comme nous l'a enseigné le Che, le droit crucial à l'autodéfense.
Venceremos ! Hasta la Victoria Siempre !
Les guérilleros cubains de la 4e colonne de l'Armée rebelle
dirigée par Che Guevara célèbrent le Nouvel An 1958. La colonne
autonome du Che a commencé ses opérations fin juillet 1957 et a
été les premières troupes à émerger de la guérilla originelle.
Le Che s'adresse aux habitants de Fomento, dans la province de
Las Villas, en novembre 1958. C'est la première ville de la
région libérée par les forces rebelles dirigées par le Che avant
qu'elles ne finissent par gagner toute la région. De là, elles
se sont dirigées vers le centre de Cuba et la bataille décisive
de Santa Clara.
Le Che s'adresse à une manifestation massive devant l'ancien
palais présidentiel à La Havane, le 26 octobre 1959, pour
rejeter les provocations contre-révolutionnaires des États-Unis.
Che, Raul et Fidel, 1959
Le Che montrait l'exemple, participant à des travaux sur une
base volontaire après avoir terminé ses tâches au ministère de
l'Industrie ou pendant les week-ends. En haut : le Che
coupe la canne à sucre avec sa femme Aleida March et son vieil
ami Alberto Granado. En bas : au port de La Havane en 1961,
avec l'économiste Orlando Borrego, collègue du Che au ministère
de l'Industrie.
La campagne historique d'alphabétisation de Cuba est
l'initiative du Che et de Fidel et a permis de porter le taux
d'alphabétisation à 96 %. Le 21 décembre 1961, ils se
joignent aux célébrations avec les alphabétiseurs cubains pour
marquer l'achèvement de la campagne qui a duré un an.
Le Che et les guérilleros de l'Armée de libération nationale de
Bolivie partagent le dîner de Noël, 1966.
Commémoration de Che Guevara à Toronto
Le 9 octobre de cette année est le 56e anniversaire de l'assassinat de Che Guevara, figure clé du triomphe de la Révolution cubaine et du projet socialiste d'édification nationale à Cuba.
Le Forum de Toronto sur Cuba organise un événement pour commémorer le Che à l'occasion de cet anniversaire. Dans l'appel à l'événement, les organisateurs écrivent : « Ernesto Che Guevara est connu pour sa vie consacrée aux causes justes, à l'internationalisme, à l'anti-impérialisme et au socialisme. Le Che a produits des écrits brillants et scientifiques sur les questions économiques auxquelles un gouvernement révolutionnaire est confronté dans le cours d'une transition socialiste, à Cuba et dans le monde. Il est important de connaître ses idées révolutionnaires aujourd'hui, alors que l'humanité vit dans un système capitaliste en décomposition qui génère des guerres, des occupations, la faim, la maladie, des calamités climatiques et une déchéance culturelle. »
Le 18 octobre 1967, s'adressant à un million de personnes lors d'un rassemblement à la mémoire du Che à La Havane, Fidel Castro a dit : « Et je ne doute pas que ses idées, en tant qu'homme d'action, homme de pensée, homme à la sensibilité humaine insurpassable, homme à la conduite immaculée, ont et auront une valeur universelle. »
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