La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba
Lundi dernier [24 septembre], des forces obscures ont lancé sur l'ambassade de Cuba à Washington deux cocktails incendiaires juste après la visite du président de ce pays à l'ONU et d'un passage dans le Bronx pour rendre hommage à Malcom X, un leader noir solidaire de Cuba.
Ces réactionnaires ne démordent pas de haine contre Cuba. En s'en prenant à l'ambassade avec des méthodes terroristes, ils montrent leur vrai visage de contre-révolutionnaires. Ce pays, qui se bat honorablement contre un vil blocus de la part des États-Unis, a de toujours eu le plus grand respect pour les méthodes de persuasion plutôt que pour la terreur. Voulant discréditer Cuba, on tente de s'en prendre à ses institutions légales et acceptées par la communauté internationale. C'est une manière ignoble de s'opposer au gouvernement de ce petit pays qui envoie des médecins plutôt que des bombes de par le monde.
Ces méthodes, qui doivent être dénoncées haut et fort par la communauté internationale, discréditent plutôt les opposants au gouvernement cubain et les disqualifient des règles de démocratie élémentaires admises largement. Elles montrent la hargne qu'un peuple digne peut susciter chez l'extrême droite étasunienne qui veut en découdre avec lui.
Soutenant son gouvernement, le peuple cubain ne peut que réprouver que les représentants de son pays soient pris pour cible par des terroristes. L'intégrité des ambassades est garantie par le droit international et les conventions qui régissent les relations entre pays.
Les États-Unis doivent prendre toutes les mesures pour faire en sorte que ces règles soient respectées sur leur territoire. On ne peut pas invoquer des relations internationales fondées sur des règles partout sur la planète et permette à la fois qu'on y déroge sur son propre territoire en contravention avec les coutumes établies.
Si l'extrême droite étasunienne veut combattre le gouvernement américain, les diplomates cubains n'ont pas à en faire les frais. C'est au gouvernement américain à se tenir debout devant la menace aux règles et coutumes du droit international et à mater ses extrémistes.
Nous demandons au gouvernement du Canada de coopérer pleinement avec celui des États-Unis pour identifier les auteurs de cette attaque et d'autres dans le passé et qu'il empêche l'entrée au Canada des individus qui y sont associés. Souvenons-nous que dans le passé le corps diplomatique de République de Cuba à Montréal a subi une attaque similaire le 4 avril 1972 causant la mort du diplomate Sergio Perez Castillo, présumément l'oeuvre de l'un des nombreux groupes anticastristes qui sévissent à partir de Miami, selon le rapport de la police. (réf. Notre mémoire collective, Explosion fatale et incident diplomatique, boulevard Crémazie est, par Robert Côté, O.C., inspecteur chef retraité et membre du Musée de la police)
Cet article est paru dans
Volume 53 Numéro 9 - Octobre 2023
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