29 septembre 2024
La Résistance continue de remporter des
succès
contre les criminels américano-sionistes
L'occupant sioniste subit des défaites à Gaza, en Cisjordanie et ailleurs dans la région
• L'occupant sioniste subit des défaites à Gaza, en Cisjordanie et ailleurs dans la région
Les faux accords de paix des États-Unis
• Les États-Unis
persistent dans leur prétention d'être
un intermédiaire de paix
• Les États-Unis accroissent le financement du génocide israélien
Aux Nations unies
• Sortie concertée à l'Assemblée générale au moment de l'intervention du criminel de guerre Netanyahou
• Compte rendu du débat général
• Le Mouvement des
non-alignés convoque une réunion
spéciale sur la Palestine
Sur la situation à Gaza
• Israël détruit
près de 80 % des terres agricoles
indispensables à la survie
• Près de 90 % de
l'aide humanitaire a été refusée
ou entravée en septembre
La Résistance continue de remporter des succès
contre les criminels américano-sionistes
L'occupant sioniste subit des défaites à Gaza, en Cisjordanie et ailleurs dans la région
Près d'un an après le début de la guerre génocidaire d'Israël
contre Gaza, les forces de la Résistance qui défendent
courageusement le peuple palestinien continuent de remporter des
succès en s'unissant pour affronter les sionistes et en leur
infligeant des défaites. et ont un impact important sur
l'armée et l'économie israéliennes. Ils ne cessent de remporter
des succès et d'avoir un impact important sur l'armée et
l'économie d'Israël, sans parler de l'atteinte à sa bravade et à
sa réputation. En particulier, des détails continuent d'être
révélés concernant les attaques coordonnées contre Israël
sioniste par les forces de la Résistance dans toute la région le
dimanche 29 septembre.
Le monde est aux côtés de la courageuse résistance et partage
l'angoisse du peuple palestinien et maintenant aussi des
Libanais face aux pertes insondables qu'ils subissent.
Les frappes du Hezbollah en Israël
Les actions du Hezbollah ces derniers jours ont été une réponse au terrorisme israélien et à ceux qui prétendent qu'Israël l'emportera sur la résistance libanaise et sa défense acharnée des peuples libanais et palestinien.
Le samedi 28 septembre, le Hezbollah a fait savoir qu'il avait effectué sept barrages de roquettes contre diverses colonies sionistes illégales, la base et l'aéroport de Ramat David, et qu'il avait également bombardé des soldats israéliens à Al-Sadah.
Le vendredi 27 septembre, le Hezbollah a annoncé qu'il avait ciblé la colonie de Kiryat Ata avec une volée de roquettes Fadi-1. Les médias israéliens ont rapporté que « des sirènes répétées ont retenti dans le Nord, en particulier à Haïfa, Akka, Tabaraya, sur le plateau du Golan et dans la vallée du Jourdain ». Un porte-parole de l'armée israélienne a annoncé qu'« un barrage de 10 roquettes a été tiré depuis le Liban sur Haïfa, déclenchant des sirènes dans la ville côtière du nord et ses banlieues ».
Le 26 septembre, le Hezbollah a lancé 130 roquettes en deux opérations, en réponse à l'agression israélienne contre le Liban. Depuis le début de l'agression contre le Liban, le 8 octobre 2023, le bilan d'ensemble est de plus de 1200 morts et de plus de 5200 blessés, dont un grand nombre de civils, y compris des femmes et des enfants. Plus de la moitié de ces victimes sont tombées au cours des quatre derniers jours, alors que l'armée sioniste criminelle intensifie ses opérations. L'agression israélienne n'a pas cessé de viser des maisons, des bâtiments résidentiels et des magasins dans diverses régions du Liban.
Dans son discours scandaleux à l'ONU le 27 septembre, Benjamin Netanyahou a confirmé qu'Israël poursuivra ses actions criminelles visant tous les Libanais, sans considération, sans honte ni remords, ce qui réaffirme la nécessité des actions de la Résistance.
Bande de Gaza
Le 28 septembre, dans la bande de Gaza, les Brigades al-Qassam du Hamas ont atteint un char d'assault Merkava sioniste avec un obus Yassin-105 dans le quartier de Tanour, à l'est de Rafah.
Le 27 septembre, les Brigades al-Qassam du Hamas ont mené deux opérations remarquables dans la région de Sufa, à l'extrémité est de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Tout d'abord, des combattants al-Qassam ont tiré deux grenades propulsées par fusée en tandem, des obus al-Yassin, sur une installation de forage israélienne dans la région. L'appareil est utilisé par les ingénieurs de combat israéliens à des fins opérationnelles dans la bande de Gaza, notamment pour des opérations de recherche dans le vaste réseau de tunnels de la Résistance. Les soldats opérant à proximité de la plate-forme ont également été visés par l'attaque, qui a fait de nombreuses victimes. Dans la même zone, les Brigades al-Qassam ont annoncé que leurs combattants avaient détruit un char de combat Merkava 4 en utilisant des armes produites localement, tuant et blessant les membres de l'équipage. Plus tard dans l'après-midi, le commandement militaire israélien, dans une évaluation de la situation dans la bande de Gaza, a déclaré qu'Israël avait désormais vaincu militairement la résistance palestinienne et qu'il ne lui restait plus qu'à éliminer les combattants restants.
Résistance et destruction sioniste en Cisjordanie
La Résistance palestinienne dans les villes de la Cisjordanie, plus particulièrement à Naplouse, a férocement résisté aux forces d'occupation israéliennes (FOI) qui ont lancé un autre raid contre Naplouse dans la soirée du 26 au 27 septembre. Les forces d'occupation israéliennes ont été forcées de se retirer du camp de réfugiés de Balata, à l'est de Naplouse, après de durs affrontements avec les combattants de la Résistance palestinienne. Des sources sur le terrain en Cisjordanie ont confirmé que les combattants de la Résistance ont frappé les forces d'occupation au moyen de puissants engins explosifs improvisés (EEI) et se sont engagés dams d'intenses affrontements avec les FOI.
Le vendredi 27 septembre également, les Brigades d'al-Quds-Naplouse ont annoncé que leurs combattants à Balata ont mené d'intenses combats avec mitrailleuses et explosifs contre les forces d'occupation dans plusieurs zones de combat. Ils ont frappé les renforcements militaires de l'occupation sur la rue al-Quds de rafales de tirs et attaqué l'infanterie et les véhicules militaires à coup de tirs directs, touchant leurs cibles.
Les combattants des Brigades des martyrs al-Aqsa ont aussi fait exploser des véhicules et des troupes de l'envahisseur au moyen de puissants EEI dans le camp de Balata.
Tous les jours en Cisjordanie occupée, il y a des affrontements qui s'intensifient depuis le début de l'agression israélienne dans la bande de Gaza. Les villes et les villages subissent des raids quotidiens, accompagnés de campagnes de détention à grande échelle. Le New York Times rapportait le 26 septembre que des bulldozers militaires israéliens détruisent des routes, des systèmes d'égout et des commerces en Cisjordanie occupée, causant une dévastation sans précédent, selon les résidents.
Les villes de Tulkarem et de Jénine ont été particulièrement touchées par deux semaines de raids intenses depuis la fin du mois d'août. Selon le rapport, les véhicules militaires « ont détruit un grand nombre de rues et d'allées, de sorte que les eaux usées ont rempli les immenses sillons laissés par les véhicules militaires ».
Dans des vidéos prises par les gens de l'endroit, on peut voir des bulldozers en train de niveler des infrastructures, des boutiques et des commerces, tandis que des soldats israéliens auraient empêché les premiers répondants de venir en aide aux personnes ayant besoin de soins médicaux.
« Nous avons vu leurs bulldozers détruire les rues, anéantir des commerces, des pharmacies et des écoles. Ils ont même détruit le terrain de soccer du village et déraciné un arbre au milieu du chemin », a dit Kamal Abu al-Rub, le gouverneur de Jénine. « Ils sont en train de créer les conditions pour que, matériellement et psychologiquement, les gens sentent que Gaza s'en vient en Cisjordanie », a dit Shawan Jabarin, directeur d'al-Haq, une organisation des droits humains basée en Cisjordanie. « La crainte qui grandit au sein de la population palestinienne est que tout cela fait partie d'un plan visant à nous tuer et à nous expulser par la force. »
Le maire de Jénine, Nidal Obeidi, a rapporté que près de 70 % des routes de la ville ont été soit gravement endommagées ou complètement détruites pendant les raids. En plus de la destruction, plusieurs zones ont connu des pannes de l'Internet, d'électricité et des services téléphoniques, tandis que les systèmes d'aqueduc et d'égout ont été fermés, laissant près de 80 % de la population sans eau courante.
La Résistance islamique en Irak prend pour cible les terres occupées par Israël et les forces américaines en Syrie
La Résistance islamique en Irak a lancé, tôt le dimanche 29
septembre, des drones qui ont frappé et endommagé la ville
portuaire d'Umm al-Rashrash (désignée par Israël sous le nom
d'Eilat) en Palestine occupée. Cette opération a été décrite
comme une réponse stratégique à l'agression en cours contre les
Palestiniens et les civils libanais.
Peu après l'annonce de l'opération « en soutien à notre peuple
en Palestine et au Liban et en réponse aux massacres », les
médias israéliens ont fait état de sirènes retentissant à Eilat
et dans plusieurs colonies environnantes.
Dans sa déclaration, la Résistance islamique en Irak a confirmé
que ces opérations se poursuivront et s'intensifieront tant que
l'occupation israélienne continue d'étendre sa guerre
génocidaire.
Dans une déclaration, la Résistance irakienne a indiqué que la
dernière opération était « dans la continuité de notre
résistance à l'occupation, en soutien à notre peuple en
Palestine et au Liban, et en réponse aux massacres commis par
l'entité usurpatrice contre les civils, y compris les enfants,
les femmes et les personnes âgées ».
Le samedi 28 septembre, une base militaire américaine située
dans le champ gazier de Conoco, dans l'est de la Syrie, a été
frappée par plusieurs drones lancés par la Résistance islamique
en Irak, a rapporté Al Jazeera, citant les médias
syriens. Les bases militaires illégales des États-Unis en Syrie
ont été attaquées à de nombreuses reprises. Ces attaques se sont
multipliées depuis que le régime sioniste a lancé une guerre
contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023.
En outre, le samedi 28 septembre au matin, la Résistance
irakienne a pris pour cible un site important à Tel-Aviv, en
utilisant également la technologie des drones.
La Résistance islamique en Irak a annoncé le 27 septembre qu'elle avait réussi à frapper une cible dans le Golan occupé à l'aide de drones, « dans la continuité de notre approche de résistance à l'occupation, en soutien à notre peuple en Palestine et au Liban, et en réponse aux massacres commis par l'entité agressive contre les civils, y compris les enfants, les femmes et les personnes âgées ». Il s'agit de la troisième attaque de drone de la Résistance irakienne dans le Golan syrien occupé.
Les Forces armées yéménites frappent l'aéroport BenGurion et
des destroyers de la marine américaine
Rassemblement à Sanaa, Yémen, le 27 septembre en solidarité avec
les peuples libanais et palestinien.
Le samedi 28 septembre, les Forces armées yéménites (FAY) ont «
salué » le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à son
retour en Israël en tirant un missile balistique Palestine 2 sur
l'aéroport Ben Gourion à son arrivée.
Le porte-parole du groupe, le général de brigade Yahya Saree, a
déclaré que l'attaque avait été menée en solidarité avec le
peuple palestinien et en réponse aux crimes commis par l'ennemi
sioniste à Gaza et au Liban.
Dans sa déclaration, le général Saree a confirmé que « les
forces de missiles des forces armées yéménites ont lancé une
opération visant l'aéroport de Jaffa, appelé 'aéroport Ben
Gurion', lors de l'arrivée du criminel Benjamin Netanyahou ». Il
a conclu en soulignant que les forces armées yéménites, ainsi
que toutes les personnes honorables et libres de la région,
continueront à répondre aux crimes israéliens et sont prêtes à
poursuivre l'escalade si nécessaire pour défendre Gaza et le
Liban.
Les FAY ont frappé trois destroyers de la marine américaine
dans la mer Rouge, qui naviguaient vers la Palestine occupée
pour soutenir le régime israélien, a annoncé le porte-parole des
FAY, le général de brigade Yahya Saree, vendredi 27 septembre.
Au total, 23 missiles balistiques, missiles de croisière et
drones d'attaque à usage unique ont été tirés sur la formation
navale.
Selon le général, c'était l'opération navale la plus vaste menée par les forces armées yéménites.
« La bataille de la victoire promise et le djihad sacré, en soutien au déluge d'Al-Aqsa et en réponse à l'agression. L'attaque contre les trois destroyers américains s'est produite parallèlement à l'attaque de missiles à longue portée et de drones de l'armée yéménite contre des cibles israéliennes. Vers 12 h 40 (heure locale), des sirènes ont retenti dans plusieurs quartiers de Tel Aviv, le coeur du régime israélien, a déclaré Yahya Saree.
Le correspondant d'Al Mayadeen a déclaré qu'un drone d'attaque affilié aux forces américaines et britanniques dans la région a lancé deux frappes sur la partie nord de la ville de Saada dans l'après-midi du 27 septembre.
Les faux accords de paix des États-Unis
Les États-Unis persistent dans leur prétention d'être un
intermédiaire de paix
L'administration Biden et les médias monopolisés continuent de répandre la désinformation selon laquelle les États-Unis sont intéressés par les négociations et la paix. Reuters a rapporté le 26 septembre : « Les États-Unis sont à la tête d'un nouvel effort diplomatique [en marge de l'Assemblée générale de l'ONU] pour mettre fin aux hostilités à Gaza et au Liban, en liant les deux conflits dans le cadre d'une initiative unique, ont déclaré à Reuters sept sources qui connaissent l'initiative. [...]
« Mais alors que l'initiative prenait de l'ampleur, Israël a
laissé entendre qu'il pourrait ajouter une incursion terrestre à
sa campagne de frappes contre le Hezbollah, qui ne cesse de
s'étendre. »
Le programme d'aide militaire américain de 8,7 milliards de dollars annoncé le même jour donne certainement à Israël le feu vert à cet égard.
Osama Hamdan, haut responsable du Hamas, a exprimé en termes clairs ce qui est évident :
« Les États-Unis sont complices des crimes de l'occupation israélienne tout en prétendant rechercher le calme et la stabilité », a-t-il dit dans une entrevue accordée à Al Mayadeen le 26 septembre.
Il ajoute : « L'occupation [israélienne] ne peut pas affronter la résistance en Palestine et au Liban sans le soutien américain. »
Osama Hamdan a également critiqué le système international actuel. « L'ordre mondial a besoin d'être réformé, car il est devenu paralysé. Ceux qui le paralysent doivent comprendre qu'il est au bord de l'effondrement. »
Par ailleurs, Osama Hamdan a accusé l'occupation israélienne de tenter de démoraliser la résistance au Liban et le peuple libanais tout en se soustrayant à l'obligation de rendre des comptes sur la scène mondiale.
Le responsable du Hamas a déclaré : « Je ne crois pas que la résistance au Liban ait été surprise par le comportement israélien, pas plus que nous. »
(Reuters, Al Mayadeen)
Les États-Unis accroissent le financement du génocide israélien
Le 26 septembre, Israël a annoncé que les États-Unis avaient accepté de lui donner 8,7 milliards de dollars en aide « pour maintenir l'avantage qualitatif d'Israël dans la région et appuyer les opérations militaires en cours » – en d'autres mots, appuyer son génocide à Gaza et ses attaques terroristes et sa guerre totale contre le Liban.
The Hill rapporte : « Le financement de l'enveloppe a été adopté par le Congrès par le biais de la loi sur la mesure supplémentaire en matière de sécurité nationale approuvée par le président en avril. La mesure supplémentaire comprend 26,38 milliards de dollars en appui à Israël et pour rembourser les opérations américaines menées en réponse aux récentes attaques.
« L'enveloppe annoncée jeudi [26 septembre] comprend 3,5 milliards de dollars pour couvrir les acquisitions en temps de guerre et 5,2 milliards de dollars pour les systèmes de défense aérienne, y compris le Dôme de fer, son intercepteur de missile à courte portée, et la Fronde de David, qui peut détruire les missiles balistiques, les missiles de croisière, les missiles à longue portée et d'autres menaces aériennes. »
Ce financement par les États-Unis confirme que, peu importe les atrocités qu'Israël inflige aux Palestiniens et aux Libanais, l'administration de « Joe le génocidaire » Biden et de « Kamala la meurtrière » Harris continue d'appuyer pleinement Israël et les crimes qu'il commet. Selon The Hill : « Le président Biden et la vice-présidente Harris ont rejeté les appels de certains démocrates et de personnes progressistes à imposer des conditions aux actions militaires d'Israël pour atténuer l'étendue de la catastrophe humanitaire et des décès de civils palestiniens et libanais. »
Aux Nations unies
Sortie concertée à l'Assemblée générale au moment de l'intervention du criminel de guerre Netanyahou
Lors de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations
unies, le monde a été choqué de voir que le premier ministre
israélien Benjamin Netanyahou, qui a été accusé de génocide par
la Cour pénale internationale, pouvait se rendre librement à New
York et s'adresser à l'Assemblée générale. En réponse, alors
qu'il s'approchait de la tribune de l'Assemblée générale le 27
septembre, des représentants de pays membres ont quitté en masse
la salle.
Al Mayadeen a publié une vidéo des délégations quittant l'Assemblée générale et de la salle presque vide pendant l'intervention de Netanyahou. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent une salle presque vide et des milliers de manifestants défilant devant l'édifice de l'ONU à New York pour dénoncer les crimes de l'occupation israélienne à Gaza et au Liban et exiger l'arrestation du criminel de guerre.
Grâce au soutien des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et
de quelques autres pays, Benjamin Netanyahou a défendu avec
arrogance sa décision dépourvue de morale d'ordonner les actions
de l'armée sioniste au Liban et à Gaza en déclarant : «Je suis
venu ici aujourd'hui pour dire que trop c'est trop.»
Manifestation devant l'édifice de l'ONU où se trouve le premier
ministre israélien Benjamin Netanyahou pour exiger son
arrestation, 27 septembre 2024
Les manifestations du 26 septembre contre l'arrivée de Netanyahou à New York pour exiger son arrestation en tant que criminel de guerre.
Compte rendu du débat général
La Palestine siège à l'Assemblée générale des Nations unies, le 12 septembre 2024. |
S'adressant à l'Assemblée générale le 26 septembre, Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, qui a pris sa place légitime en tant qu'État membre au début de la session d'automne de l'Assemblée générale, a exhorté la communauté internationale à demander des comptes à Israël pour avoir mené une « guerre de génocide à grande échelle » et a souligné que le peuple palestinien « ne permettra pas que l'on prenne un seul centimètre de la bande de Gaza ».
Mbae Mohamed, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Comores, a condamné la guerre en Palestine comme la « forme la plus pure de génocide ». Réaffirmant sa solidarité avec les Palestiniens, il a exhorté la communauté internationale à agir en faveur d'une cessation immédiate des hostilités et d'une reprise de l'approvisionnement humanitaire, ainsi qu'à oeuvrer rapidement en faveur d'une solution à deux États fondée sur le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Mohammed Chia al-Soudani, premier ministre irakien, a déclaré qu'aujourd'hui, dans le territoire palestinien occupé, on parle publiquement de famine de masse et d'utilisation d'armes nucléaires pour exterminer la population, qui a été privée de ses droits dans un contexte de « paralysie mondiale honteuse ». Le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité ne sont plus que « de l'encre sur du papier » et constituent des précédents dangereux qui peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l'ensemble de l'humanité.
Il a également déclaré la solidarité de son pays avec le Liban, qui fait face à une nouvelle phase d'agression brutale visant à plonger la région dans la crise, et a promis de lui apporter son soutien pour lui permettre de résister aux attaques.
Abdallah Bouhabib, ministre des Affaires étrangères et des Émigrés du Liban, a déclaré que « cette situation exige une intervention internationale urgente ». Sans cette intervention, la crise « se transformera en un trou noir qui engloutira la paix et la sécurité régionales et internationales ».
« Ce que nous vivons actuellement au Liban est la conséquence de l'absence d'une solution durable », a-t-il souligné, ajoutant que la cause première est l'occupation. « Prétendre autre chose serait une perte de temps », a-t-il ajouté, soulignant que tant que l'occupation persistera, il y aura de l'instabilité et de la guerre. Malgré l'incapacité des Nations unies à protéger son pays de l'agression israélienne jusqu'à présent, le Liban est attaché à l'Organisation « en tant que première ligne de défense face à l'occupation, à la violence, à la dévastation et à l'oppression ». « Aujourd'hui, nous avons désespérément besoin que les Nations unies jouent leur rôle de refuge pour les petits pays victimes d'une agression. Ma patrie fait partie de ces pays », a-t-il déclaré.
Dick Schoof, premier ministre des Pays-Bas, a souligné qu'« une
guerre régionale majeure doit être évitée à tout prix ». Il
s'est fait l'écho de l'appel à la mise en oeuvre de la
proposition des États-Unis et de la France en faveur d'un
cessez-le-feu temporaire. Il est urgent de « briser le cycle
sans fin de la violence et de les aider à voir "l'autre" pour ce
qu'il est », a-t-il déclaré.
(Info ONU)
Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
sur la «situation au Moyen-Orient, y compris la question
palestinienne»
« Benjamin Netanyahou aurait dû être arrêté et poursuivi en justice – et non pas recevoir une tribune », a déclaré l'ambassadeur d'Iran auprès des Nations unies, M. Abbas Araghchi, au Conseil de sécurité de l'ONU, le vendredi 27 septembre.
« Netanyahou et sa bande de criminels auraient dû être arrêtés et poursuivis pour les crimes les plus odieux, et non pas se voir accorder une plateforme dans cette auguste assemblée pour s'enorgueillir de ses actions condamnables, a déclaré le ministre iranien. C'est une honte historique qu'un tueur de premier plan ose se présenter à l'ONU et empoisonner l'Assemblée générale avec ses mensonges dégoûtants et ses menaces scandaleuses d'envahir d'autres États et de tuer davantage de personnes. »
Abbas Araghchi a particulièrement mis en cause les États-Unis et leur cabale, y compris le Canada : « Le monde a vu avec indignation et dégoût les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne et d'autres pays pratiquer l'apaisement envers le coupable. Vous attendez-vous vraiment à ce que la communauté internationale croie en l'honnêteté de vos revendications en matière de droits humains ? »
L'Iran a également appelé à une réunion urgente des dirigeants des États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour discuter des crimes du régime sioniste au Liban et en Palestine.
L'ayatollah d'Iran Ali Khamenei a déclaré : « Toutes les forces de la Résistance de la région sont avec le Hezbollah et le soutiennent. » Le sort de cette région sera déterminé par les forces de la Résistance, dirigées par le fier Hezbollah, a-t-il conclu.
Le Mouvement des non-alignés convoque une réunion spéciale sur la Palestine
Le Comité Palestine des ministres des Affaires étrangères du Mouvement des non-alignés a convoqué une réunion en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New-York le 26 septembre pour discuter de la Palestine. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a dit que les récents développements en Palestine et la résistance à Gaza et en Cisjordanie montrent une fois de plus que l'idée d'éliminer le mouvement de résistance palestinienne et le Hamas, en tant que mouvement de libération conçue pour combattre l'occupation, est illusoire.
« Au cours de cette année, le régime d'apartheid d'Israël a commis des crimes de toutes sortes en Cisjordanie et dans d'autres territoires palestiniens, en plus de l'occupation illégale à long terme, des politiques et des pratiques génocidaires, des attaques et de la violence brutales contre les civils palestiniens, y compris les femmes et les enfants », a dit le ministre iranien.
La République islamique de l'Iran, qui appuie de façon constante et sincère la cause palestinienne et qui, en tant qu'acteur responsable envers la paix et la sécurité tant internationales que régionales, appelle le Comité Palestine du Mouvement des non-alignés à envoyer un message clair en appui à la lutte légitime de cette nation pour la liberté et l'indépendance. On s'attend à ce que le comité fasse des recommandations et adopte des mesures significatives à l'issue de cette réunion, y compris :
1) un cessez-le-feu immédiat, global et inconditionnel à Gaza et l'arrêt de toutes les atrocités et agressions contre les Palestiniens et d'autres nations dans la région ;
2) un appel au retrait immédiat et intégral du blocus inhumain qui perdure depuis 17 ans à Gaza ;
3) la libération de tous les prisonniers et détenus palestiniens ;
4) l'obligation du régime israélien de se retirer de façon immédiate, intégrale et inconditionnelle de Gaza et d'assurer le retour sécuritaire, sans entraves et dans la dignité de tous les Palestiniens qui ont été déplacés ;
5) des sanctions commerciales et sur les armes immédiates contre le régime israélien afin de forcer l'occupant à complètement arrêter son invasion de Gaza et à se conformer à ses obligations internationales et juridiques, y compris ses obligations en vertu du droit humanitaire et humain international ;
6) un soutien à la mise en oeuvre des mesures conservatoires selon les ordonnances de la Cour internationale de justice issues du procès intenté par l'Afrique du Sud en vertu de la Convention sur le génocide, ainsi que les poursuites judiciaires et les demandes de mesures punitives contre tout représentant israélien impliqué dans le génocide et les crimes contre l'humanité.
L'ambassadeur Araghchi a conclu en disant : « La paix et la
sécurité ne se réaliseront pas dans la région sans mettre fin à
l'occupation et sans reconnaître et mettre en pratique les
droits inaliénables des Palestiniens, y compris leur droit à
l'autodétermination. »
Déclaration du ministre des Relations extérieures
de la République de Cuba
Le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, a fait la déclaration suivante à la réunion du Comité Palestine des non-alignés :
Nous apprécions la convocation opportune de cette réunion ministérielle de notre Mouvement.
Nous réitérons notre solidarité inébranlable avec le peuple frère de Palestine dans sa lutte continue pour l'exercice de ses droits inaliénables contre l'occupation israélienne de son territoire et l'agression à Gaza.
Le Mouvement des non-alignés devrait continuer d'exiger une solution globale, juste et durable au conflit israélo-palestinien par la création de deux États qui permettraient au peuple palestinien d'exercer son droit à l'autodétermination et d'avoir un État libre et souverain dans les frontières d'avant 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale et le retour des réfugiés et des personnes déplacées.
L'escalade actuelle du génocide et de la violence contre la Palestine est la conséquence de plus de sept décennies de violation permanente des droits inaliénables du peuple palestinien et de la politique agressive et expansionniste d'Israël.
Ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés est une honte pour l'humanité et doit cesser immédiatement.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté le meurtre de civils, en particulier de femmes, d'enfants et de travailleurs humanitaires du système des Nations unies, les bombardements aveugles contre la population de Gaza et la destruction de maisons, d'hôpitaux et d'infrastructures civiles, ainsi que l'interruption de services tels que l'eau, la nourriture, l'électricité et le carburant pour la population palestinienne.
Nous réitérons notre appel à un cessez-le-feu immédiat et permanent dans les territoires palestiniens illégalement occupés afin de mettre un terme à l'agression commise par Israël en toute impunité et avec la complicité du gouvernement des États-Unis.
Israël viole toutes les résolutions de l'ONU et toutes les obligations qui lui incombent en tant que puissance occupante en vertu de la Quatrième Convention de Genève, car il est convaincu que la paralysie du Conseil de sécurité sur cette question lui permettra de continuer de se soustraire à ses responsabilités.
Le Conseil de sécurité doit se montrer à la hauteur de son mandat et mettre fin à l'impunité d'Israël, puissance occupante, dont les États-Unis sont historiquement les complices et les principaux fournisseurs d'armes. Nous réaffirmons notre soutien invariable à l'incorporation rapide de l'État de Palestine en tant que membre à part entière des Nations unies et nous condamnons l'utilisation du droit de veto par les États-Unis, qui ont à plusieurs reprises entravé les actions de cet organe des Nations unies et empêché la réalisation de cette juste aspiration du peuple palestinien, sapant ainsi la paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient.
Cuba contribuera autant que possible à tous les efforts internationaux légitimes visant à mettre un terme à ce génocide.
À cet égard, notre pays a décidé d'intervenir en tant qu'État tiers dans la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice en ce qui concerne les violations des obligations d'Israël en vertu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Chaque minute d'impunité, de passivité et de silence coûtera la vie d'autres victimes innocentes. La communauté internationale doit agir maintenant.
(Traduction : LML)
Sur la situation à Gaza
358e jour de génocide
Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a publié le 28 septembre le dernier bilan des victimes du génocide israélien, qui dure depuis 358 jours.
Selon le ministère, l'occupation israélienne a commis quatre massacres contre des familles de la bande de Gaza, faisant 52 morts et 118 blessés au cours des dernières 48 heures. Le bilan s'élève désormais à 41 586 martyrs et 96 210 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Les forces d'occupation israéliennes (FOI) ont lancé des dizaines de raids aériens et de frappes d'artillerie et continuent de commettre des massacres contre les civils dans un contexte de catastrophe humanitaire due à l'état de siège.
Au cours des dernières heures le 28 septembre, les bombardements israéliens se sont concentrés sur les camps de réfugiés d'Al-Maghazi et de Nuseirat dans le centre de Gaza, s'attaquant à des bâtiments résidentiels dans la région.
Des sources dans la bande de Gaza ont rapporté que les équipes de la défense civile ont pu récupérer les corps de deux martyrs et un certain nombre de blessés suite au bombardement d'une maison à Nuseirat et les FOI a également démoli des bâtiments résidentiels à Meghrafa.
Un correspondant d'Al Mayadeen a rapporté que des quadricoptères israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens à l'est d'al-Maghazi, au centre de Gaza. De plus, un civil a été tué par un bombardement visant la route entre les camps de réfugiés d'Al-Maghazi et d'Al-Bureij.
L'occupation a également bombardé la Grande Mosquée près du camp de Nuseirat.
Un autre Palestinien a été tué par un bombardement de l'occupation israélienne visant la rue Salah al-Din, en face du camp de Nuseirat, tandis que l'aviation israélienne a lancé une attaque sur le quartier d'Al-Zeitoun, au sud-est de la ville de Gaza, et a bombardé les régions méridionales du quartier d'Al-Sira, au sud de la ville.
Dans le sud de la bande de Gaza, l'occupation israélienne a pris pour cible le quartier d'Al-Manara, au sud de Khan Younès.
Le Hamas demande à la Croix-Rouge de clarifier le sort des milliers de Palestiniens enlevés
Camion dans lequel Israël a livré les corps de 88 martyrs à la
bande de
Gaza le 26 septembre 2024
Le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) rapporte que la dernière livraison scandaleuse des corps de 88 martyrs dans la bande de Gaza par les forces d'occupation israéliennes constituait une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire international.
Les corps des martyrs ont été retrouvés en état de décomposition dans un conteneur transporté par camion vers la bande de Gaza le 26 septembre, illustrant la dépravation criminelle du régime israélien.
Comme l'a souligné le bureau des médias du Hamas, aucun document ou information n'a été envoyé avec les corps et l'état de décomposition avancée a rendu leur identification extrêmement difficile.
Le Hamas rapporte que les corps avaient été emballés dans des camions « d'une manière qui porte atteinte à leur caractère sacré ».
« L'action israélienne porte également atteinte au droit des familles des martyrs d'identifier leurs proches et de les enterrer dignement, ainsi qu'au droit des familles des disparus de connaître le sort de leurs enfants », ajoute le communiqué.
Le mouvement de la résistance palestinienne a renouvelé son appel à la communauté internationale et aux organisations humanitaires, en particulier au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour qu'elles condamnent les actes criminels répétés du régime israélien.
« Nous les exhortons à agir pour mettre fin aux violations continues contre les Palestiniens à Gaza », a déclaré le Hamas.
Le mouvement a également exhorté les organisations internationales à se mobiliser pour révéler le sort des milliers de Palestiniens enlevés et amenés dans les prisons israéliennes, ajoutant que ces personnes « sont soumises aux actes les plus odieux de torture sadique, d'abus et de meurtres systématiques ».
Israël détruit près de 80 % des terres agricoles indispensables à la survie
Israël a détruit des milliers de kilomètres carrés de terres agricoles, privant ainsi les Palestiniens du nord de la bande de Gaza de terres agricoles et de ressources vitales pour leur survie, selon l'Observatoire Euro-Med des droits de l'homme.
« Cette destruction fait partie d'un plan plus vaste qui remonte à octobre dernier », affirme Euro-Med dans un rapport publié le 26 septembre. Dans le cadre de ce plan, les forces israéliennes ont cherché à priver les Palestiniens de près de 80 % des terres agricoles de la bande de Gaza.
Israël l'a fait soit « en isolant la région en vue de son annexion forcée à la zone dite 'tampon', soit en la rasant ou en la détruisant par d'autres moyens, tels que les bombardements, ce qui constitue une violation du droit international ».
« Il s'agit là d'une expression de l'insistance d'Israël à commettre un génocide contre les Palestiniens de l'enclave », affirme l'organisation de défense des droits humains basée à Genève.
L'équipe de terrain d'Euro-Med à Gaza affirme qu'aux premières heures du mardi 25 septembre, les forces israéliennes ont pris d'assaut la zone d'Al-Shimaa à Beit Lahia, au nord de Gaza, accompagnées de bulldozers militaires.
Elles ont commencé leurs opérations de bulldozer, détruisant « plus de 500 kilomètres carrés de terres agricoles nouvellement replantées, qui devaient répondre aux besoins de la population vivant dans le nord de Gaza, soumis à un siège arbitraire et à une famine systématique par Israël ».
« Zone de sécurité »
Yousef Saqr Abu Rabie, un agriculteur de 24 ans de Beit Lahia, a déclaré à Euro-Med que même si sa terre se trouve en dehors de la « zone de sécurité » établie par Israël au début de la guerre, elle a été détruite au bulldozer.
Ses cultures, désormais rasées, produisaient des fruits dont dépendait la population du nord de Gaza, étant donné les restrictions imposées par Israël à l'entrée des fruits et légumes sur les marchés du nord de la bande de Gaza, a indiqué Euro-Med.
Les forces israéliennes ont détruit au bulldozer toutes les terres agricoles situées le long de la « barrière de sécurité » séparant l'est et le nord de la bande de Gaza « sur une profondeur de près de deux kilomètres, supprimant environ 96 kilomètres carrés » de terres.
Selon l'organisation de défense des droits humains, il s'agit d'une « tentative évidente d'annexer ces terres à sa 'zone tampon', en violation du droit international ».
La route et la « zone tampon » israéliennes qui divisent la ville de Gaza en son centre, ainsi que la création de l'axe israélien de Netzarim séparant les différentes parties de la bande, « ont entraîné la destruction d'environ trois kilomètres carrés de terres agricoles ».
Ainsi, les terres agricoles détruites par Israël pour permettre la création de ses « zones tampons » représentent environ 27,5 % de la bande de Gaza », précise le rapport.
Des terres « interdites » aux agriculteurs
Le rapport indique également que l'armée israélienne s'est employée à détruire la quasi-totalité des bâtiments et des installations sur la grande majorité de ces terres, qui se trouvent désormais dans la « zone tampon » et sont interdites aux résidents et aux agriculteurs.
« Ces terres représentaient la majorité des terres agricoles de la bande de Gaza et comprenaient des centaines de fermes construites sur des centaines de kilomètres plantés de légumes et de fruits, ainsi que des centaines de fermes élevant des volailles et du bétail.
En dehors de cette « zone tampon », d'autres terres ont également été détruites par les incursions israéliennes ou les bombardements aériens et d'artillerie, ce qui a entraîné la destruction d'au moins 34 kilomètres carrés de terres agricoles et des rues qui les desservent, a déclaré Euro-Med.
« Cela porte le pourcentage total de terres détruites dans la bande de Gaza à 36,9 %, soit plus de 75 % de la superficie de la bande destinée à l'agriculture », indique le rapport.
Outre la destruction par Israël de milliers de fermes, de serres, de puits d'eau, de réservoirs et d'entrepôts abritant du matériel agricole, les équipes de terrain d'Euro-Med Monitor ont enregistré « l'assassinat intentionnel de nombreux agriculteurs alors qu'ils travaillaient ou tentaient d'accéder à leurs terres ».
Pêcheurs tués
Depuis l'attaque d'Israël sur Gaza en octobre dernier, l'armée israélienne « a également tué plusieurs pêcheurs et détruit la majorité des bateaux de pêche et des ports de pêche » dans l'enclave.
« Ces actions ont eu un impact négatif sur la disponibilité d'aliments sains pour plus de 2,2 millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, et les répercussions de ces actions devraient durer des années après le retrait de l'armée israélienne. »
Les agriculteurs ont également du mal à accéder aux zones qui ont été épargnées par les bombardements israéliens, en raison de la poursuite des bombardements et des incursions terrestres dans de nombreuses régions.
« En outre, le manque d'électricité, la destruction des puits d'eau et la pénurie de carburant rendent difficile la culture de nouvelles zones et leur irrigation », indique le rapport.
Et ce, alors que les forces israéliennes empêchent l'acheminement de l'aide aux résidents et aux personnes déplacées de l'enclave.
Qualité du sol, de l'air et de l'eau
Les attaques militaires israéliennes en cours ont des effets sur le sol, l'air, la qualité de l'eau, les terres agricoles, la santé publique et l'environnement.
« Ces effets s'aggravent au fil du temps et, à un certain point, peuvent entraîner une augmentation surprenante du taux de mortalité », note le rapport.
L'impact environnemental de la guerre de Gaza est
« sans précédent » – Nations unies
Le groupe de défense des droits humains souligne que « le droit internationalement reconnu à l'alimentation, à l'eau et à l'assainissement est un droit fondamental qui protège la santé et la dignité de la population ».
« Il ne peut être réalisé que si la communauté internationale met fin au crime de génocide d'Israël, lève le blocus illégal de la bande de Gaza et sauve ce qui reste de l'enclave assiégée, qui est actuellement inhabitable sur tous les fronts », écrit Euro-Med.
« Tout retard entraînera une nouvelle détérioration de la situation dans la bande de Gaza, coûtera davantage de vies civiles et aura de lourdes conséquences sur l'état de santé de la population », ajoute l'organisation.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 41 534 Palestiniens ont été tués et 96 092 blessés dans le génocide israélien en cours à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Au moins 11 000 personnes sont portées disparues, présumées mortes sous les décombres de leurs maisons dans toute la bande de Gaza.
(Chronique palestinienne, 28 septembre 2024)
Près de 90 % de l'aide humanitaire a été refusée ou entravée en septembre
Près de 90 % des mouvements coordonnés d'aide humanitaire entre le nord et le sud de Gaza ont été soit refusés ou entravés ce mois-ci par Israël, selon les Nations unies.
« Les mouvements d'aide humanitaire à Gaza continuent de connaître d'importantes obstructions », a dit le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric lors d'un point de presse vendredi, le 27 septembre. « Près de 90 % des mouvements coordonnés d'aide humanitaire entre le nord et le sud de Gaza au mois de septembre ont été soit refusés, soit entravés. »
Il a dit que les Palestiniens déplacés continuent de vivre « dans des conditions catastrophiques » et que celles-ci ne peuvent que se détériorer avec l'arrivée prochaine de températures hivernales accompagnées de pluie et de froid.
« Ce sera le deuxième hiver que les civils de Gaza auront à subir » dans ces conditions, a souligné le porte-parole de l'ONU.
Des évaluations récentes de la situation dans deux refuges collectifs à Deir al Balah et Khan Younès ont révélé qu'aux deux endroits les communautés déplacées « vivent dans des refuges surpeuplés et manquent de produits de nettoyage, d'hygiène et de couches ainsi que de lait maternisé pour les bébés ».
En Cisjordanie
Le porte-parole de l'ONU rapporte également qu'en Cisjordanie le nombre « d'obstacles au mouvement interne » déployés par les forces israéliennes avait augmenté de plus de 20 % depuis juin de l'année dernière.
« L'impact cumulatif de l'obstruction au mouvement est dévastateur, car cela accroît la fragmentation en Cisjordanie, entravant l'accès de milliers de résidents à leur gagne-pain et aux services, souligne-t-il. Cela aggrave les conditions de vie qui sont déjà difficiles. »
En seulement une semaine – entre les 17 et 23 septembre –, 11 Palestiniens ont été tués, dont deux enfants, a-t-il dit, ajoutant qu'il y a aussi eu des échanges de tirs de feu et une frappe aérienne.
Pendant ce temps, les services de santé en Cisjordanie ont aussi été perturbés par les actions d'Israël.
Se référant à l'Organisation mondiale de santé, Stéphane Dujarric a dit que du 7 octobre de l'année dernière au 30 juillet de cette année, 527 attaques – y compris des entraves à l'accès, le recours à la force, les détentions et les fouilles militaires – contre des établissements de santé de la région ont été rapportées.
« Ces attaques ont touché 54 établissements de santé, y compris 20 cliniques mobiles ainsi que 365 ambulances », dit-il.
Le Liban
Sur le front libanais, le porte-parole de l'ONU affirme que « la récente escalade au pays est catastrophique, et l'explosion de la violence se répand dans des zones qui jusque-là n'avaient pas été touchées ».
Il y a eu par conséquent « une destruction massive » de maisons et d'infrastructures partout au Liban.
Il rapporte qu'en moins d'une semaine, « près de 700 vies humaines ont été fauchées, des milliers de personnes ont subi des blessures et près de 120 000 personnes ont été déplacées, et ces nombres continuent d'augmenter en ce moment-même », en raison des attaques d'Israël.
Il a dit que les principaux besoins sont « des refuges sécuritaires, des nécessités de base, des soins de santé, de l'aide financière et des services de protection ».
Au total, depuis octobre 2023, plus de 1500 civils ont été tués au Liban et 200 000 personnes ont été forcées de fuir leur maison, selon Stéphane Dujarric.
(Palestine Chronicle, le 28 septembre 2024)
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