Compte rendu du débat général

La Palestine siège à l'Assemblée générale des Nations unies, le 12 septembre 2024.

S'adressant à l'Assemblée générale le 26 septembre, Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, qui a pris sa place légitime en tant qu'État membre au début de la session d'automne de l'Assemblée générale, a exhorté la communauté internationale à demander des comptes à Israël pour avoir mené une « guerre de génocide à grande échelle » et a souligné que le peuple palestinien « ne permettra pas que l'on prenne un seul centimètre de la bande de Gaza ».

Mbae Mohamed, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Comores, a condamné la guerre en Palestine comme la « forme la plus pure de génocide ». Réaffirmant sa solidarité avec les Palestiniens, il a exhorté la communauté internationale à agir en faveur d'une cessation immédiate des hostilités et d'une reprise de l'approvisionnement humanitaire, ainsi qu'à oeuvrer rapidement en faveur d'une solution à deux États fondée sur le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Mohammed Chia al-Soudani, premier ministre irakien, a déclaré qu'aujourd'hui, dans le territoire palestinien occupé, on parle publiquement de famine de masse et d'utilisation d'armes nucléaires pour exterminer la population, qui a été privée de ses droits dans un contexte de « paralysie mondiale honteuse ». Le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité ne sont plus que « de l'encre sur du papier » et constituent des précédents dangereux qui peuvent avoir des conséquences désastreuses pour l'ensemble de l'humanité.

Il a également déclaré la solidarité de son pays avec le Liban, qui fait face à une nouvelle phase d'agression brutale visant à plonger la région dans la crise, et a promis de lui apporter son soutien pour lui permettre de résister aux attaques.

Abdallah Bouhabib, ministre des Affaires étrangères et des Émigrés du Liban, a déclaré que « cette situation exige une intervention internationale urgente ». Sans cette intervention, la crise « se transformera en un trou noir qui engloutira la paix et la sécurité régionales et internationales ».

« Ce que nous vivons actuellement au Liban est la conséquence de l'absence d'une solution durable », a-t-il souligné, ajoutant que la cause première est l'occupation. « Prétendre autre chose serait une perte de temps », a-t-il ajouté, soulignant que tant que l'occupation persistera, il y aura de l'instabilité et de la guerre. Malgré l'incapacité des Nations unies à protéger son pays de l'agression israélienne jusqu'à présent, le Liban est attaché à l'Organisation « en tant que première ligne de défense face à l'occupation, à la violence, à la dévastation et à l'oppression ». « Aujourd'hui, nous avons désespérément besoin que les Nations unies jouent leur rôle de refuge pour les petits pays victimes d'une agression. Ma patrie fait partie de ces pays », a-t-il déclaré.

Dick Schoof, premier ministre des Pays-Bas, a souligné qu'« une guerre régionale majeure doit être évitée à tout prix ». Il s'est fait l'écho de l'appel à la mise en oeuvre de la proposition des États-Unis et de la France en faveur d'un cessez-le-feu temporaire. Il est urgent de « briser le cycle sans fin de la violence et de les aider à voir "l'autre" pour ce qu'il est », a-t-il déclaré.

(Info ONU)



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29 septembre 2024

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