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Chantel Moore abattue par la police à Edmundston, au Nouveau-Brunswick
Le 4 juin, Chantel Moore a été abattue par balle par la police à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Âgée de vingt-six ans, Chantel était membre de la nation Tla-o-qui-aht/Nuu-chah-nulth de l'île de Vancouver. Sa jeune fille a perdu sa mère et sa grande famille et son cercle d'amis ont perdu une fille, une soeur, une tante, une amie.
En moins de trois mois depuis avril, au moins cinq autochtones ont été tués par la police : Chantel Moore, Rodney Levi, Eishia Hudson, Jason Collins et Stewart Kevin Andrews.
Un autre autochtone, Everett Patrick, est décédé en garde à vue. Regis Korchinski-Paquet, une femme autochtone noire, est tombée de son balcon à Toronto alors que la police était chez elle. De plus, il y a le cas d'un autochtone délibérément heurté par un véhicule de police au Nunavut dont la scène a été prise en vidéo.
Dans le cas de Chantel, alors même que les chefs de police et les forces de l'establishment s'empressent de se distancier des accusations de racisme, les autorités policières nous donnent une fois de plus des récits des événements qui sont contraires à ce que la famille a vu sur les lieux. Les faits d'une réalité brutale sont cachés par la suggestion que cette mort aux mains de la police est une exception et non la règle, une aberration - « quelque chose qui ne suit pas le cours attendu ou qui n'est pas typique ou normal ». Un policier pas comme les autres, dans des circonstances par comme les autres, une mort pas comme les autres - un résultat non voulu.
Judith Sayers, de la Première Nation Hupacasath de Port Alberni, en Colombie-Britannique, et présidente du Conseil tribal Nuu-chah-nulth, écrit dans The Tyee [1] :
« Le policier qui est venu après minuit pour faire un bilan de santé martelait sa porte pour la réveiller. La police avait été envoyée pour vérifier comment elle se portait parce qu'elle avait fait l'objet de harcèlement.
« Imaginez être dans votre propre appartement et quelqu'un frappe à votre porte au milieu de la nuit. La police dit que Chantel avait un couteau à la main. Est-ce étonnant qu'elle ait ressenti le besoin de se protéger ? »
« La famille ne comprend pas comment un gros et grand agent de police n'a pas pu repousser une femme toute petite sans lui tirer dessus, et pourquoi il n'a pas été capable de désamorcer la situation. Il n'y avait pas de témoin, nous n'avons donc que la déclaration du policier. Personne ne peut parler au nom de Chantel. Ce n'est tout simplement pas correct. Ce n'est acceptable pour personne. C'est mal. Cela n'aurait jamais dû se produire. »
Sayers soulève la question qui est dans l'esprit de tous : « Plusieurs réclament justice pour Chantel, mais qu'est-ce ça veut dire ? »
Sayers énonce ce que tous veulent : « [...] la justice pour Chantel, cela veut dire que les attaques armées contre les peuples autochtones doivent cesser et ne plus jamais se reproduire. Nous devons changer la façon dont le Canada opère au niveau de la police, car cela ne fonctionne manifestement pas. »
Entre autres choses, l'auteur souligne la nécessité de « premiers intervenants formés, non armés et non violents pour répondre aux situations de crise concernant le bien-être, la santé mentale et les dépendances - pas la police. Nous avons besoin de personnes qui savent comment travailler avec des personnes qui ont des problèmes de santé mentale et des équipes de personnes formées pour intervenir quand des personnes se portent mal ou quand il y a des problèmes de santé mentale. »
Sayers souligne que pour les peuples autochtones, « il s'agit d'un acte d'autodétermination. Nous devons déterminer comment nous prenons soin de nos communautés et de nos gens. Et cela doit refléter et reconnaître l'héritage du colonialisme et le sous-financement de l'éducation, du logement, de la santé et le développement économique de nos collectivités.
« Les peuples autochtones doivent participer à cette réévaluation afin de changer la façon de faire des services de police dans les collectivités où nous vivons. Nous devons réexaminer le Programme des services de police des Premières Nations et investir dans des solutions de rechange autogérées. Nous devons également souligner l'importance d'investir dans les services économiques et les programmes sociaux pour les membres des réserves et les autochtones vivant hors réserve. »
Soulignant qu'à la base de cette violence policière est le colonialisme, Judith Sayers écrit : « Cette violence est un rappel brutal que le rôle historique de la police dans le contrôle et le déplacement forcés des peuples autochtones se poursuit à ce jour. Les peuples autochtones sont brutalisés, criminalisés et tués de manière disproportionnée par la police au Canada. Quel est notre crime ? Être autochtone.
« Nous demandons à tous les Canadiens d'appuyer les peuples autochtones et revendiquons une action des gouvernements canadien et provinciaux en matière de police. Nous devons sécuriser nos maisons et nos communautés et ne pas avoir à craindre la violence policière.
« Nous sommes à un tournant. Nous devons reconnaître cette violence comme un problème et travailler ensemble en tant que nations pour dire que c'est assez. Pas une vie de plus. »
LML exprime ses sincères condoléances à la famille, aux amis et à la nation de Chantel. Nous offrons nos condoléances à tous ceux et celles qui souffrent de la mort de parents ou d'amis et exigeons que cessent les attaques racistes organisées par l'État et la violence policière.
1. « A Nation Mourns for
Chantel Moore », Judith Sayers, The
Tyee, 17 juin 2020
(Photos: J. Green, D. Carr)
Le solstice d'été et la Fête nationale du Québec
Le 24
juin 1834, voilà 186 ans, Ludger Duvernay,
fondateur de l'institution patriotique «
Aide-toi le ciel t'aidera » inaugurait cette
journée comme étant la Fête nationale de la
nation naissante du Québec et dédiait le premier
toast au « peuple, source primitive de toute
autorité légitime ». Depuis lors, cette fête, «
dont le but est de cimenter l'union entre les
Canadiens »[1] est l'occasion de célébrer
par la musique et la chanson, les rencontres,
les défilés et les activités de quartier ce que
nous sommes en tant que peuple, d'où nous venons
et où nous allons. C'est une célébration
multidimensionnelle de la saison, qui
s'apparente beaucoup au solstice d'été et
célèbre le besoin de se rassembler pour faire le
point, ensemble, toutes origines sociales et
nationales confondues, sur notre histoire
commune et nos relations sociales.
Les événements de la Fête nationale
cette année sont adaptés aux mesures de
distanciation physique imposées par la pandémie.
Une prestation avec plus de 40 artistes
accompagnés de 14 musiciens, de choristes et de
danseurs sera filmée et télédiffusée le 23 juin
par les 4 principaux réseaux de télévision du
Québec. Le thème de cette année est « Tout le
Québec à l'unisson » et l'affiche, telle que
décrite par les organisateurs, représente « deux
personnes à deux mètres de distance, qui portent
un regard d'espoir et de solidarité vers
l'avenir, sous cet arc-en-ciel qui dépeint si
bien ce moment historique vécu malgré nous.
L'effet peinture vient cristalliser les
protagonistes des affiches pour qu'un jour, nous
puissions nous rappeler que même dans ces
moments de grande vulnérabilité, le Québec tout
entier s'est uni pour mieux regarder vers un
avenir prometteur et des jours plus heureux. »
L'élite dirigeante clame que le «
Québec est uni » dans la lutte à la pandémie. En
fait, le peuple est uni, mais les dirigeants
prennent des décisions qui vont contre les
intérêts du peuple. On le voit aux ordonnances
ministérielles donnant tout pouvoir à l'exécutif
gouvernemental d'annuler les arrangements
précédemment négociés avec les travailleurs de
la santé et des services sociaux afin de changer
unilatéralement leurs conditions de travail qui
sont les conditions assurant la santé et la
sécurité de tous. Le conflit entre les
conditions et l'autorité est devenu encore plus
aigu. Cela place plus que jamais à l'ordre du
jour le besoin d'établir un État moderne du
Québec sur une base nouvelle où le peuple est
investi du pouvoir de décider de toutes les
affaires qui le concernent.
La Fête nationale est l'occasion de
réfléchir à comment assurer l'édification d'un
Québec moderne qui défend les droits de tous et
de toutes, qui est aux premières lignes pour
inspirer le peuple canadien dans son ensemble à
aller de l'avant et construire une société
nouvelle qui investit le peuple du pouvoir
souverain et défend les droits de tous et de
toutes.
À l'occasion de la Fête nationale
du Québec, le Parti marxiste-léniniste salue le
peuple, en particulier les jeunes, pour leur
détermination avec laquelle ils défendent les
droits de tous et de toutes, sans égard à la
couleur de la peau ou aux croyances religieuses
des êtres humains qui forment le Québec moderne.
La volonté de parler en son propre nom, en
défendant la voie du progrès de la société, pour
le peuple québécois, canadien et tous les
peuples, s'exprime avec force et est matière à
célébration en cette occasion de la Fête
nationale.
En puisant dans sa riche histoire et sa riche expression du vivre-ensemble, le peuple québécois et canadien et les peuples autochtones s'orientent vers le renouveau. Il faut régler la question d'investir le peuple du pouvoir de décider de toutes les questions qui le concernent. Trouver une solution au problème de qui décide est la quête la plus unificatrice qui soit.
Au sujet d'un banquet tenu le 24 juin 1834, le journal patriote La Minerve, dont le but est de « répandre l'éducation surtout dans la classe agricole et de défendre les Justes Droits des Canadiens »[1], publie un article dans lequel on lit: « Cette fête dont le but est de cimenter l'union entre les Canadiens ne sera pas sans fruit. Elle sera célébrée annuellement comme Fête Nationale. » C'est Ludger Duvernay, fondateur de l'organisation patriotique Aide-toi et le ciel t'aidera, qui en a pris l'initiative. Duvernay était également le rédacteur et l'éditeur de La Minerve.
Célébration éminemment politique, la première Fête nationale est instaurée dans le contexte de la lutte des habitants du Bas-Canada pour affirmer leurs droits face à la Couronne britannique. En effet, en février 1834, 92 résolutions sont adoptées par la Chambre d'assemblée du Bas-Canada lesquelles revendiquent un plus grand contrôle des citoyens sur les décisions économiques et politiques qui sont prises dans la colonie.
Sans attendre la décision de Londres, la première Fête nationale est organisée dans le jardin de l'avocat MacDonnell et plus de 37 toasts et prises de parole y sont faits, tous saluant les idées éclairées de l'époque et les personnes qui les défendent. On salue tout d'abord « Le peuple, source primitive de toute autorité légitime, et le jour que nous célébrons. »
Loin de la division selon la langue ou l'origine nationale qui nous est imposée par l'État anglo-canadien passé et présent, on souligne la contribution des patriotes irlandais et celle de Daniel Tracey, fondateur du journal Irish Vindicator and Canada General Advertiser qui appuie les demandes du peuple du Bas-Canada visant à exercer un contrôle sur sa destinée.
On salue aussi la lutte de William Lyon Mackenzie et des « autres réformistes du Haut-Canada » qui participent à la lutte pour affirmer les droits de la jeune nation de l'époque. On accueille de même l'arrivée au Bas-Canada de citoyens britanniques. En effet, les patriotes présents à ce banquet déclarent : « L'émigration : puissent les milliers de sujets britanniques qui viennent chercher chaque année sur nos plages un asile contre les abus et l'oppression qu'ils éprouvent dans leur pays natal, n'en pas créer parmi nous et trouver ici l'accueil qui leur est dû ! Ils formeront avec les habitants du Canada une phalange impénétrable et irrésistible contre la tyrannie. »
Un toast formel est aussi porté aux « artisans et classes ouvrières de Montréal et de ce pays en général. Puisse l'éducation continuer de se répandre parmi les membres utiles de la société ; et puissent-ils se procurer le bien-être et l'aisance que méritent leurs travaux. »
La première Fête nationale a également donné naissance à une autre tradition, aujourd'hui bien vivante, qui consiste à offrir des chansons et des poèmes comme formes de célébration de la nation québécoise.
À l'origine, la fête de la Saint-Jean-Baptiste était intimement liée aux célébrations entourant le solstice d'été. Les journées entre les 21 et 24 juin étant les plus longues, toutes sortes d'activités étaient organisées pour rendre hommage au soleil, et ce, dès l'antiquité. Les feux de joie, hommage à la lumière, servaient de réjouissances publiques, principalement dans ce qui était la Gaule et le nord de l'Europe. Le solstice d'été est encore célébré dans plusieurs pays, notamment en Irlande, en Écosse, en Islande, en Angleterre, au Pérou, en Équateur et au Canada.
Dans ce qui allait devenir le Québec, la tradition était remarquée sur les bords du Saint-Laurent dès 1636 par le Jésuite Louis LeJeune. En 1646, le Journal des Jésuites rapportait que « le 23 juin se fit le feu de la Saint-Jean sur les huit heures et demie du soir... On tira cinq coups de canon et on fit deux ou trois fois la décharge des mousquets ». Dans le milieu rural qu'était la Nouvelle-France à cette époque, le rythme des travaux est lié à celui des saisons, et la Saint-Jean permettait de prendre quelques instants de répit et de divertissements avant que ne débutent les gros travaux de fenaison et de moisson.
Avec le Concile de Trente (1545-1563), l'Église avait tenté de christianiser cette coutume de la célébration de la lumière autour d'un grand feu de joie pour lui substituer une représentation de soumission en la personne de Saint-Jean-Baptiste, « l'agneau de Dieu ». Dans cette même lignée, en 1702, monseigneur de Saint-Vallier, dans son Catéchisme du diocèse de Québec à l'intention des Canadiens, signalait que l'Église catholique au Nouveau Monde (entendre dans les colonies de l'empire français) dit qu'il s'agit d'une cérémonie parfaite pourvu qu'on en bannisse les danses et les superstitions, sous-entendues les croyances des nations autochtones.
Quand Ludger Duvernay et les députés du Parti patriote instaurent le jour de la Fête nationale de la nation naissante du Québec, ils le font avec un esprit fort différent de l'orientation souhaitée par l'Église. Des historiens, comme Léopold Gagner, cité dans la biographie de Duvernay de Denis Monière, ont dit que Duvernay a été influencé par la Saint-Patrick qui est pour les Irlandais « un précieux instrument dans la revendication de leur liberté et de leurs droits. »
Il est intéressant de noter qu'aujourd'hui, le 21 juin, lors de la Journée nationale des peuples autochtones, est organisé le « Solstice des Nations, une manifestation d'échange et d'amitié entre les nations qui peuplent le Québec ». À cette occasion, les nations autochtones organisent la « Cérémonie du feu pour le rapprochement des peuples vivant sur le territoire québécois » afin que « les braises de ce feu allument le feu de joie du Grand spectacle de la Fête nationale du Québec, sur les plaines d'Abraham ».
La célébration de la Fête nationale du peuple
québécois inclut la célébration des patriotes qui
ont lutté pour l'indépendance face à l'Angleterre
au milieu du XIXe siècle, les Nelson, De Lorimier,
Côté, Chénier, Duvernay, O'Callaghan et plusieurs
autres, qui ont combattu pour une patrie
indépendante et une république qui investit le
peuple de la souveraineté. Elle inclut la
célébration de tous ceux et celles qui ont épousé
la cause des patriotes du Québec, et en
particulier ceux et celles qui sont résolus à
élaborer un projet d'édification nationale
conforme aux exigences de notre temps.
- La Saint-Jean-Baptiste, 1634-1852, Mélanges
historiques Études éparses et inédites de
Benjamin Sulte, compilées, annotées et publiées
par Gérard Malchelosse
- Le réseau de diffusion des archives du Québec
(Photos: Centre d'amitié autochtone de Val d'Or, Centre d'amitié autochtone de Québec, Centre d'amitié autochtone du Saguenay)
Mise à jour sur la COVID-19
Le 15 juin, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a fait un survol de la pandémie en soulignant que la situation mondiale et dans les différentes régions est toujours grave. Il a souligné qu'il « a fallu plus de deux mois pour que les 100 000 premiers cas soient signalés. Plus de 100 000 nouveaux cas ont été signalés presque chaque jour au cours des deux dernières semaines. » Cette dernière semaine, le nombre de cas a varié entre 124 300 et 145 890 en date du 17 juin, le plus haut niveau jamais atteint.
Au sujet de ces régions les plus touchées, le docteur Tedros a dit : « Près de 75 % des cas récents de COVID-19 proviennent désormais de 10 pays, principalement dans les Amériques et en Asie du Sud. » Il a ajouté que l'OMS « constate également un nombre croissant de cas en Afrique, en Europe de l'Est, en Asie centrale et au Moyen-Orient.
« Même dans les pays qui ont démontré leur capacité à supprimer la transmission, les pays doivent rester attentifs à la possibilité d'une résurgence », a prévenu le chef de l'OMS. À cet égard, la Chine a signalé la semaine dernière un nouveau foyer de cas dans la capitale Beijing, après plus de 50 jours sans aucun cas dans cette ville. Plus de 100 cas ont maintenant été confirmés. »
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) se réjouit des premiers résultats d'essais cliniques menés au Royaume-Uni qui montrent que la dexaméthasone, un corticostéroïde, pourrait sauver la vie de patients gravement malades de la COVID-19. D'après ces données présentées à l'OMS, le traitement a démontré sa capacité à réduire la mortalité d'un tiers environ pour les patients sous respirateur, tandis que pour les patients ayant seulement besoin d'oxygène, la mortalité a été réduite d'un cinquième environ.
Ce bénéfice a été observé uniquement chez les patients gravement malades de la COVID-19, et non chez ceux présentant des formes plus bénignes.
« C'est la première fois qu'un traitement démontre sa capacité à réduire la mortalité chez les patients COVID-19 ayant besoin d'oxygène ou d'une ventilation mécanique » a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS. « C'est une nouvelle formidable et je tiens à remercier le gouvernement du Royaume-Uni, l'Université d'Oxford et les nombreux hôpitaux et patients du Royaume-Uni qui ont contribué à cette avancée scientifique d'importance vitale. »
La dexaméthasone est un stéroïde employé depuis les années 60 pour réduire l'inflammation pour toute une gamme d'affections, y compris des troubles inflammatoires et certains cancers. Ce médicament figure depuis 1977 sur la Liste modèle OMS des médicaments essentiels, sous de multiples formulations. Désormais dans le domaine public, il est disponible à un prix abordable dans la plupart des pays.
Les chercheurs ont communiqué à l'OMS de premiers éléments sur les résultats de l'essai et nous attendons avec intérêt l'analyse complète des données qui devrait nous être présentée dans les prochains jours. L'OMS coordonnera une méta-analyse pour améliorer sa compréhension globale de l'intervention. Les orientations cliniques de l'OMS seront actualisées afin d'indiquer quand et comment le médicament doit être utilisé contre la COVID-19.
L'annonce faite aujourd'hui [16 juin] trouve son origine dans la réunion sur le schéma directeur de l'OMS pour la recherche-développement, tenue à Genève mi-février pour accélérer le développement des technologies sanitaires contre la COVID-19, lors de laquelle les recherches complémentaires sur l'utilisation des stéroïdes ont été définies comme un axe prioritaire. Ces résultats soulignent une nouvelle fois l'importance d'essais contrôlés randomisés capables de produire des données exploitables. L'OMS continuera de collaborer avec l'ensemble des partenaires pour mettre au point des traitements et des vaccins salvateurs contre la COVID-19, notamment sous l'égide du Dispositif d'accélération de l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19.
(16 juin 2020)
Au 20 juin, les statistiques mondiales sur la pandémie de COVID-19 telles que rapportées par Worldometer étaient les suivantes :
- Nombre total de cas signalés : 8 757 734. C'est 982 744 de plus que le total déclaré le 13 juin de 7 774 990. Cela se compare à l'augmentation du nombre de cas la semaine précédente de 1 722 729.
- Total des cas actifs : 3 669 770. C'est 310 747 de plus que le nombre annoncé le 13 juin de 3 359 023. L'augmentation du nombre total de cas actifs par rapport à la semaine précédente était de 97 238.
- Total des dossiers fermés : 5 087 964. C'est 671 997 de plus que le nombre déclaré le 13 juin de 4 415 967. Cela se compare à une augmentation de 653 798 la semaine précédente.
- Total des décès : 462 519. C'est 33 566 décès de plus qu'au 13 juin, alors que le bilan était de 428 953. Cela se compare à une augmentation la semaine précédente de 30 367.
- Total des cas rétablis : 4 625 445. Cela représente une augmentation de 638 431 par rapport au chiffre de 3 987 014 du 13 juin et se compare à une augmentation la semaine précédente de 623 431 rétablissements.
Il y a eu 181 005 nouveaux cas le 19 juin, un nouveau record historique, qui se compare à 143 421 atteint le 5 juin. Le nombre de nouveaux cas quotidiens variait entre 124 455 et 181 005 la semaine dernière. Dans l'ensemble, ces chiffres indiquent une augmentation du taux de nouveaux cas actifs au cours de la semaine précédente.
Il y a 28 pays/territoires sans cas actifs cette semaine, contre 29 la semaine précédente. Il s'agit de l'île de Man (336 cas ; 312 rétablis ; 24 décès) ; Monténégro (324 cas ; 315 rétablis ; 9 décès) ; Îles Féroé (187 cas, tous rétablis) ; Gibraltar (176 cas ; tous rétablis) ; Brunei (141 cas ; 138 rétablis ; 3 décès) ; Aruba (101 cas ; 98 rétablis ; 3 décès) ; Saint-Martin (71 cas ; 62 rétablis ; 15 décès) ; Polynésie française (60 cas, tous rétablis) ; Macao (45 cas ; tous rétablis) ; Timor-Leste (24 cas, tous rétablis) ; Grenade (23 cas ; tous rétablis) ; Nouvelle-Calédonie (21 cas ; tous rétablis) ; Laos (19 cas, tous rétablis) ; Dominique (18 cas ; tous rétablis) ; Fidji (18 cas, tous rétablis) ; Saint-Kitts-et-Nevis (15 cas, tous rétablis) ; Groenland (13 cas, tous rétablis) ; les Malouines (13 cas, tous rétablis) ; les îles Turques et Caïques (12 cas ; 11 rétablis ; 1 décès) ; Cité du Vatican (12 cas ; tous rétablis) ; les Seychelles (11 cas, tous rétablis) ; Montserrat (11 cas, 10 rétablis ; 1 décès) ; Papouasie-Nouvelle-Guinée (8 cas ; tous rétablis) ; Îles Vierges britanniques (8 cas ; 7 rétablis ; 1 décès) ; les Antilles néerlandaises (7 cas ; tous rétablis) ; Saint-Barth (6 cas, tous rétablis) ; Anguilla (3 cas, tous rétablis) ; Saint-Pierre-et-Miquelon (1 cas, rétabli).
Les cinq pays ayant le plus grand nombre de cas au 13 juin sont indiqués ci-dessous, accompagnés du nombre de cas et de décès par million d'habitants :
États-Unis : 2 297 190
(1 219 722
actifs ; 956 077
rétablis ; 121 407 décès)
et 6 941 cas par million ; 367
décès par million
- 13 juin : 2 118 693
(1 159 752
actifs ; 842 068
rétablis ; 116 873 décès)
et 6 403 cas par million ; 353
décès par million
Brésil : 1 038 568
(469 118 actifs ; 520 360
rétablis ; 49 090 décès)
et 4 887 cas par million ; 231
- 13 juin : 831 064
(361 502 actifs ; 427 610
rétablis ; 41 952 décès)
et 3 911 cas par million ; 197
décès par million
Russie : 569 063
(236 816 actifs ; 324 406
rétablis ; 7 841 décès)
et 3 899 cas par million ; 54
décès par million
- 13 juin : 520 129
(238 659 actifs ; 274 641
rétablis ; 6 829 décès)
et 3 564 cas par million ; 47 décès
par million
Inde : 395 812
(168 636 actifs ; 214 206
rétablis ; 12 970 décès)
et 287 cas par million ; 9 décès
par million
- 13 juin : 310 760
(146 575 actifs ; 155 290
rétablis ; 8 895 décès) et 225
cas par million ; 6 décès par million
Royaume-Uni : 301 815 (N/D
actifs et rétablis ; 42 461)
et 4 447 cas par million ; 626
décès par million
- 13 juin : 292 950
(N/D actif et rétabli ; 41 481
décès) et 4 316 cas par
million ; 611 décès par million
Si l'on examine la tendance au cours de la semaine dernière pour les 10 pays ayant le plus grand nombre de cas, le nombre de nouveaux cas aux États-Unis a tendance à augmenter de 20 161 à 33 539 d'ici la fin de la semaine. En Russie, le nombre de nouveaux cas quotidiens a légèrement baissé, passant de 8 835 à 7 790 la semaine dernière. Au Brésil et en Inde, le nombre de nouveaux cas quotidiens continue d'augmenter. Le Brésil variait de 17 086 nouveaux cas le 14 juin à 55 209 le 19 juin, ce dernier atteignant un nouveau sommet. L'Inde est passée le 15 juin de 11 134 nouveaux cas à 14 721 nouveaux dcas le 19 juin, ce qui représente un nouveau pic. Dans l'ensemble, les pays européens ont enregistré une baisse marquée des nouveaux cas et des décès quotidiens. Les nouveaux cas quotidiens au Pérou et au Chili semblent avoir atteint un sommet au cours de la dernière semaine. L'Iran est toujours aux prises avec une deuxième vague.
En Europe le 20 juin, les quatre autres pays européens avec le plus grand nombre de cas signalés après le Royaume-Uni, énumérés ci-dessus, sont l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et la France :
Espagne : 292 655 (N/D
actifs et rétablis ; 28 315 décès)
et 6 259 cas par million ; 606
décès par million
- 13 juin : 290 289 (N/D
actifs et rétablis ; 27 136 décès)
et 6 209 cas par million ; 580
décès par million
Italie : 238 011
(21 543 actifs ; 181 907
rétablis ; 34 561 décès)
et 3 936 cas par million ; 572
décès par million
- 13 juin : 236 305
(28 997 actifs ; 173 085
rétablis ; 34 223 décès)
et 3 908 cas par million ; 566
décès par million
Allemagne : 190 660
(7 300
actifs ; 174 400 ; 8 960
décès) et 2 276 cas par
million ; 107 décès par million
- 13 juin : 187 256
(6 493 actifs ; 171 900
rétablis ; 8 863 décès)
et 2 235 cas par million ; 106
décès par million
France : 159 452
(55 718 actifs ; 74 117
rétablis ; 29 617 décès)
et 2 443 cas par million ; 454
décès par million
- 13 juin : 156 287
(54 341 actifs ; 72 572
rétablis ; 29 374 décès)
et 2 395 cas par million ; 450
décès par million
Le 16 juin, la Commission européenne a recommandé de prolonger jusqu'au 30 juin les restrictions de voyage déjà en place pour tous les voyages non essentiels vers l'Union européenne (UE) en provenance de pays tiers.
La semaine dernière, la commissaire européenne
aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a
exhorté les 26 pays qui composent la zone
Schengen en Europe à lever les contrôles aux
frontières intérieures d'ici le 15 juin, afin
de permettre une réouverture progressive vers
d'autres pays à partir de juillet, rapporte
Reuters. L'espace Schengen se compose de 22
pays de l'UE, ainsi que de l'Islande, du
Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse, qui,
dans des circonstances normales, permettent des
passages frontaliers sans contrôle. Les rapports
de presse indiquent que les gouvernements sont
pressés de lever les restrictions sur les
déplacements pour que l'industrie du tourisme
puisse rouvrir.
Les pays européens ont levé les restrictions de
voyage par diverses mesures au cours de la semaine
dernière. En général, de nombreux pays imposent
toujours des restrictions aux pays qui ont un
nombre élevé de nouveaux cas par jour, soit en
interdisant purement et simplement l'entrée aux
voyageurs en provenance de ces pays, soit en
exigeant une quarantaine de 14 jours à
l'entrée.
En Asie occidentale le 20 juin :
Iran : 200 262 (31 678
actifs ; 159 192
rétablis ; 9 392 décès)
et 2 385 cas par million ; 112
décès par million
- 13 juin : 184 955
(29 477 actifs ; 146 748
rétablis ; 8 730 décès)
et 2 204 cas par million ; 104
décès par million
Arabie saoudite : 150 292
(53 344 actifs ; 95 764
rétablis ; 1 184 décès)
et 4 319 cas par million ; 34
décès par million
- 13 juin : 123 308
(39 828 actifs ; 82 548
rétablis ; 932 décès) et 3 545
cas par million ; 27 décès par million
Qatar : 85 462 (19 960
actifs ; 65 409
rétablis ; 93 décès) et 30 437
cas par million ; 33 décès par million
- 13 juin : 78 416
(23 094 actifs ; 55 252
rétablis ; 70 décès) et 27 928
cas par million ; 25 décès par million
Émirats arabes unis : 44 145
(12 849 actifs ; 30 996
rétablis ; 300 décès) et 4 465
cas par million ; 30 décès par million
- 13 juin : 41 990
(14 941 actifs ; 26 761
rétablis ; 288 décès) et 4 248
cas par million ; 29 décès par million
Koweït : 38 678 (8 175
actifs ; 30 190
rétablis ; 313 décès) et 9 062
cas par million ; 73 décès par million
- 13 juin : 35 466 (9 295
actifs ; 25 882
rétablis ; 289 décès) et 8 311
cas par million ; 68 décès par million
En Asie du Sud le 20 juin :
Inde : 395 812
(168 636 actifs ; 214 206
rétablis ; 12 970 décès)
et 287 cas par million ; 9 décès
par million
- 13 juin : 310 760
(146 575 actifs ; 155 290
rétablis ; 8 895 décès) et 225
cas par million ; 6 décès par million
Pakistan : 171 666
(104 780 ; 63 504
rétablis ; 3 382 décès) et 778
cas par million ; 15 décès par million
- 13 juin : 132 405
(79 798 actifs ; 50 056
rétablis ; 2 551 décès) et 600
cas par million ; 12 décès par million
Bangladesh : 108 775
(63 357 actifs ; 43 993
rétablis ; 1 425 décès)
et 661 ; 9
- 13 juin : 84 379
(65 413 actifs ; 17 827
rétablis ; 1 139 décès) et 513
cas par million ; 7 décès par million
Afghanistan : 28 424
(19 563 actifs ; 8 292
rétablis ; 569 décès) et 731 cas
par million ; 15 décès par million
- 13 juin : 24 102
(19 450 actifs ; 4 201
rétablis ; 451 décès) et 620 cas
par million ; 12 décès par million
Sri Lanka : 1 950 (493
actifs ; 1 446
rétablis ; 11 décès) et 91 cas par
million ; 0,5 décès par million
- 13 juin : 1 882 (619
actifs ; 1 252
rétablis ; 11 décès) et 88 cas par
million ; 0,5 décès par million
En Inde, le confinement à l'échelle nationale a pris fin le 31 mai, tandis que dans certaines zones de confinement, il a été prolongé jusqu'au 30 juin. Le 8 juin, les temples, les mosquées et les églises ont été autorisés à rouvrir ainsi que les restaurants et les hôtels, dans le cadre d'un processus baptisé « Déconfinement 1 ». Le taux de nouveaux cas quotidiens continue d'augmenter, avec un nouveau record sans précédent de 13 103 cas établi le 17 juin. Le nombre de cas confirmés doublerait tous les 18 jours. Les décès quotidiens continuent également à augmenter, généralement autour de 400, mais avec un énorme pic d'une journée de 2 006 morts le 16 juin, qui serait dû aux détails techniques liés au décompte.
Le magazine Time a rapporté le 18 juin que « Lundi [15 juin], le ministre en chef du Tamil Nadu, l'un des États les plus touchés du pays, a déclaré qu'un confinement sévère de [12 jours] serait réimposé dans la ville du sud de l'Inde de Chennai et ses districts environnants, à partir de vendredi [19 juin]. Les cas confirmés dans la ville ont maintenant dépassé 48 000. Et plus tôt en juin, le vice-ministre en chef de Delhi a averti que le nombre de cas dans la capitale pourrait atteindre 550 000 d'ici la fin de juillet, ce qui va exiger 80 000 lits d'hôpital, soit plus de huit fois la capacité actuelle de la ville. La situation est pire dans les régions pauvres et rurales à cause de l'absence d'infrastructures ou de la densité de la population.
Pourtant, le premier ministre Narendra Modi lors d'une réunion virtuelle le 17 juin, « a conseillé aux ministres en chef de se préparer pour la prochaine phase de déconfinement du pays, dissipant les rumeurs d'une nouvelle vague de confinement à l'échelle nationale à la suite de la pandémie de la COVID », rapporte le New Indian Express.
« En demandant aux ministres en chef d'accélérer
les activités économiques, il a déclaré :
'Nous devons maintenant réfléchir au
déconfinement 2.0 et à la façon de minimiser
toutes les possibilités de préjudice envers notre
peuple.' Modi les a exhortés à prendre des mesures
pour stimuler les activités liées aux
infrastructures et au secteur de la
construction. »
L'Inde ne semble pas avoir satisfait les six critères de l'OMS pour commencer à lever les mesures de confinement : 1. la transmission de la maladie doit être maîtrisée ; 2. les systèmes de santé doivent disposer de moyens pour « détecter, tester, isoler et traiter chaque cas et pour rechercher chaque contact » ; 3. les risques de flambée doivent être réduits autant que possible dans certains lieux particuliers, comme les établissements de santé et les maisons de retraite. ; 4. des mesures de prévention doivent être appliquées sur les lieux de travail, dans les établissements scolaires et dans les autres lieux essentiels pour la population ; 5. les risques d'importation « doivent être gérés » ; 6. les populations doivent être formées, impliquées et dotées des moyens nécessaires pour s'adapter à la « nouvelle norme ».
Le gouvernement indien s'ingère également dans le travail des journalistes. Un reportage du 18 juin de The Wire, informe que « Un rapport récent a indiqué qu'au moins 55 journalistes et rédacteurs en chef ont été détenus ou arrêtés ou menacés par différents services de police et administrations de district pour des reportages liés au confinement causé par la COVID-19. La police de l'Uttar Pradesh s'est montrée particulièrement agressive contre les scribes qui ont dénoncé cet état de choses pendant le confinement.
« Fin mars, alors que le confinement venait de commencer, deux journalistes, Vijay Vineet et Manish Mishra, du quotidien local Janadesh Times ont reçu des avis de justification provenant du magistrat du district de Varanasi, Kaushal Raj Sharma. Ils avaient tous deux fait un reportage à propos d'une vidéo virale montrant des enfants de la communauté de Musahar mangeant de l'herbe pour survivre dans le village de Koiripur, situé dans la circonscription du premier ministre.
« De même, en avril, la police de l'Uttar Pradesh a déposé deux rapports d'information de première instance contre l'un des rédacteurs fondateurs de The Wire, Siddharth Varadarajan, pour un reportage sur le ministre en chef Yogi Adityanath qui a violé le confinement national en participant le 25 mars à un événement religieux à Ayodhya.
« Si forte était la volonté de la police de l'Uttar Pradesh d'entrer en action dans ce cas qu'une équipe de fonctionnaires de la police de l'État a parcouru 700 kilomètres le 10 avril au milieu du confinement jusqu'à la résidence de Varadarajan à New Delhi pour lui signifier une assignation à comparaître. »
En Asie du Sud-Est le 13 juin :
Indonésie : 45 029
(24 717 actifs ; 17 883
rétablis ; 2 429 décès) et 165
cas par million ; 9 décès par million
- 13 juin : 37 420
(21 553 actifs ; 13 776
rétablis ; 2 091 décès) et 137
cas par million ; 8 décès par million
Singapour : 41 833
(8 348 actifs ; 33 459
rétablis ; 26 décès) et 7 152
cas par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 40 197
(12 132 actifs ; 28 040
rétablis ; 25 décès) et 6 874
cas par million ; 4 décès par million
Philippines : 28 459
(19 951 actifs ; 7 378
rétablis ; 1 130 décès) et 260
cas par million ; 10 décès par million
- 13 juin : 25 392
(18 612 actifs ; 5 706
rétablis ; 1 074 décès) et 232
cas par million ; 10 décès par million
Malaisie : 8 556 (289
actifs ; 8 146
rétablis ; 121 décès) et 264 cas
par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 8 445 (1 014
actifs ; 7 311
rétablis ; 120 décès) et 261 cas
par million ; 4 décès par million
Thaïlande : 3 147 (71
actifs ; 3 018
rétablis ; 58 décès) et 45 cas par
million ; 0,8 décès par million
- 13 juin : 3 134 (89
actifs ; 2 987
rétablis ; 58 décès) et 45 cas par
million ; 0,8 décès par million
Le taux de nouveaux cas quotidiens en Indonésie a augmenté au cours du dernier mois, atteignant plus de 1 000 au cours de la semaine dernière, ce qui fait que l'Indonésie a maintenant le plus de cas rapportés dans la région, dépassant Singapour la semaine dernière. Il y a un taux décroissant de nouveaux cas quotidiens à Singapour, environ 250 ou moins la semaine dernière, et en Malaisie, qui le 19 juin n'avait que six nouveaux cas. Pendant ce temps, les Philippines ont ajouté plus de 500 nouveaux cas par jour en juin.
En Asie de l'Est le 20 juin :
Chine : 83 352 (308
actifs ; 78 410
rétablis ; 4 634 décès) et 58
cas par million ; 3 décès par million
- 13 juin : 83 075 (74
actifs ; 78 367
rétablis ; 4 634 décès) et 58
cas par million ; 3 décès par million
Japon : 17 740 (797
actifs ; 16 008
rétablis ; 935 décès) et 140 cas
par million ; 7 décès par million
- 13 juin : 17 332 (917
actifs ; 15 493
rétablis ; 922) et 137 cas par
million ; 7 décès par million
Corée du Sud : 12 373
(1 237 actifs ; 10 856
rétablis ; 280 décès) et 241 cas
par million ; 5 décès par million
- 13 juin : 12 051 (1 083
actifs ; 10 691
rétablis ; 277 décès) et 235 cas
par million ; 5 décès par million
Taïwan : 446 (5
actifs ; 434 rétablis ; 7
décès) et 19 cas par million ; 0,3
- 13 juin : 443 (5
actifs ; 431 rétablis ; 7
décès) et 19 cas par million ; 0,3
décès par million
Du 11 au 17 juin, Beijing a rapporté 158 cas de transmission domestique de la COVID-19.
L'OMS a signalé le 13 juin qu'elle a effectué un suivi auprès des autorités chinoises au sujet d'un groupe de cas de la COVID-19 à Beijing, en Chine. Au 13 juin, 41 cas symptomatiques confirmés en laboratoire et 46 cas confirmés en laboratoire sans symptômes de la COVID-19 avaient été identifiés à Pékin. L'OMS a été informée par la Commission nationale de la santé de la Chine et la Commission de la santé de Beijing a informé le bureau de l'OMS en Chine, afin de partager les détails des enquêtes préliminaires en cours à Beijing. L'OMS a offert son soutien et son assistance technique, et a demandé de plus amples informations sur la grappe d'éclosions et les enquêtes en cours et prévues.
Le premier cas identifié le 9 juin présentait des symptômes et a été confirmé le 11 juin. Plusieurs des premiers cas ont été identifiés dans six cliniques de traitement de la fièvre à Beijing. Des enquêtes préliminaires ont révélé que certains des premiers cas symptomatiques avaient un lien avec le marché de Xinfadi à Beijing.
Le 18 juin, les autorités municipales ont publié des mesures visant à resserrer le contrôle de la circulation du personnel.
Tous les cas sont confinés et pris en charge au besoin, et la recherche des contacts est en cours, rapporte Xinhua. Le séquençage génétique des échantillons est également en cours et le partage rapide de ces résultats est important pour comprendre l'origine de cette grappe d'éclosions et les liens entre les cas.
En Amérique du Nord le 13 juin :
États-Unis : 2 297 360
(1 219 876
actifs ; 956 077
rétablis ; 121 407 décès)
et 6 942 cas par million ; 367
décès par million
- 13 juin : 2 118 693
(1 159 752
actifs ; 842 068
rétablis ; 116 873 décès)
et 6 403 cas par million ; 353
décès par million
Mexique : 170 485
(22 759 actifs ; 127 332
rétablis ; 20 394 décès)
et 1 323 cas par million ; 158
décès par million
- 13 juin : 139 196
(20 981 actifs ; 101 767
rétablis ; 16 448 décès)
et 1 080 cas par million ; 128
décès par million
Canada : 100 629
(29 280 actifs ; 63 003
rétablis ; 8 346 décès)
et 2 667 cas par million ; 221
décès par million
- 13 juin : 98 368
(30 930 actifs ; 59 333
rétablis ; 8 105 décès)
et 2 607 cas par million ; 215
décès par million
Bien que le nombre de cas actifs se stabilise et que le nombre de décès quotidiens est à la baisse aux États-Unis, divers États annoncent d'importantes éclosions. Selon CNN en date du 18 juin : « Dix États américains ont connu un nombre record de cas de COVID-19 cette semaine, et l'un d'eux pourrait être le prochain épicentre de la pandémie.
« La Floride a connu 3 207 cas additionnels du coronavirus en date de jeudi le 18 juin — le taux le plus élevé pour une journée dans l'État depuis la pandémie, selon le département de la Santé de la Floride. Le nombre total de cas annoncés en Floride a grimpé jusqu'à près de 86 000, selon des données publiées par cet État.
« Tout indique que l'État ensoleillé 'sera le prochain épicentre de la transmission du coronavirus', et pourrait être 'pire qu'il ne l'a jamais été', selon les projections du 17 juin d'une modélisation de scientifiques à l'Hôpital des enfants de Philadelphie et de l'Université de Pennsylvanie.
« 'Le potentiel que le virus redémarre est très inquiétant et pourrait avoir des conséquences catastrophiques' en raison de l'âge avancé de sa population et du grand nombre de résidences de soins de longue durée et de communautés de retraités, a dit la docteure Jeanne Marrazzo, directrice de la division des maladies infectieuses à l'université de l'Alabama à Birmingham, à CNN jeudi.
« La Floride est parmi neuf autres États — l'Alabama, l'Arizona, la Californie, le Nevada, la Caroline du Nord, l'Oklahoma, l'Oregon, la Caroline du Sud et le Texas — qui connaissent des taux records de moyennes sur sept jours de nouveaux cas de coronavirus par jour, selon l'analyse de CNN des données de l'Université John Hopkins.
« Vingt-trois États font face à une tendance à la hausse de nouveaux cas du coronavirus, et les experts de la santé continuent de souligner l'importance de prendre des précautions pour réduire la propagation du virus. Malgré le nombre croissant de cas, la Maison-Blanche a minimisé les risques encourus [...]
« Les États qui annoncent des pics de nouveaux cas devront réamorcer 'd'importants niveaux de distanciation sociale' afin de contenir la propagation, a dit le docteur Peter Hotez, professeur de pédiatrie et de virologie moléculaire et de microbiologie au Collège de médecine de Baylor, à New Day de CNN jeudi.
« 'Nous n'avons pas terminé la première vague', a dit Hotez, doyen de l'École nationale de médecine tropicale, au sujet du pic de nouveaux cas en Floride, au Texas et en Arizona. 'Nous n'avons pas complété la période de distanciation sociale comme nous devions le faire.'
« Des projections ont indiqué que les États devaient prolonger les directives de rester à la maison jusqu'à la fin du mois de mai, selon Hotez.
« 'Les ouvertures se sont faites trop rapidement', a-t-il dit.
« Selon les données de l'Université John Hopkins :
- 23 États vivent des tendances à la hausse à la suite de nouveaux cas d'une semaine à l'autre : l'Alabama, l'Alaska, l'Arkansas, la Californie, le Delaware, la Floride, la Géorgie, Hawaï, l'Idaho, le Kansas, l'Oregon, la Louisiane, le Montana, le Nevada, la Caroline du Nord, l'Oklahoma, la Caroline du Sud, le Tennessee, le Texas, l'État de Washington, la Virginie de l'Ouest et le Wyoming.
- huit États connaissent des nombres constants de nouveaux cas : l'Indiana, le Maine, le Mississippi, le Missouri, le Nebraska, l'Ohio, le Dakota du Sud et l'Utah.
- 18 États connaissent une tendance à la baisse : le Colorado, le Connecticut, l'Illinois, l'Iowa, le Kentucky, le Maryland, le Massachusetts, le Michigan, le Minnesota, le New Hampshire, le Nouveau-Mexique, le New Jersey, New York, le Dakota du Nord, la Pennsylvanie, le Rhode Island, la Virginie et le Wisconsin.
- un État, le Vermont, a connu une baisse d'au moins 50 %. »
Les peuples autochtones des États-Unis sont marginalisés au cours de cette pandémie. Politico, dans un article du 11 juin, informe que « Les agences fédérale et des États refusent d'accorder aux tribus autochtones américaines et aux organisations qui les représentent l'accès aux données indiquant comment le coronavirus se propage sur les terres, approfondissant les disparités en santé et frustrant les chefs tribaux qui sont déjà mal outillés pour contenir la pandémie.
« Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies a refusé de répondre aux demandes d'épidémiologistes tribaux pour des données qui sont normalement librement disponibles aux États. Les autorités du Michigan et du Massachusetts, depuis le début du printemps, refusent aussi de rendre disponible l'information sur les tests et les cas confirmés, invoquant la défense de la vie privée, et refusant de conclure des ententes avec les tribus sur le retraçage des contacts ou d'autres formes de contrôle, ont dit huit dirigeants tribaux et experts de la santé à Politico. Dans certains cas, les représentants ont remis en cause le statut juridique des tribus en tant qu'entités souveraines.
« Le manque de communication menace d'entraver
nos efforts pour tracer le virus au sein des
populations autochtones qui sont plus vulnérables
aux maladies, aux handicaps et à une mort précoce
et ont des systèmes de santé fragiles. Les
autorités tribales affirment que sans savoir qui
est malade et à quel endroit, elles ne peuvent
imposer des confinements ou d'autres restrictions
ni organiser le traçage des contacts sur les
terres tribales. Le manque de données est aussi
difficile pour les épidémiologistes qui retracent
la santé publique pour près de trois-quarts des
autochtones américains qui vivent dans les régions
urbaines et hors réserves. »
En Amérique centrale et dans les Caraïbes le 20 juin :
République dominicaine : 25 068
(9 816 actifs ; 14 605
rétablis ; 647 décès) et 2 312
cas par million ; 60 décès par million
- 13 juin : 22 572 (8 911
actifs ; 13 084
rétablis ; 577 décès) et 2 082
cas par million ; 53 décès par million
Panama : 24 274 (9 430
actifs ; 14 359
rétablis ; 485 décès) et 5 629
cas par million ; 112 décès par million
- 13 juin : 19 211 (5 031
actifs ; 13 759
rétablis ; 421 décès) et 4 456
cas par million ; 98 décès par million
Guatemala : 12 509
(9 607 actifs ; 2 419
rétablis ; 483 décès) et 699 cas
par million ; 27 décès par million
- 13 juin : 8 982 (6 929
actifs ; 1 702
rétablis ; 351 décès) et 502 cas
par million ; 20 décès par million
Honduras : 11 258
(9 695 actifs ; 1 214
rétablis ; 349 décès) et 1 137
cas par million ; 35 décès par million
- 13 juin : 8 132 (6 932
actifs ; 844 rétablis ; 306
décès) et 854 cas par million ; 31
décès par million
Haïti : 4 980 (4 869
actifs ; 24 rétablis ; 87
décès) et 437 cas par million ; 8
décès par million
- 13 juin : 3 941 (3 853
actifs ; 24 ; 64 décès)
et 346 cas par million ; 6 décès
par million
En Amérique du Sud le 20 juin :
Brésil : 1 038 568
(469 118 actifs ; 520 360
rétablis ; 49 090 décès)
et 4 887 cas par million ; 231
décès par million
- 13 juin : 832 866
(363 201 actifs ; 427 610
rétablis ; 42 055 décès)
et 3 920 cas par million ; 198
décès par million
Pérou : 247 925
(104 745 actifs ; 135 520
rétablis ; 7 660 décès)
et 7 523 cas par million ; 232
décès par million
- 13 juin : 220 749
(107 308 actifs ; 107 133
rétablis ; 6 308 décès)
et 6 700 cas par million ; 191
décès par million
Chili : 231 393
(35 809 actifs ; 191 491
rétablis ; 4 093 décès)
et 12 108 cas par
million ; 214 décès par million
- 13 juin : 167 355
(26 958 actifs ; 137 296
rétablis ; 3 101 décès)
et 8 758 cas par million ; 162
décès par million
Colombie : 63 276
(37 243 actifs ; 23 988
rétablis ; 2 045 décès)
et 1 244 cas par million ; 40
décès par million
- 13 juin : 46 858
(26 598 actifs ; 18 715
rétablis ; 1 545 décès) et 921
cas par million ; 30 décès par million
Équateur : 49 731
(21 129 actifs ; 24 446
rétablis ; 4 156 décès)
et 2 820 cas par million ; 236
décès par million
- 13 juin : 46 356
(19 617 actifs ; 22 865
rétablis ; 3 874 décès)
et 2 630 cas par million ; 220
décès par million
Au Brésil, le chef Paulinho Paiakan, un des défenseurs de la forêt amazonienne les plus reconnus internationalement, est décédé mercredi de la COVID-19, ont informé des activistes.
Le fondateur d'Amazon Planet, Gert-Peter Bruch, a déclaré que le dirigeant est décédé dans un hôpital dans la localité nord de Redençao, dans l'État de Para, au Brésil, 19 jours après avoir attrapé le coronavirus, ajoutant qu'il « a travaillé toute sa vie pour forger dans le monde entier » des alliances avec des peuples autochtones pour sauver l'Amazonie. Il était bien en avance sur son temps. Nous avons perdu un guide extrêmement précieux. »
Paiakan, chef du peuple Kayapo, était surtout connu comme le gardien de l'Amazonie, ayant mené plusieurs combats pour protéger la forêt tropicale contre l'exploitation de ses ressources naturelles.
En 1980, le chef autochtone a mené une lutte contre la construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte sur le fleuve Xingu en Amazonie.
Pour empêcher l'entreprise d'endommager la forêt tropicale et ses communautés, il a forgé des alliances avec d'autres groupes autochtones, des militants internationaux et des célébrités, et a été l'un des principaux organisateurs du rassemblement d'Altamira, une conférence de 1989 qui a rallié l'opposition au projet.
Paiakan et d'autres dirigeants communautaires ont mené la lutte pour inclure le droit des peuples autochtones à la terre dans la constitution brésilienne de 1988.
Il s'est également battu pour expulser les mineurs et les bûcherons illégaux des zones autochtones et a souvent critiqué le président brésilien Jair Bolsonaro pour son intention d'exploiter la forêt amazonienne par des projets d'infrastructures agricoles et d'extraction minière massifs.
L'Articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB) a décrit Paiakan comme « un père, un dirigeant et un guerrier » pour la cause des peuples autochtones et de l'environnement.
Au Brésil, le taux de mortalité des populations autochtones est le double de celui du reste de la population du pays, selon l'APIB qui suit le nombre de cas et de décès parmi les 900 000 autochtones du pays.
Selon les chiffres compilés par l'APIB, les décès dus à la COVID-19 dans les communautés autochtones sont passés de 46 le 1er mai, à 262 le 9 juin. Avec les chiffres comptabilisés par les services de santé de l'État à travers le pays, les statistiques de l'APIB montrent que 9,1 % des peuples autochtones qui contractent la maladie sont en train de mourir, près du double du taux de 5,2 % parmi la population brésilienne générale. Au milieu de la crise politique du gouvernement de Bolsonaro et de son refus de lutter contre la pandémie, on rapporte également que les travailleurs de la santé du gouvernement qui ont été déclarés positifs pour le coronavirus pendant leur déploiement pour travailler dans les villages autochtones, ainsi que d'autres qui n'ont pas respecté les protocoles de quarantaine appropriés, ainsi que des prospecteurs de minerais illégaux et d'autres intrus sur les territoires autochtones, ont introduit la COVID-19 dans les communautés autochtones vulnérables. Les peuples autochtones du Brésil subissent déjà une forte pression à cause de la destruction de l'environnement et des attaques directes. Une déclaration récente de trois experts des Nations unies et d'un rapporteur de la Commission interaméricaine des droits de l'homme a dénoncé le fait qu'au cours des 15 dernières années, le Brésil a connu le plus grand nombre de meurtres de défenseurs de l'environnement et des terres de tous les pays, jusqu'à une moyenne d'environ un par semaine.
En Bolivie, une situation similaire existe parmi les communautés autochtones. Le 17 juin, Miguel Vargas, directeur du Centre d'études juridiques et de recherches sociales (CEJIS) de la Bolivie, a déclaré que le régime issu du coup d'État dirigé par la présidente de facto Jeanine Añez néglige les communautés autochtones d'Amazonie pendant la pandémie, rapporte teleSUR. Les partisans de la réactionnaire Añez et d'autres personnes impliquées dans la destitution du président démocratiquement élu Evo Morales ont commis des crimes terribles contre les peuples autochtones dans le cadre du coup d'État.
« En ce qui concerne les peuples autochtones, le gouvernement n'a donné aucune réponse au problème ; en tout cas, il a aggravé la situation », a déclaré Vargas.
« La situation est critique dans les villages de Yuqui et Cayubaba, qui sont très petits sur le plan démographique. La possibilité d'une expansion du virus et d'un nombre élevé de décès est latente et très préoccupante », a expliqué le directeur du CEJIS. Les soins de santé disponibles pour le peuple Yuqui sont presque inexistants et beaucoup ne peuvent pas accéder aux programmes gouvernementaux d'assistance car ils n'ont pas de documents d'identité officiels. Le 14 juin, les communautés Yuqui ont signalé trois décès dus à la COVID-19 et 11 décès soupçonnés d'être causés par la COVID-19.
Vargas a également expliqué que tous les décès et les infections à la COVID-19 parmi les groupes autochtones ne sont pas rapportés, car ils manquent de fournitures sanitaires, de tests diagnostiques et cliniques.
« Le gouvernement a accordé une attention à la pandémie qui se limite aux zones urbaines et a oublié les zones rurales », a ajouté Vargas.
Les peuples autochtones de l'Équateur sont également confrontés à une situation désastreuse. Le 30 mai, la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) s'est déclarée préoccupée par le nombre d'infections et de décès dus à la COVID-19 parmi les populations autochtones d'Amazonie en Équateur. Dans l'ensemble, l'Équateur est l'un des pays les plus touchés d'Amérique du Sud, tandis que les programmes sociaux et le développement mis en oeuvre sous le gouvernement de Correa ont été minés par la trahison du président Lénine Moreno.
« La CIDH alerte l'État [équatorien] de la vulnérabilité particulière des peuples autochtones et rappelle la nécessité de prendre des mesures extrêmes pour garantir leur droit à la santé grâce à des approches de solidarité interculturelle, intergénérationnelle et basée sur l'égalité des sexes », a déclaré la Commission dans un communiqué sur Twitter. Les dirigeants des communautés autochtones ont également dénoncé le fait que leurs communautés sont abandonnées à leur sort pendant la crise, les autorités de l'État n'ayant pas pu effectuer de tests de dépistage et renvoyant les premiers membres qui présentent des symptômes. En l'absence de responsabilité du gouvernement équatorien, les ONG et les acteurs non étatiques tels que la Confédération des nationalités autochtones d'Amazonie de l'Équateur (CONFENAIE) ont dû prendre la situation en main, s'approvisionner et livrer des trousses de dépistage et traduire les protocoles sanitaires dans les langues maternelles parmi leurs autres fonctions.
Les peuples autochtones d'Amazonie, y compris les nations d'origine Kichwa, Waorani, Achuar, Shuar et Siekopai, sont dangereusement menacés par la pandémie, a averti la CIDH.
En Afrique le 20 juin :
Afrique du Sud : 87 715
(38 059 actifs ; 47 825
rétablis ; 1 831 décès)
et 1 480 cas par million ; 31
décès par million
- 13 juin : 65 736
(27 463 actifs ; 36 850
rétablis ; 1 423 décès)
et 1 109 cas par million ; 24
décès par million
Égypte : 52 211
(36 266 actifs ; 13 928
rétablis ; 2 017 décès) et 511
cas par million ; 20 décès par million
- 13 juin : 42 980
(29 967 actifs ; 11 529
rétablis ; 1 484 décès) et 420
cas par million ; 15 décès par million
Nigéria : 19 147
(12 079 actifs ; 6 581
rétablis ; 487) et 93 cas par
million ; 2 décès par million
- 13 juin : 15 181 (9 891
actifs ; 4 891
rétablis ; 399 décès) et 74 cas par
million ; 2 décès par million
Ghana : 13 203 (8 585
actifs ; 4 548
rétablis ; 70 décès)
et 425 ; 2 décès par million
- 13 juin : 11 118 (7 091
actifs ; 3 979
rétablis ; 48 décès) et 358 cas par
million ; 2 décès par million
Algérie : 11 504
(2 483 actifs ; 8 196
rétablis ; 825 décès) et 263 cas
par million ; 19 décès par million
- 13 juin : 10 810 (2 630
actifs ; 7 420 ; 760
décès) et 247 cas par million ; 17
décès par million
L'Afrique en tant que région comptait 289 009 cas au 20 juin. Le 11 juin, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a fait rapport de la situation à laquelle il était confronté dans son travail en Afrique. Il a indiqué que :
« La région centrale et de l'Ouest de l'Afrique a connu une augmentation de 22 % des cas confirmés dus à la COVID-19 au cours de la semaine écoulée avec un total de 73 664 cas de contamination au 16 juin, par rapport à 60 678 cas le 9 juin 2020.
« La saison des pluies ayant commencé dans la région, les opérations du HCR ont renforcé leurs mécanismes de préparation et d'intervention d'urgence pour atténuer l'impact potentiel des inondations dans les zones d'hébergement à haut risque.
En Océanie le 13 juin :
Australie : 7 436 (453
actifs ; 6 881
rétablis ; 102 décès) et 292 cas
par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 7 302 (388
actifs ; 6 812
rétablis ; 102 décès) et 287 cas
par million ; 4 décès par million
Nouvelle-Zélande : 1 509 (0
actif ; 1 482
rétablis ; 22 décès) et 302 cas par
million ; 4 décès par million
- 13 juin : 1 504 (0
actif ; 1 482
rétablis ; 22 décès) et 301 cas par
million ; 4 décès par million
Guam : 192 (5 décès)
- 13 juin : 176 cas (5 décès)
Polynésie française : 60 (tous
rétablis) et 214 cas par million
- 13 juin : 60 (tous rétablis)
et 214 cas par million
Nouvelle-Calédonie : 21 (tous
rétablis)
- 13 juin : 21 (1
actif ; 20 rétablis)
(Sources : Euractiv, Al Jazeera, Xinhua, CNN, Reuters, Politico, teleSUR, National Geographic)
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