La pandémie mondiale la semaine se terminant le 20 juin

Nombre de cas dans le monde

Au 20 juin, les statistiques mondiales sur la pandémie de COVID-19 telles que rapportées par Worldometer étaient les suivantes :

- Nombre total de cas signalés : 8 757 734. C'est 982 744 de plus que le total déclaré le 13 juin de 7 774 990. Cela se compare à l'augmentation du nombre de cas la semaine précédente de 1 722 729.

- Total des cas actifs : 3 669 770. C'est 310 747 de plus que le nombre annoncé le 13 juin de 3 359 023. L'augmentation du nombre total de cas actifs par rapport à la semaine précédente était de 97 238.

- Total des dossiers fermés : 5 087 964. C'est 671 997 de plus que le nombre déclaré le 13 juin de 4 415 967. Cela se compare à une augmentation de 653 798 la semaine précédente.

- Total des décès : 462 519. C'est 33 566 décès de plus qu'au 13 juin, alors que le bilan était de 428 953. Cela se compare à une augmentation la semaine précédente de 30 367.

- Total des cas rétablis : 4 625 445. Cela représente une augmentation de 638 431 par rapport au chiffre de 3 987 014 du 13 juin et se compare à une augmentation la semaine précédente de 623 431 rétablissements.

Il y a eu 181 005 nouveaux cas le 19 juin, un nouveau record historique, qui se compare à 143 421 atteint le 5 juin. Le nombre de nouveaux cas quotidiens variait entre 124 455 et 181 005 la semaine dernière. Dans l'ensemble, ces chiffres indiquent une augmentation du taux de nouveaux cas actifs au cours de la semaine précédente.

Il y a 28 pays/territoires sans cas actifs cette semaine, contre 29 la semaine précédente. Il s'agit de l'île de Man (336 cas ; 312 rétablis ; 24 décès) ; Monténégro (324 cas ; 315 rétablis ; 9 décès) ; Îles Féroé (187 cas, tous rétablis) ; Gibraltar (176 cas ; tous rétablis) ; Brunei (141 cas ; 138 rétablis ; 3 décès) ; Aruba (101 cas ; 98 rétablis ; 3 décès) ; Saint-Martin (71 cas ; 62 rétablis ; 15 décès) ; Polynésie française (60 cas, tous rétablis) ; Macao (45 cas ; tous rétablis) ; Timor-Leste (24 cas, tous rétablis) ; Grenade (23 cas ; tous rétablis) ; Nouvelle-Calédonie (21 cas ; tous rétablis) ; Laos (19 cas, tous rétablis) ; Dominique (18 cas ; tous rétablis) ; Fidji (18 cas, tous rétablis) ; Saint-Kitts-et-Nevis (15 cas, tous rétablis) ; Groenland (13 cas, tous rétablis) ; les Malouines (13 cas, tous rétablis) ; les îles Turques et Caïques (12 cas ; 11 rétablis ; 1 décès) ; Cité du Vatican (12 cas ; tous rétablis) ; les Seychelles (11 cas, tous rétablis) ; Montserrat (11 cas, 10 rétablis ; 1 décès) ; Papouasie-Nouvelle-Guinée (8 cas ; tous rétablis) ; Îles Vierges britanniques (8 cas ; 7 rétablis ; 1 décès) ; les Antilles néerlandaises (7 cas ; tous rétablis) ; Saint-Barth (6 cas, tous rétablis) ; Anguilla (3 cas, tous rétablis) ; Saint-Pierre-et-Miquelon (1 cas, rétabli).

Les cinq pays ayant le plus grand nombre de cas au 13 juin sont indiqués ci-dessous, accompagnés du nombre de cas et de décès par million d'habitants :

États-Unis : 2 297 190 (1 219 722 actifs ; 956 077 rétablis ; 121 407 décès) et 6 941 cas par million ; 367 décès par million
- 13 juin : 2 118 693 (1 159 752 actifs ; 842 068 rétablis ; 116 873 décès) et 6 403 cas par million ; 353 décès par million

Brésil : 1 038 568 (469 118 actifs ; 520 360 rétablis ; 49 090 décès) et 4 887 cas par million ; 231
- 13 juin : 831 064 (361 502 actifs ; 427 610 rétablis ; 41 952 décès) et 3 911 cas par million ; 197 décès par million

Russie : 569 063 (236 816 actifs ; 324 406 rétablis ; 7 841 décès) et 3 899 cas par million ; 54 décès par million
- 13 juin : 520 129 (238 659 actifs ; 274 641 rétablis ; 6 829 décès) et 3 564 cas par million ; 47 décès par million

Inde : 395 812 (168 636 actifs ; 214 206 rétablis ; 12 970 décès) et 287 cas par million ; 9 décès par million
- 13 juin : 310 760 (146 575 actifs ; 155 290 rétablis ; 8 895 décès) et 225 cas par million ; 6 décès par million

Royaume-Uni : 301 815 (N/D actifs et rétablis ; 42 461) et 4 447 cas par million ; 626 décès par million
- 13 juin : 292 950 (N/D actif et rétabli ; 41 481 décès) et 4 316 cas par million ; 611 décès par million

Si l'on examine la tendance au cours de la semaine dernière pour les 10 pays ayant le plus grand nombre de cas, le nombre de nouveaux cas aux États-Unis a tendance à augmenter de 20 161 à 33 539 d'ici la fin de la semaine. En Russie, le nombre de nouveaux cas quotidiens a légèrement baissé, passant de 8 835 à 7 790 la semaine dernière. Au Brésil et en Inde, le nombre de nouveaux cas quotidiens continue d'augmenter. Le Brésil variait de 17 086 nouveaux cas le 14 juin à 55 209 le 19 juin, ce dernier atteignant un nouveau sommet. L'Inde est passée le 15 juin de 11 134 nouveaux cas à 14 721 nouveaux dcas le 19 juin, ce qui représente un nouveau pic. Dans l'ensemble, les pays européens ont enregistré une baisse marquée des nouveaux cas et des décès quotidiens. Les nouveaux cas quotidiens au Pérou et au Chili semblent avoir atteint un sommet au cours de la dernière semaine. L'Iran est toujours aux prises avec une deuxième vague.

Cas dans les cinq premiers pays par région

En Europe le 20 juin, les quatre autres pays européens avec le plus grand nombre de cas signalés après le Royaume-Uni, énumérés ci-dessus, sont l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et la France :

Espagne : 292 655 (N/D actifs et rétablis ; 28 315 décès) et 6 259 cas par million ; 606 décès par million
- 13 juin : 290 289 (N/D actifs et rétablis ; 27 136 décès) et 6 209 cas par million ; 580 décès par million

Italie : 238 011 (21 543 actifs ; 181 907 rétablis ; 34 561 décès) et 3 936 cas par million ; 572 décès par million
- 13 juin : 236 305 (28 997 actifs ; 173 085 rétablis ; 34 223 décès) et 3 908 cas par million ; 566 décès par million

Allemagne : 190 660 (7 300 actifs ; 174 400 ; 8 960 décès) et 2 276 cas par million ; 107 décès par million
- 13 juin : 187 256 (6 493 actifs ; 171 900 rétablis ; 8 863 décès) et 2 235 cas par million ; 106 décès par million

France : 159 452 (55 718 actifs ; 74 117 rétablis ; 29 617 décès) et 2 443 cas par million ; 454 décès par million
- 13 juin : 156 287 (54 341 actifs ; 72 572 rétablis ; 29 374 décès) et 2 395 cas par million ; 450 décès par million

Le 16 juin, la Commission européenne a recommandé de prolonger jusqu'au 30 juin les restrictions de voyage déjà en place pour tous les voyages non essentiels vers l'Union européenne (UE) en provenance de pays tiers.

La semaine dernière, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a exhorté les 26 pays qui composent la zone Schengen en Europe à lever les contrôles aux frontières intérieures d'ici le 15 juin, afin de permettre une réouverture progressive vers d'autres pays à partir de juillet, rapporte Reuters. L'espace Schengen se compose de 22 pays de l'UE, ainsi que de l'Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse, qui, dans des circonstances normales, permettent des passages frontaliers sans contrôle. Les rapports de presse indiquent que les gouvernements sont pressés de lever les restrictions sur les déplacements pour que l'industrie du tourisme puisse rouvrir.

Les pays européens ont levé les restrictions de voyage par diverses mesures au cours de la semaine dernière. En général, de nombreux pays imposent toujours des restrictions aux pays qui ont un nombre élevé de nouveaux cas par jour, soit en interdisant purement et simplement l'entrée aux voyageurs en provenance de ces pays, soit en exigeant une quarantaine de 14 jours à l'entrée.

En Asie occidentale le 20 juin :

Iran : 200 262 (31 678 actifs ; 159 192 rétablis ; 9 392 décès) et 2 385 cas par million ; 112 décès par million
- 13 juin : 184 955 (29 477 actifs ; 146 748 rétablis ; 8 730 décès) et 2 204 cas par million ; 104 décès par million

Arabie saoudite : 150 292 (53 344 actifs ; 95 764 rétablis ; 1 184 décès) et 4 319 cas par million ; 34 décès par million
- 13 juin : 123 308 (39 828 actifs ; 82 548 rétablis ; 932 décès) et 3 545 cas par million ; 27 décès par million

Qatar : 85 462 (19 960 actifs ; 65 409 rétablis ; 93 décès) et 30 437 cas par million ; 33 décès par million
- 13 juin : 78 416 (23 094 actifs ; 55 252 rétablis ; 70 décès) et 27 928 cas par million ; 25 décès par million

Émirats arabes unis : 44 145 (12 849 actifs ; 30 996 rétablis ; 300 décès) et 4 465 cas par million ; 30 décès par million
- 13 juin : 41 990 (14 941 actifs ; 26 761 rétablis ; 288 décès) et 4 248 cas par million ; 29 décès par million

Koweït : 38 678 (8 175 actifs ; 30 190 rétablis ; 313 décès) et 9 062 cas par million ; 73 décès par million
- 13 juin : 35 466 (9 295 actifs ; 25 882 rétablis ; 289 décès) et 8 311 cas par million ; 68 décès par million

En Asie du Sud le 20 juin :

Inde : 395 812 (168 636 actifs ; 214 206 rétablis ; 12 970 décès) et 287 cas par million ; 9 décès par million
- 13 juin : 310 760 (146 575 actifs ; 155 290 rétablis ; 8 895 décès) et 225 cas par million ; 6 décès par million

Pakistan : 171 666 (104 780 ; 63 504 rétablis ; 3 382 décès) et 778 cas par million ; 15 décès par million
- 13 juin : 132 405 (79 798 actifs ; 50 056 rétablis ; 2 551 décès) et 600 cas par million ; 12 décès par million

Bangladesh : 108 775 (63 357 actifs ; 43 993 rétablis ; 1 425 décès) et 661 ; 9
- 13 juin : 84 379 (65 413 actifs ; 17 827 rétablis ; 1 139 décès) et 513 cas par million ; 7 décès par million

Afghanistan : 28 424 (19 563 actifs ; 8 292 rétablis ; 569 décès) et 731 cas par million ; 15 décès par million
- 13 juin : 24 102 (19 450 actifs ; 4 201 rétablis ; 451 décès) et 620 cas par million ; 12 décès par million

Sri Lanka : 1 950 (493 actifs ; 1 446 rétablis ; 11 décès) et 91 cas par million ; 0,5 décès par million
- 13 juin : 1 882 (619 actifs ; 1 252 rétablis ; 11 décès) et 88 cas par million ; 0,5 décès par million

En Inde, le confinement à l'échelle nationale a pris fin le 31 mai, tandis que dans certaines zones de confinement, il a été prolongé jusqu'au 30 juin. Le 8 juin, les temples, les mosquées et les églises ont été autorisés à rouvrir ainsi que les restaurants et les hôtels, dans le cadre d'un processus baptisé « Déconfinement 1 ». Le taux de nouveaux cas quotidiens continue d'augmenter, avec un nouveau record sans précédent de 13 103 cas établi le 17 juin. Le nombre de cas confirmés doublerait tous les 18 jours. Les décès quotidiens continuent également à augmenter, généralement autour de 400, mais avec un énorme pic d'une journée de 2 006 morts le 16 juin, qui serait dû aux détails techniques liés au décompte.

Le magazine Time a rapporté le 18 juin que « Lundi [15 juin], le ministre en chef du Tamil Nadu, l'un des États les plus touchés du pays, a déclaré qu'un confinement sévère de [12 jours] serait réimposé dans la ville du sud de l'Inde de Chennai et ses districts environnants, à partir de vendredi [19 juin]. Les cas confirmés dans la ville ont maintenant dépassé 48 000. Et plus tôt en juin, le vice-ministre en chef de Delhi a averti que le nombre de cas dans la capitale pourrait atteindre 550 000 d'ici la fin de juillet, ce qui va exiger 80 000 lits d'hôpital, soit plus de huit fois la capacité actuelle de la ville. La situation est pire dans les régions pauvres et rurales à cause de l'absence d'infrastructures ou de la densité de la population.

Pourtant, le premier ministre Narendra Modi lors d'une réunion virtuelle le 17 juin, « a conseillé aux ministres en chef de se préparer pour la prochaine phase de déconfinement du pays, dissipant les rumeurs d'une nouvelle vague de confinement à l'échelle nationale à la suite de la pandémie de la COVID », rapporte le New Indian Express.

« En demandant aux ministres en chef d'accélérer les activités économiques, il a déclaré : 'Nous devons maintenant réfléchir au déconfinement 2.0 et à la façon de minimiser toutes les possibilités de préjudice envers notre peuple.' Modi les a exhortés à prendre des mesures pour stimuler les activités liées aux infrastructures et au secteur de la construction. »

L'Inde ne semble pas avoir satisfait les six critères de l'OMS pour commencer à lever les mesures de confinement : 1. la transmission de la maladie doit être maîtrisée ; 2. les systèmes de santé doivent disposer de moyens pour « détecter, tester, isoler et traiter chaque cas et pour rechercher chaque contact » ; 3. les risques de flambée doivent être réduits autant que possible dans certains lieux particuliers, comme les établissements de santé et les maisons de retraite. ; 4. des mesures de prévention doivent être appliquées sur les lieux de travail, dans les établissements scolaires et dans les autres lieux essentiels pour la population ; 5. les risques d'importation « doivent être gérés » ; 6. les populations doivent être formées, impliquées et dotées des moyens nécessaires pour s'adapter à la « nouvelle norme ».

Le gouvernement indien s'ingère également dans le travail des journalistes. Un reportage du 18 juin de The Wire, informe que « Un rapport récent a indiqué qu'au moins 55 journalistes et rédacteurs en chef ont été détenus ou arrêtés ou menacés par différents services de police et administrations de district pour des reportages liés au confinement causé par la COVID-19. La police de l'Uttar Pradesh s'est montrée particulièrement agressive contre les scribes qui ont dénoncé cet état de choses pendant le confinement.

« Fin mars, alors que le confinement venait de commencer, deux journalistes, Vijay Vineet et Manish Mishra, du quotidien local Janadesh Times ont reçu des avis de justification provenant du magistrat du district de Varanasi, Kaushal Raj Sharma. Ils avaient tous deux fait un reportage à propos d'une vidéo virale montrant des enfants de la communauté de Musahar mangeant de l'herbe pour survivre dans le village de Koiripur, situé dans la circonscription du premier ministre.

« De même, en avril, la police de l'Uttar Pradesh a déposé deux rapports d'information de première instance contre l'un des rédacteurs fondateurs de The Wire, Siddharth Varadarajan, pour un reportage sur le ministre en chef Yogi Adityanath qui a violé le confinement national en participant le 25 mars à un événement religieux à Ayodhya.

« Si forte était la volonté de la police de l'Uttar Pradesh d'entrer en action dans ce cas qu'une équipe de fonctionnaires de la police de l'État a parcouru 700 kilomètres le 10 avril au milieu du confinement jusqu'à la résidence de Varadarajan à New Delhi pour lui signifier une assignation à comparaître. »

En Asie du Sud-Est le 13 juin :

Indonésie : 45 029 (24 717 actifs ; 17 883 rétablis ; 2 429 décès) et 165 cas par million ; 9 décès par million
- 13 juin : 37 420 (21 553 actifs ; 13 776 rétablis ; 2 091 décès) et 137 cas par million ; 8 décès par million

Singapour : 41 833 (8 348 actifs ; 33 459 rétablis ; 26 décès) et 7 152 cas par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 40 197 (12 132 actifs ; 28 040 rétablis ; 25 décès) et 6 874 cas par million ; 4 décès par million

Philippines : 28 459 (19 951 actifs ; 7 378 rétablis ; 1 130 décès) et 260 cas par million ; 10 décès par million
- 13 juin : 25 392 (18 612 actifs ; 5 706 rétablis ; 1 074 décès) et 232 cas par million ; 10 décès par million

Malaisie : 8 556 (289 actifs ; 8 146 rétablis ; 121 décès) et 264 cas par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 8 445 (1 014 actifs ; 7 311 rétablis ; 120 décès) et 261 cas par million ; 4 décès par million

Thaïlande
 : 3 147 (71 actifs ; 3 018 rétablis ; 58 décès) et 45 cas par million ; 0,8 décès par million
- 13 juin : 3 134 (89 actifs ; 2 987 rétablis ; 58 décès) et 45 cas par million ; 0,8 décès par million

Le taux de nouveaux cas quotidiens en Indonésie a augmenté au cours du dernier mois, atteignant plus de 1 000 au cours de la semaine dernière, ce qui fait que l'Indonésie a maintenant le plus de cas rapportés dans la région, dépassant Singapour la semaine dernière. Il y a un taux décroissant de nouveaux cas quotidiens à Singapour, environ 250 ou moins la semaine dernière, et en Malaisie, qui le 19 juin n'avait que six nouveaux cas. Pendant ce temps, les Philippines ont ajouté plus de 500 nouveaux cas par jour en juin.

En Asie de l'Est le 20 juin :

Chine : 83 352 (308 actifs ; 78 410 rétablis ; 4 634 décès) et 58 cas par million ; 3 décès par million
- 13 juin : 83 075 (74 actifs ; 78 367 rétablis ; 4 634 décès) et 58 cas par million ; 3 décès par million

Japon : 17 740 (797 actifs ; 16 008 rétablis ; 935 décès) et 140 cas par million ; 7 décès par million
- 13 juin : 17 332 (917 actifs ; 15 493 rétablis ; 922) et 137 cas par million ; 7 décès par million

Corée du Sud : 12 373 (1 237 actifs ; 10 856 rétablis ; 280 décès) et 241 cas par million ; 5 décès par million
- 13 juin : 12 051 (1 083 actifs ; 10 691 rétablis ; 277 décès) et 235 cas par million ; 5 décès par million

Taïwan : 446 (5 actifs ; 434 rétablis ; 7 décès) et 19 cas par million ; 0,3
- 13 juin : 443 (5 actifs ; 431 rétablis ; 7 décès) et 19 cas par million ; 0,3 décès par million

Du 11 au 17 juin, Beijing a rapporté 158 cas de transmission domestique de la COVID-19.

L'OMS a signalé le 13 juin qu'elle a effectué un suivi auprès des autorités chinoises au sujet d'un groupe de cas de la COVID-19 à Beijing, en Chine. Au 13 juin, 41 cas symptomatiques confirmés en laboratoire et 46 cas confirmés en laboratoire sans symptômes de la COVID-19 avaient été identifiés à Pékin. L'OMS a été informée par la Commission nationale de la santé de la Chine et la Commission de la santé de Beijing a informé le bureau de l'OMS en Chine, afin de partager les détails des enquêtes préliminaires en cours à Beijing. L'OMS a offert son soutien et son assistance technique, et a demandé de plus amples informations sur la grappe d'éclosions et les enquêtes en cours et prévues.

Le premier cas identifié le 9 juin présentait des symptômes et a été confirmé le 11 juin. Plusieurs des premiers cas ont été identifiés dans six cliniques de traitement de la fièvre à Beijing. Des enquêtes préliminaires ont révélé que certains des premiers cas symptomatiques avaient un lien avec le marché de Xinfadi à Beijing.

Le 18 juin, les autorités municipales ont publié des mesures visant à resserrer le contrôle de la circulation du personnel.

Tous les cas sont confinés et pris en charge au besoin, et la recherche des contacts est en cours, rapporte Xinhua. Le séquençage génétique des échantillons est également en cours et le partage rapide de ces résultats est important pour comprendre l'origine de cette grappe d'éclosions et les liens entre les cas.

En Amérique du Nord le 13 juin :

États-Unis : 2 297 360 (1 219 876 actifs ; 956 077 rétablis ; 121 407 décès) et 6 942 cas par million ; 367 décès par million
- 13 juin : 2 118 693 (1 159 752 actifs ; 842 068 rétablis ; 116 873 décès) et 6 403 cas par million ; 353 décès par million

Mexique : 170 485 (22 759 actifs ; 127 332 rétablis ; 20 394 décès) et 1 323 cas par million ; 158 décès par million
- 13 juin : 139 196 (20 981 actifs ; 101 767 rétablis ; 16 448 décès) et 1 080 cas par million ; 128 décès par million

Canada : 100 629 (29 280 actifs ; 63 003 rétablis ; 8 346 décès) et 2 667 cas par million ; 221 décès par million
- 13 juin : 98 368 (30 930 actifs ; 59 333 rétablis ; 8 105 décès) et 2 607 cas par million ; 215 décès par million

Bien que le nombre de cas actifs se stabilise et que le nombre de décès quotidiens est à la baisse aux États-Unis, divers États annoncent d'importantes éclosions. Selon CNN en date du 18 juin : « Dix États américains ont connu un nombre record de cas de COVID-19 cette semaine, et l'un d'eux pourrait être le prochain épicentre de la pandémie.

« La Floride a connu 3 207 cas additionnels du coronavirus en date de jeudi le 18 juin — le taux le plus élevé pour une journée dans l'État depuis la pandémie, selon le département de la Santé de la Floride. Le nombre total de cas annoncés en Floride a grimpé jusqu'à près de 86 000, selon des données publiées par cet État.

« Tout indique que l'État ensoleillé 'sera le prochain épicentre de la transmission du coronavirus', et pourrait être 'pire qu'il ne l'a jamais été', selon les projections du 17 juin d'une modélisation de scientifiques à l'Hôpital des enfants de Philadelphie et de l'Université de Pennsylvanie.

« 'Le potentiel que le virus redémarre est très inquiétant et pourrait avoir des conséquences catastrophiques' en raison de l'âge avancé de sa population et du grand nombre de résidences de soins de longue durée et de communautés de retraités, a dit la docteure Jeanne Marrazzo, directrice de la division des maladies infectieuses à l'université de l'Alabama à Birmingham, à CNN jeudi.

« La Floride est parmi neuf autres États — l'Alabama, l'Arizona, la Californie, le Nevada, la Caroline du Nord, l'Oklahoma, l'Oregon, la Caroline du Sud et le Texas — qui connaissent des taux records de moyennes sur sept jours de nouveaux cas de coronavirus par jour, selon l'analyse de CNN des données de l'Université John Hopkins.

« Vingt-trois États font face à une tendance à la hausse de nouveaux cas du coronavirus, et les experts de la santé continuent de souligner l'importance de prendre des précautions pour réduire la propagation du virus. Malgré le nombre croissant de cas, la Maison-Blanche a minimisé les risques encourus [...]

« Les États qui annoncent des pics de nouveaux cas devront réamorcer 'd'importants niveaux de distanciation sociale' afin de contenir la propagation, a dit le docteur Peter Hotez, professeur de pédiatrie et de virologie moléculaire et de microbiologie au Collège de médecine de Baylor, à New Day de CNN jeudi.

« 'Nous n'avons pas terminé la première vague', a dit Hotez, doyen de l'École nationale de médecine tropicale, au sujet du pic de nouveaux cas en Floride, au Texas et en Arizona. 'Nous n'avons pas complété la période de distanciation sociale comme nous devions le faire.'

« Des projections ont indiqué que les États devaient prolonger les directives de rester à la maison jusqu'à la fin du mois de mai, selon Hotez.

« 'Les ouvertures se sont faites trop rapidement', a-t-il dit.

« Selon les données de l'Université John Hopkins :

- 23 États vivent des tendances à la hausse à la suite de nouveaux cas d'une semaine à l'autre : l'Alabama, l'Alaska, l'Arkansas, la Californie, le Delaware, la Floride, la Géorgie, Hawaï, l'Idaho, le Kansas, l'Oregon, la Louisiane, le Montana, le Nevada, la Caroline du Nord, l'Oklahoma, la Caroline du Sud, le Tennessee, le Texas, l'État de Washington, la Virginie de l'Ouest et le Wyoming.

- huit États connaissent des nombres constants de nouveaux cas : l'Indiana, le Maine, le Mississippi, le Missouri, le Nebraska, l'Ohio, le Dakota du Sud et l'Utah.

- 18 États connaissent une tendance à la baisse : le Colorado, le Connecticut, l'Illinois, l'Iowa, le Kentucky, le Maryland, le Massachusetts, le Michigan, le Minnesota, le New Hampshire, le Nouveau-Mexique, le New Jersey, New York, le Dakota du Nord, la Pennsylvanie, le Rhode Island, la Virginie et le Wisconsin.

- un État, le Vermont, a connu une baisse d'au moins 50 %. »

Les peuples autochtones des États-Unis sont marginalisés au cours de cette pandémie. Politico, dans un article du 11 juin, informe que « Les agences fédérale et des États refusent d'accorder aux tribus autochtones américaines et aux organisations qui les représentent l'accès aux données indiquant comment le coronavirus se propage sur les terres, approfondissant les disparités en santé et frustrant les chefs tribaux qui sont déjà mal outillés pour contenir la pandémie.

« Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies a refusé de répondre aux demandes d'épidémiologistes tribaux pour des données qui sont normalement librement disponibles aux États. Les autorités du Michigan et du Massachusetts, depuis le début du printemps, refusent aussi de rendre disponible l'information sur les tests et les cas confirmés, invoquant la défense de la vie privée, et refusant de conclure des ententes avec les tribus sur le retraçage des contacts ou d'autres formes de contrôle, ont dit huit dirigeants tribaux et experts de la santé à Politico. Dans certains cas, les représentants ont remis en cause le statut juridique des tribus en tant qu'entités souveraines.

« Le manque de communication menace d'entraver nos efforts pour tracer le virus au sein des populations autochtones qui sont plus vulnérables aux maladies, aux handicaps et à une mort précoce et ont des systèmes de santé fragiles. Les autorités tribales affirment que sans savoir qui est malade et à quel endroit, elles ne peuvent imposer des confinements ou d'autres restrictions ni organiser le traçage des contacts sur les terres tribales. Le manque de données est aussi difficile pour les épidémiologistes qui retracent la santé publique pour près de trois-quarts des autochtones américains qui vivent dans les régions urbaines et hors réserves. »

En Amérique centrale et dans les Caraïbes le 20 juin :

République dominicaine : 25 068 (9 816 actifs ; 14 605 rétablis ; 647 décès) et 2 312 cas par million ; 60 décès par million
- 13 juin : 22 572 (8 911 actifs ; 13 084 rétablis ; 577 décès) et 2 082 cas par million ; 53 décès par million

Panama : 24 274 (9 430 actifs ; 14 359 rétablis ; 485 décès) et 5 629 cas par million ; 112 décès par million
- 13 juin : 19 211 (5 031 actifs ; 13 759 rétablis ; 421 décès) et 4 456 cas par million ; 98 décès par million

Guatemala : 12 509 (9 607 actifs ; 2 419 rétablis ; 483 décès) et 699 cas par million ; 27 décès par million
- 13 juin : 8 982 (6 929 actifs ; 1 702 rétablis ; 351 décès) et 502 cas par million ; 20 décès par million
Honduras : 11 258 (9 695 actifs ; 1 214 rétablis ; 349 décès) et 1 137 cas par million ; 35 décès par million
- 13 juin : 8 132 (6 932 actifs ; 844 rétablis ; 306 décès) et 854 cas par million ; 31 décès par million

Haïti : 4 980 (4 869 actifs ; 24 rétablis ; 87 décès) et 437 cas par million ; 8 décès par million
- 13 juin : 3 941 (3 853 actifs ; 24 ; 64 décès) et 346 cas par million ; 6 décès par million

En Amérique du Sud le 20 juin :

Brésil : 1 038 568 (469 118 actifs ; 520 360 rétablis ; 49 090 décès) et 4 887 cas par million ; 231 décès par million
- 13 juin : 832 866 (363 201 actifs ; 427 610 rétablis ; 42 055 décès) et 3 920 cas par million ; 198 décès par million

Pérou : 247 925 (104 745 actifs ; 135 520 rétablis ; 7 660 décès) et 7 523 cas par million ; 232 décès par million
- 13 juin : 220 749 (107 308 actifs ; 107 133 rétablis ; 6 308 décès) et 6 700 cas par million ; 191 décès par million

Chili : 231 393 (35 809 actifs ; 191 491 rétablis ; 4 093 décès) et 12 108 cas par million ; 214 décès par million
- 13 juin : 167 355 (26 958 actifs ; 137 296 rétablis ; 3 101 décès) et 8 758 cas par million ; 162 décès par million

Colombie : 63 276 (37 243 actifs ; 23 988 rétablis ; 2 045 décès) et 1 244 cas par million ; 40 décès par million
- 13 juin : 46 858 (26 598 actifs ; 18 715 rétablis ; 1 545 décès) et 921 cas par million ; 30 décès par million

Équateur : 49 731 (21 129 actifs ; 24 446 rétablis ; 4 156 décès) et 2 820 cas par million ; 236 décès par million
- 13 juin : 46 356 (19 617 actifs ; 22 865 rétablis ; 3 874 décès) et 2 630 cas par million ; 220 décès par million

Au Brésil, le chef Paulinho Paiakan, un des défenseurs de la forêt amazonienne les plus reconnus internationalement, est décédé mercredi de la COVID-19, ont informé des activistes.

Le fondateur d'Amazon Planet, Gert-Peter Bruch, a déclaré que le dirigeant est décédé dans un hôpital dans la localité nord de Redençao, dans l'État de Para, au Brésil, 19 jours après avoir attrapé le coronavirus, ajoutant qu'il « a travaillé toute sa vie pour forger dans le monde entier » des alliances avec des peuples autochtones pour sauver l'Amazonie. Il était bien en avance sur son temps. Nous avons perdu un guide extrêmement précieux. »

Paiakan, chef du peuple Kayapo, était surtout connu comme le gardien de l'Amazonie, ayant mené plusieurs combats pour protéger la forêt tropicale contre l'exploitation de ses ressources naturelles.

En 1980, le chef autochtone a mené une lutte contre la construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte sur le fleuve Xingu en Amazonie.

Pour empêcher l'entreprise d'endommager la forêt tropicale et ses communautés, il a forgé des alliances avec d'autres groupes autochtones, des militants internationaux et des célébrités, et a été l'un des principaux organisateurs du rassemblement d'Altamira, une conférence de 1989 qui a rallié l'opposition au projet.

Paiakan et d'autres dirigeants communautaires ont mené la lutte pour inclure le droit des peuples autochtones à la terre dans la constitution brésilienne de 1988.

Il s'est également battu pour expulser les mineurs et les bûcherons illégaux des zones autochtones et a souvent critiqué le président brésilien Jair Bolsonaro pour son intention d'exploiter la forêt amazonienne par des projets d'infrastructures agricoles et d'extraction minière massifs.

L'Articulation des peuples autochtones du Brésil (APIB) a décrit Paiakan comme « un père, un dirigeant et un guerrier » pour la cause des peuples autochtones et de l'environnement.

Au Brésil, le taux de mortalité des populations autochtones est le double de celui du reste de la population du pays, selon l'APIB qui suit le nombre de cas et de décès parmi les 900 000 autochtones du pays.

Selon les chiffres compilés par l'APIB, les décès dus à la COVID-19 dans les communautés autochtones sont passés de 46 le 1er mai, à 262 le 9 juin. Avec les chiffres comptabilisés par les services de santé de l'État à travers le pays, les statistiques de l'APIB montrent que 9,1 % des peuples autochtones qui contractent la maladie sont en train de mourir, près du double du taux de 5,2 % parmi la population brésilienne générale. Au milieu de la crise politique du gouvernement de Bolsonaro et de son refus de lutter contre la pandémie, on rapporte également que les travailleurs de la santé du gouvernement qui ont été déclarés positifs pour le coronavirus pendant leur déploiement pour travailler dans les villages autochtones, ainsi que d'autres qui n'ont pas respecté les protocoles de quarantaine appropriés, ainsi que des prospecteurs de minerais illégaux et d'autres intrus sur les territoires autochtones, ont introduit la COVID-19 dans les communautés autochtones vulnérables. Les peuples autochtones du Brésil subissent déjà une forte pression à cause de la destruction de l'environnement et des attaques directes. Une déclaration récente de trois experts des Nations unies et d'un rapporteur de la Commission interaméricaine des droits de l'homme a dénoncé le fait qu'au cours des 15 dernières années, le Brésil a connu le plus grand nombre de meurtres de défenseurs de l'environnement et des terres de tous les pays, jusqu'à une moyenne d'environ un par semaine.

En Bolivie, une situation similaire existe parmi les communautés autochtones. Le 17 juin, Miguel Vargas, directeur du Centre d'études juridiques et de recherches sociales (CEJIS) de la Bolivie, a déclaré que le régime issu du coup d'État dirigé par la présidente de facto Jeanine Añez néglige les communautés autochtones d'Amazonie pendant la pandémie, rapporte teleSUR. Les partisans de la réactionnaire Añez et d'autres personnes impliquées dans la destitution du président démocratiquement élu Evo Morales ont commis des crimes terribles contre les peuples autochtones dans le cadre du coup d'État.

« En ce qui concerne les peuples autochtones, le gouvernement n'a donné aucune réponse au problème ; en tout cas, il a aggravé la situation », a déclaré Vargas.

« La situation est critique dans les villages de Yuqui et Cayubaba, qui sont très petits sur le plan démographique. La possibilité d'une expansion du virus et d'un nombre élevé de décès est latente et très préoccupante », a expliqué le directeur du CEJIS. Les soins de santé disponibles pour le peuple Yuqui sont presque inexistants et beaucoup ne peuvent pas accéder aux programmes gouvernementaux d'assistance car ils n'ont pas de documents d'identité officiels. Le 14 juin, les communautés Yuqui ont signalé trois décès dus à la COVID-19 et 11 décès soupçonnés d'être causés par la COVID-19.

Vargas a également expliqué que tous les décès et les infections à la COVID-19 parmi les groupes autochtones ne sont pas rapportés, car ils manquent de fournitures sanitaires, de tests diagnostiques et cliniques.

« Le gouvernement a accordé une attention à la pandémie qui se limite aux zones urbaines et a oublié les zones rurales », a ajouté Vargas.

Les peuples autochtones de l'Équateur sont également confrontés à une situation désastreuse. Le 30 mai, la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) s'est déclarée préoccupée par le nombre d'infections et de décès dus à la COVID-19 parmi les populations autochtones d'Amazonie en Équateur. Dans l'ensemble, l'Équateur est l'un des pays les plus touchés d'Amérique du Sud, tandis que les programmes sociaux et le développement mis en oeuvre sous le gouvernement de Correa ont été minés par la trahison du président Lénine Moreno.

« La CIDH alerte l'État [équatorien] de la vulnérabilité particulière des peuples autochtones et rappelle la nécessité de prendre des mesures extrêmes pour garantir leur droit à la santé grâce à des approches de solidarité interculturelle, intergénérationnelle et basée sur l'égalité des sexes », a déclaré la Commission dans un communiqué sur Twitter. Les dirigeants des communautés autochtones ont également dénoncé le fait que leurs communautés sont abandonnées à leur sort pendant la crise, les autorités de l'État n'ayant pas pu effectuer de tests de dépistage et renvoyant les premiers membres qui présentent des symptômes. En l'absence de responsabilité du gouvernement équatorien, les ONG et les acteurs non étatiques tels que la Confédération des nationalités autochtones d'Amazonie de l'Équateur (CONFENAIE) ont dû prendre la situation en main, s'approvisionner et livrer des trousses de dépistage et traduire les protocoles sanitaires dans les langues maternelles parmi leurs autres fonctions.

Les peuples autochtones d'Amazonie, y compris les nations d'origine Kichwa, Waorani, Achuar, Shuar et Siekopai, sont dangereusement menacés par la pandémie, a averti la CIDH.

En Afrique le 20 juin :

Afrique du Sud : 87 715 (38 059 actifs ; 47 825 rétablis ; 1 831 décès) et 1 480 cas par million ; 31 décès par million
- 13 juin : 65 736 (27 463 actifs ; 36 850 rétablis ; 1 423 décès) et 1 109 cas par million ; 24 décès par million

Égypte : 52 211 (36 266 actifs ; 13 928 rétablis ; 2 017 décès) et 511 cas par million ; 20 décès par million
- 13 juin : 42 980 (29 967 actifs ; 11 529 rétablis ; 1 484 décès) et 420 cas par million ; 15 décès par million

Nigéria : 19 147 (12 079 actifs ; 6 581 rétablis ; 487) et 93 cas par million ; 2 décès par million
- 13 juin : 15 181 (9 891 actifs ; 4 891 rétablis ; 399 décès) et 74 cas par million ; 2 décès par million

Ghana : 13 203 (8 585 actifs ; 4 548 rétablis ; 70 décès) et 425 ; 2 décès par million
- 13 juin : 11 118 (7 091 actifs ; 3 979 rétablis ; 48 décès) et 358 cas par million ; 2 décès par million

Algérie : 11 504 (2 483 actifs ; 8 196 rétablis ; 825 décès) et 263 cas par million ; 19 décès par million
- 13 juin : 10 810 (2 630 actifs ; 7 420 ; 760 décès) et 247 cas par million ; 17 décès par million

L'Afrique en tant que région comptait 289 009 cas au 20 juin. Le 11 juin, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a fait rapport de la situation à laquelle il était confronté dans son travail en Afrique. Il a indiqué que :

« La région centrale et de l'Ouest de l'Afrique a connu une augmentation de 22 % des cas confirmés dus à la COVID-19 au cours de la semaine écoulée avec un total de 73 664 cas de contamination au 16 juin, par rapport à 60 678 cas le 9 juin 2020.

« La saison des pluies ayant commencé dans la région, les opérations du HCR ont renforcé leurs mécanismes de préparation et d'intervention d'urgence pour atténuer l'impact potentiel des inondations dans les zones d'hébergement à haut risque.

En Océanie le 13 juin :

Australie : 7 436 (453 actifs ; 6 881 rétablis ; 102 décès) et 292 cas par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 7 302 (388 actifs ; 6 812 rétablis ; 102 décès) et 287 cas par million ; 4 décès par million

Nouvelle-Zélande : 1 509 (0 actif ; 1 482 rétablis ; 22 décès) et 302 cas par million ; 4 décès par million
- 13 juin : 1 504 (0 actif ; 1 482 rétablis ; 22 décès) et 301 cas par million ; 4 décès par million

Guam : 192 (5 décès)
- 13 juin : 176 cas (5 décès)

Polynésie française : 60 (tous rétablis) et 214 cas par million
- 13 juin : 60 (tous rétablis) et 214 cas par million

Nouvelle-Calédonie : 21 (tous rétablis)
- 13 juin : 21 (1 actif ; 20 rétablis)

(Sources : Euractiv, Al Jazeera, Xinhua, CNN, Reuters, Politico, teleSUR, National Geographic)


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 41 - 20 juin 2020

Lien de l'article:
La pandémie mondiale la semaine se terminant le 20 juin


    

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