Numéro 27
1er mai 2024
Premier Mai 2024
Journée internationale d'unité et de lutte de la classe
ouvrière
Salut rouge aux travailleurs et aux peuples opprimés combattants de tous les pays !
Vidéo
• Du Premier
Mai au
Premier Mai
Les réalisations du mouvement ouvrier au cours de la
dernière
année
Essais de Hardial Bains
• Histoire
Cuba
• Appel à la célébration du Premier Mai
Premier Mai 2024
Journée internationale d'unité et de lutte de la classe
ouvrière
Salut rouge aux travailleurs et aux peuples opprimés combattants de tous les pays !
En ce Premier Mai 2024, le
Parti
communiste du Canada (marxiste-léniniste) transmet des
salutations révolutionnaires aux travailleurs du Canada
et du
Québec, ainsi que des États-Unis et du Mexique et à nos
camarades fraternels et aux travailleurs de tous les
pays. Nous
saluons tout particulièrement le peuple palestinien qui
lutte
pour sa vie et son droit d'être face aux actes de
barbarie et de
génocide américano-israélien qu'il subit chaque minute de
chaque
jour. Nous soutenons les étudiants, les professeurs et
les
activistes qui se battent sur les campus des États-Unis,
ainsi
que sur des campus au Canada et au Québec, défiant
l'assaut
généralisé que mène l'administration Biden contre
l'opinion
publique par son attaque brutale contre l'éducation et
les
institutions libérales qui défendent les droits civils,
en
particulier le droit de conscience, de réunion et de
parole.
Nous nous opposons avec véhémence aux tentatives des États-Unis, avec la complicité du Canada et d'autres pays, de s'entendre avec le gouvernement d'Israël pour donner un visage humanitaire à l'invasion imminente de Rafah et à l'évacuation forcée des Palestiniens de leur patrie. Nous appelons les travailleurs, les femmes, les jeunes et les étudiants de tout le pays à doubler et à tripler les efforts dans leur soutien à la résistance palestinienne et au droit au retour. Un cessez-le-feu maintenant ! Fin à l'occupation maintenant ! Libérez de tous les prisonniers politiques palestiniens et démantelez toutes les colonies ! Le Canada doit cesser d'armer et de financer Israël ! Les administrations universitaires doivent cesser de criminaliser les défenseurs du peuple palestinien et les opposants au sionisme israélien !
En ce Premier Mai, nous nous engageons à soutenir de tout notre poids les peuples d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que d'Europe, d'Océanie et des États-Unis, qui luttent contre l'asservissement impérialiste dans leur pays et à l'étranger et contre les guerres de destruction menées avant tout par les États-Unis dans leur quête d'hégémonie mondiale avec le soutien des pays membres de l'OTAN qu'ils contrôlent. Des crimes horribles sont commis au nom des droits humains, de l'opposition à l'extrémisme, au terrorisme et à l'autocratie, contre les droits des minorités, des femmes, des jeunes et des migrants. Jamais il n'a été aussi clair que la sécurité et l'avenir des travailleurs du monde entier reposent sur leur propre lutte pour les droits de toutes et tous.
Partout, les travailleurs se battent pour ce qui leur appartient de droit. Ils écrivent de nouveaux chapitres dans l'histoire des efforts déployés par les peuples pour exercer un contrôle sur les décisions qui affectent leur vie. Les progrès de la lutte sont dus à tous ceux qui établissent leur propre objectif et se donnent l'organisation nécessaire pour être effectifs et obtenir des résultats. Les progrès dans cette lutte garantissent que la crise généralisée dans laquelle le monde est embourbé ne sera pas résolue sur le dos des travailleurs et des peuples opprimés de tous les pays, en faveur des riches, ou en embrigadant les travailleurs et les jeunes dans des guerres d'agression, d'occupation et de destruction.
La lutte des travailleurs pour réaliser les réclamations qu'ils sont en droit de faire à la société donne aux droits une signification moderne, au-delà des limites des constitutions qui ne reconnaissent les droits que comme des privilèges, accessibles à certains et non à tous. Les développements actuels révèlent comment les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de la France, de l'Allemagne et d'autres pays sont désespérés de prolonger la vie des États qui sont contrôlés par des intérêts privés étroits. Les lois sont manipulées pour présenter les droits comme quelque chose qui peut être donné et retiré en fonction de ces intérêts étroits qui décident. Les droits appartiennent aux êtres humains en vertu de leur qualité d'être humain. Ils sont affirmés par l'activation du facteur humain/conscience sociale dans le cadre de l'humanisation de l'environnement naturel et social et de la lutte pour la paix, la liberté et la démocratie.
L'élite dirigeante, qui sert des intérêts privés étroits, prétend que la négation des droits se fait dans l'intérêt national et pour la sécurité nationale. Elle le confond avec la nécessité d'un projet moderne d'édification nationale dirigé par la classe ouvrière qui doit se constituer elle-même en nation et investir le peuple du pouvoir souverain. En niant les droits et en intégrant le Canada à la machine de guerre des États-Unis, le programme néolibéral n'est pas un projet national ou d'édification nationale, mais de destruction nationale.
La réflexion sur les luttes menées au cours de l'année écoulée confirme que ce n'est que lorsque la classe ouvrière et ses alliés se positionnent pour contrôler les décisions qui affectent leur vie qu'ils peuvent mettre fin à la dépendance envers ceux qui détiennent actuellement le pouvoir économique et politique. Ces luttes pour se prendre en main ouvrent des perspectives pour eux-mêmes, leurs familles, leurs communautés et le pays lui-même.
Au vu de la situation nationale et internationale actuelle, il est clair que la classe capitaliste au pouvoir au Canada et dans la plupart des pays du monde n'a aucune solution aux problèmes sociaux et naturels auxquels sont confrontés les peuples, leurs sociétés et l'humanité. Elle commet des crimes sans précédent, comme à Gaza et partout dans le monde. Ces problèmes exigent des solutions immédiates. Pour ce faire, la classe ouvrière doit prendre les choses en main et parler et agir en son propre nom. Le PCC(M-L) appelle les travailleurs, les femmes et les jeunes à devenir des politiciens ouvriers qui ne sont pas redevables aux partis cartellisés et à leurs gouvernements mafieux, lesquels maintiennent le peuple à la merci des riches et de leurs intérêts privés étroits.
Au Canada, après trois décennies de destruction nationale par la mise en oeuvre des politiques néolibérales antisociales, les formes représentatives de gouvernement sont en lambeaux. Le caractère intéressé des décisions prises par les gouvernements dits représentatifs ne peut être déguisé en quelque chose de positif. Les citoyens ont besoin d'une démocratie de masse où ils peuvent participer à la prise de décisions à tous les niveaux et assumer la responsabilité directe de leur mise en oeuvre sans que leur voix, leur pensée et leurs actions ne soient usurpées par de prétendus représentants, en particulier ceux qui prêtent allégeance à un roi étranger.
La situation internationale actuelle, pleine de dangers,
exige
la mise en place d'un gouvernement antiguerre qui fasse
du
Canada une zone de paix dans le monde. Cela commence par
le
retrait du Canada de l'OTAN et du NORAD et par la
transformation
du Parlement en un organe de décision véritablement
démocratique, où sont développées des formes
démocratiques de
masse permettent au peuple de participer aux prises de
décisions
à tous les niveaux.
Un gouvernement digne de ce nom doit fixer comme
objectif de
l'économie de servir les besoins de la population, et non
les
besoins des profiteurs de guerre et autres intérêts
privés
étroits. Il doit prendre des mesures globales pour
s'assurer que
le commerce et toutes les relations internationales sont
basées
sur l'avantage et le développement mutuels et que les
accords
exploiteurs sont abolis. Il est nécessaire de résoudre
les
différends entre nations sans recourir à la force.
Un tel gouvernement offrirait un statut à tous les
travailleurs, migrants et réfugiés, et veillerait à ce
que
personne ne soit en situation illégale. À cette occasion,
nous
saluons tous ceux qui luttent pour les droits des
travailleurs
migrants, des travailleurs étrangers et des travailleurs
immigrés opprimés, ainsi que des travailleurs d'entrepôt
et sur
demande, et des étudiants internationaux.
Il est important de noter que les Canadiens exigent le
rétablissement immédiat des droits ancestraux des peuples
autochtones et le versement de réparations pour les
crimes
passés et présents.
Notre sécurité réside véritablement dans la lutte pour
les
droits de toutes et tous. La lutte pour un gouvernement
antiguerre est un objectif qui unifie les forces
combattantes et
ouvre la voie à une forme moderne de gouvernement qui
investit
le peuple du pouvoir de décider.
La demande de programmes sociaux qui répondent aux besoins de la population est un objectif central et immédiat. Cela comprend le droit au logement logement pour tous, des systèmes de transport et de communication financés comme il se doit à travers ce vaste pays, des établissements d'enseignement et de santé, des soins pour les personnes âgées et des garderies pour tous avec un accès égal. Il faut des institutions démocratiques modernes, définies par le peuple et non par les riches, qui servent les intérêts de tous et répondent aux exigences d'une société moderne.
Ces efforts peuvent être couronnés de succès lorsque les travailleurs se positionnent pour jouer leur rôle en tant qu'individus et collectifs dans la défense des droits et des revendications de toutes et tous.
L'hystérie guerrière, les mensonges, la désinformation, la politique identitaire, les scandales et les diffamations, tous ces moyens conçus pour maintenir le peuple divisé et inefficace, conduisent à des dépenses de guerre, à des versements de fonds publics aux riches et à des pouvoirs spéciaux pour nier les droits et la voix du peuple. Tout cela fait partie d'un ordre du jour anti-peuple qui doit être rejeté.
Nous saluons les travailleurs syndiqués qui se font entendre et tous ceux qui s'avancent pour discuter et prendre des positions sérieuses sur ce dont ils ont besoin et sur comment les choses doivent être organisées. À cet égard, un salut rouge va aux jeunes qui luttent pour les droits du peuple palestinien, les droits au travail et l'humanisation de l'environnement naturel et social et qui disent : Pas un seul jeune pour la guerre impérialiste !
Les travailleurs canadiens et québécois n'ont jamais accepté de n'avoir aucun droit de regard sur leurs conditions de vie et de travail. Ils ne l'ont pas accepté dans le passé et ne l'accepteront pas dans l'avenir. Ils n'acceptent pas que des parties de la population soient laissées à elles-mêmes dans un contexte moderne où tous naissent en société et dans une économie socialisée. Ils n'acceptent pas que l'économie et la politique soient soumises aux intérêts privés étroits d'une élite dirigeante et au diktat et à l'hégémonie des États-Unis. Ils n'acceptent pas l'affirmation des oligarques financiers selon laquelle le Canada ne peut pas avoir une économie qui suffit à ses besoins et qui entretient des relations amicales avec tous les pays.
En ce moment, les conditions appellent la classe ouvrière à assumer son rôle historique en menant tous les travailleurs dans l'action pour leurs droits d'une manière qui respecte les droits de toutes et tous. Les travailleurs et les peuples doivent instaurer un nouvel ordre mondial dans lequel la paix et la prospérité de toute nation ou de tout peuple sont conditionnées par la paix et la prospérité de toutes les nations et de tous les peuples.
Le PCC(M-L) appelle ses organisations partout au pays à voir à l'organisation de forums ouvriers qui permettent d'identifier ce qui est pertinent et décisif dans les luttes d'aujourd'hui. Le fait de s'exprimer, de prendre des décisions et d'agir ensemble développe la confiance et la perspective nécessaires pour ouvrir une voie vers l'avant afin qui humanise l'environnement naturel et social et requiert que les gouvernements arrêtent de financer la guerre, arrêtent de payer les riches et augmentent le financement des programmes sociaux.
À l'occasion du Premier Mai 2024, salut rouge aux
travailleurs
et
aux peuples opprimés combattants de tous les
pays !
Vidéo
Du Premier Mai au
Premier Mai
Les réalisations du mouvement ouvrier au cours de la
dernière
année
Essais de Hardial Bains
Deux mondes s'affrontent
Hardial Bains prenant la parole lors
d'une
réunion du Premier Mai à Toronto, le 1er mai 1994.
(Publié à l'origine dans TML du 1er mai 1996)
Il y a actuellement deux mondes qui s'affrontent. D'une part il y a le monde de la bourgeoisie, de la contre-révolution, de la régression et de l'offensive antisociale. Ce monde de la réaction et de la guerre foule aux pieds le droit des peuples du monde de choisir le système qu'ils veulent. Puis il y a le monde de la classe ouvrière et de l'humanité progressiste, le monde de la révolution et du progrès de la société. C'est le monde des programmes prosociaux, le monde d'unité et de lutte des peuples de tous les pays.
Alors que le monde de la bourgeoisie est en décadence, le monde de la classe ouvrière est un monde à créer. Le monde de la classe ouvrière ne naîtra pas tout fait, ni naîtra-t-il en réformant le vieux monde. C'est un monde qui doit être créé consciemment en s'appuyant sur les forces révolutionnaires les plus avancées qu'engendrent les conditions modernes. Le Premier Mai doit être un rappel à toutes les forces progressistes de doubler, voire tripler les efforts pour créer un monde nouveau.
Le vieux monde s'appuie sur tout ce qui est anachronique pour se maintenir en place. Dans le domaine de l'économie, c'est le vain espoir que la réalisation du profit capitaliste maximum dans un système mondial institutionnalisé assurera sa prospérité. Dans le domaine politique, c'est le vain espoir qu'en dernière analyse sa démocratie non représentative garantira le maintien de son pouvoir politique. Dans le domaine des relations entre les peuples, c'est l'espoir que la destruction de l'idée d'indépendance et de souveraineté des nations garantira éternellement sa domination mondiale.
Le monde de la classe ouvrière, le monde nouveau, s'appuie sur des définitions modernes. Il repose sur la résolution des problèmes dans tous les principaux domaines de l'activité humaine. La classe ouvrière organisera l'économie en fonction de garantir à tous les êtres humains un moyen de subsistance sur la base des techniques les plus avancées et de l'élévation continuelle du niveau de vie. Dans le domaine politique, la classe ouvrière instaurera un système de démocratie moderne dans lequel les représentants sont subordonnés au peuple et où le peuple participe directement à la sélection et à l'élection des candidats et participe directement au gouvernement. Dans le domaine des relations entre les peuples, la classe ouvrière soutiendra le principe moderne du droit de tous les peuples de tracer eux-mêmes leur voie.
Le Premier Mai pose un défi important pour toute l'humanité progressiste. C'est le défi de rejeter tout ce qui est vieux et décadent par une lutte impitoyable contre lui, tout en créant le Nouveau à partir de la classe ouvrière moderne et de la pensée et de la théorie les plus avancées qui soient, surgies de la réalité contemporaine. C'est une époque exaltante pour tous celles et ceux qui veulent créer le monde nouveau. Les ingrédients de base sont déjà présents. La classe ouvrière a déjà à son compte plus de 150 années d'expérience de révolution et de socialisme, surtout au cours du vingtième siècle. Les ingrédients de cette expérience sont trop précieux pour être gaspillés. Le temps est venu de reprendre ces ingrédients et d'en ajouter d'autres pour détruire l'Ancien et bâtir le Nouveau.
Que chacun prenne sa place dans ce combat historique en laissant le vieux monde derrière !
Histoire
(Extrait de l'essai « Histoire » du recueil Communisme, 1989-1991, Hardial Bains, Centre d'études idéologiques, 1991)
« Les phénomènes sociaux
sont
parfois comme les eaux d'une grande
rivière retenues par le barrage de l'histoire. Lorsque le
barrage cède
brusquement, ce n'est pas l'histoire qui est ensevelie à
jamais.
Au contraire, chaque goutte de la masse puissante libérée
par
la rupture radicale vient faire fermenter son sol d'où
elle
jaillit à nouveau...
L'issue dépend des êtres humains, de leur capacité à voir
et à
saisir
la nécessité du changement, la nécessité des
transformations
en profondeur réclamées par l'histoire. »
Il est difficile pour nous d'adhérer à l'acception courante du mot « histoire », à savoir : la connaissance des actions et des événements passés. Le mot « histoire » est à toutes fins pratiques devenu synonyme de passé.
Le passé est un des aspects de l'histoire, pas le seul. L'aspect le plus important de l'histoire est qu'elle existe. Elle triomphe, elle étend ses ailes et s'impose. L'histoire est cette irrésistible force de changement qui ne laisse rien lui échapper. La conscience humaine est impossible sans l'histoire et l'histoire humaine est impossible sans l'action humaine. Cela est clair.
[...]
On sait qu'au temps de l'homme primitif la discussion et
les
échanges étaient passablement limités et qu'aujourd'hui
les
possibilités sont pratiquement illimitées. Il n'en
demeure pas
moins que la discussion et les échanges demeurent limités
puisque beaucoup de choses encore, dans la société et
dans la
vie des gens, demeurent spontanées et échappent à notre
contrôle. Nous sommes de plus en plus conscients de cette
absence de contrôle. L'histoire nous apparaît comme un
phénomène
hors de contrôle. Elle est là, mais elle reste hors
d'atteinte.
[...]
La génération actuelle doit donc faire ses comptes et déterminer ce qui est passé à l'histoire et ce qui appartient au présent. Ce n'est pas une simple affaire de mémoire, il faut aussi pouvoir déterminer ce qui existe et ce qui n'existe pas. En fait, un nouveau chapitre vient de s'ajouter à l'histoire au sens conventionnel.
Dans sa forme finie, ce qu'on appelle communément l'histoire est un panorama des actions et des événements passés. Telle ou telle partie de l'histoire, le rôle de tel ou tel événement, de tel ou tel individu peuvent être contestés. L'histoire dans ce cas est en quelque sorte une vue rétrospective, une création du cerveau qui étudie les choses et les événements passés, l'histoire en tant que phénomène bénin et indépendant de notre existence. Cette histoire apparaît comme étant sans conséquence pour les êtres vivants. Mais est-ce vraiment le cas ? Sommes-nous si détachés de l'histoire qu'elle n'a aucune influence sur nous ? L'histoire est-elle comme le temps et l'espace à travers lesquels se meut la terre ou est-elle plus ?
Si l'histoire n'avait aucune influence, nous ne saurions
rien
d'elle; mais autant il est difficile d'imaginer la terre
sans
son histoire ou la matière sans ses formes et son
mouvement,
autant il est impossible de concevoir la vie humaine sans
l'histoire humaine. L'espace et le temps sont les
conditions
dans lesquelles apparaissent et disparaissent les formes
de la
matière. Y a-t-il un équivalent pour la vie
sociale ? [...]
En fait, tout le développement humain, passé et présent, importe pour l'avenir. L'histoire est un continuum jalonné de ruptures, ce qui veut dire qu'elle n'est pas vide, elle est pleine de vie. Il y a un rapport dialectique entre l'histoire et tout ce qui existe, du point de vue social, parce que ce qui existe est en train de devenir ce qui était, et ce qui était est désormais le sol sur lequel doit s'épanouir ce qui est.
La notion de l'histoire surgit à une phase bien précise dans l'évolution de la civilisation humaine, soit la phase où les êtres humains commencent à créer des forces productives par leur interaction avec la nature et entre eux. La loi du développement social, la contradiction inhérente à la vie humaine, commence à s'affirmer. L'accroissement de la population de pair avec l'épuisement des ressources, entre autres facteurs, devient la contradiction objective qui doit se résoudre en faveur de la société humaine – sous peine d'extinction. C'est finalement l'apparition de l'agriculture et de l'élevage qui vient briser le sort jeté par les éléments de la nature. Outre la conscience, elle donne aux êtres humains la confiance dans leur pouvoir de créer les conditions de leur propre existence par une planification consciente. C'est le prélude, le premier pas vers la création de l'histoire humaine.
Cette notion de l'histoire durant son prélude est une notion intéressée qui ignore le grand rôle des lois objectives auxquelles l'action humaine a donné naissance et qui, par conséquent, néglige tout ce que la nature réservait objectivement à la vie humaine durant toute cette période. Cette notion engendre un nouveau genre de servitude qui continue de coexister avec la servitude du passé. L'ancienne servitude était par rapport à la nature; la nouvelle servitude est celle d'un individu par rapport à un autre, à commencer par le servage à proprement parler jusqu'aux temps modernes où elle revêt sa forme la plus grotesque : pas seulement l'esclavage salarié, mais aussi l'asservissement aux institutions financières qui, aujourd'hui, tiennent le monde entier dans leur étreinte.
Le prélude de l'histoire est remis en cause suite à des millénaires d'activité humaine. Dans la société de classes, cette notion de l'histoire durant le prélude exprime l'intérêt des classes dominantes. L'histoire devenait elle-même l'esclave et les maîtres esclavagistes tournaient le dos aux grandes possibilités qu'elle offre au développement humain. Ce faisant ils condamnaient l'humanité entière à différentes formes d'esclavage et à des millénaires de marche à tâtons, jusqu'à l'éclatement de l'antagonisme actuel entre exploiteurs et exploités, qui devient une lutte entre le prélude et l'histoire comme telle.
Au fil du développement il s'est créé une classe de gens dont l'émancipation implique l'émancipation de l'humanité tout entière. L'humanité s'apprête à donner raison à l'antithèse de ceux qui avaient choisi de fermer les yeux et qui refusaient de laisser l'histoire mettre à contribution tout ce qu'elle a à offrir. Bientôt les yeux s'ouvriront tout grands. Des yeux se sont déjà ouverts ici et là et le reste du monde ne tardera pas à suivre. Ce sera la naissance de l'histoire. Lorsque la classe ouvrière réclame l'abolition de l'esclavage salarié et l'élimination du système fondé sur l'exploitation de l'humain par l'humain, qui n'en sera pas affecté ? En plus de la classe ouvrière, il y a les hommes et les femmes de conscience, ceux qui partent non pas du préjugé ou de l'intérêt personnel mais de l'intérêt de la science et de l'avancement de la société. Qu'est-ce qui pourra alors bloquer l'avènement de l'histoire humaine ?
La naissance de cette classe et de cette couche d'hommes et femmes signale le début de la fin pour le prélude de l'histoire. Le prélude, ou la préhistoire, amène cette classe et cette couche d'hommes et de femmes à se mesurer à l'inconnu, à ce qui était jusqu'alors considéré comme mystère et tabou, l'apanage de la noblesse et de la caste dominante. Elles s'affirment en tant que bâtisseur de la société nouvelle. Le prélude de l'histoire devient une époque de grands assauts contre tout obscurantisme, clérical ou autre, car la classe de ceux qui travaillent et la couche d'hommes et femmes qui veulent la lumière ne supportent plus que leur condition soit l'oeuvre du destin. Le travailleur, serviteur de celui qui fournit le travail, et les hommes et femmes de conscience, serviteurs de celui qui paie, n'acceptent plus cette condition. C'est la nature de leur condition, dans le sens objectif, l'essence de leur travail et de leur profession, qui les pousse à réagir. Il s'en suit une prise de conscience et un affrontement entre ce qu'ils désirent être et leur condition présente. Dans un moment de heurts et de tensions le prélude de l'histoire devient histoire. Ce qui précède veut succéder au présent. Le prélude de l'histoire devient l'histoire.
Mais cette transformation n'est pas seulement spontanée et objective. Il y a une pression voulant que le prélude de l'histoire reste ce qu'il est. Si c'était une question de préférence individuelle sans conséquence pour la vie des gens, personne ne s'en préoccuperait, mais cette pression veut que tous les problèmes demeurent sans solution, qu'il s'agisse de l'économie, de la politique ou de la culture, ou de la paix et du progrès pour les peuples du monde. Puis il y a la pression inverse, la condition vitale de tous les exploités et opprimés qui veulent que le prélude fasse place à l'histoire. Il s'ensuit le grand conflit de notre époque. L'affrontement des intérêts opposés n'est pas bénin et l'antagonisme doit donc être résolu.
En plus d'être identifiée au passé, l'histoire est souvent présentée comme une forme complètement statique et sans vie. C'est une perception pédantesque qui rend l'histoire parfaitement inutile et incapable de nous apprendre quoi que ce soit. Cette façon de concevoir l'histoire fait obstacle au progrès et empêche le prélude de l'histoire de devenir histoire. L'histoire n'y apparaît pas comme partie de la vie qui change, se développe et se meut, une force vitale agissant dans tous les sens à des époques données. Cette conception élimine l'histoire en tant que force vitale et conduit à la régression sociale. Elle prolonge la période de banalité et de dégénérescence généralisée. Elle trouve sa liberté dans cet acte, un acte qui répugne à plusieurs, mais qui n'en demeure pas moins la condition du progrès.
Aujourd'hui la conception pédantesque de l'histoire condamne le passé avec sa théorie et sa morale qui soutiennent qu'en raison de la « nature humaine », la solution des problèmes fondamentaux de la société n'a jamais progressé par le passé et ne progressera pas davantage aujourd'hui. Le prélude de l'histoire – l'exploitation de l'humain par l'humain – sera éternel. Or, un examen de la réalité démontre que le progrès existe mais que la rétrogression existe également. En fait, le progrès a été si spectaculaire dans tous les domaines, de l'économie à la culture, que le prélude de l'histoire est en train de devenir histoire, une histoire créée par le travail et au service des besoins de notre époque et des époques futures.
Mais il y a la rétrogression qui transforme le progrès dans chaque domaine en son contraire. La théorie scientifique de l'évolution doit à nouveau se mesurer à la théorie médiévale de la création. Le socialisme doit faire concurrence à différentes écoles de l'ignorance bourgeoise, comme l'« économie de libre marché ». Aujourd'hui le progrès économique est amené à signifier progrès technique. Le perfectionnement des rapports entre humains n'est pas envisagé. Le besoin de mettre fin à l'exploitation de l'humain par l'humain est nié par des apologistes de toutes sortes pour qui le retour à la spontanéité, sous la supervision d'experts techniques, est un progrès par rapport à la planification centralisée par ceux qui travaillent. On n'a qu'à regarder le monde dans lequel nous vivons ou tout réclame le changement alors que l'enveloppe du statu quo devient de plus en plus rigide et inflexible. Deux guerres mondiales et d'innombrables autres conflits d'intensité diverse soulignent le caractère de notre époque. C'est l'histoire qui frappe à la porte et qui réclame la fin du prélude.
Il n'y a pas un seul problème dans ce monde dont l'existence ne soit pas reconnue sous une forme ou une autre, qu'il s'agisse des graves problèmes de l'économie et de l'environnement ou des problèmes au foyer et le danger qu'éclate une autre guerre mondiale. Mais on les envisage tout naturellement sous l'angle des intérêts de ceux qui forment la classe dominante. Au Canada et dans beaucoup d'autres pays, la classe capitaliste constitue la classe dominante. Ceux qui forment les gouvernements refusent d'aborder les problèmes de façon impartiale et au lieu de leur trouver une solution ils les perpétuent. On encourage le cynisme et l'indifférence et on fait peser une très grande pression sur les gens pour qu'ils se dérobent à leur responsabilité civile et laissent la politique aux politiciens. Beaucoup refusent même de parler des problèmes par crainte de se voir accoler l'épithète de communiste et par conséquent d'être persécuté et isolé. Mais les problèmes ne disparaissent pas pour autant. Ils continuent de s'aggraver et les dangers augmentent. L'histoire réclame leur résolution. Dès qu'ils sont résolus, ils passent pour ainsi dire à l'histoire, et l'histoire commence.
[...]
Si le prélude de l'histoire se prolonge quelque peu, ce n'est pas la fin de l'histoire. Le système capitaliste n'a pas la possibilité de prolonger le prélude à jamais, parce que des contradictions le déchirent de toutes parts. Ces contradictions ne peuvent demeurer indéfiniment sans solution. On ne peut pas taire à jamais les revendications des travailleurs : pour le bien-être et la sécurité économiques, pour un monde de paix, la protection de l'environnement et le progrès dans tous les domaines. Mais surtout, on ne peut plus ignorer la demande de l'abolition de l'exploitation de l'humain par l'humain, la cause de tous les autres problèmes. Tant qu'existeront ces contradictions, on cherchera à les résoudre, et lorsqu'elles seront résolues, le prélude de l'histoire proclamera à la face du monde : JE SUIS L'HISTOIRE.
Le vingtième siècle a déjà entendu cette proclamation à plusieurs reprises et à chaque fois, l'humanité a entr'aperçu l'histoire sous un angle différent, de sorte qu'avec le temps l'histoire se dessine comme une image toujours plus claire et complète. D'autant plus que le communisme requiert maintenant la technique la plus avancée de pair avec les rapports sociaux les plus avancés, pour qu'il ne reste plus aucune trace de retard. L'histoire exige que le but de toute production soit de satisfaire les besoins individuels et collectifs et de les harmoniser avec l'intérêt général de la société. La société doit satisfaire les désirs individuels de chacun. Si des individus travaillent ensemble, les désirs individuels de chacun ne peuvent être satisfaits sans la satisfaction de l'intérêt collectif. Le travailleur ne peut satisfaire ses désirs individuels sans la complicité de l'ensemble du collectif et l'intérêt individuel ou collectif ne peut outrepasser l'intérêt général de la société sans risquer de créer de graves conflits.
L'histoire met cartes sur table en ce qui concerne les problèmes de l'humanité. Cela comprend les problèmes de l'économie, du système politique et de la culture, de la paix et de l'environnement. Tous les problèmes sont clairs et nets, mais, dans ce contexte, il s'est produit un recul temporaire. Que tant de tort ait été causé n'est pas une raison d'hésiter à trouver des solutions aux vrais problèmes. Pourtant il y a de l'hésitation. Et ce n'est pas une hésitation spontanée, sans but. Elle a un but, et c'est de prolonger le prélude, de perpétuer tous les problèmes. C'est forcément le désir de ceux qui sont aujourd'hui en position dominante, mais pour les milliards d'hommes et femmes victimes de ce prélude, les problèmes ne peuvent demeurer sans solution. Leurs luttes sont comme les vagues de la mer qui viennent inexorablement se répercuter sur les rivages du vieux monde, et à chaque fois le message devient plus clair : le prélude doit prendre fin.
Pendant un temps, il a semblé que le prélude allait prendre fin. C'était la période d'après-guerre. Le 9 mai 1945, partout dans le monde, et surtout en Europe et en Asie, les peuples ont célébré la victoire sur le fascisme. En 1953 des révolutions populaires s'étaient produites dans plusieurs pays déjà et [...] avec l'Union soviétique [...] le prélude de l'histoire était terminé dans cette partie du monde. On s'était regroupé autour d'un plan conscient pour résoudre les problèmes.
[...]
Les États-Unis et leurs alliés craignaient que la fin du prélude ait des répercussions chez eux. Pour le perpétuer, les capitalistes et tous ceux qui vivaient de la domination et de l'exploitation des autres déclenchèrent ce qu'on a appelé la guerre froide, une guerre entre ceux qui voulaient mettre fin au prélude, avec à leur tête l'Union soviétique et le camp socialiste, et ceux qui voulaient le prolonger, avec à leur tête l'alliance anglo-américaine. En peu de temps des prédicateurs commencèrent à dresser un faux tableau de la situation mondiale, de sorte que le prélude ne se termine jamais. [...]
Au nom de la démocratie on attaque tout ce qui est tant soit peu socialiste. On a recommencé à identifier le socialisme au pouvoir dictatorial et au fascisme. On a ramené le spectre du communisme. L'aube de l'histoire a fait place à un prolongement du prélude, avant l'avènement de l'histoire. nouveau de sombres nuages se sont regroupés dans le ciel, coupant la lumière du crépuscule et plongeant le monde dans la noirceur. Mais l'aube n'a pas disparu, car le retour en arrière est impossible.
Les vainqueurs du prélude ont déjà commencé à comparaître au banc des accusés. La lutte pour l'histoire n'est pas terminée. En dépit des revers, la lutte pour le socialisme et la démocratie – c'est-à-dire pour l'histoire -, contre le « pluralisme idéologique et politique » et l'« économie de libre marché », le prolongement du prélude, a repris sa marche avant. C'est la lutte épique entre le prélude et son antithèse, l'histoire. Durant la présente phase, le capitalisme mondial, les forces favorisant le prélude, ont l'avantage. Le socialisme mondial en tant que système n'existe plus. Les forces favorisant l'histoire battent en retraite. Le capitalisme mondial donne l'impression de pouvoir garantir la prospérité et la vraie démocratie, mais c'est là, justement, que réside sa faiblesse. Ses prétentions ne sont pas vérifiables dans la pratique, et avec le temps elles sonnent de plus en plus creux. Quoi qu'il en soit, l'épreuve de force entre le prélude et l'histoire est entrée dans une nouvelle phase.
La question se pose : est-ce la fin de l'histoire ? Ce n'est pas la fin de l'histoire tant que la lutte fait rage entre le prélude et l'histoire. On dit que la fin de la guerre froide a signalé la victoire finale du capitalisme et que tous les problèmes du monde sont désormais résolus. Cela reviendrait à dire que le développement historique est terminé. Mais le syllogisme repose sur des prémisses erronées. Les développements actuels [...] ne prouvent pas, comme on le prétend, que le capitalisme possède des pouvoirs correctifs lui permettant de guérir ses plaies. Même alors, ce ne serait pas la fin de l'histoire, ce serait le début de la phase « corrective » du capitalisme, un « tournant historique ». L'histoire semble faire marche arrière, mais ce n'est pas tout à fait le cas. Il y a rétrogression, mais en réalité l'histoire est en train de passer de la préhistoire à l'affirmation complète.
Le retour apparent à la position initiale n'est qu'une prise d'élan de l'histoire qui s'apprête à opérer des transformations encore plus profondes et plus étendues, une révolution qui mettra fin au capitalisme et donnera naissance à une société nouvelle. La bourgeoisie n'a pas soulevé le spectre du communisme sans raison. Elle veut conjurer le big bang : le passage d'une situation d'impuissance et de désespoir de ceux qui travaillent face à l'histoire à une situation où ces derniers non seulement humanisent mais créent l'histoire comme premier pas vers la transformation totale de l'animal humain en être humain. Des graines de cette transformation ont été semées partout dans le monde. coup sur le prélude fera place à l'histoire.
Cuba
Appel à la célébration du Premier Mai
La Central de Trabajadores de Cuba et ses syndicats nationaux appellent à une journée de mobilisation pour célébrer la Journée internationale des travailleurs, en cette année où nous mettons en uvre le processus organique du 22e Congrès de la CTC, présidé par le slogan «Pour Cuba, ensemble nous créons».
Nous célébrerons ce Premier Mai en participant aux efforts de redressement économique du pays, qui est aujourd'hui la tâche fondamentale, dans laquelle, dans le cadre de la large participation de notre peuple, chaque groupe de travailleurs discute et poursuit la mise en uvre des projections du gouvernement pour corriger les distorsions et relancer l'économie au cours de l'année 2024.
La Révolution relève ce défi complexe, urgent et décisif comme elle l'a toujours fait, avec la conviction que le soutien conscient, la contribution de chaque compatriote, et en particulier des travailleurs, sont décisifs pour le concrétiser et pour avancer dans les programmes de développement stratégique que nous avons proposés, dans la satisfaction des besoins du peuple et dans l'amélioration des conditions de travail et des salaires.
Le contexte actuel de siège économique nous oblige à promouvoir la créativité dans chaque secteur et poste de travail, à maximiser les réserves productives, en particulier dans les domaines liés aux exportations qui représentent un revenu en monnaie librement convertible, ainsi qu'à renforcer l'entreprise d'État socialiste et ses liens avec les nouveaux acteurs économiques, seul moyen de créer plus de biens et d'offrir des services efficaces. Dans cette voie, la production alimentaire est vitale pour assurer l'autosuffisance dans la mesure du possible et pour réduire la facture très coûteuse des importations.
En même temps, nous exigeons une lutte énergique et efficace contre les prix abusifs et spéculatifs, qui réduisent directement le pouvoir d'achat des salaires et des pensions. Mais en même temps, nous sommes conscients que le facteur essentiel pour y parvenir est l'augmentation de la production et de la productivité du travail.
Au cours de cette journée, un hommage sera rendu à l'héritage de dirigeants syndicaux tels que Lazaro Peña, Jesus Menendez, Aracelio Iglesias, Armando Mestre et Alfredo Lopez, en plus des commémorations du 65e anniversaire du triomphe de la révolution, du 171e anniversaire de la naissance de José Marti et du 85e anniversaire de la fondation de la CTC.
La Journée internationale des travailleurs coïncide à cette occasion avec le plus grand crime jamais commis contre une nation : le génocide du peuple de Palestine par le gouvernement sioniste d'Israël avec la complicité des États-Unis. Les travailleurs ont fermement condamné les bombardements aveugles qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et ont exigé que leur soit garanti l'accès à l'aide humanitaire.
Parallèlement à cette demande, nous brandirons le drapeau de la solidarité avec le mouvement syndical international et les travailleurs du monde entier qui vivent dans des conditions d'exploitation et de discrimination, en raison de la crise multidimensionnelle du système capitaliste et de ses politiques néolibérales.
Nous invitons les amis et les syndicalistes du monde entier à se joindre à nous dans les activités de la Journée internationale des travailleurs, et en particulier dans la Rencontre internationale de solidarité avec Cuba.
Chers compatriotes :
Nous appelons à l'organisation de rassemblements combatifs et colorés sur les places, les villes et les lieux de travail, comme reflet de notre unité, la plus grande force de la Révolution. Ce sera l'occasion d'exiger, une fois de plus, l'élimination du blocus économique, commercial et financier criminel imposé à notre patrie par le gouvernement des États-Unis et de l'inclusion absurde de Cuba dans la liste fallacieuse qu'il dresse, de manière unilatérale et arrogante, de prétendus pays soutenant le terrorisme.
Nous célébrerons la fête du prolétariat mondial,
conscients que
les défis sont immenses, mais en même temps convaincus et
prêts
à les affronter avec la même fermeté que toujours, et
avec la
détermination invariable de continuer à avancer dans nos
rêves
d'équité et de justice sociale, certains que la victoire
sera
nôtre.
Vive le Premier Mai !
Vive la Révolution !
Vive Fidel et Raul !
En avant toujours vers la victoire !
(Pour voir les articles individuellement, cliquer sur le titre de l'article.)
www.pccml.ca • redaction@pccml.ca