Histoire
(Extrait de l'essai « Histoire » du recueil Communisme, 1989-1991, Hardial Bains, Centre d'études idéologiques, 1991)
« Les phénomènes sociaux
sont
parfois comme les eaux d'une grande
rivière retenues par le barrage de l'histoire. Lorsque le
barrage cède
brusquement, ce n'est pas l'histoire qui est ensevelie à
jamais.
Au contraire, chaque goutte de la masse puissante libérée
par
la rupture radicale vient faire fermenter son sol d'où
elle
jaillit à nouveau...
L'issue dépend des êtres humains, de leur capacité à voir
et à
saisir
la nécessité du changement, la nécessité des
transformations
en profondeur réclamées par l'histoire. »
Il est difficile pour nous d'adhérer à l'acception courante du mot « histoire », à savoir : la connaissance des actions et des événements passés. Le mot « histoire » est à toutes fins pratiques devenu synonyme de passé.
Le passé est un des aspects de l'histoire, pas le seul. L'aspect le plus important de l'histoire est qu'elle existe. Elle triomphe, elle étend ses ailes et s'impose. L'histoire est cette irrésistible force de changement qui ne laisse rien lui échapper. La conscience humaine est impossible sans l'histoire et l'histoire humaine est impossible sans l'action humaine. Cela est clair.
[...]
On sait qu'au temps de l'homme primitif la discussion et
les
échanges étaient passablement limités et qu'aujourd'hui
les
possibilités sont pratiquement illimitées. Il n'en
demeure pas
moins que la discussion et les échanges demeurent limités
puisque beaucoup de choses encore, dans la société et
dans la
vie des gens, demeurent spontanées et échappent à notre
contrôle. Nous sommes de plus en plus conscients de cette
absence de contrôle. L'histoire nous apparaît comme un
phénomène
hors de contrôle. Elle est là, mais elle reste hors
d'atteinte.
[...]
La génération actuelle doit donc faire ses comptes et déterminer ce qui est passé à l'histoire et ce qui appartient au présent. Ce n'est pas une simple affaire de mémoire, il faut aussi pouvoir déterminer ce qui existe et ce qui n'existe pas. En fait, un nouveau chapitre vient de s'ajouter à l'histoire au sens conventionnel.
Dans sa forme finie, ce qu'on appelle communément l'histoire est un panorama des actions et des événements passés. Telle ou telle partie de l'histoire, le rôle de tel ou tel événement, de tel ou tel individu peuvent être contestés. L'histoire dans ce cas est en quelque sorte une vue rétrospective, une création du cerveau qui étudie les choses et les événements passés, l'histoire en tant que phénomène bénin et indépendant de notre existence. Cette histoire apparaît comme étant sans conséquence pour les êtres vivants. Mais est-ce vraiment le cas ? Sommes-nous si détachés de l'histoire qu'elle n'a aucune influence sur nous ? L'histoire est-elle comme le temps et l'espace à travers lesquels se meut la terre ou est-elle plus ?
Si l'histoire n'avait aucune influence, nous ne saurions
rien
d'elle; mais autant il est difficile d'imaginer la terre
sans
son histoire ou la matière sans ses formes et son
mouvement,
autant il est impossible de concevoir la vie humaine sans
l'histoire humaine. L'espace et le temps sont les
conditions
dans lesquelles apparaissent et disparaissent les formes
de la
matière. Y a-t-il un équivalent pour la vie
sociale ? [...]
En fait, tout le développement humain, passé et présent, importe pour l'avenir. L'histoire est un continuum jalonné de ruptures, ce qui veut dire qu'elle n'est pas vide, elle est pleine de vie. Il y a un rapport dialectique entre l'histoire et tout ce qui existe, du point de vue social, parce que ce qui existe est en train de devenir ce qui était, et ce qui était est désormais le sol sur lequel doit s'épanouir ce qui est.
La notion de l'histoire surgit à une phase bien précise dans l'évolution de la civilisation humaine, soit la phase où les êtres humains commencent à créer des forces productives par leur interaction avec la nature et entre eux. La loi du développement social, la contradiction inhérente à la vie humaine, commence à s'affirmer. L'accroissement de la population de pair avec l'épuisement des ressources, entre autres facteurs, devient la contradiction objective qui doit se résoudre en faveur de la société humaine – sous peine d'extinction. C'est finalement l'apparition de l'agriculture et de l'élevage qui vient briser le sort jeté par les éléments de la nature. Outre la conscience, elle donne aux êtres humains la confiance dans leur pouvoir de créer les conditions de leur propre existence par une planification consciente. C'est le prélude, le premier pas vers la création de l'histoire humaine.
Cette notion de l'histoire durant son prélude est une notion intéressée qui ignore le grand rôle des lois objectives auxquelles l'action humaine a donné naissance et qui, par conséquent, néglige tout ce que la nature réservait objectivement à la vie humaine durant toute cette période. Cette notion engendre un nouveau genre de servitude qui continue de coexister avec la servitude du passé. L'ancienne servitude était par rapport à la nature; la nouvelle servitude est celle d'un individu par rapport à un autre, à commencer par le servage à proprement parler jusqu'aux temps modernes où elle revêt sa forme la plus grotesque : pas seulement l'esclavage salarié, mais aussi l'asservissement aux institutions financières qui, aujourd'hui, tiennent le monde entier dans leur étreinte.
Le prélude de l'histoire est remis en cause suite à des millénaires d'activité humaine. Dans la société de classes, cette notion de l'histoire durant le prélude exprime l'intérêt des classes dominantes. L'histoire devenait elle-même l'esclave et les maîtres esclavagistes tournaient le dos aux grandes possibilités qu'elle offre au développement humain. Ce faisant ils condamnaient l'humanité entière à différentes formes d'esclavage et à des millénaires de marche à tâtons, jusqu'à l'éclatement de l'antagonisme actuel entre exploiteurs et exploités, qui devient une lutte entre le prélude et l'histoire comme telle.
Au fil du développement il s'est créé une classe de gens dont l'émancipation implique l'émancipation de l'humanité tout entière. L'humanité s'apprête à donner raison à l'antithèse de ceux qui avaient choisi de fermer les yeux et qui refusaient de laisser l'histoire mettre à contribution tout ce qu'elle a à offrir. Bientôt les yeux s'ouvriront tout grands. Des yeux se sont déjà ouverts ici et là et le reste du monde ne tardera pas à suivre. Ce sera la naissance de l'histoire. Lorsque la classe ouvrière réclame l'abolition de l'esclavage salarié et l'élimination du système fondé sur l'exploitation de l'humain par l'humain, qui n'en sera pas affecté ? En plus de la classe ouvrière, il y a les hommes et les femmes de conscience, ceux qui partent non pas du préjugé ou de l'intérêt personnel mais de l'intérêt de la science et de l'avancement de la société. Qu'est-ce qui pourra alors bloquer l'avènement de l'histoire humaine ?
La naissance de cette classe et de cette couche d'hommes et femmes signale le début de la fin pour le prélude de l'histoire. Le prélude, ou la préhistoire, amène cette classe et cette couche d'hommes et de femmes à se mesurer à l'inconnu, à ce qui était jusqu'alors considéré comme mystère et tabou, l'apanage de la noblesse et de la caste dominante. Elles s'affirment en tant que bâtisseur de la société nouvelle. Le prélude de l'histoire devient une époque de grands assauts contre tout obscurantisme, clérical ou autre, car la classe de ceux qui travaillent et la couche d'hommes et femmes qui veulent la lumière ne supportent plus que leur condition soit l'oeuvre du destin. Le travailleur, serviteur de celui qui fournit le travail, et les hommes et femmes de conscience, serviteurs de celui qui paie, n'acceptent plus cette condition. C'est la nature de leur condition, dans le sens objectif, l'essence de leur travail et de leur profession, qui les pousse à réagir. Il s'en suit une prise de conscience et un affrontement entre ce qu'ils désirent être et leur condition présente. Dans un moment de heurts et de tensions le prélude de l'histoire devient histoire. Ce qui précède veut succéder au présent. Le prélude de l'histoire devient l'histoire.
Mais cette transformation n'est pas seulement spontanée et objective. Il y a une pression voulant que le prélude de l'histoire reste ce qu'il est. Si c'était une question de préférence individuelle sans conséquence pour la vie des gens, personne ne s'en préoccuperait, mais cette pression veut que tous les problèmes demeurent sans solution, qu'il s'agisse de l'économie, de la politique ou de la culture, ou de la paix et du progrès pour les peuples du monde. Puis il y a la pression inverse, la condition vitale de tous les exploités et opprimés qui veulent que le prélude fasse place à l'histoire. Il s'ensuit le grand conflit de notre époque. L'affrontement des intérêts opposés n'est pas bénin et l'antagonisme doit donc être résolu.
En plus d'être identifiée au passé, l'histoire est souvent présentée comme une forme complètement statique et sans vie. C'est une perception pédantesque qui rend l'histoire parfaitement inutile et incapable de nous apprendre quoi que ce soit. Cette façon de concevoir l'histoire fait obstacle au progrès et empêche le prélude de l'histoire de devenir histoire. L'histoire n'y apparaît pas comme partie de la vie qui change, se développe et se meut, une force vitale agissant dans tous les sens à des époques données. Cette conception élimine l'histoire en tant que force vitale et conduit à la régression sociale. Elle prolonge la période de banalité et de dégénérescence généralisée. Elle trouve sa liberté dans cet acte, un acte qui répugne à plusieurs, mais qui n'en demeure pas moins la condition du progrès.
Aujourd'hui la conception pédantesque de l'histoire condamne le passé avec sa théorie et sa morale qui soutiennent qu'en raison de la « nature humaine », la solution des problèmes fondamentaux de la société n'a jamais progressé par le passé et ne progressera pas davantage aujourd'hui. Le prélude de l'histoire – l'exploitation de l'humain par l'humain – sera éternel. Or, un examen de la réalité démontre que le progrès existe mais que la rétrogression existe également. En fait, le progrès a été si spectaculaire dans tous les domaines, de l'économie à la culture, que le prélude de l'histoire est en train de devenir histoire, une histoire créée par le travail et au service des besoins de notre époque et des époques futures.
Mais il y a la rétrogression qui transforme le progrès dans chaque domaine en son contraire. La théorie scientifique de l'évolution doit à nouveau se mesurer à la théorie médiévale de la création. Le socialisme doit faire concurrence à différentes écoles de l'ignorance bourgeoise, comme l'« économie de libre marché ». Aujourd'hui le progrès économique est amené à signifier progrès technique. Le perfectionnement des rapports entre humains n'est pas envisagé. Le besoin de mettre fin à l'exploitation de l'humain par l'humain est nié par des apologistes de toutes sortes pour qui le retour à la spontanéité, sous la supervision d'experts techniques, est un progrès par rapport à la planification centralisée par ceux qui travaillent. On n'a qu'à regarder le monde dans lequel nous vivons ou tout réclame le changement alors que l'enveloppe du statu quo devient de plus en plus rigide et inflexible. Deux guerres mondiales et d'innombrables autres conflits d'intensité diverse soulignent le caractère de notre époque. C'est l'histoire qui frappe à la porte et qui réclame la fin du prélude.
Il n'y a pas un seul problème dans ce monde dont l'existence ne soit pas reconnue sous une forme ou une autre, qu'il s'agisse des graves problèmes de l'économie et de l'environnement ou des problèmes au foyer et le danger qu'éclate une autre guerre mondiale. Mais on les envisage tout naturellement sous l'angle des intérêts de ceux qui forment la classe dominante. Au Canada et dans beaucoup d'autres pays, la classe capitaliste constitue la classe dominante. Ceux qui forment les gouvernements refusent d'aborder les problèmes de façon impartiale et au lieu de leur trouver une solution ils les perpétuent. On encourage le cynisme et l'indifférence et on fait peser une très grande pression sur les gens pour qu'ils se dérobent à leur responsabilité civile et laissent la politique aux politiciens. Beaucoup refusent même de parler des problèmes par crainte de se voir accoler l'épithète de communiste et par conséquent d'être persécuté et isolé. Mais les problèmes ne disparaissent pas pour autant. Ils continuent de s'aggraver et les dangers augmentent. L'histoire réclame leur résolution. Dès qu'ils sont résolus, ils passent pour ainsi dire à l'histoire, et l'histoire commence.
[...]
Si le prélude de l'histoire se prolonge quelque peu, ce n'est pas la fin de l'histoire. Le système capitaliste n'a pas la possibilité de prolonger le prélude à jamais, parce que des contradictions le déchirent de toutes parts. Ces contradictions ne peuvent demeurer indéfiniment sans solution. On ne peut pas taire à jamais les revendications des travailleurs : pour le bien-être et la sécurité économiques, pour un monde de paix, la protection de l'environnement et le progrès dans tous les domaines. Mais surtout, on ne peut plus ignorer la demande de l'abolition de l'exploitation de l'humain par l'humain, la cause de tous les autres problèmes. Tant qu'existeront ces contradictions, on cherchera à les résoudre, et lorsqu'elles seront résolues, le prélude de l'histoire proclamera à la face du monde : JE SUIS L'HISTOIRE.
Le vingtième siècle a déjà entendu cette proclamation à plusieurs reprises et à chaque fois, l'humanité a entr'aperçu l'histoire sous un angle différent, de sorte qu'avec le temps l'histoire se dessine comme une image toujours plus claire et complète. D'autant plus que le communisme requiert maintenant la technique la plus avancée de pair avec les rapports sociaux les plus avancés, pour qu'il ne reste plus aucune trace de retard. L'histoire exige que le but de toute production soit de satisfaire les besoins individuels et collectifs et de les harmoniser avec l'intérêt général de la société. La société doit satisfaire les désirs individuels de chacun. Si des individus travaillent ensemble, les désirs individuels de chacun ne peuvent être satisfaits sans la satisfaction de l'intérêt collectif. Le travailleur ne peut satisfaire ses désirs individuels sans la complicité de l'ensemble du collectif et l'intérêt individuel ou collectif ne peut outrepasser l'intérêt général de la société sans risquer de créer de graves conflits.
L'histoire met cartes sur table en ce qui concerne les problèmes de l'humanité. Cela comprend les problèmes de l'économie, du système politique et de la culture, de la paix et de l'environnement. Tous les problèmes sont clairs et nets, mais, dans ce contexte, il s'est produit un recul temporaire. Que tant de tort ait été causé n'est pas une raison d'hésiter à trouver des solutions aux vrais problèmes. Pourtant il y a de l'hésitation. Et ce n'est pas une hésitation spontanée, sans but. Elle a un but, et c'est de prolonger le prélude, de perpétuer tous les problèmes. C'est forcément le désir de ceux qui sont aujourd'hui en position dominante, mais pour les milliards d'hommes et femmes victimes de ce prélude, les problèmes ne peuvent demeurer sans solution. Leurs luttes sont comme les vagues de la mer qui viennent inexorablement se répercuter sur les rivages du vieux monde, et à chaque fois le message devient plus clair : le prélude doit prendre fin.
Pendant un temps, il a semblé que le prélude allait prendre fin. C'était la période d'après-guerre. Le 9 mai 1945, partout dans le monde, et surtout en Europe et en Asie, les peuples ont célébré la victoire sur le fascisme. En 1953 des révolutions populaires s'étaient produites dans plusieurs pays déjà et [...] avec l'Union soviétique [...] le prélude de l'histoire était terminé dans cette partie du monde. On s'était regroupé autour d'un plan conscient pour résoudre les problèmes.
[...]
Les États-Unis et leurs alliés craignaient que la fin du prélude ait des répercussions chez eux. Pour le perpétuer, les capitalistes et tous ceux qui vivaient de la domination et de l'exploitation des autres déclenchèrent ce qu'on a appelé la guerre froide, une guerre entre ceux qui voulaient mettre fin au prélude, avec à leur tête l'Union soviétique et le camp socialiste, et ceux qui voulaient le prolonger, avec à leur tête l'alliance anglo-américaine. En peu de temps des prédicateurs commencèrent à dresser un faux tableau de la situation mondiale, de sorte que le prélude ne se termine jamais. [...]
Au nom de la démocratie on attaque tout ce qui est tant soit peu socialiste. On a recommencé à identifier le socialisme au pouvoir dictatorial et au fascisme. On a ramené le spectre du communisme. L'aube de l'histoire a fait place à un prolongement du prélude, avant l'avènement de l'histoire. nouveau de sombres nuages se sont regroupés dans le ciel, coupant la lumière du crépuscule et plongeant le monde dans la noirceur. Mais l'aube n'a pas disparu, car le retour en arrière est impossible.
Les vainqueurs du prélude ont déjà commencé à comparaître au banc des accusés. La lutte pour l'histoire n'est pas terminée. En dépit des revers, la lutte pour le socialisme et la démocratie – c'est-à-dire pour l'histoire -, contre le « pluralisme idéologique et politique » et l'« économie de libre marché », le prolongement du prélude, a repris sa marche avant. C'est la lutte épique entre le prélude et son antithèse, l'histoire. Durant la présente phase, le capitalisme mondial, les forces favorisant le prélude, ont l'avantage. Le socialisme mondial en tant que système n'existe plus. Les forces favorisant l'histoire battent en retraite. Le capitalisme mondial donne l'impression de pouvoir garantir la prospérité et la vraie démocratie, mais c'est là, justement, que réside sa faiblesse. Ses prétentions ne sont pas vérifiables dans la pratique, et avec le temps elles sonnent de plus en plus creux. Quoi qu'il en soit, l'épreuve de force entre le prélude et l'histoire est entrée dans une nouvelle phase.
La question se pose : est-ce la fin de l'histoire ? Ce n'est pas la fin de l'histoire tant que la lutte fait rage entre le prélude et l'histoire. On dit que la fin de la guerre froide a signalé la victoire finale du capitalisme et que tous les problèmes du monde sont désormais résolus. Cela reviendrait à dire que le développement historique est terminé. Mais le syllogisme repose sur des prémisses erronées. Les développements actuels [...] ne prouvent pas, comme on le prétend, que le capitalisme possède des pouvoirs correctifs lui permettant de guérir ses plaies. Même alors, ce ne serait pas la fin de l'histoire, ce serait le début de la phase « corrective » du capitalisme, un « tournant historique ». L'histoire semble faire marche arrière, mais ce n'est pas tout à fait le cas. Il y a rétrogression, mais en réalité l'histoire est en train de passer de la préhistoire à l'affirmation complète.
Le retour apparent à la position initiale n'est qu'une prise d'élan de l'histoire qui s'apprête à opérer des transformations encore plus profondes et plus étendues, une révolution qui mettra fin au capitalisme et donnera naissance à une société nouvelle. La bourgeoisie n'a pas soulevé le spectre du communisme sans raison. Elle veut conjurer le big bang : le passage d'une situation d'impuissance et de désespoir de ceux qui travaillent face à l'histoire à une situation où ces derniers non seulement humanisent mais créent l'histoire comme premier pas vers la transformation totale de l'animal humain en être humain. Des graines de cette transformation ont été semées partout dans le monde. coup sur le prélude fera place à l'histoire.
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 27 - 1er mai 2024
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