Numéro 41
7 septembre 2024
Rien n'a réussi à briser et encore moins à réduire au silence la résistance au génocide sioniste
Vive le mouvement de résistance palestinienne!
Manifestation le dernier jour de la convention nationale
du
Parti démocrate, Chicago, 22 août 2024
• Les Palestiniens de Cisjordanie opposent une résistance farouche à l'invasion sioniste
• Les plans délibérément trompeurs des États-Unis et des sionistes sont exposés l'un après l'autre
• Tentatives infructueuses de poursuivre l'occupation par des négociations frauduleuses
• Tout indique que c'est Israël qui est en train de s'effondrer, pas la résistance
• Les
manifestations en Israël prennent de l'ampleur
Reportage photo du mois d'août
• Dix mois de soutien inébranlable et grandissant au peuple palestinien et à sa résistance
Rien n'a réussi à briser et encore moins à réduire au silence la résistance au génocide sioniste
La
classe ouvrière et le peuple américains
montrent de quoi ils sont faits lors de la convention
nationale
du Parti démocrate
Une partie des plus de 17 000 personnes qui ont défilé en
solidarité avec la Palestine le jour de l'ouverture de la
convention nationale du Parti démocrate, le 19 août
2024
La convention nationale démocrate s'est tenue à Chicago du 19 au 22 août, sous la forme d'un gigantesque rassemblement d'encouragement destiné à présenter Kamala Harris comme universellement aimée et choisie par le peuple américain comme prochaine présidente des États-Unis. Cette tentative de la machine du Parti démocrate de revendiquer la légitimité était sans aucun doute destinée à surpasser les démonstrations similaires de richesse et de pouvoir du rival présidentiel Donald Trump. Mais, en bout de ligne, le défilé d'argent, de célébrités, d'influenceurs et d'odes « à la joie » s'est résumé à une grande manifestation de chauvinisme américain à la poursuite des mêmes objectifs.
Grâce à la présence courageuse et fondée sur des principes de plus de 150 groupes venus de tous les coins des États-Unis qui ont participé à l'organisation et à la mobilisation des manifestations devant le lieu de la convention, les luttes de la classe ouvrière et du peuple américains ont occupé le devant de la scène. Leur cause a pris le dessus sur les tentatives de les bloquer et de les marginaliser, de faire taire la voix du peuple. Loin de la machine du Parti démocrate qui réussit à dissimuler la grave crise dans laquelle est plongée la démocratie américaine, les manifestants ont montré à quoi ressemblait la démocratie. Outre les revendications de tous les secteurs du peuple américain contre l'injustice et la domination des riches, les manifestations à la convention de Chicago ont montré au monde entier que rien n'arrêtera l'opposition de la classe ouvrière et du peuple américain, composé de gens de toutes origines nationales, croyances religieuses et politiques, au soutien des États-Unis au génocide brutal du peuple palestinien par l'État sioniste d'Israël.
Les groupes participants affirment dans une déclaration commune :
« Nous reconnaissons que le Parti démocrate est un outil des milliardaires et des entreprises.
« Les actions des démocrates, telles que le financement du génocide en Palestine et de la guerre dans de nombreux pays, la poursuite de l'incarcération massive des Noirs et des personnes de couleur, l'expulsion de millions d'immigrés et le non-respect des promesses de campagne faites aux communautés opprimées qui représentent leur base électorale, montrent que le Parti démocrate ne sert que les ambitions des riches et des puissants. Les récentes avancées en matière de droits des personnes opprimées ont été réalisées par des organisations de la base en dépit du manque de soutien et souvent de l'opposition catégorique des dirigeants du Parti démocrate.
« L'histoire a prouvé ce qu'écrivait Frederick Douglass : 'Le pouvoir ne concède rien qui ne soit exigé.'
« Nous appelons les autres organisations de la base qui luttent pour les personnes exploitées et opprimées à s'unir à nous pour porter les revendications du peuple au Parti démocrate en août 2024. [...]
« La marche sur la convention démocrate sera une marche pour la Palestine. Notre principale revendication sera : Soutenez la Palestine ! Mettez fin à l'aide américaine à Israël.
« Nous amènerons également les demandes des mouvements populaires :
« - De l'argent pour l'emploi, l'école, la santé, le logement et l'environnement, pas pour la guerre !
« - Les droits des immigrés et la légalisation de tous les travailleurs sans-papiers !
« - Défendre les droits LGBTQIA+ et les droits reproductifs !
« - Défendre le droit de se syndiquer et de faire grève !
« - Stop aux crimes policiers ! Contrôle communautaire de la police maintenant !
« - Justice, paix et égalité ! »
À l'intérieur de la convention, Kamala Harris a appelé à un « cessez-le-feu maintenant », à « une Palestine libre » et à « l'autodétermination » de la Palestine, mais un certain nombre de voix importantes dans le mouvement ont déjà réagi en disant : « Nous voulons plus que des paroles ! » et « Abandonnons la tueuse Kamala ! ». La vacuité des mots de la candidate démocrate est évidente, ne serait-ce que dans le soutien indéfectible de l'administration Biden-Harris au génocide d'Israël. En 2017, Kamala Harris, s'adressant au Comité américain des affaires publiques israéliennes (AIPAC) en tant que sénatrice de la Californie, a promis un soutien ferme à « la sécurité et au droit à l'autodéfense d'Israël ». Elle a précisé qu'elle était « aux côtés d'Israël en raison des valeurs que nous partageons et qui sont si fondamentales pour la fondation de nos deux nations ». « Je crois que les liens entre les États-Unis et Israël sont indéfectibles. »
Les orateurs aux rassemblements à l'extérieur et dans les actions qui se poursuivent contre le génocide en Palestine ne se font pas d'illusions sur Kamala Harris et le rôle des États-Unis. Pour eux, ce qui se passe à Gaza et maintenant en Cisjordanie n'est rien d'autre qu'une guerre menée par les États-Unis. Les tentatives de présenter le Parti démocrate et les États-Unis comme des bastions de la démocratie alors qu'ils soutiennent le génocide israélien à Gaza ne passeront tout simplement pas.
Malgré les tentatives des cercles dirigeants de présenter la convention nationale démocrate comme un redressement des démocrates en remplaçant Biden par Harris, la classe ouvrière et le peuple américains restent aux côtés de la Palestine depuis octobre 2023 et même depuis la Nakba. Ils ont clairement montré que leur résistance, comme celle du peuple palestinien, ne sera pas étouffée par les cercles dirigeants américains et les sionistes.
19 août
Dernier jour de la convention, 22 août
(Photos: Palestine Online, uspcn, S. Fatima)
Les Palestiniens de Cisjordanie opposent une résistance farouche à l'invasion sioniste
La Résistance palestinienne informe que, depuis le 28 août, ses combattants repoussent l'invasion des forces sionistes en Cisjordanie dans les camps de réfugiés de Jénine, al-Far'a et Nur Shams, à Jénine, Tubas et Tulkarem, respectivement. Avec l'opération « Terreur des camps », la Résistance s'est immédiatement dressée contre les Forces d'occupation israéliennes (FOI), dont l'invasion serait la plus importante depuis vingt ans.
Les brigades al-Qods de la Cisjordanie ont annoncé le 29 août qu'elles entreprenaient l'étape deux de l'opération « Terreur des camps », qui serait concentrée sur « une utilisation efficace du terrain, une consolidation de leurs capacités, le recours aux embuscades et à la détonation d'explosifs ».
Les brigades al-Qods confirment dans un communiqué que leurs unités en Cisjordanie occupée ont mené une série d'opérations militaires majeures qui ont changé le cours de la bataille. Entre autres, elles ont tendu des « pièges mortels » à Jénine et à Tulkarem ainsi qu'une embuscade contre un groupe de soldats de l'occupation israélienne dans le quartier d'al-Manshiyya, en réponse à l'assassinat du commandant de la brigade de Tulkarem, Mohammad Jaber « Abou Shujja ».
Les brigades ont affirmé que leurs combattants étaient
en
pleine forme et que la Résistance demeure résolue et
indestructible face à « l'armée de lâches ». Ils ont
ajouté
que l'illusion propagée par les occupants israéliens,
pensant
que c'est eux qui mettront fin à leur incursion en
Cisjordanie,
prouve à quel point ils ignorent ce qui se passe sur le
terrain
et ce qui les attend sur le terrain, aujourd'hui, demain
et à
l'avenir.
Al Mayadeen a rapporté le 30 août que la Résistance palestinienne continuait d'affronter les forces d'occupation israéliennes dans le cadre de l'opération « Terreur des camps ». Les Brigades al-Qassam ont indiqué qu'elles avaient réussi à tendre des embuscades aux soldats israéliens, infligeant des pertes significatives dans les villes de Jénine, Tulkarem et Tubas au cours de l'offensive israélienne dans le nord de la Cisjordanie.
À cette même date, les forces israéliennes avaient assiégé les routes menant à l'hôpital gouvernemental de Jénine et imposé un bouclage complet du camp de réfugiés de Jénine, fermant toutes ses entrées. Pendant ce temps, dans les quartiers de Damaj et de Hawashin, les troupes israéliennes se sont livrées à des démolitions et à des destructions massives. Les Brigades al-Qassam ont pris pour cible un véhicule militaire israélien dans le quartier est de Jénine avec un puissant engin explosif, faisant des victimes parmi les soldats. Les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa ont également fait état d'affrontements intenses contre les forces d'occupation israéliennes dans diverses zones de combat de la ville de Jénine et de son camp de réfugiés, à l'aide de mitrailleuses et d'engins explosifs. Elles ont engagé une bataille féroce contre une unité des forces spéciales israéliennes qui s'était infiltrée dans la ville de Zababdeh, à l'est de Jénine, en utilisant des mitraillettes. Dans la partie orientale de Jénine, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa ont piégé une unité israélienne dans une embuscade, en faisant exploser un puissant engin explosif et en l'attaquant à la mitrailleuse. Les combattants ont déclaré avoir infligé des blessures directes aux soldats israéliens. Plus au sud de la ville, les Brigades al-Quds et les Brigades des Martyrs d'al-Aqsa ont engagé de violents affrontements contre les forces israéliennes dans le quartier de Jabariyat, en utilisant des mitraillettes et des engins explosifs.
Dans la région de Naplouse, des bandes terroristes de colons israéliens, sous la protection des forces israéliennes, ont envahi la ville de Huwara, bloqué la route principale et ouvert le feu sur les résidents palestiniens. Les colons ont également expulsé les Palestiniens d'Ain al-Tahta à Khirbet Tana, près de la ville de Beit Furik, à l'est de Naplouse. A Beita, au sud de Naplouse, des affrontements ont éclaté entre les combattants de la Résistance et les forces israéliennes à Jabal Sbeih. Pendant ce temps, à Qalqilya, des combattants de la Résistance ont affronté les forces israéliennes à l'entrée nord de la ville, a rapporté un correspondant d'Al Mayadeen.
Le mouvement de résistance du Hamas a annoncé le martyre de l'un de ses commandants, Wissam Ayman Khazem, qui a été tué dans le camp de réfugiés de Jénine le matin du 30 août lors d'une frappe aérienne israélienne. Une autre frappe aérienne israélienne a coûté la vie au commandant de la brigade de Tulkarem des brigades al-Quds, Mohammad Jaber, connu sous le nom d'Abu Shujaa, et au combattant Majd Dawood. Le Hamas a appelé les Palestiniens et les résistants de toute la Cisjordanie à intensifier leurs affrontements avec les forces israéliennes et les colons, dans le prolongement de l'esprit d'unité qui a prévalu lors de l'opération « déluge d'al-Aqsa ».
Le 3 septembre, jour sept de l'invasion des FOI, les brigades al-Qods de la Résistance palestinienne, l'aile militaire du Djihad islamique palestinien (JIP), ont rapporté que leurs combattants continuaient de résister aux forces israéliennes à divers endroits. Ils ont confirmé que leurs unités ciblaient des troupes et des véhicules militaires israéliens au moyen d'artillerie lourde et d'engins explosifs, frappant avec précision les unités d'infanterie sur la rue d'al-Suhuhada.
À un autre moment, les brigades des martyrs al-Aqsa de Naplouse ont participé à des échanges intenses avec les forces d'occupation israéliennes lors d'une incursion dans le camp de réfugiés de Balata, les attaquant à l'aide d'armes automatiques et d'appareils explosifs.
Les brigades des martyrs d'al-Aqsa de Tulkarem ont
confirmé
qu'un soldat israélien a été tué et que de multiples
blessures
ont été infligées aux troupes israéliennes, grâce à une
embuscade précise menée par leurs combattants de la
Résistance
en collaboration avec les brigades Izz ad-Din al-Qassam
dans
l'axe d'al-Ghanem du camp de réfugiés de Tulkarem.
À Gaza, les combattants des brigades al-Qods ont mené un raid contre une importante structure résidentielle à Tel Al-Hawa au sud de la ville de Gaza, une force israélienne ayant pris le contrôle de la maison et y ayant fortifié sa position depuis quelque temps déjà. Cela a pris fin lorsque des combattants ont avancé vers la maison, armés de mitraillettes et de missiles anti-fortification TBG. Lors de cette opération audacieuse, les combattants ont combattu les soldats israéliens au rez-de-chaussée de la maison, avant de lancer un missile TBG, pour ensuite combattre les soldats israéliens aux étages supérieurs.
L'assaut de la Cisjordanie expose encore plus la dépravation des sionistes israéliens et de leurs complices américains et canadiens
Des bulldozers détruisent des infrastructures à Tulkarem,
3
septembre 2024
L'invasion dépravée de la Cisjordanie par les sionistes
a
débuté le 28 août à 1 h 30. L'armée israélienne a lancé
une
invasion à grande échelle au nord de la Cisjordanie avec
des
milliers de soldats. Des hôpitaux ont été assiégés. Des
bulldozers ont détruit des infrastructures, non seulement
des
édifices, des maisons et des routes, mais aussi les
systèmes
d'aqueduc et d'égouts. Près de 11 Palestiniens ont été
tués et
plusieurs ont été blessés en un seul jour.
Un correspondant d'Al Mayadeen en Cisjordanie a
écrit
que les FOI ont mené un raid contre le village d'Anabta,
à l'est
de Tulkarem, où elles ont déployé des renforts militaires
additionnels qui sont entrés via l'accès au nord de
Tulkarem en
direction du camp de Nur Shams.
Le 3 septembre, dans le camp de réfugiés de Tulkarem,
les FOI
ont intensifié leur siège, en positionnant des tireurs
d'élite
sur le haut d'édifices autour du camp. Des drones de
surveillance ont patrouillé constamment à basse altitude
au-dessus de la région. Un enfant y a été tué le 3
septembre par
des tireurs d'élite en compagnie de son père, qui a aussi
été
blessé.
En outre, le 3 septembre, les FOI ont mené un raid contre l'Université de Birzeit au nord de Ramallah. Selon les rapports, des soldats israéliens ont endommagé des sites associés aux activités étudiantes et saisi divers équipements et publications. Ils ont aussi posé des affiches dans le but d'intimider les étudiants, les avisant de ne pas participer aux activités du campus et menaçant de « détruire leur avenir ».
Les raids des FOI se poursuivent ailleurs, dans la région d'Izbat al-Jarad à l'est de Tulkarem, dans le camp de réfugiés de Balata, dans la ville de Salem à l'est de Naplouse, et dans la ville de Qalqilya dans le nord de la Cisjordanie. À al-Khalil, les forces israéliennes ont mené des raids et des arrestations dans les villes de Beit Fajjar, Sa'ir, et Idna, et ont aussi pris d'assaut la ville de Silwan, au sud de la mosquée al-Aqsa.
L'assaut des FOI contre Jénine et Tulkarem a pris fin le 6 septembre, le dixième jour de l'invasion israélienne.
Depuis le début de l'invasion des FOI en Cisjordanie il y a dix jours, les sionistes ont tué près de 39 Palestiniens à Jénine, Tulkarem et Tubas et trois autres à al-Khalil, le nombre total de personnes tuées en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023 ayant atteint 691. Ce nombre augmente tous les jours alors que la Résistance, par ses actions, saisit l'initiative.
Le rapport aseptisé des Forces d'occupation israéliennes (FOI) affirme qu'« aux petites heures du matin mercredi, elles ont lancé une opération à grande échelle ciblant des militants à Jénine, Tulkarem et Tubas dans le nord de la Cisjordanie ». Selon les médias israéliens, l'agence de sécurité israélienne Shin Bet, et des unités d'al-Mustaaribeen – des unités d'élites israéliennes d'infiltration qui se déguisent en Arabes ou en Palestiniens – participent avec les FOI au déploiement d'hélicoptères et d'avions de combat.
Le directeur adjoint de l'Office de secours et de
travaux des
Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient (UNRWA) pour la Cisjordanie, Roland
Friedrich, a
affirmé que l'agence prenait acte de la grave situation
humanitaire dans les camps de réfugiés au nord de la
Cisjordanie
suite à l'offensive israélienne à grande échelle. Il a
appelé
les autorités de l'occupation à se conformer au droit
international, à ne pas cibler les civils et à respecter
l'inviolabilité des sites et des installations de
l'UNRWA. Il a
dit que l'agence a été forcée d'interrompre ses services
dans
plusieurs camps touchés par l'agression, et a souligné
que, en
coopération avec les partenaires de l'ONU et les ONG
humanitaires, il est fermement engagé à fournir tous les
services tant et autant que la situation est sécuritaire
sur le
terrain.
Roland Friedrich a également déploré les appels des
hauts
responsables israéliens à déplacer et « évacuer
temporairement » les Palestiniens de leurs maisons
en
Cisjordanie, comme ils l'ont fait dans la bande de
Gaza.
Ibrahim Fraihat, un professeur associé en matière de
résolution
de conflits de l'Institut des études supérieures de Doha,
a
expliqué à Al Jazeera la signification des camps
de
réfugiés en Cisjordanie. Le camp de Jénine, par exemple,
a été
créé après la Nakba de 1948 et est toujours un puissant
symbole
du droit de retour. « En vertu du droit international,
ils [les
Palestiniens] ont le droit de retourner dans leurs
maisons. Il
est donc très important pour eux [les Israéliens] de
cibler ces
camps de réfugiés », Fraihat a dit à Al
Jazeera.
« Le gouvernement israélien veut faire passer le message
que
personne n'est à l'abri, que tous les Palestiniens sont
ciblés.
C'est conforme à une vision plus large de dépopulation de
ces
régions et de contrôle de la Cisjordanie. »
Jénine, 3 septembre 2024
(Al Mayadeen, Al Jazeera)
Les
plans délibérément trompeurs
des États-Unis et des sionistes pour Gaza sont exposés
l'un
après l'autre
C'est parce que la Résistance palestinienne s'en tient résolument au principe que seuls les Palestiniens peuvent déterminer leurs propres affaires que les plans des sionistes israélo-américains échouent les uns après les autres. Le 29 août, l'armée israélienne a annoncé son intention de créer un nouveau poste pour superviser le contrôle à long terme de la bande de Gaza, a rapporté le site d'information israélien Ynet. « L'armée israélienne a commencé hier, par cette nomination, à accepter le fait que sa responsabilité dans la bande de Gaza se poursuivra pendant des années et s'étendra, et qu'environ deux millions de Palestiniens resteront sous sa responsabilité », a ajouté le site d'information.
L'officier israélien Elad Goren a été choisi pour le nouveau poste, a révélé Ynet. Goren est un vétéran de l'unité du ministère de la Défense, le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT). « Quiconque croit que le contrôle et l'intervention israéliens dans la bande de Gaza prendront bientôt fin, que ce soit en arrêtant et en ralentissant ou non les combats, ou même avec ou sans accord, se trompe », a déclaré un haut responsable des services de sécurité à Ynet.
Selon le « nouveau plan » des sionistes, « à
l'ordre du
jour de la nouvelle unité de l'armée israélienne
figureront les
grandes opérations, qui ont déjà commencé, d'évacuation
des
blessés graves et des malades vers les hôpitaux de
Jordanie,
d'Égypte ou des Émirats arabes unis, ainsi que la
préparation de
l'hiver dans la bande de Gaza, compte tenu de la quantité
massive d'infrastructures détruites [...]. Elle jouera un
rôle
majeur dans les opérations civiles à grande échelle qui
seront
bientôt mises en oeuvre si un accord est conclu pour le
retour
clair d'environ un million de résidents de Gaza dans
leurs
maisons au nord de la bande de Gaza dans le cadre du
processus
de surveillance et d'inspection prévu sur l'axe de
Netzarim.
Elle sera également chargée de gérer la crise du point de
passage de Rafah, en particulier à la lumière de la
possibilité
du retour d'un organisme international européen pour
superviser
les travaux, comme c'était le cas avant 2005. »
L'idée d'un « organisme international européen chargé de superviser le travail sur place » n'est qu'une répétition des dispositions prises au moment des accords d'Oslo de 1993, en vertu desquelles l'occupation a été mise en uvre par divers collaborateurs, dont l'Union européenne, l'Autorité palestinienne et diverses agences qui prétendent être neutres dans l'exécution de leur mandat, avec les résultats que l'on connaît aujourd'hui. De tels plans sont la preuve évidente qu'on a affaire à des forces moribondes totalement déconnectées de la réalité. Les Palestiniens n'ont aucune intention de rester sous occupation israélienne, à la merci du projet sioniste génocidaire qui a massacré hommes, femmes et enfants en toute impunité. Les Palestiniens ne se font aucune illusion quant à leur protection par les pires criminels américains que l'humanité ait jamais connus et par leurs supporters comme le gouvernement canadien qui pense que les Canadiens sont dupes quand il leur dit que ce déchaînement sioniste meurtrier défend la démocratie, les droits humains et la paix.
La vie de dizaines de milliers de Palestiniens – hommes, femmes et enfants, journalistes, personnel de santé, enseignants, poètes, artistes et combien d'autres – et les blessures de centaines de milliers d'autres sont gravées dans la conscience collective de l'humanité. Plus les États-Unis, les sionistes et ceux qui sont prêts à se concilier avec eux tentent de négocier des plans visant à poursuivre l'occupation, plus l'opinion publique mondiale condamne leur dépravation et confie à la Résistance le soin de leur demander des comptes. L'échec lamentable des institutions internationales à protéger le peuple palestinien de cet assaut est une leçon que l'humanité n'oubliera jamais.
Tentatives infructueuses de poursuivre l'occupation par des négociations frauduleuses
Le sabotage actuel par les États-Unis et les sionistes des négociations de cessez-le-feu pour mettre fin aux combats à Gaza et pour un échange de prisonniers rend leur fraude de plus en plus évidente. L'assassinat par les sionistes du négociateur en chef de la résistance palestinienne, Ismail Haniyeh, a lamentablement échoué à vaincre la résistance palestinienne qui est revenue encore plus forte dans sa détermination à débarrasser la Palestine de la peste sioniste. La fermeté qui caractérise la position de principe de la résistance palestinienne fait que le motif réel de chaque proposition des sionistes est révélé. Depuis le début de la guerre, le mouvement de résistance du Hamas s'en tient à aux conditions stipulées par les organisations de la résistance : un cessez-le-feu permanent et le retrait complet des forces israéliennes de Gaza.
Les États-Unis proposent un processus en trois phases qui débute par un échange de prisonniers, un retrait d'Israël de Gaza et un cessez-le-feu durable. Le président des États-Unis, Joe « le génocidaire » Biden, a apporté son soutien à cette proposition dans un discours prononcé le 31 mai et le Conseil de sécurité des Nations unies l'a approuvée peu après. Cependant, le président israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré à plusieurs reprises qu'il poursuivrait la guerre génocidaire à Gaza jusqu'à ce que la résistance palestinienne soit détruite. Son refus de négocier la libération des captifs israéliens a provoqué un tollé en Israël et aggravé la crise politique et existentielle dans laquelle ce pays est embourbé.
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau semble
soutenir
les efforts de Netanyahou pour garantir la poursuite du
génocide
à Gaza. Le 1er septembre, en réponse à l'annonce de la
découverte des corps de six captifs israéliens, il a
tweeté ses
propres conditions impérieuses : « Le Hamas doit libérer
tous
les otages, déposer les armes et n'avoir aucun avenir
dans la
gouvernance de Gaza. Les dirigeants doivent parvenir à un
accord
pour ramener le reste des otages à la maison et mettre
fin à la
violence. »
Les États-Unis travaillent avec des médiateurs égyptiens et qataris sur ce qui serait un accord final « à prendre ou à laisser » qu'ils présenteront aux parties concernées dans les semaines à venir, a indiqué le Washington Post le 1er septembre.
Si les deux parties refusent la proposition, cela pourrait marquer la fin des négociations menées par les États-Unis, a déclaré « un haut responsable américain anonyme » au Post. « Vous ne pouvez pas continuer à négocier cela. Il faut mettre fin à ce processus à un moment donné », aurait déclaré ce haut responsable. En ce qui concerne la découverte de six captifs israéliens morts le 31 août, ce responsable a déclaré au Post : « Est-ce que cela fait dérailler l'accord ? Non. Au contraire, cela devrait ajouter une urgence à la phase de clôture, dans laquelle nous nous trouvions déjà. »
Selon les commentateurs, cet ultimatum sous-entend que perdre les États-Unis dans les négociations serait une mauvaise chose et que le peuple palestinien devrait abandonner sa résistance parce qu'il ne peut rien attendre de mieux. De cette façon, tout est axé sur le maintien des États-Unis dans le siège du conducteur quand tout montre que ce sont les efforts des États-Unis pour conserver Israël comme leur mandataire en Asie de l'Ouest qui sont à l'origine du problème.
Baser ses calculs sur la réussite de tels ultimatums est une erreur évidente face à la résistance palestinienne dont les combattants ne sont pas là pour le profit personnel. C'est une chose que les politiciens des riches ne peuvent manifestement pas comprendre parce que pour eux c'est l'argent qui compte. Cela ne passera pas et il est clair que la résistance palestinienne poursuivra ses actions sur le champ de bataille jusqu'à ce qu'un réel accord de cessez-le-feu soit négocié. Entre-temps, la crise à laquelle Israël est confronté à cause de sa guerre contre Gaza continuera de s'aggraver.
En août, les États-Unis ont négocié une « proposition de transition » qui, selon eux, visait à trouver un terrain d'entente entre Israël et la résistance palestinienne. Ils ont cherché à brosser un tableau optimiste des négociations, mais le Hamas a indiqué que l'accord est inacceptable parce qu'il s'écartait des versions précédentes qu'il avait dans une grande mesure acceptées. Le Hamas a choisi de se retirer en raison de l'inclusion de plusieurs des conditions imposées par le premier ministre Netanyahou, à savoir la présence continue de troupes israéliennes le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte et du corridor de Netzarim, ainsi qu'un mécanisme d'inspection des personnes déplacées de Gaza qui retournent dans le nord de la bande de Gaza. Cette « proposition de transition » incluait également le droit d'Israël de reprendre les combats une fois les captifs échangés. Une telle condition est manifestement vouée à l'échec pour la partie palestinienne et le Hamas a exigé le retour à une proposition qu'il a acceptée le 2 juillet, sur la base des grandes lignes annoncées par Joe Biden en mai.
« Les conditions proposées par Israël ne correspondent même pas au scénario soutenu par le Conseil de sécurité de l'ONU le 10 juin, ni aux conditions que le Hamas a acceptées le 2 juillet. Israël veut que le Hamas accepte la présence israélienne dans le corridor de Philadelphie », ont déclaré des sources au ministère turc des Affaires étrangères à l'agence Anadolu le 19 août.
« Israël veut imposer une surveillance aux Gazaouis qui passent du sud au nord par des points de contrôle à la jonction Netzarim [séparant le nord et le sud de la bande de Gaza]. Israël veut aussi pouvoir s'objecter à 100 noms sur une liste d'environ 300 prisonniers que le Hamas veut libérer », ajoutent les sources.
Les sources indiquent également qu'Israël souhaite expulser environ 200 Palestiniens de Gaza et de Ramallah. L'objectif ultime du premier ministre israélien est de gagner du temps pour poursuivre l'action militaire.
Mais c'est précisément ce qui manque à Netanyahou – le
temps.
Tout indique que c'est Israël qui est en train de s'effondrer, par la résistance
Dans un article d'opinion publié par le journal
israélien Haaretz,
un ancien officier supérieur des Forces de défense
israéliennes,
le général de division Yitzhak Brik, a critiqué la guerre
en
cours contre les Palestiniens de Gaza, affirmant que la
stratégie actuelle conduit Israël à un possible
effondrement
plutôt qu'à la victoire. Selon Yitzhak Brik, la guerre
nuit
considérablement aux Forces de défense israéliennes (FDI)
et à
la stabilité d'Israël dans son ensemble. Il a également
contesté
l'idée répandue parmi les dirigeants politiques et
militaires
israéliens que le retrait des forces de Gaza après un
accord sur
les otages avec le Hamas signifierait la défaite. Selon
lui,
c'est « une incompréhension fondamentale » de la
situation
et c'est fait pour justifier la poursuite d'un effort de
guerre
qui est finalement inefficace.
Un autre signe de la crise au sein du camp sioniste est
l'annonce par le chef des forces terrestres de Tsahal, le
général de division Tamir Yadai, qu'il démissionne de son
poste
« pour des raisons personnelles ». Selon le Times of
Israel,
Yadai était à la tête des forces terrestres depuis trois
ans. Le
chef d'état-major des FDI, le lieutenant-général Herzi
Halevi,
et le ministre de la Défense Yoav Gallant ont approuvé la
demande de Yadai, a ajouté l'armée.
Le site d'information israélien Walla a également
rapporté récemment que le commandant de l'unité
israélienne
8200, le général de brigade Yossi Shariel, envisageait
d'annoncer sa démission dans les semaines à venir.
L'unité 8200
est celle dont le quartier général a été pris pour cible
depuis
le Liban par le Hezbollah dans le cadre de son attaque de
représailles à la fin du mois d'août.
Ynet a rapporté que le chef des renseignements de
la
division de Gaza de l'armée envisageait également de
quitter son
poste. La source d'information The Cradle écrit
:
Le journaliste israélien Yossi Yehoshua a écrit pour le
média Ynet
le 4 septembre que le chef d'état-major de l'armée
israélienne,
Herzi Halevi, a également « assumé la responsabilité [du
7
octobre] et devrait également démissionner en temps
voulu.
Peut-être cela se produira-t-il réellement dans les mois
à
venir. »
« Au lieu de quitter son poste, de s'excuser profondément
et de
procéder à un examen de conscience complet, il se
barricade dans
son bureau, ne présente pas ses enquêtes de manière
transparente
et, surtout, continue de procéder à des nominations,
comme s'il
avait la légitimité de façonner le visage de l'armée pour
les
années à venir », a ajouté M. Yehoshua.
« Ces démissions interviennent à un moment critique,
alors
qu'Israël est en guerre sur plusieurs fronts, y compris
une
récente escalade des opérations en Cisjordanie occupée.
»
Les manifestations en Israël prennent de l'ampleur
Tel-Aviv, 2 septembre 2024
Dans la soirée du 1er septembre, les Israéliens ont manifesté dans les grandes villes du pays pour exiger du premier ministre Benjamin Netanyahou qu'il négocie un cessez-le-feu et un accord d'échange de prisonniers, après que les corps de six otages ont été retrouvés la nuit précédente. De nombreux manifestants tiennent Netanyahou pour responsable de la mort des six captifs, convaincus que leur vie aurait pu être sauvée si un accord avait été conclu plus tôt. Selon les organisateurs, environ 300 000 personnes sont descendues dans les rues de Tel-Aviv. Les manifestants ont également bloqué l'entrée de Jérusalem le 1er septembre pour manifester en dehors de la réunion du cabinet de sécurité. Les manifestants protestent également contre le gouvernement dans son ensemble et appellent à des élections anticipées.
Jérusalem, 1er septembre 2024
Le 2 septembre, la fédération syndicale Histadrout a appelé à une grève générale d'une journée dans tout Israël, qui a été interrompue à la mi-journée par une ordonnance des tribunaux. Cette grève, qui a touché les écoles, les universités, l'aéroport Ben Gourion, les transports publics et un large éventail de secteurs économiques, et a aussi réclamé que le gouvernement prenne action pour la libération des captifs. Histadrout a indiqué que la grève touchait les municipalités, notamment Tel-Aviv et Haïfa, les banques, les services postaux, les ministères qui ont un impact sur toute une série de services publics, y compris certaines parties du bureau du premier ministre, le ministère de l'Intérieur et d'autres ministères, ainsi que les plus grandes universités d'Israël, notamment l'Université hébraïque de Jérusalem et l'Université de Tel-Aviv. Les travailleurs du port de Haïfa, l'un des cinq principaux ports d'Israël, se sont joints à la grève en refusant de charger ou de décharger les navires.
Les manifestations ont également perturbé une conférence de presse au cours de laquelle Benjamin Netanyahou a répété que personne n'est plus déterminé que lui à obtenir la libération des otages. Il a réitéré le mensonge israélien que c'est le Hamas et la résistance palestinienne qui font obstacle à un cessez-le-feu négocié, parce qu'ils refusent de se rendre et de cesser d'exister. Il a dit qu'Israël insistait pour contrôler le corridor Philadelphie, l'étroite bande de terre qui sépare le sud de la bande de Gaza du Sinaï égyptien. « Nous devons être présents à plusieurs endroits, connectés, à une certaine distance les uns des autres, avec la capacité de patrouiller tout au long de la route », a-t-il dit, affirmant qu'Israël ne peut pas compter sur des détecteurs ou d'autres mécanismes pour garder la frontière. Interrogé sur ce qui définirait la fin de la guerre, il a répondu que ce serait « lorsque le Hamas ne sera plus à la tête de Gaza ».
Tel-Aviv, 1er septembre 2024
Reportage photo du mois d'août
Dix mois de soutien inébranlable et grandissant au peuple palestinien et à sa résistance
Rassemblement national et marche, colline du Parlement,
10 août
2024
CANADA
Région de la capitale nationale
Le 10 août il y a eu un rassemblement national « 300+ jours de rage » sur la colline du Parlement et une marche dans les rues d'Ottawa. Des contingents sont venus de Montréal, Toronto, London, Windsor et d'autres villes de l'Ontario et du Québec en autobus et en voiture, y compris une caravane venant du sud de l'Ontario. Les principales revendications des participants étaient un embargo complet et immédiat sur les armes expédiées à Israël et une prise de position du gouvernement canadien en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de la fin du génocide. La marche qui a suivi le rassemblement sur la colline du Parlement s'est arrêtée devant les ambassades d'Israël et des États-Unis.
Marche nationale
pour la
Palestine, le 10 août
Des centaines de personnes se sont encore une fois rassemblées devant le Monument des droits de la personne le 18 août, alors qu'Israël intensifie sa violence en Cisjordanie et que les massacres et la torture sans nom perpétrés par les forces israéliennes se poursuivent à Gaza, dans un contexte de « pourparlers pour un cessez-feu » promus par les États-Unis, dont l'appui militaire renouvelé à Israël contredit nettement toute prétention de vouloir en arriver à un cessez-le-feu.
Avant la marche, une porte-parole pour le Mouvement de la jeunesse palestinienne a souligné : « Nous sommes ici aujourd'hui, unis par une profonde tristesse et une solidarité sans faille. Aujourd'hui est le 316e jour de génocide, ce qui défie toute compréhension, 45 semaines d'horreurs injustifiées contre lesquelles nous continuons de manifester. L'ampleur de la brutalité déchaînée contre nos frères et soeurs à Gaza, en Palestine, est ahurissante et nous devons y faire face avec le plein poids de notre conscience collective. [...] N'oublions jamais l'histoire tragique de la docteure Jumann Arfa, un médecin dévoué pratiquant à Gaza, qui a été tuée, ainsi que sa mère et ses jumeaux de quatre jours alors que son conjoint est allé chercher les certificats de naissance des bébés et qu'à son retour il n'a pu que constater que sa famille avait disparu [...]. Nous manifestons pour honorer la mémoire de ceux et celles que nous avons perdus, pour lutter pour les vivants et exiger la libération de tous les Palestiniens. [...] Notre présence ici témoigne de notre engagement résolu envers notre cause. Au milieu de ces ténèbres, nous trouvons notre force et notre résilience. Nous sommes un peuple qui a enduré l'insoutenable, nous avons survécu aux pires horreurs. Notre esprit reste intact, et notre détermination, inébranlable. »
Elle a ensuite condamné le rôle du Canada et des États-Unis dans ce génocide. « Ces nations et leur appui indéfectible à l'entité sioniste sont responsables de ce bain de sang. Leur silence est assourdissant, et leur inaction, une trahison des principes de justice et des droits humains qu'ils prétendent défendre...Rappelons-nous bien, tous les empires finissent par s'effondrer. L'entité sioniste et ceux qui l'appuient seront jugés par l'histoire. Ils auront à rendre des comptes pour leurs crimes contre l'humanité. Nous appelons le monde entier à être solidaire avec nous en ces moments difficiles. Nous appelons tous les individus de conscience à élever leur voix contre ce génocide. Nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures fermes pour mettre fin à ce carnage. Le peuple palestinien ne sera pas éradiqué. Nous allons nous battre pour notre liberté, notre dignité, notre droit d'exister, et nous gagnerons ! »
Une psychothérapeute ainsi que le médecin bien connu Yipeng Ge ont parlé contre les récentes déclarations des PDG de deux hôpitaux d'Ottawa et par le maire d'Ottawa contre les organisateurs de la Fierté dans la capitale. Ce dernier a accusé l'organisation Fierté dans la capitale d'être « anti-Israël » suite à une déclaration de solidarité avec la Palestine publiée le 6 août, dans laquelle on pouvait lire, entre autres :
« Conformément à notre espoir sincère d'une fin à la guerre et à l'injustice vécue par les victimes, nous nous engageons à prendre les mesures suivantes :
« - intégrer des ressources comme la liste de boycottage du Comité national de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour la Palestine dans notre processus d'examen des ententes actuelles et future de commandite;
« - reconnaître le génocide en cours en Palestine dans notre mot d'ouverture aux événements phares du Festival de la Fierté dans la Capitale de 2024;
« - collaborer avec nos partenaires publics et privés
pour
promouvoir un cessez-le-feu immédiat et permanent, la
libération
des otages, l'accès accru à l'aide humanitaire et des
voies de
passage accessibles pour les personnes réfugiées. »
Le docteur Yipeng Ge, qui s'est toujours prononcé contre l'establishment de la santé depuis qu'il a été suspendu de son poste en tant que résident en médecine à l'Université d'Ottawa en décembre dernier, a dit, entre autres : « Les PDG d'hôpitaux à Ottawa s'opposent à la solidarité de Fierté dans la capitale envers la Palestine et ont annoncé qu'ils ne participeront pas à la marche annuelle. Le bombardement d'hôpitaux, la torture et le meurtre de travailleurs de la santé palestiniens et le massacre de milliers d'enfants n'ont pas réussi à attendrir ces institutions, qui sont restées muettes au cours de dix mois de génocide, d'extermination, de nettoyage ethnique, de massacres sans fin. Mais maintenant que Fierté dans la capitale a décidé de respecter la liste BDS, ils ont décidé de la condamner... ».
Les participants à la manifestation, y compris des familles avec de jeunes enfants, ont marché sur la rue Rideau, où ils ont été à nouveau accueillis par les klaxons des autos et par des piétons exprimant leur appui de diverses façons, certains rejoignant les manifestants alors qu'ils marchaient dans les rues du marché By.
18 août
29 août
Québec
Montréal
1er août
3 août
Des centaines de personnes se sont rassemblées au centre-ville de Montréal le 17 août pour ce qui est maintenant la 45e semaine consécutive de manifestation depuis octobre 2023 en appui au droit du peuple palestinien de résister à l'occupation illégale et aux crimes commis par l'armée israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Comme l'a dit l'une des porte-parole du Mouvement de la jeunesse palestinienne à la foule : « Pourquoi sommes-nous ici après 300 jours de ce génocide ? Nous refusons d'être complices du meurtre et de l'assassinat de nos frères et soeurs à Gaza. Acceptons-nous ce qui se passe actuellement à Gaza ? Non ! Nous choisissons de descendre dans la rue chaque semaine, et parfois chaque jour, parce que notre conscience est claire. Nous pensons que le peuple palestinien mérite de vivre dans la dignité. Il mérite de vivre en tant que peuple libre, de réclamer sa propre vie qui lui a été enlevée il y a 100 ans. [...] »
« Il est question de négociations en vue d'un accord de cessez-le-feu et nous savons que les Israéliens ne font que gagner du temps. Ils utilisent ces négociations pour gagner du temps. Ils ne sont pas sérieux au sujet d'un véritable cessez-le-feu, d'une véritable paix. [...] Ils pensent qu'ils peuvent s'en tirer à bon compte. Mais la résistance palestinienne ne capitulera jamais devant leurs exigences. Face à l'une des armées les plus puissantes de la région, soutenue par l'un des États les plus puissants du monde, les États-Unis, elle n'a peur de rien. [...]. Et nous ne pouvons pas oublier la complicité du gouvernement canadien. Nous sommes ici parce que nous croyons que la libération viendra. Nous croyons en notre résistance et nous continuerons à nous battre. »
Les manifestants sont ensuite descendus dans la rue, se
déplaçant le long du boulevard René-Lévesque avec leurs
bannières, drapeaux et pancartes, criant des slogans tels
que «
Un, nous sommes le peuple, deux, nous ne serons pas
réduits
au silence, trois, arrêtez les bombardements,
maintenant ! », « Par millions, par
milliards, nous sommes tous palestiniens !
»,
« Pas un conflit, pas une guerre, mettez fin à
l'occupation ! », « Trudeau,
Legault,
Joly. Vous ne pouvez pas vous cacher, nous vous
accusons de
génocide ! », etc. Alors qu'ils
passaient
devant un parc où un couple de jeunes mariés se faisait
photographier avec leurs invités, le marié a pris un
drapeau
palestinien d'un manifestant et l'a fièrement brandi en
direction de la manifestation. La marche s'est terminée
devant
le consulat des États-Unis où les slogans et les chants
ont
continuer de résonner pendant près d'une demi-heure.
17 août
24 août
Hatley
Les 31 août, 1er et 2 septembre, un mausolée a été érigé au 3115 chemin de Capelton, à l'entrée de Hatley dans les Cantons de l'Est au Québec, en l'honneur des 400 athlètes, entraîneurs et autres sportifs victimes à Gaza depuis octobre 2023.
Organisé à l'initiative de Solidarité Sherbrooke-Gaza en Palestine, l'événement a permis aux nombreuses personnes de la région d'écrire sur les piliers du mausolée un mot, une pensée ou les noms des 400 athlètes qui ont été blessés ou ont perdu la vie depuis le début de l'assaut génocidaire d'Israël contre Gaza. Le mausolée, orné de drapeaux palestiniens, est le fruit de près de 300 heures de travail d'une équipe de bénévoles et du concepteur et a été apprécié de tous.
Des gens y ont aussi déposés des fleurs, dont celles
offertes
par le Parti marxiste-léniniste du Québec (PMLQ). Le
message
accompagnant les fleurs du PMLQ se lisait : « Vos
martyrs
sont nos martyrs. Nous sommes tous Palestiniens. Une
humanité,
une lutte. De tout notre coeur, Jean Bédard du
PMLQ. »
31 août
Ontario
Toronto
Des centaines de manifestants déterminés se sont rassemblés devant la gare Union de Toronto le 18 août pour fermer le centre-ville et souligner avec force que le soutien du gouvernement libéral Trudeau au génocide contre le peuple palestinien doit être condamné et arrêté immédiatement.
Les manifestants ont également condamné le premier ministre israélien Netanyahou et ses soutiens américains qui utilisent tous les prétextes pour saboter tout accord de cessez-le-feu afin de poursuivre leur destruction et leurs crimes contre les Palestiniens et l'humanité tout entière. En scandant des slogans et en brandissant leurs drapeaux et leurs bannières, les manifestants ont exigé que des mesures soient prises.
La manifestation s'est scindée en deux afin que chaque moitié puisse bloquer un accès majeur à la très fréquentée voie express Gardiner. Les manifestants ont fait entendre leur voix pendant plus de trois heures.
18 août
Mississauga
24 août
Sudbury
10
août
17 août
Windsor
Le 8 août, des membres de la communauté ont tenu une manifestation militante devant le Giovanni Caboto Club où le Fonds national juif (FNJ) tenait son dîner Windsor Negev 2024 « pour soutenir Israël ». L'orateur principal de cette collecte de fonds sioniste était l'ancien premier ministre conservateur Stephen Harper qui, depuis des années, remplit la même fonction lors des dîners Neguev organisés dans tout le pays. Le maire de Windsor, Drew Dilkens, a également assisté au dîner, posant fièrement pour des photos avec Harper et les dirigeants nationaux du FNJ.
Parmi les membres de la communauté qui ont manifesté à l'extérieur de l'événement se trouvaient des personnes d'ascendance palestinienne dont des membres de la famille ont été tués, blessés et déplacés par la guerre d'annihilation d'Israël à Gaza et dans d'autres parties de la Palestine occupée. Ce jour-là, les forces d'occupation israéliennes ont massacré au moins 32 civils lorsqu'elles ont bombardé des maisons et des écoles accueillant des personnes déplacées à Gaza.
Au plus fort de la manifestation, environ 200 personnes ont bordé le trottoir le long de la route Tecumseh, sur l'avenue Parent, exprimant leur indignation avec leurs bannières, leurs pancartes et leurs slogans à l'occasion de la collecte de fonds dans leur ville, avec l'appui du Canada officiel, pour un État d'apartheid et un violeur en série du droit international qui commet actuellement un génocide en toute impunité. Les voitures qui entraient dans le stationnement du Caboto Club et en sortaient après l'événement ont été ralenties par des groupes de manifestants qui traversaient la rue devant eux chaque fois que les feux de circulation donnaient le droit de passage aux piétons. Pendant toute la durée de l'action, la demande des manifestants, en particulier des jeunes qui l'ont appelée, a résonné haut et fort en faveur d'une Palestine libérée. La manifestation et les slogans se sont poursuivis pendant six heures jusqu'à ce que les derniers invités quittent la salle après 22 heures.
Dans des déclarations publiées avant et après l'événement, les organisateurs du groupe de solidarité avec les Palestiniens de l'université de Windsor ont fourni des informations sur le Fonds national juif, qui a été créé en 1901 pour acquérir des terres palestiniennes dans l'intention d'y installer des juifs et d'en exclure les autres. Après la Nakba de 1948, que le premier dîner du Neguev a célébré, le FNJ a contribué au financement du déplacement et de la dépossession des Palestiniens, à la construction de colonies illégales et d'infrastructures pour l'armée israélienne. FNJ Canada est notoirement connu pour avoir construit « parc Canada » sur les ruines de trois villages palestiniens que l'armée israélienne a détruits en 1967 après en avoir expulsé les habitants. Tous ces outrages et bien d'autres encore ont été commis par le FNJ qui se fait passer pour une « organisation caritative » et a bénéficié des avantages de ce statut auprès des gouvernements canadiens successifs – jusqu'à ce qu'il soit finalement révoqué au mois d'août de cette année.
8 août
18 août
Alberta
Calgary
4 août
18 août
Edmonton
Le pavillon de la Palestine au festival annuel du patrimoine qui s'est tenu les 3 et 4 août à Edmonton a connu un énorme succès. Un grand nombre de personnes sont venues exprimer leur soutien à la Palestine, regarder les étonnants spectacles de dabke, danse traditionnelle, du groupe Baladna, écouter des spectacles musicaux, goûter à la délicieuse nourriture palestinienne et voir les expositions. Le terrain du festival était animé par ce sentiment exprimé par plusieurs : « Nous sommes tous des Palestiniens ! »
4 août
17 août
25 août
Colombie-Britannique
Vancouver
16 août
31 août
EUROPE
Angleterre
Londres
7 août
28 août
Manchester
25 août
31 août
Swansea, Pays de Galles
26 août
Irlande
Dublin
24 août
31 août
Burrow Beach
Manifestation de natation en solidarité avec la
Palestine, 27
août
Norvège
Oslo
18 août
Kristiansand
31 août
Suède
Stockholm
27 août
Göteborg
24 août
Copenhague, Danemark
25 août
Allemagne
Berlin
10 août
29 août
Francfort
18 août
27 août
Gand, Belgique
25 août
Genève, Suisse
17 août
Barcelone, Espagne
Milan, Italie
19 août
Vienne, Autriche
24 août
Budapest, Hongrie
17 août
ASIE
Palestine
Gaza
Des journalistes protestent contre les attaques d'Israël,
le 1er
août, après que deux reporters d'Al Jazeera
ont
été tués.
Yémen
Sanaa
2 août
16 août
Al Yemeniyah
2 août
Amman, Jordanie
29 août
Istanbul, Turquie
Des supporters de football turcs déploient des bannières
en
appui à la Palestine, 27 août
Tokyo, Japon
3 août
Séoul, Corée
3 août
24 août
Kuala Lumpur, Malaisie
31 août
AFRIQUE
Tanger, Maroc
Manifestation contre l'assassinat d'Ismail Haniyeh, 1er
août
AMÉRIQUE LATINE
Temacapulin, Mexique
17 août
Quito, Équateur
22 août
Chili
Santiago
28 août
Temuco
7 août
OCÉANIE
Australie
Melbourne
25 août
Perth
25 août
(Photos: LML, YDR, Palestine Online, B. Patterson,
PYM, A.
Querry, Ezzelddine Photography, Windsor for Palestine,
M.Y.C.
Tseng, Quds, Shehab, sahouraxo, cspalestinagdl,
Indymedia
Ecuador, El Tiempo, M. Amar)
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