Tentatives infructueuses de poursuivre l'occupation par des négociations frauduleuses
Le sabotage actuel par les États-Unis et les sionistes des négociations de cessez-le-feu pour mettre fin aux combats à Gaza et pour un échange de prisonniers rend leur fraude de plus en plus évidente. L'assassinat par les sionistes du négociateur en chef de la résistance palestinienne, Ismail Haniyeh, a lamentablement échoué à vaincre la résistance palestinienne qui est revenue encore plus forte dans sa détermination à débarrasser la Palestine de la peste sioniste. La fermeté qui caractérise la position de principe de la résistance palestinienne fait que le motif réel de chaque proposition des sionistes est révélé. Depuis le début de la guerre, le mouvement de résistance du Hamas s'en tient à aux conditions stipulées par les organisations de la résistance : un cessez-le-feu permanent et le retrait complet des forces israéliennes de Gaza.
Les États-Unis proposent un processus en trois phases qui débute par un échange de prisonniers, un retrait d'Israël de Gaza et un cessez-le-feu durable. Le président des États-Unis, Joe « le génocidaire » Biden, a apporté son soutien à cette proposition dans un discours prononcé le 31 mai et le Conseil de sécurité des Nations unies l'a approuvée peu après. Cependant, le président israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré à plusieurs reprises qu'il poursuivrait la guerre génocidaire à Gaza jusqu'à ce que la résistance palestinienne soit détruite. Son refus de négocier la libération des captifs israéliens a provoqué un tollé en Israël et aggravé la crise politique et existentielle dans laquelle ce pays est embourbé.
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau semble
soutenir
les efforts de Netanyahou pour garantir la poursuite du
génocide
à Gaza. Le 1er septembre, en réponse à l'annonce de la
découverte des corps de six captifs israéliens, il a
tweeté ses
propres conditions impérieuses : « Le Hamas doit libérer
tous
les otages, déposer les armes et n'avoir aucun avenir
dans la
gouvernance de Gaza. Les dirigeants doivent parvenir à un
accord
pour ramener le reste des otages à la maison et mettre
fin à la
violence. »
Les États-Unis travaillent avec des médiateurs égyptiens et qataris sur ce qui serait un accord final « à prendre ou à laisser » qu'ils présenteront aux parties concernées dans les semaines à venir, a indiqué le Washington Post le 1er septembre.
Si les deux parties refusent la proposition, cela pourrait marquer la fin des négociations menées par les États-Unis, a déclaré « un haut responsable américain anonyme » au Post. « Vous ne pouvez pas continuer à négocier cela. Il faut mettre fin à ce processus à un moment donné », aurait déclaré ce haut responsable. En ce qui concerne la découverte de six captifs israéliens morts le 31 août, ce responsable a déclaré au Post : « Est-ce que cela fait dérailler l'accord ? Non. Au contraire, cela devrait ajouter une urgence à la phase de clôture, dans laquelle nous nous trouvions déjà. »
Selon les commentateurs, cet ultimatum sous-entend que perdre les États-Unis dans les négociations serait une mauvaise chose et que le peuple palestinien devrait abandonner sa résistance parce qu'il ne peut rien attendre de mieux. De cette façon, tout est axé sur le maintien des États-Unis dans le siège du conducteur quand tout montre que ce sont les efforts des États-Unis pour conserver Israël comme leur mandataire en Asie de l'Ouest qui sont à l'origine du problème.
Baser ses calculs sur la réussite de tels ultimatums est une erreur évidente face à la résistance palestinienne dont les combattants ne sont pas là pour le profit personnel. C'est une chose que les politiciens des riches ne peuvent manifestement pas comprendre parce que pour eux c'est l'argent qui compte. Cela ne passera pas et il est clair que la résistance palestinienne poursuivra ses actions sur le champ de bataille jusqu'à ce qu'un réel accord de cessez-le-feu soit négocié. Entre-temps, la crise à laquelle Israël est confronté à cause de sa guerre contre Gaza continuera de s'aggraver.
En août, les États-Unis ont négocié une « proposition de transition » qui, selon eux, visait à trouver un terrain d'entente entre Israël et la résistance palestinienne. Ils ont cherché à brosser un tableau optimiste des négociations, mais le Hamas a indiqué que l'accord est inacceptable parce qu'il s'écartait des versions précédentes qu'il avait dans une grande mesure acceptées. Le Hamas a choisi de se retirer en raison de l'inclusion de plusieurs des conditions imposées par le premier ministre Netanyahou, à savoir la présence continue de troupes israéliennes le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte et du corridor de Netzarim, ainsi qu'un mécanisme d'inspection des personnes déplacées de Gaza qui retournent dans le nord de la bande de Gaza. Cette « proposition de transition » incluait également le droit d'Israël de reprendre les combats une fois les captifs échangés. Une telle condition est manifestement vouée à l'échec pour la partie palestinienne et le Hamas a exigé le retour à une proposition qu'il a acceptée le 2 juillet, sur la base des grandes lignes annoncées par Joe Biden en mai.
« Les conditions proposées par Israël ne correspondent même pas au scénario soutenu par le Conseil de sécurité de l'ONU le 10 juin, ni aux conditions que le Hamas a acceptées le 2 juillet. Israël veut que le Hamas accepte la présence israélienne dans le corridor de Philadelphie », ont déclaré des sources au ministère turc des Affaires étrangères à l'agence Anadolu le 19 août.
« Israël veut imposer une surveillance aux Gazaouis qui passent du sud au nord par des points de contrôle à la jonction Netzarim [séparant le nord et le sud de la bande de Gaza]. Israël veut aussi pouvoir s'objecter à 100 noms sur une liste d'environ 300 prisonniers que le Hamas veut libérer », ajoutent les sources.
Les sources indiquent également qu'Israël souhaite expulser environ 200 Palestiniens de Gaza et de Ramallah. L'objectif ultime du premier ministre israélien est de gagner du temps pour poursuivre l'action militaire.
Mais c'est précisément ce qui manque à Netanyahou – le
temps.
Cet article est paru dans
Volume 54 Numéro 41 - 7 septembre 2024
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