Forum ouvrier

Numéro 22 - 26 mars 2021

Luttons à la défense des institutions d'enseignement

Le personnel de l'Université de l'Alberta lance une campagne de masse pour protéger l'éducation postsecondaire

L'Université Laurentienne sous la protection de la faillite
L'élite dirigeante place l'université publique à la merci de l'oligarchie financière
Un tollé pour exiger la fin des procédures de la LACC
L'Association des professeurs lance une pétition en ligne
À titre d'information  l'Université Laurentienne


Luttons à la défense des institutions d'enseignement

Le personnel de l'Université de l'Alberta lance
une campagne de masse pour protéger
l'éducation postsecondaire

Les quelque 4 000 travailleurs qui sont membres de l'Association du personnel académique de l'Université de l'Alberta (AASUA) prennent en main de protéger l'avenir de l'université et de l'Alberta à la suite du budget 2021 dévastateur de Jason Kenney et du gouvernement du Parti conservateur uni (PCU).

« Nous sommes préoccupés par l'avenir de la province et c'est pourquoi nous intervenons pour le protéger par une campagne visant à mobiliser nos 4 000 membres et l'entière communauté de l'Université de l'Alberta et au-delà, a dit le président de l'AASUA, Ricardo Acuña. Notre université est un moteur d'innovation et elle fait de notre province une province forte. C'est le temps maintenant d'investir dans notre avenir et dans la protection de l'Alberta et non de le charcuter comme le gouvernement de Jason Kenney l'a fait de manière irresponsable. »

« Dans le budget 2021 provincial du PCU, la subvention provinciale allouée à l'Université de l'Alberta a été réduite d'un autre 11 %, soit 60,1 millions de dollars ou près de la moitié de la compression totale qui affecte le secteur postsecondaire de l'Alberta. Cela signifie qu'alors que 25 % des étudiants de la province fréquentent l'Université de l'Alberta, notre institution va subir 50 % de la réduction du financement. »

Compte tenu des défis extrêmement grands auxquels l'Université de l'Alberta fait face, l'AASUA, qui comprend les éducateurs, les chercheurs, les bibliothécaires et les professionnels des services administratifs de l'université lance la plus grande campagne de son histoire. Intitulée « Protégeons notre avenir : pour notre université, pour l'Alberta », la campagne mobilisera des milliers de membres de l'AASUA, la communauté des travailleurs et des étudiants de l'université dans son ensemble de même que les Albertains à l'échelle de la province.

On peut signer une pétition en appui à la campagne à ProtectOurFuture.ca

« Nous ne vivons pas des temps normaux à l'Université de l'Alberta et en s'attaquant à notre université, le gouvernement Kenney attaque au marteau-piqueur la fondation même de l'histoire de l'Alberta et de son avenir, a dit Acuña. Nous lançons notre campagne en sachant très bien que nous faisons face à de lourds défis. Plus que jamais cependant, nous devons travailler ensemble à protéger notre avenir, pour notre université et pour l'Alberta. »

(Source : AASUA. Photo : K. Taghabon)

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L'Université Laurentienne sous la protection de la faillite

L'élite dirigeante place l'université publique
à la merci de l'oligarchie financière

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Les professeurs, le personnel, les étudiants et la communauté sont sous le choc, ayant appris que l'Université Laurentienne de Sudbury est sous la protection de la faillite.

Le 1er février 2021, l 'oligarchie financière a placé l'Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario, sous la protection de la faillite de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). La LACC est un instrument frauduleux dans les mains des oligarques les plus puissants pour sécuriser leurs avoirs privés dans une propriété donnée. La LACC est conçue pour supprimer le droit des travailleurs à ce qui leur appartient de droit, bafouer les intérêts de la communauté locale et de l'ensemble de la société et s'emparer des avoirs de créanciers plus petits non garantis.

Les travailleurs de l'Université Laurentienne et les membres de la communauté veulent savoir comment une université publique a même pu se retrouver dans cette terrible situation. Plusieurs demandent de savoir quel rapport il y a entre la LACC et fournir un avenir à nos jeunes ayant une éducation postsecondaire. L'Université Laurentienne est une institution importante qui est censée être financée publiquement afin de servir le bien commun. Le fait qu'une institution cruciale à l'édification nationale vive un tel gâchis révèle l'étendue des ravages que l'offensive antisociale a causés au pays depuis les trente dernières années.

En refusant de bâtir et de financer l'université dans le nord de l'Ontario et en la remettant dans les mains des oligarques pour qu'ils fassent le maximum de profit et servent leurs intérêts, l'élite dirigeante a en fait préparé les conditions pour détruire tout semblant d'édification nationale et le droit à l'éducation.

L'Université Laurentienne est la première institution d'enseignement postsecondaire canadienne à être acculée à la protection de la faillite sous la LACC. Les Canadiens ne peuvent pas accepter qu'un tel précédent soit créé. L'attaque par le biais de la LACC contre l'Université Laurentienne est une première salve contre toutes les universités publiques du Canada visant à les transformer complètement en entreprises privées pour assouvir la soif de l'oligarchie pour le profit maximum. Cela ne doit pas passer !

Le tristement célèbre Ernst and Young, qui s'est rempli les poches depuis des décennies à même la LACC aux dépens des travailleurs et des communautés à l'échelle du Canada, est le « contrôleur nommé par le tribunal » pour départager les avoirs de l'Université Laurentienne et faire en sorte que les intérêts des travailleurs, du personnel et des étudiants de l'université et de la communauté n'ont aucune place.

Le juge en chef Geoffrey Morawetz de la Cour supérieure de l'Ontario a donné jusqu'au 30 avril à l'Université Laurentienne pour présenter un plan en vertu de la LACC pour restructurer ses activités et ses finances. En émettant un tel diktat, la cour a démontré qu'elle se fiche du droit à l'éducation et cherche uniquement à défendre la propriété privée, à laquelle il semble que l'université doit beaucoup d'argent. Le juge a autorisé un financement de 25 millions de dollars de débiteur-exploitant (DIP) que l'université peut emprunter afin de continuer ses activités pendant trois mois. Selon les règles de la LACC, les débiteurs-exploitants sont les premiers en ligne pour s'emparer de propriétés si leurs dettes ne sont pas remboursées.

Dans son jugement au premier jour du dépôt de la demande de protection, le juge Morawetz a dit que l'université avait le droit, mais n'était pas obligée, de payer « les salaires horaires dus et futurs, les salaires à la semaine, les avantages sociaux des employés et des retraités, les pensions ou les cotisations, les paies de vacances, etc. »

Le 12 février, le juge Geoffrey Morawetz a ajouté que l'Université Laurentienne aurait le droit, en vertu du diktat de la LACC, de terminer de façon permanente ou temporaire, de réduire ou de fermer n'importe lesquelles de ses affaires et activités et de terminer l'emploi de ses employés ou de les mettre à pied de façon temporaire comme l'université le juge opportun.

L'ordonnance de la cour est légale au sein de la société civile canadienne où le droit de propriété prive les gens des droits qui leur appartiennent parce qu'ils sont des êtres humains. Tel est le problème et le diktat auxquels le peuple est confronté dans le système économique, politique et juridique actuel du Canada. Voilà le défi auquel le peuple fait face pour affirmer ses droits, notamment le droit à un moyen de subsistance, à la sécurité d'emploi et à l'éducation. Seul le peuple organisé a le pouvoir du nombre, de la conscience sociale et de la vision du monde pour bâtir la nation afin de servir le peuple et mettre fin à ces attaques contre ses droits.

En ce qui le concerne le président de l'Université Laurentienne dont on présume qu'il est censé défendre les intérêts de l'université, de son personnel et de ses étudiants et le droit à l'éducation, il a proféré une menace ouverte dans le numéro du 20 mars du Sudbury Star en disant : « Si nous ne réussissons pas notre médiation avec toutes les différentes parties et si la recommandation du sénat est rejetée, l'université cessera ses activités le 30 avril. La question n'est pas si, et, ou, peut-être, c'est à cette date qu'il ne restera plus d'argent ».

Trente ans de destruction nationale néolibérale nous ont amené à cette situation : quand il n'y aura plus d'argent pour payer les riches, l'oligarchie financière fermera le pays.

Forum ouvrier se joint aux expressions de colère face à ces attaques contre le nord de l'Ontario, les jeunes, les travailleurs, le droit à l'éducation et la société elle-même. Les administrateurs qui sont nommés pour diriger une entreprise et non une institution d'enseignement doivent être remplacés par d'autres qui sont nommés par les professeurs et les membres du personnel qui sont des éducateurs dévoués. Les universités doivent être organisées et financées de manière à réaliser le droit à une éducation supérieure pour ceux qui le veulent sur une base moderne. Les gens s'attendent à ce que les universités accomplissent leur devoir envers la société et soutiennent le droit à l'éducation pour tous.

Tous les niveaux de gouvernement doivent immédiatement augmenter leurs investissements dans les programmes sociaux y compris l'Université Laurentienne. Toutes les entreprises du pays qui emploient des diplômés de l'Université Laurentienne ou utilisent de quelque façon le matériel de pensée que l'université produit doivent payer immédiatement pour ces services et cette valeur et, de pair avec l'investissement accru des gouvernements, placer les finances de l'université sur une base moderne solide.

Il faut mettre fin immédiatement à cet outrage contre les jeunes, les travailleurs et les autres résidents du nord de l'Ontario.

Reprenons l'Université Laurentienne des mains des oligarques financiers !
Arrêtez de payer les riches ! Augmentez les investissements dans les programmes sociaux !

(Photos : FO, ETT)

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Un tollé pour exiger la fin des procédures de la LACC

Rassemblement devant le bureau du ministre des Collèges et Universités à Sault-Sainte-Marie,
le 11 mars 2021

Les réclamations affluent pour un financement gouvernemental accru pour l'Université Laurentienne et le droit à l'éducation pour tous.

Tous les secteurs de la communauté du nord de l'Ontario condamnent les rapports de l'administration de l'Université Laurentienne avec le gouvernement Ford de l'Ontario et leur déclaration d'insolvabilité et leur demande de protection en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Cet outrage s'est produit dans le dos du corps professoral, du personnel, des étudiants et des communautés du nord de l'Ontario desservies par l'université.

Qui décide ? C'est au peuple à décider !

Cette embuscade tendue par la LACC soulève la question clé à laquelle tout le monde est confronté : qui décide ? Le système de gouvernance de l'Université Laurentienne et des autres établissements postsecondaires prive de pouvoir ceux qui devraient être les décideurs. Le système habilite les entrepreneurs privés qui n'ont aucun intérêt dans la mission académique des institutions, dans le développement des communautés et dans l'édification nationale. La vaste opposition à ce diktat prend plusieurs formes, mais elle converge vers la revendication de l'édification nationale au lieu de la destruction nationale, et pour que cela devienne réalité, le peuple doit être investi du pouvoir de décider.

La communauté laurentienne

Les professeurs, le personnel, les retraités, les étudiants et les membres concernés de la communauté de Sudbury prennent la parole et trouvent des moyens créatifs de défendre leurs intérêts. Ils ont organisé un groupe appelé Save Our Sudbury - Sauvons Sudbury (SOS) avec une page Facebook avec le même nom pour faire avancer ce travail, où des informations, des commentaires et des expressions de soutien sont affichés. SOS a organisé une assemblée publique virtuelle le 3 mars, coorganisée par Jamie West, député provincial de Sudbury et l'étudiante de quatrième année Katlyn Kotila, à laquelle plus de 500 personnes ont participé. La réunion a mis de l'avant la revendication que la province doit fournir un financement sûr à la Laurentienne.

L'Union des Associations des professeurs des universités de l'Ontario

Dans une déclaration publiée sur son site Web le 9 mars, l'Union des Associations des professeurs des universités de l'Ontario (OCUFA) a dénoncé le processus de la LACC dans les termes suivants : « La récente affirmation du président de l'Université Laurentienne, Robert Haché, selon laquelle le processus de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) fournit un cadre constructif pour l'engagement avec les parties prenantes n'est pas reflétée dans la réalité. Au lieu de cela, le processus coûteux de la LACC réduit les étudiants, les professeurs et le personnel au statut de créanciers, contre lesquels l'université cherche à se protéger. »

OCUFA a condamné la « décision sans précédent, inappropriée et coûteuse de demander la protection en vertu de la LACC » par l'administration universitaire parce que « dans ce processus, les professeurs, le personnel et les étudiants sont placés dans une position intenable où l'université essaie de les forcer à réduire les programmes, les emplois et la recherche. Les étudiants, les professeurs et le personnel ne devraient pas avoir à payer le prix des mauvaises pratiques de gouvernance d'une institution publique sous-financée », déclare-t-elle.

Le conseil du travail du district de Sault-Sainte-Marie

Le conseil du travail du district de Sault-Sainte-Marie s'est joint le 11 mars à l'Union des Associations des professeurs des universités de l'Ontario pour la tenue d'un rassemblement vigoureux devant les bureaux du ministre des Collèges et Universités, Ross Romano à Sault-Sainte-Marie. Les travailleurs des syndicats des secteurs privé et public se sont rassemblés pour demander que les procédures de la LACC soient arrêtées et que le gouvernement fournisse un financement adéquat à l'Université Laurentienne.

L'Association des professeures et professeurs de l'Université Laurentienne (APPUL)

L'APPUL, qui représente 612 professeurs de l'Université Laurentienne et de ses universités fédérées, l'Université de Sudbury, l'Université Huntington et l'Université Thorneloe, s'oppose résolument aux actions de l'administration. Charlie Sinclair, avocat de l'APPUL, a déclaré que l'association était actuellement en pourparlers contractuels avec l'Université Laurentienne et que le syndicat craignait que l'université utilise les procédures de la LACC pour éliminer des programmes et des emplois, un résultat qu'elle ne pourrait pas obtenir par la négociation collective.

« L'université va utiliser le processus d'insolvabilité pour obtenir des concessions (du syndicat), a-t-il déclaré. Je veux juste que les parties sachent que l'APPUL est à la hauteur du défi. Alors que nous avons négocié de bonne foi, les membres de l'APPUL ne sont pas responsables de la situation financière de l'Université et ils ne devraient pas être les seuls à réparer ce gâchis. »

Le Syndicat canadien de la fonction publique

Le SCFP écrit « La pandémie a révélé un sous-financement chronique des universités, qui dépendent de plus en plus des frais de scolarité et des sources de financement privées. Alors que de nombreuses grandes universités des centres urbains continuent d'attirer des étudiants et des dons privés, les institutions d'éducation des petites collectivités comme la Laurentienne sont aux prises avec la pandémie en raison de la baisse des taux d'inscription, exacerbée par la réduction de 4 % du financement gouvernemental des universités en 2019. »

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants Ontario

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants Ontario écrit : « L'Université Laurentienne est également connue pour son mandat triculturel et, en particulier, pour son centre d'apprentissage et de recherche autochtone. Ces programmes sont maintenant confrontés à des réductions de financement qui représentent une perte majeure pour les collectivités locales qui bénéficient des travaux de ce centre. Les collectivités du Nord prospèrent grâce aux débouchés éducatifs et professionnels qui sont rendus possibles par l'Université. La nouvelle en provenance de l'Université Laurentienne doit servir de signal d'alarme au gouvernement provincial. Les établissements d'enseignement postsecondaire de l'Ontario sont sous-financés et ne peuvent plus faire les frais de mesures d'austérité. »

La Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU)

Dans un communiqué publié le 17 mars, la FQPPU, qui représente le corps professoral universitaire québécois, « implore donc le ministre ontarien des Collèges et des Universités, Ross Romano, et le gouvernement Ford à travailler avec les différentes parties, en particulier l'Association des professeures et professeurs de l'Université Laurentienne (APPUL) pour trouver des solutions aux problèmes de financement de l'Université Laurentienne. Rappelons que cet établissement a notamment comme aspect fondamental de sa mission d'offrir des cours universitaires aux populations francophones et autochtones du nord de l'Ontario. Le maintien de ces programmes est vital pour assurer l'épanouissement social et économique de ces communautés. »

(Photos : M.McLeave, APPUL)

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L'Association des professeurs lance
une pétition en ligne

La pétition suivante a été lancée par l'Association des professeures et des professeurs de l'Université Laurentienne pour mobiliser le public en appui aux revendications des professeurs, du personnel, des étudiants et de la communauté pour mettre fin au processus de la LAAC et assurer un financement adéquat de l'université.

« Chers premier ministre Ford, premier ministre Trudeau et ministres Romano et Joly,

Je vous écris pour affirmer que l'Université Laurentienne est une institution publique et non une entreprise privée. Par conséquent, je vous exhorte à fournir le financement à court terme et à long terme nécessaire pour que nous puissions mettre fin à l'insolvabilité de l'université et à ces démarches juridiques onéreuses et inappropriées.

Comme vous le savez, l'Université Laurentienne est une institution postsecondaire publique dont le mandat triculturel est d'appuyer les communautés française, anglaise et autochtones. Par conséquent, les gouvernements provincial et fédéral ont la responsabilité de faire en sorte que l'Université Laurentienne ait les fonds de fonctionnement requis pour assurer l'avenir de l'institution.

La source des problèmes financiers de l'Université Laurentienne est l'absence d'une gouvernance institutionnelle transparente et responsable, laquelle a donné lieu à des décisions arbitraires et unilatérales prises derrière des portes closes. L'Association des professeures et professeurs de l'Université Laurentienne a de façon répétée fait part de ses préoccupations face à l'approche opaque et non consultative de l'administration de l'université dans la prise de décisions financières importantes. Ces décisions, de même que la longue érosion du financement public, ont maintenant mis en danger l'avenir même de l'Université Laurentienne, ses programmes, l'éducation de ses étudiants, et les emplois.

Le gouvernement provincial a cinq représentants au Conseil des gouverneurs qui auraient dû assurer une surveillance et une bonne gouvernance. Ils ont plutôt agi de concert avec les cadres supérieurs et d'autres membres du conseil pour prendre des décisions financières irresponsables.

Les professeurs, le personnel et les étudiants ne devraient pas avoir à payer le prix des pratiques de mauvaise gouvernance d'une institution publique sous-financée.

C'est pourquoi j'exhorte les gouvernements provincial et fédéral à agir immédiatement pour assurer le financement de fonctionnement à long-terme requis pour garantir l'avenir de l'Université Laurentienne et mettre fin à ces procédures d'insolvabilité inutiles. J'exhorte aussi le gouvernement provincial à révoquer ses représentants au Conseil des gouverneurs de l'Université Laurentienne qui, de toute évidence, ont négligé leur devoir et leurs responsabilités.

Pour signer la pétition, cliquer ici

(Photo : FEESO)

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À titre d'information  l'Université Laurentienne

L'Université Laurentienne est située à Sudbury et a été fondée en 1960. Elle est la plus grande université du nord de l'Ontario, avec 9 000 étudiants à temps plein, à temps partiel et en ligne. L'université offre des programmes en anglais, en français et à un nombre important d'étudiants anishinabés. Elle a joué un rôle important dans la création de trois autres universités dans le nord de l'Ontario : l'Université Algoma à Sault-Sainte-Marie, l'Université Nipissing à North Bay et l'Université de Hearst.

L'Université Laurentienne est affiliée à l'École de médecine du nord de l'Ontario, en collaboration avec l'Université Lakehead de Thunder Bay, et avec l'École d'architecture McEwen, qui a ouvert ses portes en 2013. Cette dernière a été la première école d'architecture à ouvrir au Canada en 45 ans et a joué un rôle dans le réaménagement du centre-ville de Sudbury. L'université est une institution essentielle dans l'éducation post-secondaire des jeunes de Sudbury et du nord-est de l'Ontario.

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