Numéro 10

Octobre 2024

Révision malveillante des pages Wikipédia sur le PCC(M-L) et Hardial Bains

Une poursuite malavisée au service
d'une mauvaise cause

Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) porte à l'attention des Canadiennes et des Canadiens une action odieuse menée contre lui il y a environ neuf ans, à savoir les révisions malveillantes des articles de Wikipédia sur le PCC(M-L) et sur son fondateur et dirigeant Hardial Bains. Le PCC(M-L) a attendu pour porter la question à l'attention du public pour donner aux responsables l'occasion de se corriger, ce qu'ils n'ont pas fait malgré le temps écoulé. Aujourd'hui encore, ils continuent de remplir l'espace politique de calomnies, de commérages et d'insinuations à propos du PCC(M-L). Ce faisant, ils abaissent le niveau de la culture politique et anéantissent complètement le discours politique.

Le PCC(M-L) a maintenant décidé de commenter la poursuite malavisée de ceux qui, de la manière la plus obsessionnelle et la plus intéressée, ont introduit des mensonges et des calomnies sur le PCC(M-L) et son dirigeant Hardial Bains, comme on peut le voir sur les pages Wikipédia. Les résultats ne font pas honneur à leurs auteurs et soulèvent de sérieux doutes quant à l'intégrité du système de révision de Wikipédia qui a permis toutes ces révisions, mais ne permet pas au PCC(M-L), la cible des mensonges et des calomnies, de s'exprimer en son propre nom sur ce qu'il est et ce qu'il représente.

Si le PCC(M-L) corrigeait sa propre page Wikipédia, cela serait considéré comme un « conflit d'intérêts ». Wikipédia définit cela comme « contribuer à Wikipédia à propos de soi-même, de sa famille, de ses amis, de ses clients, de ses employeurs ou de ses relations financières ou autres » et précise que cela « est fortement découragé ». Le site Web précise que ce type de révision « sape la confiance du public dans Wikipédia et risque d'embarrasser publiquement les personnes en cause ».

Le PCC(M-L) note que ces mêmes « risques » peuvent s'appliquer à l'individu anonyme à l'origine de la révision malveillante des pages Wikipédia sur le Parti et sur Hardial Bains.

Mais nous notons également que Wikipédia est auto-surveillée; elle repose sur les utilisateurs, anonymes ou non, qui défendent l'intégrité de ses entrées par l'édition, la supervision et la révision des éditions visibles et accessibles au public. Il faut que les participants s'avancent et défendent l'intégrité d'une entrée. En l'absence de ce scénario idéal, qui est l'arbitre ?

Chaque entrée est associée à une page « Discussion » qui est utilisée pour justifier des modifications importantes, discuter de problèmes potentiels ou demander l'avis d'autres utilisateurs. Tous les utilisateurs peuvent publier des messages sur ces pages, qui constituent un registre de toutes les discussions relatives à une page donnée. Les pages « Discussion » des entrées sur le PCC(M-L) et sur Hardial Bains indiquent que les correcteurs bénévoles, parfois appelés « Wikipédiens », étaient apparemment incapables de suivre la fréquence et le volume des modifications malveillantes effectuées par un réviseur anonyme sous le nom d'utilisateur JB1917. Un certain nombre d'autres utilisateurs de Wikipédia ont périodiquement corrigé les fautes d'orthographe et de grammaire, ont trouvé des erreurs dans les modifications apportées par JB1917 et ont demandé à l'utilisateur de citer des sources ou d'écrire sur un ton plus neutre et de conserver une certaine forme encyclopédique. Leurs efforts ont été vains. Le volume des ajouts était si important que des problèmes subsistent sur pratiquement chaque ligne ajoutée. Toute tentative de maintenir l'intégrité de la page a été noyée sous le volume et la fréquence des révisions malveillantes.

Pendant 11 mois, à partir du 26 octobre 2015, JB1917, qui a ensuite changé son nom d'utilisateur à V2X1980, a réécrit en totalité ou en partie les pages Wikipédia sur le PCC(M-L) et de son fondateur et dirigeant, Hardial Bains. Les révisions ont été effectuées avec une régularité obsessionnelle au cours de cette période : en effet, le réviseur anonyme a apporté 165 modifications à la page du PCC(M-L), soit plus de 25 % de toutes les modifications effectuées au cours des 12 années précédentes. Parmi ces modifications, 153 ont été effectuées entre le 26 octobre et le 3 décembre de cette année-là, dont une session marathon de 16 heures de révision les 12 et 13 novembre. Plus de 10 nouvelles sections et 4061 mots ont été ajoutés à l'entrée sur le PCC(M-L), ce qui a augmenté la longueur de l'entrée de près de 300 %. JB1917 a effectué plus de 20 modifications sur la page d'Hardial Bains entre le 29 novembre et le 2 décembre, au cours desquelles environ 1000 mots ont été ajoutés.

Le comité responsable des médias sociaux au sein du Département des affaires politiques du Comité central du PCC(M-L) a effectué un travail considérable en 2015-2017 pour identifier toutes les révisions apportées par JB1917 à la page Wikipédia sur le PCC(M-L) et à celle sur Hardial Bains. La première mesure a été de rétablir les entrées dans leur état non révisé, bien qu'imparfait, le 8 décembre 2015. L'entrée sur Hardial Bains a été ramenée à la version révisée par un autre utilisateur le jour suivant au motif que les réviseurs de Wikipédia devraient « aller sur [la] page Discussion avant de supprimer à une si grande échelle ». Les modifications effectuées par JB1917 n'ont pas été soumises à cette exigence. L'entrée sur le PCC(M-L) a été rétablie par JB1917 le 6 janvier 2016 avec un ajout à la page de discussion où il dit s'opposer au changement parce que cela constituait du « vandalisme »[1]. Un certain nombre d'autres modifications mineures ont été apportées aux deux pages par divers utilisateurs depuis, et certaines des affirmations les moins bien appuyées ont été supprimées par des utilisateurs au cours des neuf dernières années. Ces modifications, qui ont été supprimées depuis, méritent d'être signalées afin d'informer les lecteurs de l'objectif général pour lequel la page Wikipédia sur le PCC(M-L) a été révisée de manière malveillante[2].

Si le PCC(M-L) souhaite porter à l'attention du public cette affaire, ce n'est pas parce qu'il ne peut pas s'exprimer en son propre nom. Il s'exprime quotidiennement en son nom sur de nombreuses plateformes et ne s'attend pas à ce que Wikipédia présente avec exactitude le type de parti qu'il est, ni ce qu'il représente. Les lecteurs peuvent lire l'article intitulé À propos du PCC(M-L) ainsi que des articles et des réflexions à l'occasion du 50e anniversaire du Parti sous le titre : L'acte du Parti est sa parole, tous disponibles sur sa page Web, qui présente un portrait complet du PCC(M-L). De même, les lecteurs peuvent consulter l'article intitulé Hardial Bains – Un homme d'action révolutionnaire pour découvrir ce qu'Hardial Bains représentait. Un de ces articles a d'ailleurs été utilisé comme source légitime par l'auteur de l'entrée sur Hardial Bains dans l'Encyclopédie canadienne[3].

Le Parti présente un examen point par point des révisions malveillantes, accompagné de commentaires et d'informations sur les méthodes utilisées en ce moment, afin d'éduquer les jeunes communistes et les travailleurs et les autres personnes qui veulent se joindre au PCC(M-L). Il s'adresse à la fois aux jeunes qui ont rejoint le PCC(M-L) et à ceux qui aspirent à militer dans les rangs d'un parti communiste, sur l'importance d'élever le niveau du discours politique pour qu'il réponde à leurs besoins. En mettant eux-mêmes à l'ordre du jour les problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs et le mouvement communiste, les travailleurs, les jeunes et les personnes de différents horizons peuvent s'unir dans l'action pour apporter des solutions à ces problèmes.

En ce moment, l'espace politique est rempli de personnes de diverses convictions qui vivent de la diffusion de ragots et de calomnies contre ceux qu'ils considèrent comme des ennemis politiques. Cela est particulièrement vrai au sein de la classe dirigeante, de ses agences, de ses institutions et de ses médias, qui utilisent ces méthodes les uns contre les autres ainsi que contre les organisations et les personnes qui s'opposent aux attaques racistes organisées par l'État, à la désinformation, au bellicisme, à l'offensive antisociale et anti-travailleurs, à l'utilisation de la violence pour régler les conflits, à la promotion du génocide, à la diffamation et à d'autres choses. Ils pensent peut-être que cela leur permet d'améliorer leur position au sein de la société, mais ce n'est pas le cas. Tout ce qu'ils font, c'est dissimuler momentanément qu'ils ne font rien de valable pour la société et, au contraire, qu'ils cherchent simplement à entraîner ceux qui s'associent à eux dans la politique de caniveau tout en semant des divisions sectaires et en attisant les passions.

La désinformation de l'État est délibérée et son objectif est de priver la classe ouvrière et le peuple de leur propre conception du monde. Quand ceux qui s'engagent dans la politique partisane abaissent délibérément ou non le niveau de la politique, cela fait du tort non seulement au mouvement communiste et ouvrier, mais aussi à l'ensemble du corps politique.

Les articles de Wikipédia sur le PCC(M-L) et Hardial Bains, tels qu'ils existaient avant ces modifications malveillantes, étaient loin d'être adéquats en ce qui concerne une entrée encyclopédique, mais cela semblait être le résultat d'une négligence plutôt que d'une malveillance. Depuis que les modifications malveillantes ont été effectuées en 2015-2016, ces pages reflètent une conception du monde et une poursuite anticommunistes. Elles contiennent des insinuations grossières pour nier la légitimité du PCC(M-L) en tant que parti politique canadien de la classe ouvrière depuis plus de 50 ans. Les insinuations anticommunistes sur la source de financement du PCC(M-L) et d'autres insinuations de ce genre sont encore plus pitoyables. Le document est composé d'insinuations, de mots ambigu, de ouï-dire, de ragots, de citations tronquées et d'opinions grossières présentées comme de l'information. En fait, cela n'est pas très différent de ce que font aujourd'hui les agences de renseignement telles que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) pour cibler ceux qu'elles déclarent « agents étrangers » ou qu'elles cherchent à criminaliser en tant que « terroristes ».

Par exemple, sur la page Wikipédia sur le PCC(M-L), une tendance présente dans toutes les révisions oppose les opinions personnelles de l'utilisateur JB1917 sur le PCC(M-L) aux opinions de l'utilisateur sur d'autres partis politiques canadiens, présentant nécessairement le PCC(M-L) sous un jour négatif. Cette caractéristique, ainsi que d'autres, ne se retrouvent pas sur les pages Wikipédia des autres partis politiques canadiens. L'objectif est de donner l'impression que le PCC(M-L) n'est pas un parti politique canadien légitime ayant une longue histoire de participation à la politique canadienne, mais qu'il s'est plutôt appuyé sur des tendances étrangères et des activités douteuses. Cela équivaut à la façon dont Yale University Press ou d'autres sources anticommunistes abordent le sujet du communisme ou l'histoire d'un parti communiste.

Les révisions suivent des méthodes identifiées comme étant celles des agences d'État, exprimées plus clairement dans le Disruption Operational Playbook du Joint Threat Research Intelligence Group (JTRIG) du Royaume-Uni. Le JTRIG est une unité secrète du quartier général des communications du gouvernement britannique qui opère dans le cadre du réseau du Groupe des cinq (un réseau coordonné des services de renseignement de l'Australie, du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande). Le site Web The Intercept décrit comme suit les principales caractéristiques de la méthode de perturbation du JTRIG, telles qu'elles ressortent des documents ayant fait l'objet d'une fuite : « injecter toutes sortes de fausses informations sur Internet afin de détruire la réputation de ses cibles » et « manipuler le discours et l'activisme en ligne pour obtenir des résultats qu'il juge souhaitables »[4]. Le 23 mars 2015, The Intercept a noté à propos du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) du Canada : « L'implication apparente du CST dans l'utilisation de tactiques de duperie laisse entendre qu'il opère dans le même domaine que la [JTRIG] [5]. »

Wikipédia définit les méthodes utilisées comme du vandalisme. Elle décrit le vandalisme comme « l'acte de réviser [...] d'une manière malveillante qui est intentionnellement perturbatrice » ou qui va à l'encontre du caractère encyclopédique d'une entrée. Or, Wikipédia n'applique pas cette définition aux révisions faites dans l'article sur le PCC(M-L) et Hardial Bains.

En fin de compte, l'essentiel des modifications consistait à utiliser des tours de passe-passe et la tromperie pure et simple pour présenter comme des faits des rumeurs, des insinuations et tout ce qui pouvait servir à semer le doute. Il s'agissait notamment de l'utilisation fréquente de tournures équivoques (« weasel words »), d'affirmations non sourcées et d'opinions personnelles, parfois déguisées en informations citées par des sources jugées crédibles et parfois présentées sans aucune source mais sur un ton apparemment « neutre ». L'utilisateur JB1917 a manifestement parcouru Google à la recherche de liens pouvant être utilisés comme « références » pour donner une impression de crédibilité au compte-rendu tendancieux. Pratiquement tous les éléments ajoutés sont soit non sourcés, soit frauduleusement sourcés, soit basés sur des sources anticommunistes non crédibles, non notables ou anonymes.

Bien que Wikipédia ne soit pas considérée comme une source d'information fiable sur un certain nombre de sujets, elle est consultée comme source d'information de base, y compris sur le parti communiste. On s'attend à ce que les informations fournies sur un sujet donné soient encyclopédiques et décrivent fidèlement ses activités et ses positions, sans être entachées par des sources fallacieuses et des convictions personnelles. Étant donné qu'il y a eu un effort concerté pour s'assurer que les pages Wikipédia sur le PCC(M-L) et Hardial Bains n'aient pas ce caractère encyclopédique et soient au contraire calomnieuses, et que le Parti a reçu de nombreux messages de gens lui demandant d'intervenir et de corriger les faits erronés, le PCC(M-L) présente ci-dessous des informations exposant le caractère frauduleux et anticommuniste de la révision malveillante des pages Wikipédia à son sujet et au sujet d'Hardial Bains. La page Web du PCC(M-L), disponible en français et en anglais et mise à jour quotidiennement, offre également des informations sur le Parti communiste où les lecteurs peuvent juger par eux-mêmes du type de parti qu'est le PCC(M-L) : pccml.ca.

Équivoques et culpabilité par association

Wikipédia définit « weasel word » (que nous traduirons ici par « équivoque ») comme « un mot ou une phrase visant à donner l'impression que quelque chose de spécifique et de significatif est dit, alors qu'en fait seule une affirmation vague, ambiguë ou non pertinente est communiquée ». Ces termes peuvent être considérés comme informels. Les expressions « certaines personnes disent », « on pense » et « les chercheurs croient » en sont des exemples. L'utilisation de mots équivoques peut permettre de nier ultérieurement toute signification spécifique qu'on pourrait leur prêter si la déclaration est contestée, parce qu'en effet la déclaration n'a jamais été spécifique en premier lieu.

Les mots équivoques peuvent être une forme de tergiversation [user de détours, de faux-fuyants pour éviter de donner une réponse nette]. On les trouve dans la publicité, la vulgarisation scientifique, les articles d'opinion et les déclarations politiques qui servent à induire en erreur ou à déguiser un point de vue biaisé ou une affirmation non fondée. Les équivoques peuvent affaiblir ou minimiser une affirmation controversée. Par exemple, l'utilisation de termes tels que « quelque peu » ou « à bien des égards », qui rendent une phrase plus ambiguë qu'elle ne le serait sans eux.

Un exemple de ce procédé est d'insérer « sans doute » avant une affirmation fallacieuse pour éviter d'avoir à justifier l'affirmation par une raison ou une preuve. L'utilisation du terme « sans doute » dans les modifications apportées à la page Wikipédia sur le PCC(M-L) a été repérée par un réviseur de Wikipédia le 13 novembre 2015, mais au lieu de supprimer l'affirmation fallacieuse, il a tout simplement supprimé le terme qui introduit l'équivoque.

De même, la culpabilité par association est créée lorsqu'on prétend qu'une personne ou une organisation a fait quelque chose qui l'associe à une personne ou une organisation qui aurait fait la même chose. Il s'agit dans les deux cas de sophismes, mais ce procédé est utilisé partout dans les révisions pour donner une impression sordide de ce que sont les communistes au Canada et amener le lecteur à la conclusion qu'il doit y avoir quelque chose de louche au sein du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste). Les lecteurs devraient noter les profondeurs obscènes auxquelles s'abaissent les utilisateurs de ces procédés et voir l'esprit malsain des révisions malveillantes en question.

L'anticommunisme de la guerre froide à propos de l'influence étrangère

L'une des caractéristiques principales des modifications malveillantes, qui sont très pertinentes pour l'activité des cercles dirigeants d'aujourd'hui, est de créer l'impression que le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) n'est pas une organisation de la classe ouvrière et du peuple canadiens, mais plutôt l'agent de puissances étrangères ou peut-être quelque chose d'autre. Toute la page Wikipédia révisée sur le PCC(M-L) est structurée de manière à ne pas faire la lumière sur le rôle du PCC(M-L) dans la vie politique du Canada depuis l'époque de son organisation précurseure, les Internationalistes, jusqu'à aujourd'hui, et à plutôt le présenter en fonction de ce que l'auteur décrit comme un « alignement » sur des partis politiques et des pays étrangers.

C'est par le même procédé que, depuis l'époque de la Grande Révolution d'Octobre, les communistes et les progressistes au Canada, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et ailleurs sont souvent qualifiés d'agents de la Russie soviétique ou d'un autre pays, ou même d'espions. C'est fait pour détourner l'attention de leur rôle crucial dans la défense des droits de toutes et de tous, de l'opposition au fascisme et à la guerre et de l'organisation de la mise en oeuvre des projets d'édification nationale de la classe ouvrière. C'était la méthode politique des pires réactionnaires de la période qui a suivi la Deuxième Guerre mondiale, dans ce que l'on a appelé le maccarthysme aux États-Unis.

L'anticommunisme affirme que les partis communistes aux États-Unis et au Canada n'existent que parce qu'ils suivent une puissance étrangère, comme la Russie ou la Chine, et sont reconnus par elle. En outre, il affirme que le communisme lui-même est étranger à ces deux pays et qu'il ne peut être adopté par la classe ouvrière et les peuples du Canada et des États-Unis comme une voie d'avenir pour la société. Le nom et les activités de la Commission des activités antiaméricaines de la Chambre des représentants de la période McCarthy aux États-Unis ont contribué à promouvoir cette notion, qui s'est ensuite accompagnée d'arrestations et d'emprisonnements sur la base d'accusations d'espionnage, de trahison, de déloyauté, etc. Le maccarthysme a brutalement persécuté et réprimé des communistes, des syndicalistes, des universitaires, des acteurs et tous ceux qui continuaient à s'opposer au fascisme. Il a détourné l'attention des actions des impérialistes anglo-américains et des tâches auxquelles les peuples sont confrontés pour garantir les droits de tous et toutes, chez eux et à l'étranger.

Cette affirmation est carrément fausse, comme le montre l'histoire du PCC(M-L). En fait, aux États-Unis comme au Canada, les communistes et leurs partis communistes sont issus de la classe ouvrière. Dans les deux pays, ils ont joué un rôle important dans la vie politique de leurs pays respectifs et en tant que contingents du mouvement communiste et ouvrier international.

Une situation similaire est observée aujourd'hui dans les accusations d'antisémitisme utilisées pour attaquer le peuple palestinien, tous ceux qui le soutiennent et tous ceux qui s'opposent au sionisme, y compris même ceux qui épousent la foi juive. Et l'« islamisme » est associé à l'ingérence étrangère et au terrorisme. De telles méthodes sont également utilisées par les gouvernements, les médias et l'OTAN aujourd'hui contre ceux qui s'opposent à la guerre par procuration des États-Unis et de l'OTAN en Ukraine et au bellicisme de l'OTAN, prétendant que cela fait d'eux des agents russes. Ces méthodes sont également utilisées par ceux qui prônent une politique identitaire clivante pour cibler les forces progressistes ou ceux qui n'acceptent pas le statu quo. Alors qu'elles ne contribuent en rien à unir le peuple pour apporter les changements nécessaires aux structures constitutionnelles, politiques, sociales et juridiques qui consacrent la discrimination raciale, l'inégalité et les positions de pouvoir et de privilège dans la société, ces politiques permettent de renvoyer des personnes de leur emploi et même de les expulser du pays sans procédure régulière.

Étant donné le climat politique qui permet d'attaquer des individus et des organisations en toute impunité, l'article de Wikipédia sur le PCC(M-L) n'est pas anodin. Il contient une introduction qui résume l'activité du Parti à un « alignement » sur divers pays. L'auteur laisse même entendre que le PCC(M-L) a cherché à être le « représentant officiel » d'un parti politique étranger au Canada. Mais, comme c'est souvent le cas ailleurs dans l'article, aucune source n'est fournie. La raison pour laquelle le PCC(M-L) voudrait obtenir une distinction aussi douteuse n'est pas claire. Peut-être que le réviseur anonyme estime que c'est un honneur de chercher à être reconnu sur la base de relations étrangères ou de relations avec les cercles de l'establishment au Canada. Ou peut-être cherche-t-il à se venger pour des raisons qui lui sont propres. Le fait est que pour les communistes la reconnaissance qui compte est celle qui vient de la classe ouvrière et des citoyens de leur pays, qui les reconnaissent et se joignent à eux. Cela ne semble avoir aucun sens pour l'auteur anonyme de ces révisions malveillantes.

Dans un autre cas, l'auteur affirme que « les historiens de l'antirévisionnisme au Canada ont décrit le PCC(ML) comme se distinguant au sein de la gauche canadienne par son dévouement à la Chine et à Mao Zedong – avec des slogans tels que 'La voie de la Chine est notre voie' et 'Le président de la Chine est notre président'. »

La citation fait référence à l'« Encyclopédie de l'antirévisionnisme », un site Web qui héberge des documents provenant d'organisations du monde entier au cours des batailles menées pour défendre le marxisme-léninisme depuis les années 1960 jusqu'au repli de la révolution dans les années 1989-1990. On ne dit pas qui sont les « historiens de l'antirévisionnisme au Canada », car ils n'existent pas. L'affirmation à propos d'un « dévouement à la Chine » provient d'un essai anonyme hébergé sur l'« Encyclopédie de l'antirévisionnisme ». Un examen de plus de 100 documents historiques du PCC(M-L) que les auteurs du site ont rassemblés et rendus disponibles ne trouve ces « slogans » que dans un seul cas, dans un rapport sur un rassemblement du 30 décembre 1969 organisé par l'Association canadienne des amis de la Chine en soutien à la République populaire de Chine.

La grande majorité des documents du PCC(M-L) repris par l'« Encyclopédie de l'antirévisionnisme » traitent de questions cruciales de la politique canadienne et du rôle du Parti dans la vie politique canadienne à chaque étape de son développement. Dans les révisions malveillantes, les sources sont données à tort pour créer l'impression que le parti communiste, son histoire et sa politique sont définis par ses relations avec des pays et des partis étrangers, voire son « dévouement » envers eux. De même, on affirme que les publications du Parti « ont été considérées par beaucoup comme copiant le style d'écriture de Pékin Information », un exemple d'utilisation d'une équivoque pour laisser entendre que le PCC(M-L) copie le Parti communiste de Chine. Il n'y a aucune indication sur l'identité de ces « nombreuses » personnes. Un certain nombre de « sources » sur la page Wikipédia renvoient simplement à l'index de l'« Encyclopédie de l'antirévisionnisme » où l'on ne trouve rien qui se rapporte à l'affirmation « sourcée ».

Une imagination hantée

Pour tenter de dissimuler l'anticommunisme grossier de guerre froide qui transparaît dans toutes les modifications malveillantes, JB1917 fait souvent référence au Parti communiste du Canada, qui porte le même nom, et tente de comparer ou de contre-opposer les deux partis. Cela fait également du PCC(M-L) le seul parti politique canadien dont la page Wikipédia se préoccupe de le contre-opposer à d'autres partis. Outre l'anticommunisme, notamment par l'insinuation que le PCC(M-L) serait un agent de puissances étrangères, cette « comparaison » est l'idée maîtresse des modifications. Environ la moitié de l'article de plus de 5 000 mots est consacrée principalement ou en partie à un compte rendu tendancieux et non sourcé de cet autre parti et à des affirmations calomnieuses sur le PCC(M-L) dans ce contexte. Cela est présenté comme une information encyclopédique sur le PCC(M-L) !

L'auteur des révisions prend soin de noter ceci à trois reprises : le PCC(M-L) « s'est développé séparément et indépendamment du Parti communiste du Canada (PCC) », « n'a pas été créé à partir d'une scission du Parti communiste du Canada (PCC) » et « n'est donc pas né d'une fracture à l'intérieur du PCC ». Ni le PCC(M-L) ni personne de sérieux n'a jamais prétendu que le PCC(M-L) avait été fondé à la suite d'une scission au sein du PCC. Le réviseur anonyme insiste sur le fait qu'il n'y a pas eu de scission, mais qui a dit qu'il y en avait eu une ? Il ne le dit pas.

Le PCC(M-L) a été créé parce que les marxistes-léninistes du Canada, tant parmi les jeunes et les étudiants, les travailleurs québécois et les travailleurs partout au Canada que parmi les travailleurs communistes de l'époque de la Troisième Internationale, considéraient que l'ancien Parti communiste avait cessé de jouer un rôle organisateur significatif après s'être concilié avec les institutions de l'État au Canada au début des années 1950. Par la suite, il a soutenu la mission de ce que l'on appelait l'Alliance libérale-syndicale, qui consistait à aligner le vote des travailleurs sur le Parti libéral au niveau fédéral et sur les sociaux-démocrates au niveau provincial. La démocratie canadienne était considérée comme progressiste et digne d'être défendue, le caractère anti-ouvrier, raciste et anticommuniste de l'État canadien était excusé.

L'article À propos du PCC(M-L) disponible sur le site Web du PCC(M-L) le souligne :

La fondation du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) marquait la renaissance au Canada du type de parti requis pour apporter les changements nécessaires. Se fondant sur la théorie du marxisme-léninisme et la pratique de la révolution, le PCC(M-L) s'est différencié de toutes les anciennes tendances politiques et idéologiques dès sa création. Il est devenu le véritable héritier des traditions révolutionnaires héroïques pour lesquelles le Parti communiste du Canada (PCC) a été fondé en mai 1921.

Un nouveau parti était nécessaire dans les conditions des années 1960 parce que le PCC avait dégénéré en une caricature du communisme, incapable d'apporter la direction dont la classe ouvrière et le peuple, et surtout la jeunesse de l'époque, avaient besoin pour réaliser leur désir de changer le monde. Le PCC créé en 1921 avait changé de cap en faveur d'une réconciliation totale avec la démocratie bourgeoise et ses machines et institutions d'État bureaucratiques. Plutôt que de mener une polémique vigoureuse contre la caricature anticommuniste du communisme et contre la désinformation de la guerre froide sur les tâches du mouvement communiste et ouvrier international, le PCC s'est mis à verser dans la justification. Il a abandonné la cause du mouvement communiste et ouvrier au Canada et à l'échelle internationale. Il a également professé la politique de s'appuyer sur une superpuissance pour combattre l'autre, dans laquelle les travailleurs ne sont pas censés avoir de programme indépendant. Pendant qu'il tournait le dos à la tâche de l'après-guerre de lutter pour la paix en insistant sur la dénazification et la démilitarisation de l'Allemagne en faveur d'un mouvement pour « interdire la bombe », le PCC(M-L) a persisté à maintenir le programme établi à la fin de la guerre, à savoir lutter pour la paix, la liberté et la démocratie.

En choisissant la voie de la conciliation et de la capitulation, le PCC emboîtait le pas au Parti communiste des États-Unis (PCUSA) qui avait adopté le browdérisme et s'était réconcilié avec les théories de l'exceptionnalisme américain. Selon le dirigeant du PCUSA Earl Browder, le capitalisme et la démocratie aux États-Unis étaient jeunes et dynamiques. La Constitution des États-Unis et des personnages comme Thomas Jefferson et Abraham Lincoln étaient promus et défendus. Cette capitulation incluait l'acceptation du président Roosevelt comme dirigeant de la classe ouvrière en 1942 et la liquidation du PCUSA en tant que parti communiste révolutionnaire en 1944. Le PCUSA a poursuivi dans cette voie dans les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, tout comme le PCC au Canada. Ils ont perdu toute capacité de lutter contre le maccarthysme et ont préféré s'excuser, liquidant leur travail indépendant, y compris les organisations de masse. Imprégnés de l'idéologie de la guerre froide, ils ont abandonné ceux qui se sont battus, préférant défendre la carrière d'individus en se dissociant du communisme. Le CPUSA a opté pour l'« américanisation », il a entre autres demandé à ses membres d'« américaniser » leur nom de famille et a stoppé les publications de masse rédigées dans des langues autres que l'anglais.

Au Canada, avec le début de la guerre froide, le PCC a commencé à fonder son action sur l'affirmation que la classe ouvrière ne peut rien obtenir qui ne vienne du Parlement. En réduisant son rôle à celui d'un groupe de pression au service de tel ou tel parti élu ou par le biais des syndicats ou des formations sociales-démocrates, le parti de la classe ouvrière est devenu un groupe de pression extra-parlementaire parmi tant d'autres. Le pouvoir de la bourgeoisie devait rester intact. Il privait ainsi la classe ouvrière de son rôle dirigeant indépendant, abandonnant le principe marxiste fondamental que la classe ouvrière ne peut pas s'emparer de la machine de l'État toute prête et doit créer de nouvelles formes, elle doit elle-même constituer la nation à son image en investissant le peuple du pouvoir de décision et en engageant tout le monde dans cet effort.

Le PCC a fonctionné sous le nom de Parti ouvrier-progressiste du Canada de 1943 à 1959. En mars 1954, son Comité national a produit un document intitulé L'indépendance canadienne et un parlement populaire – la voie canadienne vers le socialisme, qui appelait à la défense des « institutions populaires de la démocratie canadienne qui ont évolué historiquement ».

À son Congrès national de 1957, le Parti ouvrier-progressiste déclarait : « Les changements qui signifient qu'il est possible d'éviter une guerre atomique créent également la possibilité pour la classe ouvrière des pays capitalistes d'unir la grande majorité du peuple sous sa direction. À l'heure actuelle, une majorité parlementaire stable élue par un mouvement de masse révolutionnaire des travailleurs peut préparer les conditions de la transformation du parlement en un véritable instrument de la volonté populaire, et entreprendre des changements politiques et économiques fondamentaux. » Il parlait de changements fondamentaux dans les anciens rapports de production qui apparaîtraient par des « processus constitutionnels » et discourait sur la « transformation du Parlement ».

Sur le plan international, c'était « la voie parlementaire pacifique vers le socialisme », par laquelle la classe ouvrière, au moyen du suffrage universel, obtiendrait une majorité au parlement et, de cette façon, prendrait le contrôle du pouvoir d'État. Cela faisait le jeu de la désinformation de la bourgeoisie selon laquelle le choix se situait entre une voie pacifique pour le changement et une voie violente, alors que la véritable question, disait Lénine, était de construire un parti révolutionnaire comme instrument du pouvoir de la classe ouvrière.

La capitulation du PCC devant la pression anticommuniste a privé le peuple de la conception du monde, des points de référence et du projet d'édification nationale dont il a besoin pour mettre en place une constitution moderne et un processus politique basé sur des définitions modernes et sur l'apport de solutions pratiques aux problèmes auxquels le peuple et la société sont confrontés.

Le PCC(M-L) a vu que les positions et les méthodes du PCC personnifiaient la caricature du communisme présentée par la classe dirigeante et servaient ainsi à rallier la classe ouvrière et le peuple derrière le front uni de l'impérialisme contre le communisme.

Le PCC(M-L) a agi selon le principe léniniste que ce n'est qu'en développant leur propre politique indépendante que la classe ouvrière et les larges masses du peuple peuvent établir des formes de prise de décision qui leur permettent d'exercer un contrôle sur leur vie.

Le PCC considérait également la guerre comme un « choix » pour les impérialistes, que les impérialistes peuvent choisir de s'engager sur le chemin de la guerre ou choisir de s'en abstenir, au lieu de voir que la guerre est le résultat inévitable des rivalités entre les grandes puissances impérialistes pour la domination mondiale, qui montrent que la classe ouvrière doit elle-même devenir la nation, établir un gouvernement antiguerre et investir le peuple du pouvoir souverain. [...]

On peut conclure que le PCC(M-L) a été fondé parce que les marxistes-léninistes jugeaient que ce qui était nécessaire, c'était une nouvelle qualité de travailleurs et de communistes pensant, conscients de leur mission et armés d'une pensée philosophique matérialiste marxiste, d'une conception du monde et d'une organisation d'une stratégie et de tactiques léninistes pour réaliser les changements nécessaires engendrés par la réalité concrète. Aujourd'hui encore, le PCC(M-L) travaille sans relâche pour que la classe ouvrière occupe le devant de la scène en adoptant sa propre politique indépendante et en oeuvrant au renouveau politique afin de confier le pouvoir décisionnel souverain au peuple, qui doit se doter d'institutions et d'arrangements étatiques qu'il aura lui-même créés.

En revanche, dans la section de la page Wikipédia du PCC(M-L) intitulée « Origines », l'auteur des révisions malveillantes écrit une introduction entièrement non sourcée qui, au lieu de donner des informations factuelles sur les origines du PCC(M-L), affirme tout simplement : « À cette époque, le PCC luttait encore pour sortir de l'isolement auquel il avait été confronté pendant la guerre froide, et d'une rupture majeure dans le mouvement communiste international entre la République populaire de Chine et l'Union soviétique, que le PCC avait traditionnellement soutenue. » En d'autres termes, l'origine du PCC(M-L) est présentée comme le résultat du fait que le PCC « luttait encore pour sortir de l'isolement auquel il était confronté pendant la guerre froide ».

Bien que les réviseurs malveillants prétendent être préoccupés par le fait que les gens pensent que le PCC(M-L) est le résultat d'une scission avec le PCC, la mention constante d'un autre parti dans la discussion sur les origines du PCC(M-L) est déroutante. Elle l'est d'autant plus qu'il n'y a pas de récit direct, mais une longue histoire tendancieuse qui semble exprimer les préoccupations historiques et apologétiques du réviseur sans pratiquement aucune source pour étayer son récit.

L'utilisateur JB1917 continue à donner son point de vue personnel sur la rupture sino-soviétique et ses effets au Canada, les calomnies frauduleuses et anticommunistes (appelées ici « révélations ») du révisionniste soviétique Khrouchtchev contre le nom et l'oeuvre de Joseph Staline, un compte rendu de l'organisation de la jeunesse du Parti communiste du Canada dans les années 1950 et 1960, le PCC « luttant pour faire sentir sa présence » et toutes sortes d'autres histoires qui hantent l'imagination du réviseur anonyme. Rien de tout cela n'est sourcé, et rien de tout cela n'a la moindre importance pour ce qui est de fournir des informations sur les origines du PCC(M-L), y compris sur les organisations qui l'ont précédé et sur sa fondation. On peut se demander ce qui hante à ce point l'utilisateur JB1917.

Le réviseur anonyme poursuit en affirmant que le PCC(M-L) « s'est présenté » comme « plus militant, plus marxiste, plus révolutionnaire et plus jeune que l'ancien PCC »; et que « le PCC... s'est engagé auprès des mouvements syndicaux et populaires existants, y compris ceux qui étaient plus enclins à appuyer le Nouveau Parti démocratique ». Aucune source n'est citée et il n'est pas clair en quoi cela est pertinent. Il est même noté que « lors des élections fédérales de 2015, le PCC (ML) a présenté 70 candidats, soit 44 de plus que le PCC », mais la pertinence de cette information n'est pas claire non plus.

Insatisfait, le réviseur anonyme a ajouté une section entière à la page intitulée « Relations actuelles avec le PCC ». Cette section est également composée d'une présentation tendancieuse et irrationnelle qui, malgré l'obsession du réviseur anonyme à ce sujet, n'est pas un problème qui se pose dans le discours public. Selon lui, le PCC(M-L) a « un programme court » tandis que l'autre organisation a « un programme détaillé et long ». Ceci est ajouté parmi d'autres informations diverses. « En conséquence, le PCC et le PCC (ML) ne progressent pas vers la formation d'un parti uni. » « Le PCC a également fait état d'un manque d'évaluation historique autocritique du passé du PCC (ML) ». Ainsi, alors que ce que dit le PCC(M-L) à propos de sa fondation présente les raisons de sa fondation de manière directe, le compte-rendu de JB1917 souffre de manie.

Le genre d'insinuations faites par JB1917 pour associer frauduleusement le PCC(M-L) à des « positions » qu'il n'a pas défendues ne résistent pas à l'examen. Aucun document ou déclaration de fond du PCC(M-L) n'est cité comme preuve malgré les nombreux débats publics sur ces questions organisés par le PCC(M-L). L'histoire du Parti est décrite à l'aide d'expressions idiotes comme « virage vers l'Albanie », alors qu'il n'y a pas une seule mention des positions ou de l'activité politique du Parti, que ce soit au niveau national ou à l'étranger. Le réviseur anonyme n'a pas jugé bon d'examiner les positions ou les activités du Parti et de fournir un rendu factuel.

Les éditions malveillantes laissent même entendre que le PCC(M-L) a survécu à la période d'effondrement de nombreux groupes se qualifiant de « marxistes-léninistes authentiques » en raison d'un parrainage étranger. Il s'agit d'une déclaration gratuite. Rien n'est dit sur les raisons de cette situation. Le réviseur anonyme n'en conclut pas moins que « l'un des points marqueurs a été la relation du parti avec le Parti du travail d'Albanie ». Puis, un peu plus loin il est dit que « le renversement du socialisme en Albanie et en Union soviétique a eu des conséquences négatives pour le PCC (ML) ». Aucune de ces affirmations n'a de source ou de développement. Notre auteur suggère que les communistes ont survécu grâce à un parrainage étranger, mais ne peut expliquer pourquoi ils continuent d'avancer aujourd'hui alors que ce prétendu « parrainage » n'existe plus.

Se livrant à une falsification historique flagrante, l'auteur des révisions indique : « Il y avait déjà eu des spéculations considérables sur les niveaux élevés de financement du PCC (ML) par d'autres groupes de gauche pendant un certain temps. »

Les anticommunistes ne peuvent pas croire que les travailleurs reconnaissent la nécessité d'avoir leur propre parti politique et que celui-ci doit être soutenu par leurs propres efforts. Selon la conception anticommuniste de guerre froide qui guide la révision malveillante de la page Wikipédia du PCC(M-L), le fait que le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) ait poursuivi son travail dans les conditions les plus difficiles avec l'appui des travailleurs canadiens est une « conspiration communiste » et suppose qu'une force maléfique tire les ficelles.

Il n'est pas précisé qui sont les « groupes de gauche » qui seraient à l'origine d'« une spéculation considérable ». La note qui suit immédiatement et qui indique, à juste titre, que les finances du Parti marxiste-léniniste du Canada (PMLC), le nom sous lequel le PCC(M-L) est enregistré aux fins électorales auprès d'Élections Canada, sont vérifiées publiquement et sont publiées par Élections Canada sert à dissimuler l'insinuation anticommuniste grotesque qui a été faite précédemment.

Les modifications apportées aux pages Wikipédia du PCC(M-L) et d'Hardial Bains imitent les calomnies diffusées par les agences de renseignement de l'État pour semer le doute sur l'intégrité du parti communiste. Par exemple, on peut lire que le Monument du PCC(M-L) en l'honneur des camarades du Parti décédés est situé au « cimetière national du Canada (qui est aussi le cimetière national des Forces canadiennes et de la GRC) » et au « cimetière Beechwood d'Ottawa, qui est aussi le cimetière national de la Gendarmerie royale du Canada », respectivement.

Les faits suivants sont omis : (1) le Monument commémoratif du PCC(M-L) a été inauguré le 15 août 1999, information qui est disponible sur le site Web du Parti; (2) le cimetière Beechwood a été désigné cimetière national du Canada par une loi présentée par le gouvernement Harper et adoptée par la Chambre des communes le 6 mars 2009, près de dix ans après l'inauguration du Monument commémoratif du Parti; (3) le cimetière Beechwood est le Cimetière militaire national depuis 2001, soit deux ans après l'inauguration du Monument commémoratif du Parti; (4) le cimetière Beechwood est le Cimetière commémoratif national de la GRC depuis 2004, soit cinq ans après que le monument commémoratif du Parti a été inauguré.

Toutes les informations ci-dessus sont accessibles au public. Pour ce qui est de l'intention malveillante du réviseur, il faut savoir que plus de 75 000 Canadiens sont enterrés au cimetière Beechwood. L'insinuation est claire, tout comme l'intention malveillante.

Les mots qui décrivent ce genre d'écrits sont : diffamatoire, sordide et obscène. Dans le droit fil de l'insinuation selon laquelle le Monument commémoratif du Parti soit situé près des cimetières de la GRC et des Forces canadiennes, le réviseur anonyme affirme sans aucune ambiguïté que les funérailles du camarade Bains ont été « un événement important pour le Parti » et ajoute que le Parti a décidé de dédier un Monument au camarade Bains et à d'autres camarades du Parti « bien qu'il ait été incinéré ». Le fait que le camarade Bains ait été incinéré n'a aucun rapport avec le fait que ses funérailles aient été « une occasion importante pour le Parti ».

De la même manière, des insinuations peu scrupuleuses sont également faites ailleurs. Se référant à une conférence internationale tenue à la fin des années 1970, dont la pertinence n'est pas du tout évidente, le réviseur malveillant écrit : « (Au moins un groupe participant, Bandera Roja du Venezuela, a été accusé de recevoir des fonds de la Central Intelligence Agency des États-Unis, et officieusement le PCC (ML) semble avoir pris ses distances avec le groupe aujourd'hui hostile au gouvernement Maduro). »

La source citée par l'utilisateur JB1917 est un article datant de 2012, soit au moins 25 ans après la tenue de la conférence en question qui, selon lui, affirme qu'officieusement le PCC(M-L) semble avoir « pris ses distances » avec un tel groupe. La « source » citée pour cette affirmation est un article du Marxiste-Léniniste datant de 2009 qui ne dit absolument rien à ce sujet. Cependant, l'idée que le PCC(M-L) n'a pas pris ses distances avec ce groupe prétendument lié à la CIA mais « semble » l'avoir fait est remarquable. Il s'agit d'un exemple de formulation malintentionnée qui, loin de fournir des informations pertinentes, cherche à attirer le lecteur dans le monde de l'incohérence, des ragots et de l'anticonscience.

Les lecteurs du Marxiste-Léniniste, les Canadiens, les Vénézuéliens et leurs organisations patriotiques savent bien que le PCC(M-L) a été et est un allié militant de la révolution bolivarienne et de ses dirigeants et un défenseur intransigeant de la République bolivarienne du Venezuela contre toutes les menaces de l'oligarchie financière étrangère ou nationale et de ses agences de renseignement contre-révolutionnaires. Quel est l'objectif d'un tel montage malveillant si ce n'est de provoquer des divisions, de semer la rancoeur et d'alimenter les ragots de l'auteur pour miner le mouvement communiste et ouvrier ?

À cause des quelque 200 modifications malveillantes et anticommunistes apportées à la page Wikipédia du Parti par un individu anonyme, le PCC(M-L) est le seul parti politique canadien dont la page Wikipédia met l'accent sur ses positions par rapport à d'autres partis politiques et à des pays étrangers. Malgré le fait que tous les autres partis politiques canadiens dignes d'intérêt ont des affiliations internationales, certaines étendues et d'autres qui cherchent à obtenir les faveurs de puissances étrangères comme les États-Unis en particulier, le PCC(M-L) est le seul parti dont la page a été marquée de cette manière.

Un tour de passe-passe

Les milliers de mots ajoutés et modifiés à la page Wikipédia du PCC(M-L) par cet individu anonyme créent une litanie de tentatives subtiles et moins subtiles de dépeindre le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) comme étant douteux d'une certaine manière. Alors que les articles de Wikipédia sur tous les autres partis politiques canadiens contiennent des résumés directs de leurs positions politiques et de leur histoire, la page Wikipédia du PCC(M-L) est présentée comme un travail bâclé, enterré sous un nombre ahurissant de modifications et de révisions.

La phrase d'introduction de la page du PCC(M-L) a été modifiée pour supprimer le mot « marxiste-léniniste ». « Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) est un parti politique fédéral marxiste-léniniste canadien » est devenu « Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) est un parti politique fédéral canadien ». Par conséquent, le PCC(M-L) est le seul parti politique dont la page Wikipédia n'identifie pas son orientation politique dans son introduction.

Il affirme ensuite que le PCC(M-L) est « le plus visible pendant les élections ».

Plus visible pour qui ? Selon qui ? Cette affirmation n'a pas non plus de source. Le PCC(M-L) fait un effort sérieux pendant les élections pour s'assurer que la voix des travailleurs est entendue à l'échelle nationale, et pour encourager les travailleurs, les femmes et les jeunes à être actifs pour défendre leurs intérêts, mais cela ne représente qu'une petite partie des activités du Parti. Plus précisément, on peut dire que tout parti politique enregistré au Canada est « le plus visible » lors d'une élection, car c'est à ce moment-là que les Canadiens verront le nom de ce parti sur un bulletin de vote par millions, alors qu'à d'autres moments, la grande majorité des gens n'aura aucun contact avec un parti politique, y compris les partis des riches.

Immédiatement après le résumé introductif de l'histoire du PCC(M-L) selon son prétendu « alignement » sur une puissance étrangère, l'auteur ajoute : « Aujourd'hui, il publie un site d'information en ligne et présente généralement environ 70 candidats aux élections fédérales. » En d'autres termes, l'histoire du PCC(M-L) est définie par son « alignement » alors qu'« aujourd'hui » ses activités se limitent à un « site d'information en ligne » et à la participation aux élections.

À l'occasion, le réviseur insère des « sources » inventées de toute pièce. En tentant de décrire la fondation des Internationalistes, un mouvement de jeunes et d'étudiants qui est devenu l'organisation prédécesseur du PCC(M-L), l'auteur affirme :

« Mais alors que Mayling Weaver, co-organisatrice, parlait d'accueillir 'des étudiants de toute race, religion ou croyance politique' et que tous deux affirmaient que 'l'université est un café », [Hardial] Bains se fixait des objectifs bien plus aventureux qu'une simple 'extension du programme parascolaire' avec des 'symposiums académiques informels tout au long de l'année '. »

La « source » donnée pour ce paragraphe est le numéro du 3 octobre 1963 du journal étudiant The Ubyssey, et plus précisément un article de Jim Smith intitulé « Floating gabfest : Hot air types form own group ». L'article ne contient pas la phrase « l'université est un café » et n'attribue pas cette affirmation à Hardial Bains ou Mayling Weaver. L'article dit bien que « l'idée est née d'un orateur du symposium académique de l'année dernière qui a suggéré qu'une université pourrait être composée uniquement d'une bibliothèque et d'un café, a déclaré son organisateur, l'étudiant diplômé Hardial Bains. »

Que la révision soit une déformation délibérée ou involontaire de cet article n'est pas pertinent. L'article cité ne parle pas d'« objectifs aventureux », mais le réviseur poursuit en affirmant savoir ce qu'Hardial Bains « désirait » faire avec les Internationalistes. Seul l'auteur des modifications malveillantes peut expliquer comment les « désirs » de quelqu'un peuvent être connus et énoncés dans un article encyclopédique sans aucune source.

Les éditions malveillantes affirment que le PCC(M-L) « s'est fait un point d'honneur de présenter son leader presque comme une marque » et qu'Hardial Bains « était le visage public et le porte-parole de leur parti, et constamment décrit avec des éloges dans la presse du parti ». Les sous-entendus anticommunistes sont clairs. Les louanges accordées par les communistes à leurs dirigeants sont de facto suspectes, voire « cultuelles », et ne peuvent être méritées.

Bien sûr, les dirigeants des autres partis au Canada sont également « le visage public et le porte-parole de leur parti, et constamment décrits avec des éloges » dans les documents officiels du parti et dans les médias à leur service, mais cela n'a pas besoin d'être dit parce que ce n'est suspect que lorsqu'il s'agit de communistes. Plus curieusement, la « source » de cette « affirmation » est un hyperlien vers les paroles du chant Our Founder, Our Leader, un chant écrit en l'honneur du camarade Bains après sa mort. Ce n'est que dans le cerveau torturé d'un anticommuniste invétéré qu'un tel hommage à un dirigeant de la classe ouvrière et du peuple canadiens peut être considéré comme étrange. Nous reproduisons ici les paroles du chant (traduites de l'anglais) :

Hardial Bains
Notre fondateur Notre chef
Chant du PCC (M-L)

Notre fondateur, notre chef
Notre camarade, notre ami
Tu as porté haut la bannière du communisme
Et tout ce qu'elle signifie pour l'humanité
Longue vie à ta mémoire
Longue vie à notre Parti.

La lutte inévitable
Donne naissance au Nouveau
Et Camarade Bains, c'est en vous qu'elle s'est le mieux épanouie.
Alors quand nous chantons pour l'avenir
Nous chantons ta douce chanson
Dans la vie du Parti, ton travail se poursuit.

Ton coeur était plus grand
Que nos grandes prairies
Tes idéaux plus hauts que nos Rocheuses
Et comme les grands océans
Dont les marées façonnent nos rivages
Ta vie a été le battement de coeur qui a façonné la nôtre.

Ta vie, cher camarade
Trouve son expression en nous
Dans la lutte
Dans le Parti
Dans le VIIe Congrès
La nouveauté a surgi
Nous proclamons fièrement
Que c'est le Parti de Hardial Bains.

Dans le même ordre d'idées, l'article de Wikipédia sur Hardial Bains est lui aussi truffé de tours de passe-passe, d'insinuations et de fraudes. Il commence par affirmer qu'Hardial Bains « était un étudiant en microbiologie et un enseignant, principalement connu comme le fondateur d'une série de mouvements et de partis de gauche ». C'est un peu comme si l'on disait que Michel-Ange était un étudiant en grammaire, principalement connu comme le sculpteur d'une série de statues.

Tout au long de sa vie, le camarade Bains a été connu comme le dirigeant du Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste). Il a dirigé la fondation du PCC(M-L) et a également fondé son organisation précurseur à l'Université de la Colombie-Britannique, les Internationalistes, en 1963, et présidé à la réorganisation des Internationalistes en tant que mouvement marxiste-léniniste de la jeunesse et des étudiants à Montréal en 1968. Son analyse de la Nécessité de changement, sur laquelle le Parti a été fondé, continue de guider le Parti jusqu'à ce jour. Ses contributions théoriques aux définitions modernes et à l'élaboration du communisme moderne sont importantes, tout comme sa maîtrise de la stratégie et de la tactique révolutionnaires et sa compréhension des développements internationaux. Il était tenu en haute estime par les forces et les personnalités révolutionnaires au Canada et dans le monde entier. Le réviseur de Wikipédia n'explique pas comment on peut réduire cela à la fondation d'une « série de mouvements et de partis de gauche ».

Des « sources » douteuses

Outre le nombre d'affirmations ajoutées sans aucune source, le réviseur anonyme a manifestement parcouru les moteurs de recherche à la recherche de tout ce qui pouvait être ajouté d'hostile aux pages Wikipédia sur le PCC(M-L) et Hardial Bains. Ce que ce réviseur anonyme a trouvé, apparemment, ce sont des pages Web qui n'existent pas, des organisations qui n'existent pas, des individus anonymes dont certains existent et d'autres pas mais qui ne peuvent d'aucune façon être considérés comme des sources crédibles, même par Wikipédia.

La plupart de ces documents sont des calomnies provenant de groupes « marxistes-léninistes » disparus depuis longtemps qui considéraient que leur mission était de nier l'existence du Parti au Canada et qui voyaient le PCC(M-L) comme le plus grand problème à éliminer. Quelle que soit leur origine, ces « marxistes-léninistes » se sont évaporés dans les années 1980, dès qu'il est apparu clairement qu'ils ne pouvaient pas détruire le PCC(M-L) et qu'ils n'avaient donc plus de mission à remplir. Ils n'ont pas marqué la vie politique canadienne, si ce n'est qu'ils ont donné naissance à quelques individus qui se sont ensuite fait un nom dans les partis politiques bourgeois et les cercles opportunistes opposés au PCC(M-L). Il n'est pas expliqué comment ils ont pu être considérés comme une source légitime pour une entrée encyclopédique.

Bon nombre de ces sources douteuses sont offertes dans le but de calomnier le nom du camarade Bains. Le réviseur anonyme de Wikipédia affirme : « Certains commentaires ont décrit les discours de Bains comme des 'séances de lavage de cerveau'. » Les « certains » commentaires s'avèrent être un lien vers un site Web disparu depuis plus de 10 ans d'une organisation à laquelle aucun nom n'est associé, qui a existé entre septembre 2005 et juin 2006 et qui décrivait Cuba comme étant « social-fasciste ». Ce site ne décrivait pas les discours du camarade Bains (dont le nom est mal orthographié sur le site) comme des « séances de lavage de cerveau », mais comme une série de séminaires organisés par divers partis au début des années 1990. Le reste des « certains » n'est pas identifié.

Les sources frauduleuses sont un autre exemple du désespoir du réviseur anonyme qui n'arrive pas à imposer la conclusion qu'il veut à ses lecteurs. JB1917 écrit même une histoire alambiquée basée sur un récit de seconde main de la vie d'un individu à Montréal dans les années 1960 qu'il a trouvé sur un blog mis à jour une fois en 2008 et qui laisse entendre que le camarade Bains a été responsable du fait qu'un homme a souffert « de la schizophrénie et... entendait des voix ». En consultant la « source », on découvre qu'elle dit en fait que l'homme a été diagnostiqué schizophrène à l'âge de 18 ans et que l'ensemble de l'histoire sur Wikipédia est une autre fraude. Une autre calomnie anticommuniste provient du site Web d'un commentateur politique anticommuniste extrémiste et pourtant, le réviseur arrive à lui attribuer le titre de « certains commentateurs ».

La « source » de plusieurs affirmations de la page, y compris de prétendues informations biographiques sur Hardial Bains, provient d'une attaque rédigée anonymement et publiée sur un site Web disparu en 1998. La même fausse source est utilisée sur la page Wikipédia consacrée à Hardial Bains pour affirmer frauduleusement que le camarade Bains a été « critiqué à titre posthume par un certain nombre d'auteurs » et que son « leg fait aujourd'hui l'objet d'un débat ». Le « certain nombre d'auteurs » n'ont pas encore été trouvés.

Au bout du compte, la révision malveillante qui constitue l'entrée Wikipédia sur le PCC(M-L) et celle sur Hardial Bains est une poursuite anticommuniste malavisée. Saper et perturber délibérément le travail vital des communistes au Canada est en effet une cause pourrie. Si le réviseur anonyme souhaite écrire un livre contenant tous les contes de fées anticommunistes qui ont été ignominieusement placés sur les pages Wikipédia sur le PCC(M-L) et Hardial Bains, il est bien sûr libre de trouver un réviseur ou de se publier lui-même. Il est également parfaitement libre de réviser la page Wikipédia sur le Parti communiste du Canada pour écrire toutes sortes d'absurdités sur le PCC(M-L), mais nous ne pensons pas que ce soit une tâche honorable non plus. En ce qui concerne les pages Wikipédia sur le PCC(M-L) et Hardial Bains, l'opinion personnelle du réviseur malveillant sur ces sujets, ou toute autre chose d'ailleurs, n'a précisément aucune importance ou pertinence.

À titre d'information

La révision malveillante de la page Wikipédia sur
le PCC(M-L) point par point

La révision malveillante de la page Wikipédia sur
Hardial Bains point par poin
t

Notes

1. JB1917 a écrit : « Annulation de la révision 694274628 [...]. L'annulation de ces modifications est un acte de vandalisme. Le texte ajouté était entièrement sourcé et respectait les règles de Wikipédia. »

« J'ai apporté de nombreuses modifications à cet article et il ne fait aucun doute que l'orthographe, la grammaire et le style de Wikipédia avaient besoin d'être améliorés, mais un utilisateur a ensuite complètement supprimé tout le travail que j'avais fait. S'il y a des problèmes avec cet article, parlons-en ! Les modifications ont été décrites comme étant des insinuations [« cough cough »] obsessionnelles, ne respectant pas les normes de Wikipédia, ni les normes scientifiques, et ayant un motif douteux. Pour lancer la discussion, je voudrais juste dire que tout a été sourcé et qu'il est très difficile de trouver des sources sur le PCC-ML (a) écrites par ce parti ou un de ses partisans ou (b) écrites par des groupes hostiles au PCC-ML. Néanmoins, le PCC-ML a une histoire très dynamique et colorée qui est très différente de celle du PCC et qui mérite d'être racontée. – JB1917 (Discussion) 04 :06, 7 janvier 2016 (UTC) »
JB1917 n'a manifestement pas compris le rôle joué
par le PCC(M-L) durant cette période, dont la photo ci-dessus est un exemple.

2. Depuis que les modifications de JB1917 ont été rétablies sur la page Wikipédia du PCC(M-L), 19 autres modifications ont été apportées, principalement pour corriger des fautes de frappe et des liens brisés. Sept ont été faites par JB1917, les 7 et 8 janvier, certaines corrigeant également des fautes de frappe et des liens et trois autres produisant l'affirmation selon laquelle le PCC(M-L) « est resté silencieux sur le renversement de Pinocet [sic] [...] en raison du soutien de ce dernier à la politique d'une seule Chine ».

Douze autres modifications ont été apportées à la page Wikipédia d'Hardial Bains, principalement des corrections de grammaire ou de liens. La correction la plus notable a été faite par l'utilisateur MistaX, qui a supprimé une phrase insérée par JB1917 qui affirmait sans aucune tentative de justification qu'Hardial Bains « reste un personnage controversé ». L'utilisateur MistaX souligne qu'il ne s'agissait là que d'un « point de vue » justifiant sa modification et que c'était donc inacceptable pour une page Wikipédia.

3. « Hardial Bains », Encyclopédie canadienne, 30 mars 2022

4. « How Covert Agents Infiltrate the Internet to Manipulate, Deceive, and Destroy Reputations », Glenn Greenwald, The Intercept, 24 février 2014

5. « Documents Reveal Canada's Secret Hacking Tactics », Ryan Gallagher, The Intercept, 23 mars 2015

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