Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) exprime sa sympathie
profonde pour la population de Gaza, de la
Cisjordanie et de Jérusalem-Est, qui subit
encore une fois dans l'histoire récente les
bombardements et les crimes contre l'humanité
perpétrés par Israël. L'agression actuelle de
l'occupant israélien a commencé par une
incursion criminelle dans la mosquée Al Aqsa, où
il a attaqué les fidèles en représailles pour
l'opposition populaire aux actions terroristes
des colons, soutenus par l'État, pour expulser
par la force les résidents de leur maison. Des
gens comme le président des États-Unis et des
partisans de la politique de l'apaisement comme
le gouvernement du Canada donnent le feu vert à
ceux qui commettent les crimes et blâment la
Résistance palestinienne pour « l'escalade de la
violence ». Ils cherchent à justifier le crime
de génocide d'Israël en déclarant qu'il a « le
droit de se défendre ». Mais le monde a dit Non
! Il salue la Résistance palestinienne et exige
que les crimes cessent.
Nous tenons en très
haute estime la Résistance palestinienne. Nous
affirmons catégoriquement que si ce n'était de
la Résistance palestinienne, y compris des
actions de ceux que les sionistes, les
impérialistes américains et les partisans de
l'apaisement comme le gouvernement du Canada
appellent des terroristes, les sionistes s'en
tireraient avec leur crime de nettoyage
ethnique. Ils s'en tireraient avec leurs plans
d'expulsion des Palestiniens. Les sionistes et
les impérialistes américains préféreraient que
le monde ne sache jamais ce qui se passe
réellement.
Mais la Résistance palestinienne ne leur permet
pas de commettre ces crimes impunément. Son
action brise le pouvoir qu'exerce Israël par sa
prétention d'avoir le monopole de l'usage de la
force et par son usage réel de la force par une
horrible escalade pour imposer la soumission. Le
courageux défi dévoile le véritable objectif du
premier ministre israélien : que rien ne
l'empêchera de détruire les Palestiniens. La
Résistance a révélé que les sionistes ne
reculeront devant rien pour réaliser leur
mission d'occuper toute la Palestine et créer
une soi-disant patrie juive. Elle a également
révélé la fraude des positions des impérialistes
américains et des anciennes puissances
coloniales, qui donnent à Israël le feu vert
pour commettre ces crimes. Les déclarations du
président américain selon qui Israël a « le
droit de se défendre » ont été massivement
condamnées dans le monde entier. De même, les
Canadiens ont condamné la politique de
l'apaisement que pratique le Canada envers les
impérialistes américains et les sionistes.
Grâce à la Résistance, le monde entier peut
voir que la voie à suivre est d'ARRÊTER les
crimes et ceux qui les commettent, et non de
négocier avec eux.
Les appels à la désescalade pour donner une
chance à la paix sont malvenus quand le bilan
des sionistes depuis la Nakba en 1948 a montré
sans l'ombre d'un doute que l'État d'Israël n'a
aucun intérêt à respecter les accords, les
résolutions et les traités de paix. Son objectif
a été et demeure le génocide, la destruction, le
saccage, pas une vie de paix.
Même à Tel Aviv, des pancartes sont apparues
pour demander la coexistence pacifique. Ce ne
sont pas les peuples qui encouragent le génocide
et la violence, ce sont les sionistes. Ces
derniers ne pourraient pas commettre ces crimes
s'ils n'avaient pas le feu vert et le soutien
matériel des États-Unis, de la Grande-Bretagne
et d'autres pays comme le Canada. Les actions
des peuples du monde ont non seulement condamné
les crimes, mais ont défié les campagnes de
désinformation qui cherchent à dissiper, à
criminaliser et à écraser le mouvement de
résistance.
La position du président américain qui absout
les crimes commis par Israël démasque la
prétention de son administration de se soucier
des droits humains, de la paix, de la démocratie
et de la liberté. Les peuples des États-Unis et
du monde ont rejeté ses prétextes irrationnels
et ont clairement fait savoir que ceux qui
commettent des crimes et permettent ces crimes
ne seront pas absouts.
Vive la Résistance
palestinienne !
Le crime sioniste de génocide ne sera pas absout
!
Malgré leurs
lamentations sur la violence et les vies civiles
perdues à Gaza et en Israël, les États-Unis et le
Canada se révèlent comme des complices éhontés des
crimes de guerre et des crimes contre l'humanité
d'Israël. Invoquant des idéaux élevés, ils
refusent de condamner la punition collective
infligée par Israël aux Palestiniens qu'il
maintient emprisonné dans Gaza, affirmant
qu'Israël a le droit de se défendre contre ceux
qui résistent à ses crimes contre le peuple
palestinien – l'annexion continuelle de leurs
terres, dans le cadre de sa politique de nettoyage
ethnique.
Loin d'exiger d'Israël qu'il rende des comptes
pour ses violations du droit international et des
nombreuses résolutions de l'ONU, y compris la
résolution qui a créé l'État d'Israël, les
États-Unis et le Canada sont ses principaux
complices. Le rôle des États-Unis est bien connu,
mais celui du Canada l'est moins. En plus de
vendre des armes à Israël, les gouvernements
canadiens successifs ont permis à l'Armée de
défense d'Israël de recruter ouvertement des
jeunes Canadiens au Canada alors que la loi
canadienne considère comme une infraction le fait
de recruter ou d'inciter quiconque à s'engager
dans l'armée d'un pays étranger. Mais ce n'est pas
tout. En janvier 2020, l'ambassadeur du Canada en
Israël a en fait donné une réception à l'ambassade
à Tel Aviv pour les Canadiens servant dans l'armée
israélienne, disant que l'ambassade était très
fière de ce qu'ils faisaient et voulait continuer
à les soutenir.
L'ambassadrice du Canada en Israël, Deborah
Lyons, donne une réception à
l'ambassade du Canada à Tel Aviv pour honorer
les Canadiens qui servent dans l'armée
israélienne, le 16 janvier 2020.
On a continué de vanter l'amitié étroite et les
valeurs partagées du Canada avec Israël alors même
que les forces de sécurité israéliennes
envahissaient l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa à
Jérusalem-Est et lançaient des gaz lacrymogènes,
des grenades assourdissantes et des balles en
acier recouvertes de caoutchouc sur les fidèles à
l'intérieur, en plein Ramadan. Cela s'est
poursuivi tout au long des onze jours de folie
meurtrière d'Israël et de la destruction de Gaza.
Comment peut-on négocier avec un Netanyahou pour
qui les massacres et les destructions massives
sont une stratégie privilégiée pour atteindre ses
objectifs ? Comment les appels à la « désescalade
» du génocide et du nettoyage ethnique peuvent-ils
être considérés comme rationnels, et encore moins
comme acceptables ? Les crimes de guerre et les
violations du droit humanitaire international
doivent être arrêtés, pas « réduits » ! Le peuple
palestinien a tout à fait le droit, comme le
montrent clairement les manifestations massives
dans le monde entier, de résister à ces crimes
odieux et à l'occupation elle-même. Le peuple
palestinien prend ses responsabilités non
seulement pour ses propres générations futures et
pour lui-même, mais aussi pour l'humanité entière.
Sans les roquettes de la résistance
palestinienne, Israël continuerait à s'en tirer
avec les crimes qui sont la marque de son
occupation et que ses complices contribuent à
dissimuler. C'est le refus inébranlable du peuple
palestinien de se soumettre et sa détermination à
continuer de résister jusqu'à la libération qui
lui a valu le soutien sans précédent des peuples
du monde entier dans sa juste cause.
L'indignation dirigée contre les sionistes
israéliens est également dirigée contre leurs
complices. Les discours, les slogans et les
pancartes lors des grandes manifestations qui ont
rempli les rues des villes partout aux États-Unis
et au Canada ont clairement montré qu'en dépit de
toutes leurs tentatives de se présenter comme des
artisans de la paix et des champions des droits
humains, les propos irrationnels de gens comme le
président américain Joe Biden, le secrétaire
d'État américain Anthony Blinken, le premier
ministre canadien et le ministre des Affaires
étrangères ne sont que les divagations de ceux qui
n'ont aucun argument ou principe digne de ce nom.
Ils ont beaucoup de comptes à rendre, tant au
peuple palestinien qu'aux peuples de leurs propres
pays.
Le 15 mai 2021, jour du 73e anniversaire de la
Nakba (la Catastrophe), des centaines de
manifestations de masse militantes ont eu lieu
dans le monde entier pour appuyer le peuple
palestinien et sa résistance héroïque face aux
occupants sionistes. Des manifestations se sont
tenues dans au moins 17 villes au Canada et au
Québec, de St-Jean, Terre-Neuve, à
Courtenay, en Colombie-Britannique.
Québec
Kingston
Hamilton
Winnipeg
Calgary
Vancouver
(Photos : LML, A. Talebna, P.
Punko, Critical Criminology)
Les résidents de Montréal ont de nouveau pris
d'assaut les rues pour appuyer la résistance
du peuple palestinien, le 22 mai 2021.
C'est par milliers, le samedi 15 mai, que les
Montréalais ont fait un avec le peuple palestinien
pour dire : « Libérez la Palestine ! », « La
résistance est un droit ! », « Vive la lutte du
peuple palestinien ! », « Fin à l'occupation ! »
et « L'occupation est un crime ! » et pour
dénoncer le silence inadmissible du Canada sur le
génocide de l'État d'Israël contre le peuple
palestinien.
La journée d'action a débuté à 11 h alors que
plus de 200 voitures se sont massées sur la rue
Sherbooke au coin de Calixa-Lavallée, arrivant de
l'est et de l'ouest, klaxonnant sans interruption,
tous unis pour appuyer la juste lutte du peuple
palestinien. La caravane de voitures a pris la rue
Sherbrooke pour se diriger vers l'ouest de la
ville où se trouve le consulat d'Israël, au square
Westmount. Cyclistes et passants s'arrêtaient pour
saluer la caravane.
Vers midi, des milliers de personnes se sont
rassemblées devant le consulat d'Israël pour
dénoncer les bombardements, les attaques
policières et la destruction et dépossession des
maisons appartenant aux Palestiniens, commis au
cours des derniers jours par l'État d'Israël. La
communauté palestinienne et leurs milliers
d'alliés ont fait entendre leurs aspirations à la
paix, à la fin de l'occupation, et ont réclamé
justice pour la Palestine. Les jeunes n'ont pas
donné leur place. Ils étaient aux premiers rangs,
entre autres actifs à offrir de l'eau aux
manifestants à cause de la chaleur et du soleil
tout en brandissant leurs drapeaux.
Les drapeaux palestiniens coloraient cette mer
humaine, aux côtés d'autres de plusieurs pays en
plus des pancartes tout aussi riches par leurs
messages de salutation, d'appui sans compromis au
peuple palestinien et de dénonciation des crimes
commis par Israël. Les manifestants ont ensuite
marché sur la rue Sainte-Catherine vers la Place
du Canada comme une seule humanité.
À 17 h, il y avait encore des centaines de
personnes à la Place du Canada et dans les rues
environnantes, comme si personne ne voulait
terminer cette journée éclatante et sans équivoque
d'appui au peuple palestinien, conscients de la
justesse irréfutable de leur action.
Le samedi 15 mai à 13 h, des gens de tous
horizons, d'Ottawa comme de Gatineau, sont venus
par milliers pour dénoncer les plus récentes
attaques odieuses commises contre le peuple
palestinien par Israël et pour réaffirmer une fois
de plus le droit de la Palestine à résister.
Sous la bannière « Nakba 73 : Résistance jusqu'à
la libération », de nombreuses organisations ont
appelé toutes les familles, communautés,
organisations et amis de la Palestine à se joindre
à eux au Monument des droits de la personne pour
dénoncer la reprise des attaques israéliennes à
Sheikh Jarrah et commémorer 73 ans de la Nakba en
cours. Ces organisations étaient l'Association des
étudiants palestiniens de l'Université Carleton,
les Étudiants pour la justice en Palestine @
Carleton U et l'Association des Canadiens
arabo-palestiniens. L'événement a été organisé «
pour faire savoir à notre gouvernement que nous
lui demandons d'agir et de dénoncer les attaques
contre notre peuple à Gaza, à Jérusalem, en
Cisjordanie et dans toute la Palestine ».
L'appel a également souligné : « Au moment où
nous commémorons le 73e anniversaire de la Nakba,
le nettoyage ethnique et l'expulsion forcée des
Palestiniens se poursuivent. Cela devient de plus
en plus évident dans le quartier de Sheikh Jarrah
à Jérusalem. Là, au coeur de la capitale
palestinienne, les familles palestiniennes sont
confrontées à la menace d'une expulsion imminente
de leurs maisons alors que le régime israélien
tente d'installer des colons sionistes dans la
région. Alors que nous célébrons les 73 ans de la
Nakba, nous reconnaissons que la Nakba en soi est
une catastrophe en cours, non une qui est achevée.
Nous saluons la résistance inébranlable de notre
peuple et nous sommes un avec lui alors que la
lutte pour la libération se poursuit. »
L'un des orateurs a souligné que les destructions
et les tueries commis en ce moment par les forces
d'occupation israéliennes resteront sans aucun
doute dans l'histoire comme l'un des moments les
plus sombres. La situation est telle, a-t-il dit,
qu'on ne peut plus prétendre qu'il s'agit d'un
problème religieux, entre musulmans et juifs. Il a
dit que pendant 4 000 ans, musulmans et juifs
étaient des amis et s'entraidaient. « Ne les
laissez pas dépeindre notre peuple comme une bande
d'anarchistes parce qu'ils cachent des pierres
dans une mosquée pour se défendre de la force
militaire la plus puissante de la planète »,
a-t-il dit, sous les applaudissements continus et
le slogan « Libérez, libérez Gaza ! » Il a appelé
à tout mettre en oeuvre pour faire connaître la
situation en Palestine aussi largement que
possible et à développer de nouvelles actions pour
appuyer le courageux peuple palestinien et
dénoncer ces crimes contre l'humanité par Israël.
Les résidents d'Ottawa se rassemblent de nouveau
sur la colline parlementaire en solidarité avec la
résistance palestinienne héroïque, le 23 mai 2021
Plus de 5 000 personnes, des jeunes pour la
plupart, dont plusieurs de la communauté
palestinienne et ses alliés de tous les horizons,
ont participé à une marche et un rassemblement
militants à Toronto le 22 mai pour appuyer la
résistance héroïque du peuple palestinien contre
les efforts désespérés et futiles d'Israël
d'éteindre leur droit d'être.
L'action, qui a duré cinq heures, a été organisée
par le Mouvement de la jeunesse palestinienne et a
commencé par un rassemblement au square Dundas où
les discours et les slogans célébrant le courage
et la détermination du peuple palestinien et la
confiance en sa victoire sur les agresseurs
sionistes ont résonné dans tout le centre-ville.
Les participants ont ensuite commencé à se
diriger vers le nord en direction du consulat
israélien, des rangs de 20 personnes marchant
côte-à-côte et remplissant la rue Yonge. L'action
était organisée jusque dans les moindres détails
alors que le service d'ordre a tenu les policiers
à distance des participants et que les
organisateurs ont fourni de l'eau et des
collations ainsi que des kiosques de premiers
soins au long du trajet pour veiller au bien-être
de tout le monde. Tout le long du trajet, des
slogans ont été scandés sans arrêt en arabe et en
anglais : « Ils ont des chars d'assaut, nous avons
des pierres ! », « Nous ne reculerons pas à Sheikh
Jarrah ! », « Nous ne voulons pas deux États, nous
voulons celui de 1948 ! », « Les Gazaouis
brandissent leurs clés, exigeant le droit de
retour pour les réfugiés ! », « Trudeau, attends
voir, la Palestine sera libre !», « Libérez la
Palestine ! » et beaucoup d'autres. Les passants
sur les trottoirs ont levé le poing ou applaudi en
appui aux manifestants.
À l'intersection de Yonge et Bloor, devant le
consulat israélien, les manifestants sont arrivés
face à face avec des barricades d'unités de police
mobiles et à cheval. Les manifestants ont scandé
leurs slogans encore plus fort au rythme des
tambours. Ils se sont assis et ont paralysé
l'intersection pendant une heure avant de
rebrousser chemin sur Yonge jusqu'au square
Dundas.
À la fin de l'action, qui a énergisé les esprits
de tous de ne faire qu'un avec la résistance du
peuple palestinien, les organisateurs du Mouvement
de la jeunesse palestinienne ont remercié tout le
monde de leur participation. Ils ont appelé tout
le monde à parler avec leurs voisins et leurs amis
et à les informer de la lutte historique du peuple
palestinien contre les politiques génocidaires des
sionistes israéliens. Ils ont aussi demandé aux
participants de faire des gestes comme téléphoner
et écrire à leurs députés au Parlement et au
premier ministre pour exiger que le Canada cesse
d'appuyer Israël alors que celui-ci commet des
crimes contre le peuple palestinien, impunément et
en violation du droit international.
Des milliers de personnes se rassemblent lors
du
73e anniversaire de la Nakba
Au square Nathan Phillips devant l'Hôtel de ville
de Toronto, il y avait une mer de drapeaux
palestiniens alors que des milliers et des
milliers de personnes se sont rassemblés le 15 mai
à l'appel du Mouvement de la jeunesse
palestinienne pour marquer la 73e année de la
Nakba. Tant de gens avaient répondu à l'appel
qu'ils ont inondé le square et se sont déployés
sur les rues Bay et Queen autour de l'hôtel de
ville. Le rassemblement a condamné les brutalités
israéliennes, les expulsions, l'occupation et
l'annexion des maisons et des territoires
palestiniens, ne faisant qu'un avec le monde
entier qui appuie la résistance palestinienne face
aux récentes violences et à la terreur déchaînées
avec la plus grande lâcheté par l'État sioniste
d'Israël dans un effort pour écraser la résistance
et éteindre le droit d'être du peuple palestinien.
Un drapeau de la Palestine de 30 mètres de long a
été déployé au square Nathan Phillips. De nombreux
jeunes ont même escaladé les arches en béton
au-dessus de la pataugeoire/patinoire brandissant
hardiment des drapeaux palestiniens, des bannières
et des pancartes d'appui à la Palestine dans des
actes de défi et d'affirmation de la lutte du
peuple palestinien pour ses droits nationaux et sa
dignité. La détermination résolue de la résistance
palestinienne était palpable alors que des
milliers de personnes de tous âges, en particulier
des jeunes, criaient « Viva Viva Palestina », « Du
fleuve à la mer, la Palestine sera libre », «
Libérez, libérez la Palestine » et reprenaient
d'autres slogans qui se répandaient partout,
reflétant l'esprit de l'héroïque peuple
palestinien.
L'appui de l'État canadien au sionisme, son
mépris et sa peur du peuple palestinien – de
même que des justes positions du peuple canadien
contre l'agression, l'occupation et la
dépossession impérialistes – était évident
par la forte présence policière. Celle-ci
comprenait l'escouade anti-émeute, un grand groupe
de policiers à cheval et équipés pour l'action, et
des unités canines. Un hélicoptère de surveillance
de la police et deux unités de drones équipées de
caméras surveillaient le square. À quoi bon alors
que pratiquement tout le monde portait un masque à
cause de la pandémie ? Si l'objectif était
d'intimider la foule, cela a échoué
lamentablement.
L'action a clairement indiqué que la résistance
palestinienne ne sera pas vaincue et que le peuple
palestinien continue d'inspirer toute l'humanité à
se tenir à ses côtés alors qu'il affirme son droit
d'être, exprimé dans sa résistance et
l'affirmation de son droit au retour.
Répondant à l'appel de la Maison de la Palestine
à « manifester contre le nettoyage ethnique en
cours de notre peuple », des milliers de personnes
ont participé à une manifestation et un
rassemblement militants dans la soirée du 18 mai
contre la récente escalade du massacre du peuple
palestinien, de la violence et des brutalités
perpétrés par l'État sioniste d'Israël contre le
peuple palestinien à Gaza et dans les territoires
occupés. Des travailleurs canadiens ont participé
en grand nombre à cette manifestation pour
dénoncer la violence et le génocide commis par
l'État d'Israël contre le peuple palestinien et
également dénoncer le silence du gouvernement
Trudeau et son soutien aux crimes israéliens.
Les jeunes étaient au
centre de l'action pour organiser, diriger et
lancer les slogans. La manifestation a commencé au
square Celebration au centre-ville de Mississauga
et s'est poursuivie dans les rues principales de
la ville. Partout résonnaient les slogans, repris
par les manifestants : « Netanyahou tu vas voir,
la Palestine sera libre », « Du fleuve à la mer,
la Palestine sera libre », « De l'Afghanistan à la
Palestine, l'occupation est un crime » et bien
d'autres. Tout au long du parcours, de nombreux
passants se sont joints à la marche et d'autres
ont montré leur soutien en levant le poing.
L'unité dans l'action et la résistance ont été
une source d'inspiration pour tous ceux qui ont
participé. Cela a renforcé leur détermination à
continuer à organiser des actions et à prendre la
parole pour mettre fin au terrorisme, au racisme
et à la violence de l'État d'Israël contre
l'héroïque peuple palestinien et pour défendre son
droit d'être.
Plus de 1000 personnes de tous âges ont manifesté
le Jour de la Nakba dans les rues du centre-ville
de Windsor, en un aller-retour depuis le drapeau
au bas de l'avenue Ouellette sur le bord de la
rivière jusqu'à l'hôtel de ville. La
manifestation, qui veillait à la sécurité et
contrôlait la circulation, était organisée par le
Groupe de solidarité avec les Palestiniens. La
police a observé la situation mais n'a fourni
aucune aide. Les manifestants ont scandé et crié
des slogans en anglais et en arabe et entonné des
chants patriotiques. D'autres participants
suivaient dans leur véhicule, klaxonnant et
arborant des drapeaux palestiniens.
À l'hôtel de ville,
l'esplanade était une marée humaine de personnes,
probablement la plus grande foule à s'être
rassemblée sur cette place. Les gens ont écouté
attentivement et applaudi les discours de deux
jeunes Palestiniennes, d'un représentant de la
Coalition de Windsor pour la paix, et d'un
activiste du Groupe de solidarité avec les
Palestiniens, lequel est dirigé par les jeunes,
qui a lu les revendications du groupe. Les
orateurs ont condamné le déchaînement génocidaire
d'Israël contre Gaza et sa violente campagne de
nettoyage ethnique , et le refus du Canada de
tenir Israël responsable de ces crimes et de ses
nombreuses violations du droit international. Ils
ont dénoncé l'appel outrageant du gouvernement de
Justin Trudeau à la « désescalade » de la part des
deux parties et de son mensonge sur qui est
l'agresseur lorsqu'il revendique le « droit des
occupants à garantir leur sécurité ». Chaque fois
que quelqu'un a exprimé l'appui à la résistance du
peuple palestinien et à sa lutte de libération, la
foule a répondu avec enthousiasme.
Rassemblement de solidarité avec le peuple
palestinien, 23 mai 2021
Le 18 mai, Edmonton a répondu à l'appel à une
journée d'action en solidarité avec le soulèvement
et la grève générale en Palestine.
Malgré la pluie torrentielle qui s'est
transformée en neige, près de 1000 personnes ont
participé à la marche militante tout en respectant
la distanciation physique. C'est le deuxième
événement à se tenir dans la ville en appui au
peuple palestinien.
La manifestaton de solidarité du 18 mai 2021
Le 15 mai, environ 1 000 voitures avaient
participé à une caravane qui a circulé sur le
périphérique Anthony Henday puis parcouru la ville
du nord au sud avant de revenir à son point de
départ, au son des klaxons et agitant des drapeaux
et foulards palestiniens. Les voitures étaient
décorées de drapeaux, d'affiches exprimant le
soutien à la Résistance palestinienne, la
conviction que la Palestine sera libre, du fleuve
à la mer, et la détermination à libérer, libérer
la Palestine !
Les organisateurs ont déclaré qu'ils
s'attendaient à ce que quelques centaines de
voitures rejoignent la caravane. En plus de
remplir le terrain de stationnement désigné comme
point de rassemblement, les voitures ont occupé la
totalité des rues dans toutes les directions bien
avant l'heure de départ prévue.
Les jeunes ont répondu au nombre écrasant et sans
précédent de participants en indiquant aux longues
files de voitures les différentes routes à prendre
pour accéder au périphérique Anthony Henday, où
tout le monde s'est finalement retrouvé. Bien que
voyageant dans des véhicules séparés, l'esprit
était comme si tout le monde marchait ensemble,
avec de nombreux véhicules jouant de la musique de
résistance et exprimant le droit d'être du peuple
palestinien, se saluant les uns les autres lorsque
les voitures se rencontraient et se croisaient, et
continuant à klaxonner pendant des heures. Les
gens qui observaient de chez eux la caravane qui
traversait la ville ont rapporté qu'il avait fallu
trois heures pour que toutes les voitures passent.
Reflétant les préoccupations de nombreux
résidents de Prince George, plus d'une centaine de
personnes se sont rassemblées rapidement le 19 mai
pour montrer leur soutien au peuple palestinien
dans sa lutte contre la violence et l'occupation
israélienne ainsi que contre les expulsions des
Palestiniens de leurs terres.
Se tenant des deux côtés d'une artère très
fréquentée, les participants ont agité des
drapeaux palestiniens et des pancartes avec des
slogans dont « Libérez la Palestine », «
Solidarité avec le peuple palestinien » et «
Mettons fin à l'impérialisme ».
Les gens qui passaient en voiture et en camion
klaxonnaient pour montrer leur appui. Dans leurs
commentaires, les organisateurs du rassemblement
se sont engagés à poursuivre leur lutte contre les
attaques israéliennes que les peuples du monde
entier condamnent.
À Courtenay, en Colombie-Britannique, sur l'île
de Vancouver, le 15 mai, des résidents ont tenu un
piquet le long d'un trottoir sur une route très
fréquentée à Courtenay pour exprimer leur appui à
la lutte courageuse menée par les Palestiniens
contre l'occupation et le terrorisme israéliens.
De nombreux conducteurs ont klaxonné, levé le
poing et crié des slogans d'appui. Les
manifestants ont dénoncé la politique israélienne
brutale d'expulsion des Palestiniens de leurs
maisons, une méthode de nettoyage ethnique et de
génocide. Ils ont également condamné le soutien
éhonté et la justification donnée par le
gouvernement canadien à la crise, suivant
l'exemple des impérialistes américains et de leurs
autres alliés.
Les débardeurs de la ville italienne de Livorno
ont refusé de charger une cargaison d'armes sur le
navire Asiatic Island appartenant à la
société israélienne Zim Integrated Shipping. Le
syndicat Unione Sindacale di Base (USB) a déclaré
dans un communiqué que le port ne serait pas
complice du massacre des Palestiniens, car la
cargaison contenait des armes et des explosifs qui
pourraient être utilisés pour tuer la population
palestinienne.
Les débardeurs du port de Durban, en Afrique du
Sud, ont refusé de décharger la cargaison d'un
navire israélien en signe de solidarité avec les
Palestiniens et pour protester contre l'agression
militaire contre la bande de Gaza assiégée.
Les débardeurs du syndicat South African
Transport and Allied Workers Union (SATAWU) ne
déchargeront pas la cargaison appartenant à
l'Israel Zim Integrated Shipping, en réponse à un
appel de la Fédération générale des syndicats de
la Palestine, a indiqué le syndicat.
La Coalition
sud-africaine pour le boycott, le
désinvestissement et les sanctions (BDS) a aussi
exigé que la société portuaire Transnet, propriété
du gouvernement sud-africain, arrête le transport
de marchandises vers ou depuis les territoires
occupés par Israël via les ports sud-africains.
« Nous ne voulons pas de navires israéliens dans
les ports ni de marchandises israéliennes dans les
magasins d'Afrique du Sud », a déclaré Roshan
Dadoo, membre de la Coalition sud-africaine BDS, à
la chaîne d'information en ligne Middle East
Eye basée à Londres.
« Nous saluons nos débardeurs et continuerons de
lutter avec eux pour faire en sorte que l'Afrique
du Sud devienne une 'zone libre d'apartheid', a
ajouté Dadoo. Elle a dit que la coalition espère
que le gouvernement sud-africain 'suivra
l'exemple' des débardeurs et coupera immédiatement
tous les liens – commerciaux, diplomatiques,
culturels, universitaires et sportifs – avec
le régime oppressif israélien ».
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a
émis une déclaration qui dit : « Nous soutenons le
peuple palestinien dans sa quête
d'autodétermination et dans sa résistance contre
la privation de ses droits fondamentaux et la
négation de sa dignité ».
Il a souligné que la vue d'un groupe de familles
palestiniennes chassées de leur maison dans le
quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem-Est Al Quds
occupée, pour faire place aux colonies
israéliennes, lui rappelait ce qui était arrivé à
des millions de Sud-Africains, y compris sa propre
famille, à l'époque de l'apartheid.
« Ce fut douloureux et une humiliation pour ma
propre famille et pour de nombreuses familles
sud-africaines. Ma famille a été déplacée de force
dans différentes régions du pays à deux reprises
», a déclaré Cyril Ramaphosa.
Il a dit qu'être expulsé de son domicile sous la
menace d'une arme à feu est un traumatisme
difficile à oublier, qui se transmet d'une
génération à l'autre.
(Sources : Coalition
sud-africaine pour le boycott, de
désinvestissement et de sanctions (BDS) et des
agences)
Au moins 53 manifestations militantes ont eu lieu
à travers les États-Unis le 15 mai seulement. Les
manifestations se poursuivent, notamment à
Dearborn, au Michigan, où le président américain,
de passage le 18 mai, a réitéré un soutien
inacceptable aux crimes commis par Israël en
prétendant qu'Israël « ne fait que se défendre ».
À Londres, en Angleterre, également le 15
mai, 100 000 personnes ont participé à la plus
grande manifestation de soutien à la Palestine
depuis 2014. À Paris et à Berlin, les manifestants
ont été brutalement dispersés par la police qui a
utilisé des canons à eau. En Grèce, des
manifestations ont eu lieu à Athènes et une
centaine de syndicats grecs ont exigé que les
crimes contre le peuple palestine cessent
MAINTENANT. Au Liban, un groupe de jeunes avec des
drapeaux palestiniens a escaladé le mur frontalier
avec Israël pour montrer leur solidarité.
États-Unis
Portland, Oregon
San Francisco, Californie
Los Angeles, Californie
San Diego, Californie
Las Vegas, Nevada
Phoenix, Arizona
Denver, Colorado
Austin, Texas
Houston, Texas
Dallas, Texas
Minneapolis, Minnesota
Chicago, Illinois
Détroit, Michigan
Dearborn, Michigan
Manifestation contre le soutien des États-Unis
aux crimes d'Israêl lors du passage
du président Joe Biden le 18 mai 2021