Dans le monde
Des débardeurs italiens et sud-africains refusent de décharger la cargaison de navires israéliens
Les débardeurs de la ville italienne de Livorno
ont refusé de charger une cargaison d'armes sur le
navire Asiatic Island appartenant à la
société israélienne Zim Integrated Shipping. Le
syndicat Unione Sindacale di Base (USB) a déclaré
dans un communiqué que le port ne serait pas
complice du massacre des Palestiniens, car la
cargaison contenait des armes et des explosifs qui
pourraient être utilisés pour tuer la population
palestinienne.
Les débardeurs du port de Durban, en Afrique du
Sud, ont refusé de décharger la cargaison d'un
navire israélien en signe de solidarité avec les
Palestiniens et pour protester contre l'agression
militaire contre la bande de Gaza assiégée.
Les débardeurs du syndicat South African
Transport and Allied Workers Union (SATAWU) ne
déchargeront pas la cargaison appartenant à
l'Israel Zim Integrated Shipping, en réponse à un
appel de la Fédération générale des syndicats de
la Palestine, a indiqué le syndicat.
La Coalition
sud-africaine pour le boycott, le
désinvestissement et les sanctions (BDS) a aussi
exigé que la société portuaire Transnet, propriété
du gouvernement sud-africain, arrête le transport
de marchandises vers ou depuis les territoires
occupés par Israël via les ports sud-africains.
« Nous ne voulons pas de navires israéliens dans
les ports ni de marchandises israéliennes dans les
magasins d'Afrique du Sud », a déclaré Roshan
Dadoo, membre de la Coalition sud-africaine BDS, à
la chaîne d'information en ligne Middle East
Eye basée à Londres.
« Nous saluons nos débardeurs et continuerons de
lutter avec eux pour faire en sorte que l'Afrique
du Sud devienne une 'zone libre d'apartheid', a
ajouté Dadoo. Elle a dit que la coalition espère
que le gouvernement sud-africain 'suivra
l'exemple' des débardeurs et coupera immédiatement
tous les liens – commerciaux, diplomatiques,
culturels, universitaires et sportifs – avec
le régime oppressif israélien ».
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a
émis une déclaration qui dit : « Nous soutenons le
peuple palestinien dans sa quête
d'autodétermination et dans sa résistance contre
la privation de ses droits fondamentaux et la
négation de sa dignité ».
Il a souligné que la vue d'un groupe de familles
palestiniennes chassées de leur maison dans le
quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem-Est Al Quds
occupée, pour faire place aux colonies
israéliennes, lui rappelait ce qui était arrivé à
des millions de Sud-Africains, y compris sa propre
famille, à l'époque de l'apartheid.
« Ce fut douloureux et une humiliation pour ma
propre famille et pour de nombreuses familles
sud-africaines. Ma famille a été déplacée de force
dans différentes régions du pays à deux reprises
», a déclaré Cyril Ramaphosa.
Il a dit qu'être expulsé de son domicile sous la
menace d'une arme à feu est un traumatisme
difficile à oublier, qui se transmet d'une
génération à l'autre.
(Sources : Coalition
sud-africaine pour le boycott, de
désinvestissement et de sanctions (BDS) et des
agences)
Cet article est paru dans
Volume 51 Numéro 12 - 24 mai 2021
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