Le Canada, complice éhonté des crimes contre l'humanité d'Israël

Malgré leurs lamentations sur la violence et les vies civiles perdues à Gaza et en Israël, les États-Unis et le Canada se révèlent comme des complices éhontés des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité d'Israël. Invoquant des idéaux élevés, ils refusent de condamner la punition collective infligée par Israël aux Palestiniens qu'il maintient emprisonné dans Gaza, affirmant qu'Israël a le droit de se défendre contre ceux qui résistent à ses crimes contre le peuple palestinien – l'annexion continuelle de leurs terres, dans le cadre de sa politique de nettoyage ethnique.

Loin d'exiger d'Israël qu'il rende des comptes pour ses violations du droit international et des nombreuses résolutions de l'ONU, y compris la résolution qui a créé l'État d'Israël, les États-Unis et le Canada sont ses principaux complices. Le rôle des États-Unis est bien connu, mais celui du Canada l'est moins. En plus de vendre des armes à Israël, les gouvernements canadiens successifs ont permis à l'Armée de défense d'Israël de recruter ouvertement des jeunes Canadiens au Canada alors que la loi canadienne considère comme une infraction le fait de recruter ou d'inciter quiconque à s'engager dans l'armée d'un pays étranger. Mais ce n'est pas tout. En janvier 2020, l'ambassadeur du Canada en Israël a en fait donné une réception à l'ambassade à Tel Aviv pour les Canadiens servant dans l'armée israélienne, disant que l'ambassade était très fière de ce qu'ils faisaient et voulait continuer à les soutenir.

L'ambassadrice du Canada en Israël, Deborah Lyons, donne une réception à
l'ambassade du Canada à Tel Aviv pour honorer les Canadiens qui servent dans l'armée israélienne, le 16 janvier 2020.

On a continué de vanter l'amitié étroite et les valeurs partagées du Canada avec Israël alors même que les forces de sécurité israéliennes envahissaient l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est et lançaient des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc sur les fidèles à l'intérieur, en plein Ramadan. Cela s'est poursuivi tout au long des onze jours de folie meurtrière d'Israël et de la destruction de Gaza. Comment peut-on négocier avec un Netanyahou pour qui les massacres et les destructions massives sont une stratégie privilégiée pour atteindre ses objectifs ? Comment les appels à la « désescalade » du génocide et du nettoyage ethnique peuvent-ils être considérés comme rationnels, et encore moins comme acceptables ? Les crimes de guerre et les violations du droit humanitaire international doivent être arrêtés, pas « réduits » ! Le peuple palestinien a tout à fait le droit, comme le montrent clairement les manifestations massives dans le monde entier, de résister à ces crimes odieux et à l'occupation elle-même. Le peuple palestinien prend ses responsabilités non seulement pour ses propres générations futures et pour lui-même, mais aussi pour l'humanité entière.

Sans les roquettes de la résistance palestinienne, Israël continuerait à s'en tirer avec les crimes qui sont la marque de son occupation et que ses complices contribuent à dissimuler. C'est le refus inébranlable du peuple palestinien de se soumettre et sa détermination à continuer de résister jusqu'à la libération qui lui a valu le soutien sans précédent des peuples du monde entier dans sa juste cause.

L'indignation dirigée contre les sionistes israéliens est également dirigée contre leurs complices. Les discours, les slogans et les pancartes lors des grandes manifestations qui ont rempli les rues des villes partout aux États-Unis et au Canada ont clairement montré qu'en dépit de toutes leurs tentatives de se présenter comme des artisans de la paix et des champions des droits humains, les propos irrationnels de gens comme le président américain Joe Biden, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken, le premier ministre canadien et le ministre des Affaires étrangères ne sont que les divagations de ceux qui n'ont aucun argument ou principe digne de ce nom. Ils ont beaucoup de comptes à rendre, tant au peuple palestinien qu'aux peuples de leurs propres pays.


Cet article est paru dans

Volume 51 Numéro 12 - 24 mai 2021

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