Forum ouvrier

Numéro 64 - 2 août 2021

Plein statut pour tous et toutes !
Défendons les droits de tous et toutes !

Succès retentissant de la manifestation d'Ottawa réclamant un statut complet pour tous les migrants



La nouvelle réglementation intéressée du gouvernement Trudeau pour les travailleurs étrangers temporaires - Steve Rutchinski
La lutte au Québec pour des soins de santé gratuits pour les travailleurs à statut migratoire précaire et leurs familles - Diane Johnston


Plein statut pour tous et toutes ! Défendons les droits de tous et toutes !

Succès retentissant de la manifestation d'Ottawa réclamant un statut complet pour tous les migrants

Le 25 juillet, plus de 3 000 personnes ont défilé dans les rues d'Ottawa pour demander au gouvernement canadien d'accorder un statut complet et permanent à tous les migrants. Les migrants et leurs alliés sont venus à Ottawa en provenance de nombreuses régions du pays, notamment de Toronto et de Montréal. La manifestation est passée devant l'ambassade des États-Unis, a traversé le marché By et s'est arrêtée au bureau du premier ministre avant de se rendre sur la colline du Parlement. Comme l'a souligné un des orateurs au rassemblement, « les migrants sont essentiels à notre société, essentiels à nos communautés. Nous travaillons ici. Nous vivons ici. Mais on nous refuse l'égalité de traitement. Nous sommes traités comme des citoyens de seconde zone. Nous luttons pour nos droits ! »

La marche à Ottawa a été le point culminant d'une semaine d'actions militantes menées par les travailleurs migrants, leurs organisations de défense et leurs sympathisants pour faire avancer leur campagne pour un Statut pour tous et toutes ! Pendant toute la semaine, les activistes ont organisé des actions dans divers quartiers de Montréal pour promouvoir la campagne et mobiliser les gens pour la marche à Ottawa.




La semaine d'action a débuté par une action de masse à Montréal le 18 juillet. Plus de 200 personnes se sont rassemblées à 11 heures au parc Hector-Toe-Blake, près du métro Atwater. Pendant plus d'une heure et demie, les participants ont défilé dans le centre-ville de Montréal, terminant la marche devant les bureaux du premier ministre du Québec, François Legault, sur l'avenue McGill College.


Marche du 18 juillet 2021 à Montréal pour lancer la semaine d'actions qui se conclut
par la marche à Ottawa

Les participants ont été informés que le Canada a rejeté deux fois plus de demandes de résidence permanente fondées sur des considérations d'ordre humanitaire, passant de 35 % en 2019 à près de 70 % au premier trimestre de 2021. La conclusion : un véritable programme de régularisation pour tous et toutes est nécessaire. De nombreux travailleurs sans-papiers ont parlé de leur situation. Mostafa Henaway, organisateur communautaire du Centre des travailleurs et travailleuses immigrants a souligné que « le statut pour tous et toutes est, pour tout dire, une nécessité. Il permettra l'obtention d'une dignité de base pour les gens qui ont déjà contribué, ont déjà souffert et qui refusent de quémander. C'est pourquoi ce mouvement est si important, parce que le statut pour tous et toutes va se réaliser pour la simple raison que les migrants s'organisent et que nous sommes ici pour les appuyer. Un statut pour tous et toutes ! Nous y arriverons si nous appuyons ceux et celles qui sont déjà engagés dans cette lutte. »

Les conditions des travailleurs sans-papiers et des migrants
s'aggravent sous la pandémie

Les conditions désastreuses et la négation des droits des travailleurs migrants se sont aggravées pendant la pandémie et tous les travailleurs doivent prendre en main de résoudre ces problèmes.

Le Réseau des droits des migrants (Migrant Rights Network) explique comme suit l'objectif de sa campagne un Statut pour tous et toutes ! :

« Dans tout le pays, les migrants se sont organisés pour obtenir un statut complet et permanent pour tous et toutes. Des victoires massives ont été obtenues, mais il reste une dernière étape cruciale. Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n'aura pas un statut complet et permanent, sans exception. Nous n'abandonnerons personne à son sort »

Il explique dans son appel à la marche à Ottawa :

« Au moins 14 ouvriers agricoles sont morts au Canada cette année. Une autre demi-douzaine d'étudiants étrangers sont morts par suicide. Les migrants ont toujours été en crise, mais cette crise s'est aggravée pendant la COVID-19. Les migrants ont perdu leur travail et leur salaire pendant la crise, mais beaucoup d'entre eux ont été exclus des aides d'urgence. Ceux qui étaient déjà sans salaire ont été abandonnés. Ils ne peuvent pas payer leur loyer, font face à la famine, ont perdu leurs économies et ne peuvent obtenir les soins de santé essentiels.

« D'autres ont été contraints de continuer à travailler ou de retourner travailler dans des conditions dangereuses. Les migrants travaillant dans les fermes, les serres, les usines de transformation de la viande et des aliments, et les usines ont été frappés par des éclosions massives de COVID-19. Les travailleurs migrants du secteur des soins restent piégés au domicile de leurs employeurs et sont confrontés à une surveillance accrue, aux abus et à la violence. Les étudiants migrants, qui occupent des emplois mal rémunérés dans des entrepôts et comme chauffeurs-livreurs, ont vu leurs frais de scolarité augmenter afin de subventionner les universités et collèges canadiens.

« En 2020, le Canada a fermé ses frontières même aux réfugiés. Mais la même année, plus de personnes ont été expulsées par le gouvernement fédéral qu'au cours de n'importe laquelle des cinq années précédentes. Même les soins de santé essentiels à la vie, y compris les vaccins, sont refusés à de nombreux migrants.

« Aujourd'hui, 1,6 million de personnes au Canada, soit une personne sur 23 qui réside au Canada, n'ont pas le statut de résident permanent. Beaucoup sont exclus des soins de santé et des services sociaux et ne peuvent pas rejoindre leur famille. L'absence du statut de résident permanent fait qu'il est difficile, et souvent impossible, pour les migrants de défendre leurs droits ou d'accéder aux services, y compris ceux auxquels ils pourraient être admissibles, en raison d'une crainte fondée sur les représailles, le licenciement, l'expulsion et la déportation.

« Les mauvais employeurs et les institutions utilisent le statut d'immigrant comme un outil pour diviser et monter les travailleurs les uns contre les autres — les citoyens contre les non-citoyens — afin de maintenir les salaires bas et les profits élevés. Un statut complet pour tous et toutes est une étape essentielle pour éliminer les inégalités sur les lieux de travail et nécessaire pour une transition vers une économie juste et durable qui assure leur bien-être. »

(Photos: Solidarité sans frontières, MRN, WAC, D. Ladd)

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La nouvelle réglementation intéressée
du gouvernement Trudeau pour les
 travailleurs étrangers temporaires

Le 26 juillet, un jour après qu'une manifestation militante et très réussie ait convergé vers Ottawa, organisée par des groupes de défense des droits des migrants pour réclamer l'égalité des droits, l'égalité d'accès aux services et un Statut pour tous les travailleurs migrants, le gouvernement Trudeau a annoncé qu'il allait adopter de nouveaux règlements « pour améliorer la protection des travailleurs étrangers temporaires ». Il s'agit d'un stratagème cynique pour gagner des voix lors d'une prochaine élection, alors qu'en réalité, l'intention du gouvernement est de garantir l'approvisionnement en main-d'oeuvre migrante bon marché et non protégée pour l'industrie agroalimentaire. Son cynisme est tel qu'il affirme que la nouvelle réglementation rendra « notre » chaîne d'approvisionnement alimentaire plus sûre — alors qu'en fait, la majeure partie de la production agricole des méga-entreprises installées en Ontario, en Colombie-Britannique et au Québec est expédiée vers le sud, aux États-Unis, puis réimportée au Canada sous forme de ketchup et d'autres produits de consommation.

La nouvelle réglementation proposée prétend améliorer la protection des travailleurs étrangers temporaires en matière de contrats de travail, de logement et de soins de santé et éliminer les « mauvais acteurs » qui profitent de la vulnérabilité des travailleurs migrants. Les libéraux de Justin Trudeau soulignent les changements apportés plus tôt cette année, qui permettent aux migrants titulaires d'un permis de travail spécifique à un employeur de changer d'employeur et de commencer à travailler pendant qu'un nouveau permis est en cours de traitement. Le gouvernement a même créé un tableau d'affichage du Guichet-emplois qui met en relation les employeurs admissibles et les travailleurs migrants temporaires qui cherchent à changer d'emploi.

Tout avantage pour les travailleurs n'est qu'accessoire par rapport aux stratagèmes gouvernementaux pour payer les riches. L'année dernière, par exemple, le gouvernement fédéral a donné aux monopoles agroalimentaires 50 millions de dollars pour couvrir le coût de l'obligation d'autoconfinement de 14 jours en matière de santé publique pour les travailleurs agricoles migrants entrants. Cette année, le gouvernement fédéral leur donnera 35 millions de dollars de plus en aide d'urgence à la ferme pour améliorer les conditions de vie des travailleurs migrants.

Les monopoles agroalimentaires ont eu beaucoup de mal à embaucher des travailleurs migrants l'année dernière, en raison de la pandémie mondiale. En mars 2020, il y a eu 43 % de moins d'arrivées de travailleurs agricoles migrants temporaires au Canada, par rapport à la même période l'année précédente. Ces travailleurs étaient contraints de travailler selon des horaires dangereux et intolérables — des journées de 15 heures, des semaines de 7 jours. L'Alliance des travailleurs migrants pour le changement (Migrant Workers Alliance for Change) a fait état de plus de 1100 plaintes entre mars et mai 2020 relatives au non-paiement des heures supplémentaires et aucun travailleur n'a été indemnisé. Le gouvernement fédéral va-t-il s'assurer que ces travailleurs soient correctement indemnisés ?

Les blessures sur le lieu de travail ont monté en flèche. Même avec le nombre réduit de travailleurs agricoles migrants, les dortoirs étaient toujours surpeuplés et les éclosions de COVID-19 étaient courantes. Des travailleurs migrants en sont morts. Le manque d'accès aux services médicaux dont sont victimes depuis longtemps les travailleurs agricoles migrants n'a fait qu'aggraver la situation. La nouvelle réglementation est censée exiger de tous les employeurs qu'ils offrent un accès raisonnable aux services de santé et qu'ils fournissent une assurance-maladie en cas de besoin, mais il reste à voir ce que cela signifie dans la pratique. On est loin de la garantie des soins de santé en tant que droit.

Le gouvernement s'est engagé à lancer une discussion sur le logement des travailleurs agricoles migrants et a alloué davantage de fonds pour les inspections des logements existants. En 2018, une étude commandée par le gouvernement fédéral a révélé « une grande variation de ce qui est considéré comme une norme de logement acceptable » et « des lacunes dans le processus d'inspection des logements » qui « peuvent potentiellement causer des dommages ou des blessures aux travailleurs ». Cette étude n'a pu éviter l'éléphant dans la pièce, à savoir qu'il n'existe pas de norme nationale pour le logement des travailleurs agricoles migrants temporaires. Même lorsque les inspections révèlent que les logements ne sont pas sécuritaires, il n'y a pas de conséquences parce qu'il n'y a pas de normes exécutoires. Que faut-il encore discuter pour que les droits des travailleurs à un logement adéquat soient respectés ?

Le « mauvais acteur » dans tout ce scénario est l'État canadien et sa discrimination systémique et son déni des droits humains des migrants. Les migrants sont rendus vulnérables, privés de droits égaux et de l'égalité d'accès aux services par les programmes mêmes que le gouvernement canadien a mis en place pour satisfaire les besoins des riches. Une meilleure réglementation de la discrimination systémique ne fait rien pour mettre fin à la discrimination. La solution réside dans l'affirmation des droits de tous. « Un statut pour tous et toutes ! » est la revendication des travailleurs migrants, des organisations de défense des migrants et de la classe ouvrière canadienne.

(Photos: MRN, J4MW)

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La lutte au Québec pour des soins de santé gratuits pour les travailleurs à statut migratoire précaire
et leurs familles

La bataille de plusieurs décennies pour la gratuité des soins de santé pour les travailleurs à statut migratoire précaire et leurs familles se poursuit.

Les gouvernements successifs ont tous intentionnellement violé l'esprit de la Loi sur l'assurance-maladie du Québec ainsi que la Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1989, dont le Canada est signataire et que le Québec a entérinée par un décret en conseil. Leur violation du droit québécois, canadien et international va jusqu'à refuser de couvrir les enfants de travailleurs à statut migratoire précaire nés au Québec, malgré le fait qu'ils soient citoyens canadiens, alors que le gouvernement fédéral ferme les yeux.

Ces enfants sont privés de leur droit aux soins de santé par le refus de leur prise en charge par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) qui relève directement du ministre de la Santé et des Services sociaux.

Ajoutant l'insulte à l'injure, en 1992, sous le gouvernement libéral de l'époque, une surtaxe de 200 % a été imposée aux frais habituellement facturés aux parents de ces enfants.

Outre le Protecteur du citoyen, de nombreux groupes de défense luttent pour le droit aux soins de santé pour tous les enfants vivant au Québec. Ceux-ci comprennent Médecins du Monde Canada, l'Association des avocats et avocates en droit de l'immigration du Québec (AQAADI), l'Observatoire des tout-petits, le collectif Soignons la justice sociale, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec, la Table ronde des groupes au service des réfugiés et de l'immigration (TCRI) et la liste est longue.

À l'heure actuelle, un recours collectif est en attente d'une date d'audition à la Cour d'appel du Québec au nom d'un couple, de leur fille et de tous les enfants citoyens canadiens vivant au Québec qui se sont vu refuser l'accès à la couverture santé de la RAMQ en raison du statut d'immigration des parents. L'action, déposée pour la première fois le 9 juillet de l'an dernier à la Cour supérieure, allègue que l'exclusion de ces enfants est contraire à la Loi sur l'assurance maladie du Québec et qu'elle viole les droits fondamentaux de ces enfants canadiens, dont leurs droits à la vie, à la sécurité et à l'intégrité protégés par la Charte canadienne des droits et libertés et la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Ils soutiennent en outre que cette pratique gouvernementale est discriminatoire.

Des frais médicaux de près de 7 000 dollars ont été facturés à la mère de l'enfant lors de l'accouchement. Des frais supplémentaires de 2 500 dollars ont également été envoyés pour la nuit que le bébé a passée à l'hôpital après sa naissance. Peu de temps après, l'enfant a eu des problèmes de santé nécessitant une hospitalisation, ce qui a entraîné une nouvelle facture de près de 15 000 dollars. Aucun remboursement n'est prévu puisque l'accès à la RAMQ a été refusé pour le bébé, malgré le fait qu'elle soit citoyenne canadienne. De telles pratiques sont « totalement illégales », selon l'avocat du couple. Des dommages et intérêts sont également réclamés pour toutes les familles qui font partie du recours collectif visant le ministère de la Santé et des Services sociaux, lequel recours a été contesté par le procureur général du Québec.

Puis, étonnamment, le 10 décembre dernier, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, a déposé le projet de loi 83, Loi concernant principalement l'admissibilité au régime d'assurance maladie et au régime général d'assurance médicaments de certains enfants dont les parents ont un statut migratoire précaire. Après avoir reçu la sanction royale le 10 juin, la loi doit entrer en vigueur par décret gouvernemental d'ici la fin septembre.

Grâce à la nouvelle législation, la plupart des enfants québécois de parents ayant un statut migratoire précaire bénéficieront enfin d'une couverture de santé gratuite. Cela comprend tous les enfants nés au Québec ainsi que les enfants accompagnant leurs parents qui ont un permis d'études, un permis de visiteur de plus de six mois, un permis de travail non lié à un employeur spécifique, ou sont en situation d'immigration irrégulière, autrement dit, sans statut juridique.

Un peu plus d'un mois après le dépôt du projet de loi, le 18 janvier dernier, la Cour supérieure a accueilli une demande du procureur général du Québec visant à faire rejeter la demande de recours collectif. La Cour supérieure a conclu qu'elle n'avait pas la compétence pour entendre ce recours collectif, déclarant que les demandeurs devraient plutôt s'adresser au Tribunal administratif du Québec.

Ainsi, d'une part, le gouvernement Legault élargit la couverture santé de la plupart des enfants de parents à statut migratoire précaire pour de prétendues raisons d'équité et de justice et d'autre part il lutte devant les tribunaux pour ne pas indemniser les parents d'enfants privés de leur droit humain fondamental aux soins de santé, sans parler du déni de ce droit pour eux-mêmes, même pendant la pandémie de la COVID-19.

De plus, depuis mai 2018, la Protectrice du citoyen, Marie Rinfret, dénonce le fait que la RAMQ utilise « une interprétation restrictive, voire erronée, de la Loi et du Règlement ». Elle a noté que la RAMQ « met en corrélation leur admissibilité avec le statut migratoire de leurs parents » et que ces enfants peuvent être privés des services de santé et sociaux dont ils ont besoin si leurs parents n'en ont pas les moyens.

Selon elle, la solution réside dans l'application de la Loi telle qu'elle est rédigée, car elle « suppose une interprétation de la notion d'enfant né au Québec et qui y est établi qui respecte la volonté poursuivie par le législateur de distinguer le statut de l'enfant du statut migratoire de ses parents aux fins de son admissibilité au régime public de santé ».

Tout cela soulève la question : Pourquoi le gouvernement Legault n'apporte-t-il pas des modifications non seulement à la Loi sur l'assurance maladie du Québec et à la Loi sur l'assurance médicaments, mais aussi au Règlement sur l'admissibilité et l'inscription des personnes auprès de la Régie de l'assurance maladie du Québec et au Règlement sur le régime général d'assurance médicaments  ?

Le gouvernement Legault et ceux qui l'ont précédé semblent déterminés à suivre le même chemin que leurs homologues fédéraux, en l'occurrence par la violation des lois et chartes internationales, fédérales et québécoises, et ils adoptent de plus en plus des règlements qu'ils peuvent facilement modifier par diktat.

Sur la question de la privation de droits, le gouvernement Legault, tout comme son homologue fédéral, est sur la défensive et il faut continuer à frapper fort, jusqu'à ce que le statut de résident permanent soit accordé à tous les migrants à statut précaire. Le dicton « Assez bon pour travailler, assez bon pour rester » est un principe pour lequel nous luttons et défendons. La résidence permanente dans ce cas donnerait également à tous les migrants à statut précaire l'accès aux soins de santé.

En même temps, nous devons rester vigilants face aux manoeuvres des deux paliers de gouvernement et ne pas nous laisser prendre par eux.

Avec la justice de notre côté, la bataille pour les droits doit se jouer sur tous les fronts, y compris dans l'arène électorale tant au niveau fédéral, fort probablement cette année, qu'au niveau du Québec l'an prochain.

Notre cri de combat doit être de s'investir du pouvoir de décider en tant qu'êtres humains et notre droit de décider de nos propres affaires.

Rien de moins que cela garantira notre succès, alors joignons-nous tous à ce combat !

(Photo: Caring for Social Justice)

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