Numéro 102 - 1er novembre 2021
Défendons l'intérêt public en
défendant les droits des travailleurs!
Arrêtons l'assaut antisocial contre
les travailleurs de l'éducation en lockout au
Nouveau-Brunswick!
Le bureau mobile du SCFP NB se rend à Miramichi,
le 30 octobre 2021.
L'opposition aux stratagèmes pour payer
les riches
• Les travailleurs
accidentés organisent des actions de lobbying à
l'occasion
de l'Halloween
• Journée d'action «
Revenir plus fort » des travailleurs du
Hilton Metrotown
Défendons l'intérêt public en
défendant les droits des travailleurs!
Le 31 octobre, le gouvernement du
Nouveau-Brunswick a mis en lockout environ 3000
travailleurs en grève du secteur de l'éducation
membres du Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP NB). Environ 20 000
travailleurs membres du syndicat sont en grève à
l'heure actuelle pour des salaires qu'ils jugent
acceptables et essentiels à la solution du
problème de la rétention et de l'attraction de la
main-d'oeuvre dans les services publics.
Dans son communiqué du 31 octobre, le SCFP
NB écrit :
«
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a mis en
lockout les travailleurs de la section
locale 2745 et 1253 du SCFP. À 11
h, le ministère de l'Éducation a avisé le SCFP
qu'à compter d'aujourd'hui, le gouvernement
mettrait en lockout les chauffeurs d'autobus
scolaires, les concierges, les aides-enseignants,
les intervenants auprès des élèves, les préposés
aux élèves, les ortophonistes, les adjoints
administratifs et les commis des écoles, le
personnel de soutien administratif des districts
et le personnel des bibliothèques. Les
travailleurs occupant les postes désignés sont mis
en congé sans solde. Il s'agit clairement d'un
geste du gouvernement visant à diviser le SCFP et
à créer le chaos. Le premier ministre Higgs peut
choisir de mettre fin aux mesures de grève en
payant aux travailleurs du secteur public les
salaires équitables qu'ils méritent. Au lieu de
cela, le premier ministre et le ministre Cardy ont
choisi de mettre en lockout les travailleurs de
l'éducation et de prolonger le retrait des
services. Notre syndicat est plus fort, et une
entente équitable est plus probable lorsque nous
sommes unis. Le gouvernement choisit de se
retrancher et nous nous attendons maintenant à ce
qu'il planifie d'autres actions de division à
venir. Les membres du SCFP resteront unis et
solidaires entre les secteurs et les
classifications dans cette lutte. »
Bien que le syndicat ait conclu des ententes sur
les services essentiels pour maintenir les
services dans tous les secteurs touchés, le
gouvernement a fermé les écoles jusqu'à la fin de
la grève et imposé l'apprentissage en ligne à
domicile. Les travailleurs de l'éducation désignés
comme essentiels ont été mis en congé sans solde.
Depuis le début de la grève, le gouvernement
publie des communiqués quotidiens, blâmant les
travailleurs de créer de l'instabilité parmi la
population et de nuire à la prestation des
services de santé et à la lutte contre la
pandémie. Il persiste à dire que les actions de
grève des travailleurs sont imprévisibles alors
que les travailleurs ont donné un préavis de grève
de 100 jours au gouvernement.
Le lockout de 3000 travailleurs de
l'éducation est un nouvel abus de pouvoir et un
refus renouvelé de résoudre les problèmes d'une
manière pacifique qui respecte les gens qui
travaillent fort et ayant des familles sans qui
les écoles ne peuvent pas fonctionner. Le recours
du gouvernement à l'apprentissage en ligne pour
les étudiants est également inacceptable. Il
suggère que les enfants n'ont plus besoin des
écoles. Cela perturbe la vie des parents comme si
les parents étaient eux aussi jetables. Il s'agit
d'un abus de pouvoir intolérable. Cet abus de
pouvoir est doublement incorrect parce qu'il se
produit à la suite d'un manque de contacts sociaux
entre les enfants dans le contexte de la pandémie
qui a causé beaucoup de torts aux jeunes. La cause
des travailleurs de l'éducation est juste et le
lockout du gouvernement contre eux et le recours à
l'apprentissage en ligne sont immoraux. Le
gouvernement doit être condamné pour cet abus de
pouvoir.
Forum ouvrier appelle les résidents du
Nouveau-Brunswick à faire savoir au gouvernement
qu'ils condamnent cet assaut antisocial contre la
population du Nouveau-Brunswick dans son ensemble.
L'opposition aux stratagèmes pour
payer les riches
Barrie--Springwater
Le 29 octobre, les travailleurs accidentés
et leurs alliés ont organisé près de 50
actions partout en Ontario aux bureaux des députés
de l'assemblée législative. Ils ont laissé des
pancartes devant leurs portes et des copies d'une
lettre du Réseau ontarien des groupes de
travailleurs accidentés (ONIWG). Par ces actions,
ils ont mis en lumière le fait que les soi-disant
surplus de fonds de la Commission de la sécurité
professionnelle et de l'assurance contre les
accidents du travail (CSPAAT) sont le résultat des
coupures aux prestations des travailleurs
accidentés, lesquelles ont été imposées par les
gouvernements successifs. Ils ont exigé que les
fonds servent à rétablir les prestations des
travailleurs qui en ont grandement besoin, et non
à rembourser les employeurs. À la veille de
l'Halloween, les travailleurs accidentés ont
besoin de justice et non de se faire jouer des
tours, ont dit les organisateurs.
Les photos montrent des activistes devant les
bureaux de députés de Thunder Bay et de Sudbury,
de Hamilton, de Niagara, de Mississauga, Toronto,
Peterborough, entre autres endroits.
Justice pour les travailleurs accidentés !
La corruption du gouvernement est flagrante
lorsqu'il donne ce qu'il appelle un surplus aux
employeurs alors que toute cette affaire du passif
non capitalisé, qui a servi à justifier les
coupures de prestations des travailleurs
accidentés, est une fraude comptable de premier
ordre. Même s'ils sont sans pouvoir au sein de
leurs partis, de l'Assemblée législative et du
gouvernement, les députés doivent rendre des
comptes pour ce qui arrive. Ils doivent assumer
leur responsabilité en tant que membres de
l'Assemblée législative et rendre des comptes pour
les lois qui y sont adoptées. Le temps est révolu
où ils ne font que blâmer les partis cartellisés
rivaux et prétendre qu'ils agiraient différemment.
Ces stratagèmes pour payer les riches sont dictés
par les riches et il est grand temps que les
députés arrêtent de les permettre par leur
silence.
Thunder Bay--Supérieur--Nord
Thunder Bay--Atikokan
Sudbury
Peterborough
Beaches--East York; Scarborough--Sud-Ouest
Université de Toronto; Toronto--Danforth
Mississauga--Centre; Mississauga--Erin Mills
Circonscription de Flamborough-Glanbrook dans la
région de Hamilton
Hamilton--Ouest--Ancaster--Dundas
Hamilton--Mountain
Niagara--Ouest; St. Catharines
Le 28 octobre, les membres de la section
locale 40 de Unite Here ! ont dressé une
ligne de piquetage dans le cadre de la journée
d'action continentale « Revenir plus fort ».
Ces actions sous le thème « Revenir plus
fort » ont été organisées par le syndicat
pour défendre les emplois et les conditions de
travail dans l'industrie de l'hôtellerie qui sont
attaqués par les conglomérats propriétaires
d'hôtels, qui se servent de la pandémie comme
prétexte pour congédier les travailleurs et tenter
de réduire les salaires et éliminer des conditions
de travail remportées de haute lutte.
Malgré
la journée froide et pluvieuse, les travailleurs
de Hilton Metrotown ont dressé des tentes devant
l'entrée principale de l'hôtel, et ont marché de
long en large au rythme des tambours. Le mot
d'ordre principal pour cette action était «
L'entretien tous les jours ! », « Les
chambres d'hôtels doivent être entretenues tous
les jours ! »
Un organisateur syndical a expliqué à Forum
ouvrier que les directions des hôtels
tentent partout de réduire la quantité de
nettoyage dans chaque chambre afin de réduire le
nombre d'employés. Par exemple, on peut exiger du
commis à la réception qu'il demande à un client
qui s'inscrit s'il accepte qu'on le dérange en
envoyant quelqu'un nettoyer sa chambre. Devant une
telle question, plusieurs clients acceptent que
leur chambre ne soit pas nettoyée. La question
n'est pas seulement de sauver des emplois —
plusieurs de ces employés travaillent à l'hôtel
depuis 22 ans, a-t-il précisé — mais c'est
aussi une question de maintenir des normes
adéquates de propreté et de sécurité publique.
Dans une déclaration sur Facebook du syndicat
le 28 octobre annonçant l'action, on
lit :
« Pendant la pandémie, DSDL [la société étrangère
qui possède l'hôtel Hilton Metrotown à Burnaby] a
mis les travailleurs en lockout en avril après
avoir licencié 97 travailleurs au printemps.
Plusieurs d'entre eux étaient des femmes qui
travaillaient à l'hôtel depuis plusieurs années.
La Fédération du travail de la
Colombie-Britannique a lancé un boycott de
l'hôtel, et nous avons organisé un sit-in au mois
d'août. Ce que Hilton Metrotown fait à ses
travailleurs n'est pas un incident isolé. Les
hôtels se servent de la pandémie pour se
débarrasser de leur main-d'oeuvre à long terme,
dont de nombreuses femmes. » Le syndicat
indique : « Mais l'industrie rebondit et les
travailleuses veulent retourner au travail. Si les
patrons se servent de la pandémie pour couper dans
les services et les emplois, le syndicat, lui, va
revenir plus fort ! Le temps est venu de
revenir plus fort et de dire NON à plus
d'inégalité pour les femmes dans l'industrie de
l'hôtellerie ! »
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