Numéro
69 - 13 octobre 2020
Le
gouvernement ontarien continue de manquer à son
devoir
envers les soins de longue durée
Les
communautés de tout l'Ontario participent à la
Journée d'action
pour les soins de longue
durée
Hamilton,
le 8 octobre 2020
• Point
de
presse de la Coalition ontarienne de la santé
sur les
éclosions, le financement et le personnel dans
les soins de
longue durée
• Photos
de la Journée d'action
du 8 octobre
La Commission
des relations
de travail de l'Ontario rejette la plainte des
enseignants
• Les syndicats
d'enseignants luttent pour le droit de
participer à la
décision des mesures à prendre contre la
COVID-19
Balado
l'Éducation est un droit
• Table ronde des
éducateurs — mise à jour de l'Alberta
et de l'Ontario
Le
gouvernement ontarien continue de manquer à son
devoir
envers
les soins de longue durée
Vingt-cinq communautés partout en Ontario ont
organisé des événements le 8
octobre, la Journée d'action organisée par la
Coalition ontarienne de la santé (COS), pour
exiger des
améliorations dans les soins de longue durée
(SLD) en Ontario. Les gens ont dressé des
piquetages devant
les bureaux de députés de l'Assemblée
législative, participé à des
rassemblements et des caravanes de voitures dont
un devant
l'Assemblée législative à Toronto.
Malgré
l'expérience accumulée des derniers huit mois
depuis le début de la pandémie et
l'échec lamentable de l'Ontario à
protéger les aînés et leur personnel
soignant pendant la première vague, la situation
dans le
système de SLD est toujours très grave. Parmi les
revendications mises de l'avant partout en Ontario
le 8
octobre, il y a la demande que le gouvernement
prenne des mesures
immédiates pour régler les pénuries de
personnel et mette en oeuvre les normes minimales
de soins telles que
recommandées par l'Association des infirmières et
infirmiers autorisés de l'Ontario et d'autres,
pour une
protection adéquate des travailleurs de santé de
première ligne et pour mettre fin aux services de
soins de
longue durée basés sur le profit.
Lors
d'une conférence de presse à Queen's Park,
à Toronto, la directrice générale de
la COS, Natalie Mehra, a dit qu'il y avait
actuellement d'importantes
éclosions de la COVID-19 à Toronto et Ottawa, et
que la pandémie se propage de plus en plus dans
toutes les
régions du sud de l'Ontario. « La Coalition
retrace les éclosions depuis le début du mois de
mars et évalue qu'il y a maintenant 51
éclosions actives dans les résidences de soins de
longue durée et 40 éclosions dans des
maisons de retraite partout en Ontario »,
a-t-elle
dit.
Jane Meadus, une avocate pour le Centre de la
défense des aînés, a aussi
exprimé ses inquiétudes face aux soins
inadéquats. Elle a dit : « Les conditions
des résidents se sont
détériorées en raison du confinement,
de l'ennui et des soins inadéquats. Les
proche-aidants ne
doivent pas encore une fois être exclus et les
niveaux de
soins doivent être améliorés, c'est une
priorité. »
Le docteur Amit Arya, un
médecin en soins palliatifs dans les résidences
de soins de longue durée et un membre du conseil
d'administration de la Coalition ontarienne de la
Santé, a
dit : « La deuxième vague a
déjà un impact sur les centres de soins de longue
durée. Chaque jour d'inaction compte. L'Ontario
doit
changer, au plus vite, son approche face à cette
situation. » Le docteur Arya exige une norme
réglementaire du nombre de membres du personnel
pour assurer
quatre heures de soins directs, et que celle-ci
soit
appliquée. Il a dit que le gouvernement doit
exercer son
autorité et déployer toutes ses ressources afin
d'atteindre cette cible. Nous devons veiller à ce
que tout
le personnel ait accès à un travail à
temps plein, un salaire décent, des congés de
maladie et qu'il soit assigné uniquement à un
centre de soins de longue durée. Les résidents
ont besoin de leurs proche-aidants, ce qui doit
être
protégé par la loi. Des équipes
médicales doivent être en état d'alerte
et intervenir et apporter leur aide aussitôt qu'il
y a des
éclosions » a-t-il dit.
Dans
ce numéro, Forum ouvrier fait part d'un
récent point de presse où la Coalition ontarienne
de la santé a fait la lumière sur les
récentes éclosions dans les centres de SLD, sur
les pénuries de personnel et sur les tentatives du
gouvernement de désinformer le public avec ses
toutes
récentes et nombreuses annonces de financement.
Le 6
octobre, deux jours avant la Journée d'action
en
Ontario pour les soins de longue durée, Natalie
Mehra, la
directrice générale de la Coalition ontarienne
de
la santé a donné un point de presse sur la
situation dans le système des soins de longue
durée (SLD) en Ontario en ce moment et a discuté
des annonces du gouvernement cette semaine au
sujet du financement et
du personnel. Voici des extraits de sa
présentation.
***
Nous sommes dans la
deuxième vague, semble-t-il, et à chaque jour la
situation s'aggrave. Il y a maintenant 50
éclosions
dans les résidences de SLD à l'échelle
de la province. Certaines sont faibles, une ou deux personnes,
mais
certaines sont
particulièrement étendues, surtout à
Ottawa où près d'un tiers des
éclosions de la province se produisent. La
situation
à Extendicare West End Villa est la pire. Plus
de 100 personnes, personnel
et
résidents, ont
été
infectées et c'est avec regret que
je vous annonce que 19 personnes sont
décédées. Il y a aussi des
éclosions dans cinq autres résidences
à Ottawa de même que d'importantes
éclosions à Toronto.
Ce que
nous n'avons pas vu, ce sont des changements
fondamentaux dans la
réponse à ces éclosions dans les
résidences [...] Extendicare West End Villa est la
preuve
alarmante que les normes fixées par le
gouvernement ontarien
pour les résidences n'ont pas changé depuis le
printemps dernier. Extendicare a rapporté
le 11
septembre qu'il y avait suffisamment d'ÉPI
(équipement de protection individuelle) à la
résidence. Le porte-parole du ministère des Soins
de longue durée a dit qu'il croyait qu'il y avait
assez de
personnel à la résidence. Les membres de la
famille et du personnel pensent tout le contraire.
Un
manque de normes de sécurité dans tout le
système
Sous couvert d'anonymat (parce
qu'ils craignaient le congédiement s'ils
s'exprimaient
publiquement), des membres du personnel ont
rapporté
à CBC que le personnel de première ligne soignant
les résidents positifs à la COVID-19 n'avait pas
accès à des masques N-95 dans cette
résidence. Près de 24 membres du
personnel avaient contracté la COVID-19 à ce
moment.
Les familles ont
rapporté que des proches ont partagé une chambre
avec des résidents ayant des symptômes de
COVID-19. La personne n'a pu être testée que
plusieurs jours plus tard. Il a fallu un
autre 24 heures pour
que le résident déclaré positif
à la COVID-19 soit placé en confinement.
Entretemps, quatre personnes partageaient une
salle de bain avec ce
résident positif à la COVID-19. Une autre famille
a expliqué comment leur être cher, atteint de la
COVID-19, était dans une chambre avec la porte
ouverte alors
que d'autres résidents entraient et sortaient sans
le
confinement ni la protection nécessaires.
C'est
uniquement après deux semaines que la médecin
hygiéniste d'Ottawa a ordonné à
l'Hôpital Général de prendre en charge
la gestion de la résidence [de même que
d'Extendicare Laurier
– FO]
et d'y expédier une unité d'intervention rapide
pour lui venir en aide. Et ce, longtemps après
que 90 résidents et membres du personnel ont
contracté la COVID-19. Selon les rapports les plus
récents, cette résidence attend toujours les
résultats de 270 tests.
On s'attendait
à ce que des normes soient fixées à
l'échelle de la province de même qu'un seuil
établissant que si une ou deux personnes étaient
infectées, des mesures spécifiques
s'enclencheraient immédiatement : ajout de
personnel, transport des résidents infectés vers
un hôpital ou un hôpital de campagne où
ils pourraient recevoir des soins sécuritaires
[...] Ce qui
se dégage nettement d'Ottawa, c'est qu'il n'y a
pas de
démarche systématique.
Une
pénurie de personnel
Depuis
l'été, rien n'a été fait
pour augmenter les effectifs en personnel dans les
SLD en Ontario [...]
Plusieurs résidences rapportent une situation en
fait de
personnel à la fin de la première vague qui est
pire qu'au tout début de la pandémie.
En juillet, nous avons fait un sondage parmi le
personnel
dans les résidences de SLD afin de déterminer
s'il y avait plus ou moins de personnel maintenant
qu'au
début de la pandémie. La majorité des
gens ont dit qu'il y en avait moins. Plus
de 93 % ont
dit qu'il y avait une pénurie de personnel sur une
base
quotidienne. La situation était meilleure dans les
résidences publiques et à but non lucratif, mais
dans l'ensemble, il y a toujours un nombre
insuffisant d'effectifs en
personnel dans les résidences de SLD.
Même avec les
annonces de financement gouvernemental des
dernières
semaines, aucune mesure n'a été prise pour
mobiliser les milliers d'employés requis pour
aller dans les
résidences et établir des niveaux de soins
sécuritaires. Depuis environ une semaine et demie,
le
gouvernement a annoncé une augmentation importante
du
financement des résidences
– environ 403
millions de dollars pour compenser les dépenses
dues
à la COVID-19. Ce montant représente
environ 44 millions de dollars pour
l'ensemble
des 626 résidences de SLD en Ontario à
chaque mois [dont 58 % sont
privées, 24 % sont sans but lucratif
ou
des oeuvres de charité, et 16 % sont
municipales – FO].
C'est
une somme non négligeable. Cependant, l'argent de
cet
été n'a pas encore été
versé. Le financement de juin est arrivé en
septembre, et les résidences attendent toujours
les sommes
de juin et août. C'est ce qui explique en partie
pourquoi
nous n'avons pas vu des augmentations de personnel
en juin et en
juillet.
En outre, le nombre d'effectifs
visé par l'annonce de financement gouvernemental
est
très insuffisant. Pour les soins de santé, ils
avaient annoncé 3 700 nouveaux membres
du
personnel. Mais lorsqu'on y regarde de plus près,
ces
augmentations ne sont pas pleinement financées.
Ils ont
annoncé 18 millions de dollars pour un
programme de
garantie d'infirmières diplômées qui
devait fournir 600 infirmières
spécifiquement formées pour les soins de longue
durée et pour les hôpitaux. C'est
l'équivalent de 30 000 $ par
infirmière, ce qui ne représente pas 600
nouvelles infirmières. Il se peut que certaines
infirmières à temps partiel soient promues
à temps plein, mais cela ne représente tout de
même pas 600 nouvelles infirmières. Ils
ont annoncé jusqu'à 8 millions de
dollars pour 800 infirmières dans les
endroits qui
en ont besoin dans la province. C'est l'équivalent
de 10 000 dollars par infirmière. Encore
une fois, 10 000 dollars ne représente pas le
salaire d'une infirmière à temps plein. Ces
annonces sont des gestes de relations publiques
sans grande substance.
Nous faisons face un problème qui est
très grave et nous sommes très inquiets en tant
que coalition de santé. Nous n'avons pas vu de
mesures qui
vont stabiliser la main-d'oeuvre et nous sommes
maintenant dans une
deuxième vague. Les résidences de SLD ont moins
de résilience pour faire face à une
éclosion qu'ils n'en avaient pendant la première
vague. Le personnel a travaillé de longues heures
de temps
supplémentaire et fait d'énormes sacrifices et
nous allons voir plusieurs autres employés quitter
le
secteur au cours de cette deuxième vague. Si le
gouvernement
n'agit pas tout de suite, ce qu'il aurait dû faire
il y a
plusieurs mois, nous sommes très inquiets pour les
personnes
qui vivent et qui travaillent dans les soins de
longue durée.
Kawartha
Lakes
Queen's Park
Scarborough
Brampton
Hamilton
Tillsonburg
Windsor
Sudbury
Sault-Ste-Marie
Thunder Bay
La
Commission des relations de travail de l'Ontario
rejette
la
plainte des enseignants
Le 1er octobre, le président de la Commission
des
relations de travail de l'Ontario (CRTO) a rejeté
la plainte
en santé et sécurité des syndicats qui
représentent les enseignants et les travailleurs
en
éducation au sujet de la réouverture des
écoles pendant la pandémie.[1] Le rejet repose
sur des motifs de champ de compétence et la
Commission a
même refusé d'entendre la preuve des syndicats. Le
président de la Commission a déclaré
que la compétence de la Commission est limitée
aux appels d'une ordonnance rendue par un
inspecteur en vertu de la
Loi sur la santé et la sécurité au
travail (LSST) et qu'aucune ordonnance
n'ayant
été rendue par un inspecteur, la Commission n'a
pas la compétence pour entendre l'appel.
À la fin du mois
d'août, des représentants des quatre principaux
syndicats de l'Ontario représentant les
enseignants et les
travailleurs en éducation ont demandé au ministre
du Travail d'émettre des ordonnances exigeant que
le
ministère de l'Éducation établisse des
normes concernant la distanciation physique, les
groupes
d'élèves, la ventilation et le transport pour
garantir une réouverture sécuritaire des
écoles. Suite au refus du ministère du Travail de
répondre à leurs demandes, l'Association des
enseignantes et des enseignants franco-ontariens
(AEFO), la
Fédération des enseignantes et des enseignants de
l'élémentaire de l'Ontario (FEO), l'Ontario
English Catholic Teachers 'Association (OECTA), et
la
Fédération des enseignantes et des enseignants
des écoles secondaires de l'Ontario (FEESO) ont
annoncé, le 31 août, qu'elles
déposaient des plaintes auprès de la Commission
des relations de travail de l'Ontario (CRTO). Les
plaintes soutiennent
que le « Guide relatif à la réouverture
des écoles de l'Ontario » du
ministère de l'Éducation ne prend pas toutes les
précautions raisonnables pour protéger les
travailleurs, comme l'exige l'alinéa 25 (2)
h) de
la LSST. Cet article de la loi stipule qu'un
employeur doit prendre
« toutes les précautions raisonnables dans les
circonstances pour assurer la protection du
travailleur ».
Bien que la CRTO
ait refusé d'entendre la preuve des syndicats en
alléguant qu'elle n'a pas la compétence pour le
faire, le président de la CRTO, dans sa décision,
fait la leçon aux syndicats en affirmant que le
ministère de l'Éducation n'était pas
d'accord avec les propositions des syndicats
faites au Groupe de
travail provincial en santé et
sécurité, l'organisme mandaté pour
« examiner les questions de santé et de
sécurité avec une application à
l'échelle du système et faire des recommandations
au ministère de l'Éducation et au
ministère du Travail », ou faites dans
tout autre forum.
Il déclare
également qu'en ce qui concerne le guide du
ministère de l'Éducation mis à la
disposition des écoles et des conseils scolaires,
le
ministère ne l'a pas présenté comme un
document qui devait être conforme aux exigences de
la LSST.
Le président de la Commission dit aussi que la
LSST n'a
jamais été conçue pour
régler les problèmes à
l'échelle du système ou de la province.
Les normes que revendiquent les
syndicats
Les normes provinciales
revendiquées par les syndicats comprennent :
- que la taille des classes soit fixée de 15
à 20 élèves, partout
où une distanciation de deux mètres ne peut pas
être maintenue dans une classe donnée;
- que les cohortes pour
les
contacts étudiants/membres du personnel soient
fixées à 50 et s'appliquent non
seulement aux étudiants mais aussi au personnel;
-
que les « normes de réouverture des
écoles et universités » de la
Société américaine des
ingénieurs en chauffage, réfrigération
et climatisation (ASHRAE) soient adoptées comme
les normes
minimales pour la ventilation dans les écoles et
les autres
établissements d'enseignement;
- que les
normes de transport et d'autobus de l'Association
de santé
et sécurité des services publics (PSHSA) de
l'Ontario soient adoptées comme normes minimales
pour le
transport scolaire et les autres formes de
transport des
élèves;
- que tous les
élèves soient tenus de porter des masques non
médicaux en tout temps pendant la journée
scolaire, sous réserve d'exceptions raisonnables
pour
accommoder des situations médicales, car le port
du masque
est fondamental pour la sécurité durant cette
pandémie, et
- que toutes les normes
ordonnées par le ministère du Travail concernant
la COVID-19 soient passées en revue à chaque mois
pour assurer leur conformité continue avec la
meilleure
science disponible à ce moment-là et soient
remplacées par des normes plus strictes selon ce
que dicte
la science.
Les défis auxquels les
travailleurs font face
Selon la décision
du 1er octobre de la CRTO, les enseignants et
les travailleurs
de l'éducation n'ont aucun recours pour obtenir
des normes
provinciales, que ce soit par le biais du
ministère du
Travail, du ministère de l'Éducation, des agences
d'État qui s'occupent de la santé et de la
sécurité de la population, ou de la LSST
elle-même.
Cela
révèle que nos soi-disant institutions
démocratiques ne permettent pas, mais empêchent
les travailleurs de participer à la prise de
décision concernant les affaires de la
société. En luttant pour être partie
prenante de l'établissement de normes pour des
écoles sécuritaires pendant cette
pandémie, les enseignants et les travailleurs de
l'éducation ont mis en lumière quelque chose de
très fondamental sur la façon dont notre
société est organisée pour
marginaliser et priver le corps politique du
pouvoir de
décider. Les choses doivent changer.
Les
éducateurs de l'Ontario ne sont pas seuls. Au
Québec, la Cour supérieure a récemment
rejeté la demande de la Fédération
autonome de l'enseignement (FAE) d'une injonction
provisoire pour
forcer le gouvernement du Québec à informer la
FAE et les Québécois de son plan de
dépistage accéléré de la
COVID-19 dans le réseau scolaire, parce que le
plan n'existe
pas ! Le tribunal va plus loin en soutenant
la
prétention du gouvernement selon laquelle un tel
plan pour
le réseau scolaire favoriserait les enseignants au
détriment du dépistage rapide pour tous et
forcerait une réaffectation des ressources qui
serait
préjudiciable à d'autres secteurs de la
société, en particulier à ses membres
les plus vulnérables.
Que doivent
penser les travailleurs de tout cela ?
Notre
société est dans une crise profonde. La
pandémie n'en est qu'une partie. Empêcher les gens
de participer à la prise de décision qui
affectent la société, sur comment rouvrir et
faire fonctionner les écoles en toute
sécurité, exacerbe la crise de confiance et de
crédibilité déjà existante
de notre démocratie non représentative et de ses
institutions. Une fois que la vérité sur une
situation est révélée, elle ne peut
pas être effacée de notre conscience collective.
Il n'y a pas de retour en arrière. Des changements
profonds
s'imposent.
Notes
1. La cause de la
Commission des relations de travail de l'Ontario
numéro 1228-20-HS ; cause
numéro : 1236-20-HS; cause
numéro : 1239-20-HS; et cause
numéro : 1240-20-HS
Balado
l'Éducation est un droit
Épisode 64 :
deuxième table ronde nationale des éducateurs
Partie
1 — l'Alberta et l'Ontario
Dans cet
épisode enregistré le 11 octobre 2020, des
éducateurs de l'Alberta et l'Ontario font une mise
à jour sur l'état de
l'éducation dans leurs provinces pendant la
pandémie.
Pour écouter, cliquer ici.
(Pour
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titre de l'article.)
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