Numéro 65 - 29 septembre 2020
Réouverture des
écoles
Le syndicat des
enseignants de la Nouvelle-Écosse en action pour
une réouverture
sécuritaire
• Arguments
irresponsables
du gouvernement du Québec - Geneviève
Royer
• Les écoles de l'Alberta
rouvrent dans des
conditions difficiles - Kevan Hunter
Réouverture des écoles
Le Syndicat des enseignants et enseignantes de
la
Nouvelle-Écosse (NSTU) critique sévèrement le
gouvernement de la
Nouvelle-Écosse pour avoir rejeté ses
revendications pour une
réouverture sécuritaire des écoles.
Le NSTU écrit que le 8 septembre, les
étudiants
sont retournés en classe pour la première fois
depuis mars lorsque les
restrictions de la COVID-19 ont été mises en
place. Il souligne qu'en
dépit des engagements du gouvernement de veiller à
la sécurité des
élèves, des enseignants et de leurs familles, le
plan final de retour à
l'école est même inférieur aux directives de la
santé publique mises en
oeuvre dans d'autres endroits de travail de la
Nouvelle-Écosse.
Selon
le président du NSTU, Paul Wozney, le gouvernement
a organisé des
consultations avec le syndicat pour discuter du
plan, mais a finalement
refusé de prendre en compte les conseils des
enseignants sur des enjeux
fondamentaux.
« La clé du succès pour une réouverture
sécuritaire des
écoles est la réduction de la taille des classes
pour permettre la
distanciation physique ainsi qu'une ventilation
adéquate », écrit
Paul Wozney. « Malheureusement, les écoles de la
Nouvelle-Écosse ont
été rouvertes sans ces mesures et les enseignants
se retrouvent
maintenant devant des classes renfermées et
bondées, telles qu'elles
l'étaient en février.
Selon le syndicat, depuis la publication du plan
final
de retour à l'école, le NSTU, ainsi que d'autres
syndicats et les
Parents de la Nouvelle-Écosse pour l'éducation
publique exigent
d'importantes améliorations.
Lors d'une conférence de presse organisée
le 19
août par la Fédération du Travail, la présidente
du Syndicat des
infirmières de la Nouvelle-Écosse, Janet Hazelton,
a dit que les
Néo-Écossais avaient travaillé fort pour protéger
les hôpitaux de la
COVID-19 et avaient proposé qu'une approche
semblable soit adoptée dans
les écoles.
« La situation a été prise très au sérieux dans
les
hôpitaux et dans l'ensemble nous savions ce qui se
passait et nous
étions rassurés que les choses se passaient comme
prévu »,
a-t-elle dit. « Ce n'est pas le même son de cloche
que nous avons du
système d'éducation, et c'est malheureux parce
que, même avec des
directives claires, le niveau d'anxiété pour le
personnel d'hôpital au
cours du premier mois était à son
paroxysme. »
Pendant le mois d'août, le NSTU a aussi lancé une
campagne avec le hashtag#SafeSeptemberNS
appelant
le gouvernement à prendre les mesures requises
pour protéger
les écoles de la COVID-19. Parmi ces mesures, on
compte:
- la réduction de la taille des classes
- 2 mètres de distanciation physique pour
tout le
monde
- des masques pour tous ceux qui peuvent en
porter
- des protocoles clairs pour bien informer les
familles
advenant une éclosion dans une école
- la transparence sur les conditions où un retour
à
l'apprentissage à distance deviendrait nécessaire
- des systèmes de ventilation adéquats
Au début du mois d'août, le ministre de
l'Éducation et
du Développement de la petite enfance, Zach
Churchill, a soulevé la
colère des Néo-Écossais lorsqu'il a suggéré de
façon irresponsable que
pour les classes dont la ventilation n'est pas
adéquate, il suffisait
d'ouvrir les fenêtres à l'année longue et, pendant
les mois d'hiver,
d'augmenter le chauffage.
« Pour les enseignants, il est évident que
les écoles ne sont pas prêtes à faire face à
une deuxième vague de COVID-19 et que le plan
actuel du
gouvernement n'est tout simplement pas viable. Les
vérifications
des systèmes de ventilation n'ont pas été
complétées. Les enseignants et les élèves
ayant des problèmes de santé n'ont pas
l'équipement de protection individuelle (ÉPI)
requis. Le problème de la pénurie de chauffeurs
d'autobus n'a été
annoncé qu'après la reprise des classes. Et bien
qu'on juge non
sécuritaire que les députés retournent à
l'Assemblée législative, des
élèves sont entassés dans des salles de classe
assis à des pupitres à
peine séparés de quelques pouces les uns des
autres », dit Wozney.
Le syndicat dit que la province a la
responsabilité
d'assurer la sécurité de l'environnement
d'apprentissage des étudiants
et des enseignants, mais que ce n'est pas ce qui
se passe et que le
gouvernement rejette leurs recommandations. Par
conséquent, le syndicat
a annoncé que dorénavant les violations de la
santé et de la sécurité
liées à la pandémie seraient traitées comme des
questions de santé et
de sécurité au travail dans le cadre de la Loi
sur la santé et la
sécurité au travail de la Nouvelle-Écosse.
Les syndicats des
enseignants de l'Ontario ont agi de la même façon
pour obtenir une
réouverture sécuritaire des écoles en intentant
une poursuite contre le
gouvernement ontarien pour avoir manqué à ses
obligations de santé et
de sécurité en vertu de la Loi de l'Ontario
sur la santé et la
sécurité au travail. Le syndicat demande à
ses membres de faire
part de toutes leurs préoccupations relatives à la
sécurité au Comité
mixte de santé et de sécurité au travail de leur
école.
Le NSTU a aussi annoncé qu'il allait déposer un
grief de
principe contre le plan non sécuritaire de retour
à l'école du
gouvernement.
- Geneviève Royer -
Les 107 744 enseignantes et
enseignants du
Québec et leurs 1 216 791 élèves
entament leur 5e
semaine de rentrée scolaire sous la pandémie. Les
travailleurs des
écoles primaires et secondaires, dont le personnel
enseignant,
poursuivent les efforts qu'ils déploient depuis
qu'ils sont revenus à
l'école pour assurer leur sécurité et celles des
élèves. Chaque jour,
ils s'assurent de porter leur masque, de demeurer
à deux mètres les uns
des autres et de leurs élèves. Ils assurent une
présence dans les lieux
publics pour rappeler aux jeunes de porter leur
masque, leur en fournir
un en cas d'oubli ou de masque endommagé. Les
enseignants ajoutent
cette tâche à celle de fournir un enseignement de
qualité et des
activités pédagogiques dans un contexte où les
déplacements sont
limités –
les élèves ne quittent pratiquement pas leur
classe de la journée –
et où ces derniers n'ont que peu ou pas accès aux
activités culturelles
et sportives parascolaires.
Ces
efforts se heurtent aux arguments irresponsables
du
gouvernement du Québec pour s'assurer que les
enseignants et les
travailleurs de l'éducation ne décideront pas des
conditions de la
réouverture des écoles pour que la santé et la
sécurité de tous et de
toutes soit défendue.
Le 24 septembre, le gouvernement a
dénombré 722 cas positifs actifs confirmés
dans les écoles,
soit 632 élèves et 90 membres du
personnel. Cela portait
à 1163 cas le nombre de cas positifs depuis
la rentrée scolaire. À
l'heure actuelle, 427 classes ont été fermées
à l'échelle du
Québec et rien ne laisse croire que le nombre des
éclosions et des
fermetures de classe va diminuer.
Cela ne convainc pas le gouvernement du Québec
qu'il
faut mettre en oeuvre la revendication des
enseignants d'une
distanciation physique entre les élèves dans les
classes. Le
gouvernement a déclaré que le problème des
éclosions était un problème
de « transition communautaire » du virus et
les écoles ne font pas
partie de la communauté selon lui. Le problème
viendrait de
l'extérieur, ce qui fait que les mesures de
sécurité qui sont mises en
place hors des écoles, dont la distanciation
physique, n'ont pas leur
place à l'école.
Pourtant, une école est un milieu de vie où
vivent
ensemble plus de 8 heures par jour des
centaines, voire plus
de 2000 personnes dans certaines écoles. Les
écoles font partie de
la communauté et y jouent un rôle des plus actifs.
Le gouvernement se ferait couper en quatre plutôt
que de
réduire la taille des classes, et ce refus fait
d'ailleurs partie de
l'offensive antisociale qui se mène en éducation
depuis plus de 30 ans.
Observer une distanciation physique dans les
classes, réduire leur
taille, voudrait dire travailler avec les
enseignants, les travailleurs
de l'éducation et les élèves pour procéder à ces
changements, les
évaluer et les améliorer selon l'évolution de la
situation. Cela
créerait une atmosphère d'enthousiasme et un haut
niveau de conscience
dans les écoles parmi tous ceux qui y vivent et
dans la société dans
son ensemble. Les enseignants ne demandent qu'à
contribuer à de tels
changements pour le bien-être de tous et les
étudiants seraient eux
aussi enthousiastes à y participer. Les
enseignants l'ont dit
clairement à de nombreuses reprises et le
gouvernement les a ignorés.
L'acharnement du gouvernement à garder tout le
pouvoir
de prendre les décisions entre ses mains, même si
cela n'a pas de sens,
l'amène à proposer la criminalisation de la
jeunesse comme solution au
problème d'enrayer la propagation de la pandémie.
Par exemple, une lettre du Centre de services
scolaires
de Portneuf (en Mauricie) adressée aux parents
d'élèves les a avisés
que la Sûreté du Québec a maintenant le mandat de
donner des amendes
de 560 $ aux jeunes qui ne respectent
pas le 2 mètres de
distanciation lorsqu'ils sont à l'extérieur. C'est
totalement
irrationnel de prétendre que si le milieu de vie
des élèves ne comprend
pas la distanciation physique, celle-ci apparaîtra
comme par miracle
une fois les élèves sortis des écoles et de retour
dans la «
communauté », sinon c'est une amende qui
règlera le problème.
Le gouvernement du Québec laisse entendre
maintenant que
si les statistiques sur les éclosions ne vont pas
dans le sens qu'il
souhaite, y compris dans les écoles, il pourrait
bien envisager de les
fermer partiellement ou en totalité.
Cette obsession morbide pour la défaite ne
représente
pas l'esprit des enseignants, des travailleurs de
l'éducation ou des
élèves ni du public. Les enseignants et les
travailleurs de l'éducation
ne veulent pas que les écoles ferment. Ils veulent
enseigner aux
étudiants et les protéger pendant la pandémie.
Mais cela ne peut être
réalisé qu'en vertu de standards élevés de santé
et de sécurité sur
lesquels le personnel enseignant et de soutien
doit avoir un mot
décisif à dire.
Le gouvernement doit abandonner son approche du «
c'est
ça ou rien » et respecter le droit de ceux
qui enseignent aux
jeunes et qui entretiennent les écoles de définir
les conditions
d'exercice de leur profession et métier, y compris
et en particulier
dans une situation de crise comme la pandémie de
la COVID-19.
(Photo : N-H Nadeau)
- Kevan Hunter -
Les écoles ont rouvert en Alberta dans la
semaine
du 1er septembre. Le début d'une nouvelle
année scolaire est
toujours une source de grande énergie et
d'enthousiasme, et les
enseignants sont toujours heureux d'être de retour
en classe où les
interactions si cruciales à l'apprentissage ont
lieu. Les enseignants
et tout le personnel ont travaillé très fort en
vue de la réouverture
dans des conditions extrêmement difficiles
imposées par la COVID-19. Ce
qui n'a pas rendu la tâche plus facile est le fait
qu'ils ont dû
composer avec un gouvernement qui est tout à fait
indifférent à la
question de la sécurité dans les écoles. Ce qui
anime les enseignants
et tout le personnel est la joie des élèves d'être
de retour à l'école
et à quel point il est important pour eux de
garder les écoles ouvertes.
Déjà, 152
écoles en Alberta ont au moins un cas de
COVID-19, 36 écoles ont une éclosion
(c'est-à-dire, de 2
à 4 cas), et cinq écoles sont sous «
surveillance », ayant cinq
cas ou plus. Dans trois écoles, tout indique une
transmission interne
du virus[1].
CBC rapporte que, le 18 septembre, 67
membres
du personnel et 831 étudiants des écoles
publiques d'Edmonton
étaient en confinement. En date du 21
septembre, 1 400
étudiants et plus de 90 membres du personnel
des écoles publiques
de Calgary étaient en confinement. Cela ne
comprend pas les élèves
retenus à la maison et ayant des symptômes qui
n'ont pas été déclarés
positifs et ne sont pas liés à un cas d'infection.
Ceci aura tout un impact sur la disponibilité des
enseignants suppléants requis pour remplacer les
nombreuses absences.
Lorsque les enseignants sont absents et qu'aucun
suppléant n'est
disponible, d'autres enseignants doivent s'occuper
de ces classes, ne
laissant aucun temps pour la préparation des
cours. Cela pourrait mener
à des surcharges de travail et créer un
dépassement des limites prévues
à la convention collective sur le temps accordé à
l'enseignement. De
nombreux enseignants à la retraite qui sont
normalement disponibles
comme suppléants choisissent de ne pas travailler
dans les conditions
actuelles.
Le gouvernement a rendu le port du masque
obligatoire en
tout temps à l'école pour tous les étudiants de
la 4e la 12e
année. Tout le monde se lave les mains ou utilise
du désinfectant
régulièrement. Il n'y a pas de distanciation
sociale et le gouvernement
a rejeté du revers de la main les recommandations
des enseignants que
les classes soient réduites, prétendant que « ce
n'est pas
praticable », ce qui veut dire qu'ils
comptent continuer de piller
les fonds voués à l'éducation pour payer les
riches. Rien n'est fait
pour améliorer la ventilation, ce qui est pourtant
une des directives
très claires des autorités de la santé publique.
Le gouvernement Kenney n'assume aucune
responsabilité
pour la sécurité des élèves. « De l'opinion de
l'Alberta, nous n'avons
pas l'intention de faire de la microgestion pour
nous sortir de cette
situation », a dit Kenney. « Nous allons réussir à
nous en sortir
seulement si les gens assument leur responsabilité
individuelle, et
c'est ce que nous appelons les Albertains à
faire ». Dans la même
veine que cette notion de « responsabilité
individuelle » et de «
choix », les parents et les élèves ont le «
choix » d'aller à
l'école ou de rester à la maison et de s'inscrire
à l'apprentissage en
ligne.
Le gouvernement du Parti conservateur uni a
réduit le financement de l'éducation et le budget
demeure
inférieur au niveau de 2019-2020, malgré tous
les
besoins créés par la COVID-19. Un quart des salles
de
classe ont plus de 30 élèves. Pour ce qui est
de la
« microgestion », en fait le gouvernement est
en train
de concentrer tout le pouvoir et les prises de
décision dans le
pouvoir exécutif. Par exemple, il a menacé de
congédier les conseils scolaires qui ne font pas
ce qu'on leur
demande, et jeté à la poubelle le travail de
milliers
d'enseignants qui ont consacré temps et effort à
développer un programme dont on a tellement
besoin.
L'Association des enseignants et enseignantes de
l'Alberta (ATA) mène actuellement un sondage
hebdomadaire, un projet de
recherche pour avoir le pouls de la pandémie, en
partenariat avec les
médecins albertains et des spécialistes en
maladies infectieuses. L'ATA
rapporte que plus de 90 % des
enseignants vivent des niveaux
extrêmement élevés d'anxiété et d'épuisement. Les
étudiants sont aussi
affectés par le stress, non seulement par crainte
de tomber malades ou
d'amener la COVID-19 à la maison, mais à l'idée de
porter le masque en
tout temps et de rester assis à leur place pendant
de longues périodes.
Comme l'hiver approche à grands pas et qu'il fera
bientôt trop froid
pour dîner à l'extérieur ou pour que les
enseignants sortent dehors
avec leurs classes, la situation deviendra encore
plus stressante.
Quarante-deux pour cent des infections à la
COVID-19 en Alberta sont
liées en ce moment aux écoles (cliquer sur l'image
pour l'agrandir)
Dans ce contexte, les enseignants et les
travailleurs de
l'éducation, les parents et les citoyens
préoccupés assument leur
responsabilité sociale. Les enseignants ont pris
des initiatives: ils
ont notamment fabriqué leurs propres cloisons
protectrices, organisé un
retour progressif, un niveau à la fois, et fait en
sorte que les
enseignants se promènent d'une classe à l'autre
pendant que les élèves
sont stationnaires. Ils ont dû résoudre un grand
nombre de problèmes et
l'ont fait en peu de temps.
L'information doit être disponible sur les
mesures à
prendre lorsque les élèves sont identifiés comme
ayant la COVID-19 pour
qu'il puisse y avoir un discours public et une
confiance dans le
système. Lorsqu'un élève va à l'école et qu'il a
la COVID-19, quels
sont les critères pour décider qui doit se
confiner ? Combien de
temps y a-t-il entre le moment où l'élève passe un
test de dépistage,
obtient un résultat positif et que les autres
élèves reçoivent la
consigne de se confiner ? En l'absence d'une
autorité publique qui
fournit cette information, les étudiants, les
parents et les
enseignants se tournent vers le site Web de
l'organisation Appuyons nos
étudiants pour obtenir les données sur la COVID-19
dans les écoles.
Cette information devrait être facilement
accessible en tant que partie
d'une campagne d'éducation publique et de
redevabilité des autorités.
Les enseignants et
les responsables de
l'éducation prennent la parole. Le directeur de
l'école secondaire
Bowness à Calgary a publiquement mis au défi Jason
Kenney et la
ministre de l'Éducation Adriana LaGrange de venir
passer une journée à
l'école, porter un masque, se désinfecter,
s'asseoir dans une salle de
classe normale et suivre un élève pendant une
journée.
La façon d'agir du gouvernement porte à penser
que ses
défaillances sont intentionnelles, qu'il cherche à
créer un climat où
les gens en arrivent à croire que le système
public n'est pas à la
hauteur et ne peut garantir une éducation
sécuritaire. Ce que dit
Kenney c'est que si vous ne voulez pas que votre
enfant soit dans une
classe de 35 ou 40 élèves, vous avez le
« choix, c'est une
question de responsabilité individuelle. » «
Choisissez »
l'école à la maison, ou si vous en avez les moyens
financiers, une
école privée ou à charte, et si vous ne pouvez pas
vous le permettre,
alors débrouillez-vous avec vos problèmes.
Les solutions viennent lorsque les gens assument
leur
responsabilité sociale comme ils le font
présentement.
Jamais il n'a été aussi important de fournir
l'information et de développer la discussion sur
comment aller
de l'avant. La notion qu'il y a, d'une part, ceux
qui gouvernent et, de
l'autre, ceux qui sont gouvernés n'est pas
acceptable dans une
société moderne. Les membres du corps politique
ont le
droit de participer directement aux prises de
décision qui
touchent leur vie et celles de leurs collègues, de
leurs
familles et voisins ainsi que le corps politique.
Note
1. Pour les plus récentes
données
sur les cas de COVID-19 dans les écoles
albertaines, visitez le site
Web.
(Pour voir les articles
individuellement, cliquer sur le titre de
l'article.)
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