25 février 2020
Vaste mouvement d'opposition et actions de
masse
contre l'offensive antisociale
Nouveau-Brunswick
Les travailleurs et le peuple forcent le
gouvernement à reculer dans ses attaques contre
les soins de santé
Manifestation contre la
fermeture de nuit des salles d'urgence, à
Sackville, au Nouveau-Brunswick, le 16 février
2020 (B.
Wark)
• L'opposition
populaire
force le premier ministre du Nouveau-Brunswick à
retraiter
Alberta
• Les infirmières unies de
l'Alberta tiennent des actions d'un bout à
l'autre de l'Alberta - Peggy Askin
• Le vol légalisé des
fonds de pension doit cesser! - Peggy
Morton
• Au calendrier
d'événements: Marchons pour ce qui est important
Vaste mouvement d'opposition et
actions de masse
contre l'offensive antisociale
New-Brunswick
Le 16 février, le premier ministre du
Nouveau-Brunswick Blaine Higgs a annoncé qu'il
suspend les mesures antisociales qui devaient
entrer en vigueur le 11 mars. La mesure la
plus brutale et dangereuse était la fermeture
permanente, la nuit, du département d'urgence de
six hôpitaux communautaires, à Caraquet, Grand
Falls, Perth-Andover, Sackville,
Sainte-Anne-de-Kent, et Sussex. Les résidents de
ces communautés qui auraient besoin de services
d'urgence entre minuit et 8 heures auraient
dû conduire pendant 45 minutes ou plus, selon
la température, vers de plus grands centres pour
avoir accès à une salle d'urgence. En
plus, 120 lits pour soins aigus dans ces
hôpitaux auraient été transformés en lits de soins
à long terme.
Aussitôt qu'ils ont
entendu l'annonce de ces attaques antisociales
contre leurs soins de santé, les résidents du
Nouveau-Brunswick sont entrés en action. Ils ont
opposé un non ! uni et catégorique au
démantèlement de leurs hôpitaux communautaires et
au saccage des services d'urgence. Les maires des
communautés visées, les médecins, les infirmières,
les paramédics et les gens dont la vie a été
sauvée grâce à leur accès immédiat aux services
d'urgence ont parlé haut et fort contre cette
attaque à l'avenir de leurs communautés. Au lieu
que leurs services soient détruits, ils demandent
l'accroissement du financement des services de
santé et l'amélioration des salaires et des
conditions de travail des travailleurs du secteur
public, afin de garantir le recrutement et la
rétention des travailleurs des services de santé.
Le gouvernement progressiste-conservateur actuel
et le gouvernement libéral avant lui déclarent
depuis longtemps que le mandat du gouvernement de
la province est de limiter les augmentations de
salaire des travailleurs de la santé et de
l'ensemble du secteur public à un niveau inférieur
à l'inflation. Ces deux gouvernements se sont fait
connaître par leur guerre contre les employés des
foyers de soins visant à les priver de toute
option légale pour lutter pour améliorer leurs
salaires et leurs conditions de travail, dont la
grève s'ils le jugent nécessaire.
Pendant que les conditions de travail dans le
secteur de la santé du Nouveau-Brunswick se
détériorent, le gouvernement prétend que le
problème est la pénurie de travailleurs de la
santé et non les conditions dans lesquelles ils
travaillent et livrent les services. Selon ces
gouvernements, la seule façon de gérer la province
c'est au moyen d'une économie antisociale qui paie
les riches, au détriment des droits et du
bien-être du peuple.
Les paramédics ont démontré le caractère
frauduleux du discours du gouvernement selon
lequel la fermeture de nuit de départements
d'urgence n'aura que peu d'impact sur les patients
parce qu'ils vont pouvoir recevoir des soins
d'urgence dans de plus grands centres. Les
paramédics ont écrit : « La décision du
gouvernement de fermer six départements d'urgence
dans la province va accroître de façon non
nécessaire le temps de déplacement vers de plus
grands centres. Cette décision affectera
directement la santé du public dans des cas
d'urgence. Les grands centres sont déjà débordés.
Les paramédics sont déjà coincés dans les
corridors des hôpitaux avec leurs patients à
attendre qu'ils soient pris en charge par le
personnel des hôpitaux et cela réduit de beaucoup
la disponibilité des paramédics pour répondre à
des appels 911. Les gens devront maintenant
voyager, parfois pendant plus d'une heure selon
l'endroit, pour se rendre à un établissement de
santé. Avec ces déplacements plus longs, le danger
d'incidents augmentera, ce qui épuisera des
ressources importantes et mettra en péril la
sécurité du public. Chaque département d'urgence
et chaque clinique joue un rôle vital dans la
province, encore plus dans le Nouveau-Brunswick
rural. Comme le veut le dicton, ce changement
signifie ‘déshabiller Pierre pour habiller Paul '
et l'histoire a montré que cela ne fonctionne
jamais.
[...]
« La solution des problèmes des soins de santé au
Nouveau-Brunswick ne peut pas être l'élimination
de services ! Si nous voulons vraiment
réformer le système de santé du Nouveau-Brunswick,
nous devons regarder ailleurs que vers la
fermeture de services d'urgence comme les
départements d'urgence. Nous devons investir
dans notre population et faire en sorte de bien
payer et recruter les travailleurs pour le service
qu'ils livrent à chaque jour, tout en continuant
de traiter des répercussions des décisions des
gouvernements dans le passé. »
Nos félicitations aux résidents du
Nouveau-Brunswick qui ont montré concrètement leur
engagement à intensifier leur lutte contre
l'offensive antisociale dans la province. Les gens
du Nouveau-Brunswick demandent l'accroissement des
investissements dans les programmes sociaux et la
fin de la politique de payer les riches.
Manifestation contre la fermeture annoncée des
salles d'urgences, devant l'hôpital
Stella-Maris-de-Kent, le 17 février 2020
Lors de sa conférence de presse du 16
février où il a annoncé la suspension de ses
mesures antisociales récentes qui allaient
saccager encore plus le système de santé, le
premier ministre Higgs a blâmé le manque de
communication adéquate pour l'opposition massive
qui a été exprimée par des gens de tous milieux.
Autrement dit, il n'a pas renoncé à détruire le
système de santé, mais il s'engagera dans une
propagande antisociale pour tenter de détruire
l'opinion publique qui demande qu'on augmente les
investissements dans les programmes sociaix et
qu'on arrête de payer les riches.
Le premier ministre a annoncé qu'il visitera en
avril et en mai les communautés visées par la
fermeture des urgences. Il a dit vouloir tenir un
sommet en juin qui, selon lui, « aura comme
objectif de développer une stratégie pour garantir
l'existence d'un système de santé public durable
et viable pour l'avenir. » Les conclusions
des consultations et du sommet seront publiées à
l'automne.
Le premier ministre a clairement laissé entendre
que les mêmes arguments irrationnels et
antisociaux qui ont présidé aux mesures
destructrices annoncées vont guider les
consultations et le sommet. Il a dit : « Une
population vieillissante accompagnée d'une pénurie
de main-d'oeuvre entravent notre capacité de
fournir les soins de santé requis, à l'endroit
requis et au bon moment. Il faut cependant que les
résidents de cette province fassent partie de la
solution et la première étape est d'écouter ce
qu'ont à dire les personnes les plus
affectées. »
Les résidents du Nouveau-Brunswick ne
veulent rien savoir des arguments pathétiques du
premier ministre
Tout de suite après que le premier
ministre a annoncé sa tournée de propagande et
son sommet antisociaux, les résidents des six
communautés visées ont organisé des
manifestations de masse pour demander la fin, et
non le report, de la restructuration antisociale
du système de santé. Les gens portaient des
pancartes disant « Les coupures dans l'éducation
tuent » et scandaient « les vies des
populations rurales comptent ». Ils ont
parlé du besoin d'une nouvelle direction pour
leurs communautés rurales où le niveau de
pauvreté est élevé, les salaires et les
conditions de travail se détériorent et où il
est vrai que les populations locales sont
vieillissantes parce que les jeunes quittent la
région, en quête d'une vie meilleure. Les
communautés ont besoin de services de santé
complets, qui comprennent des services d'urgence
disponibles 24 heures par jour/7 jours par
semaine et des soins aux aînés. Les
améliorations ne doivent pas être faites au
détriment des soins aigus, comme le proposait le
premier ministre, mais doivent faire partie d'un
vaste accroissement d'investissements dans les
programmes sociaux et les services publics
visant à garantir les droits et le bien-être du
public.
Les résidents du Nouveau-Brunswick ont exprimé
leur fierté et leur soulagement que leurs actions
organisées ont mené à la suspension des fermetures
de leurs services d'urgence et ils se sont engagés
à continuer à prendre la parole en faveur d'une
solution prosociale humaine de la crise du système
de santé.
Alberta
- Peggy Askin -
Calgary, le 13 février 2020
Le 13 février, de la région de la Paix au
nord à Bow Island au sud, les Infirmières unies de
l'Alberta (UNA) ont organisé plus de 33
marches d'information dans 25 communautés sur
les lieux de travail en soins de santé et devant
les bureaux des députés partout en province. Des
collègues du Syndicat des employés provinciaux de
l'Alberta (AUPE), de l'Association des sciences de
la santé de l'Alberta (HSAA) et du Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP) se sont
joints aux infirmières. Des travailleurs actifs et
retraités provenant de nombreux secteurs,
notamment des travailleurs du rail, des métallos
et des travailleurs des commissions scolaires se
sont joints aux infirmières et aux autres
travailleurs de la santé. Ensemble, ils ont livré
un puissant message, « Ensemble, allons de
l'avant », non ! aux reculs, aux gels et
aux baisses de salaires, et non ! à la
privatisation. Les travailleurs ont clairement
indiqué qu'ils étaient unis dans la lutte contre
l'ordre du jour de Kenney qui vise à démanteler
les soins de santé et à remettre encore plus le
système de santé sous le contrôle d'intérêts
privés.
Le 13 février
était le 32e anniversaire de la fin de la
grève de 19 jours des infirmières albertaines
tenue en 1988, au cours de laquelle les
infirmières ont résisté aux demandes de reculs et
de concessions énormes exigées par le gouvernement
de l'Alberta, ont défié toutes les injonctions et
les ordres de retourner au travail, et sont
retournées travailler avec leur convention
collective intacte. L'anniversaire a été marqué
par des marches et des événements d'information à
Bonnyville, Bow Island, Calgary, Camrose, Drayton
Valley, Edmonton, Edson, Fairview, Fort McMurray,
High River, Hinton, Jasper, Lac La Biche, Leduc,
Lethbridge, Medicine Hat, Olds , Oyen, Peace
River, Red Deer, St. Albert, Spirit River, Stony
Plain, Vegreville et Vermilion.
S'exprimant à la ligne de piquetage devant le
Foothills Medical Centre à Calgary, la
secrétaire-trésorière de l'UNA, Karen Craik, a dit
que les piqueteurs étaient là pour dire au
gouvernement de l'Alberta que « les travailleurs
de la santé comme les infirmières sont au coeur du
système de soins de santé de l'Alberta ... et que
les compressions aux soins de santé nuiront à la
sécurité des soins aux patients en Alberta ».
« Ne laissez pas le gouvernement s'attaquer à la
raison d'être des soins de santé », a-t-elle
ajouté.
Les conventions collectives des travailleurs de
la santé et des services gouvernementaux viennent
à échéance le 31 mars 2020. Les
infirmières, les autres travailleurs de la santé
et les employés du gouvernement provincial sont
confrontés aux demandes odieuses du gouvernement
de réduire les salaires et les primes et
d'attaquer les conditions de travail à un moment
où les conditions existantes sont intenables. À la
fin de la convention collective de 4 ans, les
travailleurs n'auraient reçu aucune augmentation
de salaire pendant les sept dernières années, soit
une baisse des salaires réels d'au
moins 15 % par rapport au taux moyen de
l'inflation.
Les infirmières ont été menacées d'une perte, au
cours des trois prochaines années, de
l'équivalent « estimé » de 500 emplois à
temps plein d'infirmières accréditées, ce qui
touche environ 750 infirmières. Les membres
de l'AUPE sont menacés de l'envoi à la
sous-traitance d'environ 3 000 emplois, dans
les blanchisseries, les services de restauration
et les services environnementaux des hôpitaux.
HSAA a été informée que le gouvernement
recherchait des monopoles privés pour s'emparer
des services publics de laboratoires médicaux.
Mais le plan du gouvernement de tenir « des
négociations » avec les travailleurs en leur
tenant un fusil sur la tempe ne réussit pas. Tous
les comités de négociation pour les services
gouvernementaux et les soins de santé ont donné un
non ! catégorique aux attaques brutales
contre les salaires, les avantages sociaux et les
conditions de travail contenues dans les
propositions déposées par le gouvernement
provincial et l'Alberta Health Services. Ils ont
répondu d'une seule voix qu'ils vont défendre
ensemble le droit aux soins de santé et les droits
du personnel qui dispense les soins et les
services. Cette tentative flagrante de voler aux
travailleurs encore plus de la valeur ajoutée
qu'ils créent et de laisser se dégrader les
services afin de remplir les coffres des monopoles
mondiaux des soins de santé et autres parasites ne
doit pas passer !
Fairview
Edmonton
Camrose
Jasper
Red Deer
Calgary
Lethbridge
- Peggy Morton -
La Fédération du travail de l'Alberta a publié
un rapport intitulé « Don't You Dare » (N'y pense
même pas) qui réclame que le gouvernement Kenney
annule les changements apportés aux pensions du
secteur public par la Loi 22, Loi sur la
réforme des agences, des conseils et des
commissions et des entreprises publiques,
qui a établi le contrôle du gouvernement sur les
pensions du secteur public par le biais de
pouvoirs exécutifs ou de police. Plus
de 350 000 travailleurs actifs et
retraités sont touchés par les changements. Le
rapport peut être consulté ici.
La Loi 22 a
placé le régime de retraite des enseignants de
l'Alberta sous le contrôle de l'Alberta Investment
Management Corporation (AIMCo). Tous les comités
de retraite du secteur public ont été privés de
leur capacité de choisir un administrateur des
pensions et seront tous gérés par AIMCo, ce qui
signifie que les comités de retraite n'ont pas
leur mot à dire sur la gestion des fonds de
pension. Le Cabinet peut mettre son veto aux
nominations faites par les syndicats et les
employeurs du secteur public aux régimes de
retraite. Quant au contrôle direct des décisions
prises par AIMCo, la législation en vertu de
laquelle AIMCo opère l'oblige à se conformer aux
directives du ministre. Par ces changements, le
gouvernement Kenney a pris le contrôle de 115
milliards de dollars en fonds de pension qui
appartiennent aux travailleurs du gouvernement de
l'Alberta, des Services de santé de l'Alberta, des
conseils scolaires, des municipalités, des
collèges postsecondaires, des universités et
d'autres employeurs du secteur public.
Le rapport de l'AFL explique que la Loi 22 a
apporté des changements radicaux aux protections
des membres retraités, en particulier en ce qui
concerne le droit des employés à temps partiel non
syndiqués de participer aux régimes de retraite.
C'est très préoccupant que la Loi 22 supprime
les dispositions sur les droits du successeur qui
permettaient aux participants aux régimes de
retraite de demeurer dans les régimes si leur
emploi était sous-traité ou privatisé. Le
gouvernement Kenney a annoncé qu'il envisageait de
privatiser les laboratoires médicaux publics, de
sous-traiter les services hospitaliers
environnementaux, de restauration et de
blanchisserie, de déplacer les interventions
chirurgicales dans des cliniques privées, et qui
sait quoi d'autre. En vertu de la Loi 22, les
travailleurs pourraient être privés de leurs
pensions et de leur droit à la sécurité à la
retraite.
Ensemble, ces changements équivalent à un vol
légalisé des pensions des travailleurs du secteur
public par le recours aux pouvoirs de police
exécutifs. Non seulement le gouvernement de Kenney
peut-il utiliser ces dispositions pour priver les
travailleurs de pensions, mais elles permettent au
gouvernement de dicter les décisions
d'investissement.
Le rapport indique que le gouvernement du PCU
envisage d'utiliser l'argent des pensions des
Albertains pour investir dans des projets
pétroliers et gaziers qui ont du mal à trouver des
investisseurs privés, et que les travailleurs
disent à Jason Kenney de ne même pas penser à
utiliser nos fonds de pension pour faire avancer
son ordre du jour politique.
À peine un mois après que La loi 22 a reçu
la sanction royale, AIMCo et la société de
capital-investissement KKR, dont on dit qu'elle
est une des plus grandes sociétés américaines de
rachat, ont annoncé qu'elles avaient acquis une
participation de 65 % dans le gazoduc
Coastal GasLink de TC Energy Corp. Les fonds de
pension des travailleurs du secteur public de
l'Alberta sont utilisés pour un gazoduc qui
traverse le territoire non cédé des Wet'suet'en
sans le consentement des chefs héréditaires qui
sont les détenteurs de titres autochtones. C'est
inadmissible !
Le gouvernement
Kenney ne reconnaît pas que les travailleurs ont
des droits en tant qu'êtres humains ou en raison
de leur contribution à l'économie. Il se livre à
un vol légalisé de ce qui appartient de droit aux
travailleurs afin de dicter quels intérêts privés
ont accès aux régimes de retraite. Beaucoup
s'inquiètent du fait que cela conduira à des
projets de plus en plus risqués et à des plans de
sauvetage avec les fonds de pension du secteur
public, mettant en danger la sécurité des
travailleurs à la retraite. Il va sans dire que de
telles décisions seront prises sans tenir compte
de la nécessité de lutter contre les changements
climatiques, de prendre soin de la Terre-Mère et
de défendre les droits des peuples autochtones.
Ces actions montrent un mépris criminel pour les
travailleurs, l'économie socialisée et
l'environnement naturel. Elles continuent de lier
l'économie albertaine à la machine et à l'économie
de guerre américaine et à une dépendance intenable
envers l'extraction de pétrole et de gaz. Une
nouvelle direction de l'économie est nécessaire.
Les fonds de pension proviennent de la richesse
sociale que les travailleurs produisent mais ne
contrôlent pas. Ce qui est au coeur du problème,
c'est ce manque de contrôle des travailleurs qui
sont les producteurs, sur ce qui est produit et
comment il est produit. La richesse sociale
produite par les travailleurs doit être réinvestie
d'une manière socialement responsable pour
construire une économie diversifiée qui a une
force d'autosuffisance interne et qui commerce
avec les autres sur la base de l'avantage et du
développement réciproques. Une telle économie doit
avoir pour objectif de garantir les droits et le
bien-être de tous et d'humaniser l'environnement
social et naturel.
Dans un Canada moderne, les pensions sont un
droit qui appartient aux travailleurs en raison de
leurs contributions à l'économie, et tout le monde
a droit à une pension qui garantit la sécurité à
la retraite du fait que nous sommes humains. Les
gouvernements ont la responsabilité sociale de
garantir les pensions et la sécurité à la
retraite. Défendre les pensions que nous avons,
c'est défendre les droits de tous !
Abrogez
la Loi 22 !
C'est à nous à décider !
Défendons les pensions que nous avons -
Luttons pour des pensions pour tous !
On lit dans l'appel à la Marche pour ce qui est
important, qui a lieu dans toute l'Alberta du 27
au 29 février: « C'est une occasion pour les
individus de toutes les professions du secteur
public de s'unir contre les compressions
incessantes et cruelles du premier ministre dans
les choses dont les Albertains ont le plus besoin.
Prenez position contre la privatisation des
services publics de l'Alberta.
« Depuis que le gouvernement est entré en
fonction, le chômage a augmenté tandis que la
qualité des services publics dans notre province a
diminué, et un certain nombre de nos services
publics ont été progressivement privatisés ou ont
été entièrement éliminés.
« Joignez-vous à nous alors que nous marchons du
Centre des congrès d'Edmonton vers le devant de
l'édifice de l'Assemblée législative et faisons
entendre nos voix. Une fois notre journée de
travail terminée, tenons-nous aux côtés des autres
Albertains pour défendre ce qui est juste :
un accès ÉQUITABLE à des services publics de
QUALITÉ. »
Portez le rouge, partagez
votre voix !
Le jeudi 27
février
Edmonton
Marche du Centre des congrès d'Edmonton
vers l'édifice de l'Assemblée législative
15 h 30 à 16 h
Rassemblement devant l'Assemblée législative
16 h à 17 h
Facebook
Le samedi 29 février
Manifestations à l'échelle de l'Alberta -
Portez le rouge, partagez votre voix !
Calgary
L'accent sur l'éducation
11 h
École
secondaire Western Canada - 641, 17e avenue
Sud-Ouest
L'accent sur les soins de santé
12 h 15
Sheldon Chumir
Urgent Care, 1213, 4e rue Sud-Ouest
Rassemblement devant l'hôtel de ville
13 h 30
800, Macleod
Trail Sud-Est
Kiosques
d'information à l'hôtel de ville, de 11 h à 15 h
Facebook
Red Deer
13 h
Hôtel de ville,
4919, 48e avenue
Facebook
Grande Prairie
Midi à 13 h 30
Lieu à
confirmer
Facebook
Lethbridge
11 h 30 à 14 h
Palais de
justice provincial
Facebook
Fort MacMurray
Midi
Palais de
justice provincial
Facebook
Banff/Canmore
Midi
Lieu à
confirmer
Facebook
Medicine Hat
Midi
Hôtel de ville
Facebook
Slave Lake,
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