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Le 19 février également, le président Trump a parlé du sommet RPDC-États-Unis lors d'une cérémonie de signature à la Maison-Blanche. « J'aimerais juste voir se réaliser, finalement, la dénucléarisation de la Corée du nord. Je pense que nous verrons cela en fin de compte, a déclaré Trump. Je ne suis pas pressé. Les sanctions sont appliquées, les relations sont très solides et beaucoup de bonnes choses se sont produites. » Trump a déclaré plus tard le 20 février qu'il espérait un autre sommet RPDC-États-Unis après celui d'Hanoi. « Les sanctions sont intégralement appliquées, a-t-il ajouté. Comme vous le savez, je ne les ai pas supprimées. J'aimerais pouvoir le faire, mais pour ce faire, nous devons faire quelque chose de significatif de l'autre côté. » Le président Trump et le premier ministre japonais Shinzo Abe se sont également entretenus par téléphone le 20 février au sujet du sommet à venir. Après l'appel, M. Abe a déclaré que les deux pays « se sont consultés de près sur nos projets de réponse au deuxième sommet Corée-États-Unis », et sur le projet de coopération plus étroite dans plusieurs domaines afin de résoudre les problèmes liés aux armes et missiles nucléaires de la RPDC, ainsi que les prétendus enlèvements de citoyens japonais par la RPDC. Se préparant à accueillir le sommet, le ministère vietnamien des Affaires étrangères a souligné le 6 février : « Le Vietnam accueille le deuxième Sommet RPDC-États-Unis et appuie fermement le dialogue pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la péninsule coréenne [...] Le Vietnam est prêt à faire une contribution active et à coopérer avec les parties concernées pour garantir le succès du deuxième Sommet RPDC-États-Unis afin d'aider à réaliser l'objectif ci-haut mentionné. »
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À peine deux jours après la conclusion du Sommet de Singapour, le gouvernement de la RPDC a restitué les dépouilles de soldats américains se trouvant sur son territoire qui ont été tués lors de la Guerre de Corée. Depuis la tenue du sommet, la RPDC n'a effectué aucun test nucléaire ou lancement de missiles (il n'y en a pas eu en quinze mois), a démantelé la base de lancement de missiles de Sohae, a déminé sa partie de la Zone démilitarisée et a éliminé onze postes de garde de la région. Tout ceci montre qu'elle a respecté sa partie de l'accord.
Par contre, le Sommet de Singapour était à peine terminé que les États-Unis ont commencé à présenter la question de la dénucléarisation de la péninsule coréenne comme une question à sens unique, une dénucléarisation par la RPDC d'abord qui serait suivie de concessions de la part des États-Unis. Les gouvernements des États-Unis et du Canada, dans le cadre du soi-disant « Groupe de Vancouver » qui vise à un changement de régime en RPDC, ont continué à répandre de la désinformation par le biais des médias monopolisés pour semer le doute sur la sincérité et les motifs de la RPDC, malgré les faits qui les prouvent.
Le 11 janvier, le département d'État américain a annoncé qu'il levait certaines sanctions contre la RPDC afin de permettre aux travailleurs humanitaires des États-Unis de se rendre en RPDC et de retirer certains médicaments et certaines fournitures « pouvant sauver la vie » de la liste des items interdits. Les sanctions ont créé d'énormes difficultés pour le peuple de la RPDC et ce geste est vu comme une contribution à la normalisation des relations, laquelle requiert la levée de toutes les sanctions.
La base des développements en faveur de la paix dans la péninsule coréenne a été le développement des relations intercoréennes, dont l'approfondissement depuis un an augure bien pour le succès des peuples et leur désir de paix et de réunification.
Kim Jong Un, président de la Commission des Affaires de l'État de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), a dressé le bilan des relations intercoréennes lors de son allocution du Nouvel An. Il a noté que trois sommets intercoréens ont eu lieu depuis 2018. Il en va de même pour les autres réunions de haut niveau, qui ont été sans précédent et qui ont marqué un tournant dans les relations intercoréennes. Il a appelé le peuple coréen à déployer tous les efforts pour mettre en oeuvre les déclarations historiques nord-sud et l'a exhorté à poursuivre, fort des succès de l'année précédente, le développement des relations et la construction d'un régime de paix dans la péninsule coréenne en 2019.
Plus particulièrement, il a appelé les dirigeants et le peuple de la République de Corée (RdC) à « faire disparaître l'hostilité militaire entre le nord et le sud et faire de la péninsule coréenne une zone de paix durable ».
Il a ajouté : « ...nous maintenons que les exercices militaires conjoints avec des forces étrangères, qui sont une source d'exacerbation de la situation dans la péninsule coréenne, ne devraient plus être autorisés, et la prolifération d'équipement de guerre, y compris des armes stratégiques provenant de l'extérieur, doit cesser complètement. » Il a appelé le peuple coréen à s'unir comme une seule personne et à « contrecarrer et empêcher tout acte qui nuit à la paix et qui suscite la tension militaire au pays. »
Dans son discours, il a aussi appelé à l'amélioration d'autres relations tant économiques, culturelles que sportives, y compris la réouverture de la Zone industrielle de Kaesong où précédemment près de 50 000 travailleurs de la RPDC travaillaient dans 125 usines de la RdC et produisaient des biens de consommation pour les marchés locaux et étrangers. Depuis plus d'une décennie, jusqu'à ce que la RdC impose sa fermeture en 2016, Kaesong était un modèle de coopération économique à avantage réciproque.
Le président Kim a dit espérer que la réunification des familles, séparées par la division forcée de la Corée, sera facilitée.
Le 3 décembre 2018, le ministère de l'Unification de la RdC a annoncé son « Troisième Programme-cadre de développement des relations intercoréennes (2018-2022) et son Programme de mise en oeuvre 2018 », qui comprennent deux grandes visions, trois objectifs, quatre stratégies et cinq principes. On y décrit les deux grandes visions comme étant la « coexistence pacifique » et la « prospérité partagée » dans son programme pour le développement des relations intercoréennes jusqu'en 2022. La réunification a été transformée en objectif à long terme. Pour ce qui est de sa stratégie intitulée « progrès dans les relations intercoréennes » - une de ses quatre stratégies - l'administration s'est aussi nettement distancée de l'approche stratégique par laquelle la dénucléarisation est un prérequis pour tout développement des relations intercoréennes.
« Par l'élaboration et la mise en oeuvre de Troisième Programme-cadre de développement des relations intercoréennes, nous réaliserons concrètement la vision et les objectifs de la politique de Moon Jae-in pour la péninsule coréenne », a dit le ministère. En vertu de la Constitution et de la Loi pour le développement des relations intercoréennes, le gouvernement de la Corée du sud est juridiquement tenu, depuis 2008, d'élaborer des programmes-cadres pour le développement des relations intercoréennes tous les cinq ans.
Le troisième programme est axé sur les termes de la Déclaration de Panmunjom du 27 avril 2018 et de la Déclaration Commune de Pyongyang et l'entente militaire intercoréenne de septembre 2018. Le quotidien sud-coréen Hankyuoreh souligne : « Le cadre général comprend deux 'visions' de coexistence pacifique et de prospérité partagée. Quoique le titre officiel de la Déclaration de Panmunjom (Déclaration de Panmunjom pour la Paix, la Prospérité et l'Unification de la péninsule coréenne) parle d'unification', les visions, elles, n'en font pas mention. Cette omission tranche avec les précédentes références à l'unification contenues dans le premier Programme-cadre (2008-2012), lequel comprenait une vision de 'prospérité partagée pour le Sud et pour le Nord et une unification pacifique de la péninsule coréenne'. On suggère implicitement que l'unification a été reportée et qu'elle est dorénavant un projet à long terme qui ne pourra être réalisé qu'au-delà de cinq ans. »
Hankyoreh souligne aussi une différence majeure entre ce programme et les deux programmes antérieurs des administrations de Lee Myung-bak et de Park Geun-hye, c'est-à-dire « l'inclusion explicite de 'développement à la fois des relations intercoréennes et de la question nucléaire nord-coréenne' comme l'une des quatre grandes stratégies. Cette inclusion est l'expression d'un engagement politique à ne pas abandonner les acquis des relations intercoréennes même si Pyongyang et Washington ne s'entendent pas sur la dénucléarisation et la normalisation des relations. »
Hankyoreh explique les aspects importants du Programme-cadre :
« Une autre stratégie adoptée par l'administration Moon a été 'la démarche progressive, globale' dans la résolution de la question nucléaire nord-coréenne. Cette démarche, par laquelle on tente de résoudre la question nucléaire dans le contexte d'un processus de paix global, est très différente de la stratégie d'un 'accord global' et est absente du premier et du deuxième Programme-cadre.
« Les trois principaux objectifs fixés par l'administration dans son Troisième Programme-cadre sont 'la résolution de la question nucléaire nord-coréenne et la réalisation d'une paix permanente', 'le développement durable des relations intercoréennes' et 'la réalisation d'une nouvelle communauté économique dans la péninsule coréenne'. Les quatre stratégies consistent en une 'démarche progressive, globale', un 'développement parallèle des relations intercoréennes et de la question nucléaire nord-coréenne', 'l'atteinte de la durabilité par l'institutionnalisation', et 'l'établissement des fondements de l'unification pacifique par la coopération mutuelle'. »
« Les cinq principes sont 'le rôle de leadership sud-coréen dans la résolution des questions touchant à la péninsule coréenne', 'le maintien de la paix par une sécurité forte', 'le développement des relations intercoréennes sur la base du respect mutuel', 'l'importance de la communication avec le public et le consensus', et 'l'adoption de politiques en coopération avec la communauté internationale'. »
Le 26 décembre 2018, la RdC et la RPDC ont organisé une cérémonie de lancement pour la modernisation et le reliage de chemins de fer et de routes traversant les frontières intercoréennes. Le président Moon et le président Kim avaient convenu lors de leur premier sommet en avril de moderniser et d'éventuellement relier les chemins de fer et les routes dans l'ouest et dans l'est de la péninsule coréenne. Tous les chemins de fer et routes entre les deux Corées ont été coupés à la fin de la Guerre de Corée.
Un train de neuf wagons a transporté des participants de Séoul au site de la cérémonie à la station de Panmun, la ville frontalière de Kaesong dans la RPDC, à laquelle ont participé une centaine de personnes des deux côtés, selon le ministère sud-coréen de l'Unification.
La cérémonie d'une heure a
été ponctuée d'allocutions de
représentants
de la RPDC et de la RdC, de la signature des traverses
ferroviaires en
bois, de la liaison d'une voie ferrée et de l'inauguration
de
l'écriteau de la station.
Le ministre sud-coréen des Territoires, de l'Infrastructure et du Transport, Kim Hyun-mee, et Kim Yun Hyok, le vice-ministre des Chemins de fer de la RPDC, se sont adressés aux participants en tant que représentants des deux côtés. Du côté de la RPDC, Ri Son Gwon, le président du Comité pour la Réunification pacifique de la Patrie et quatre autres fonctionnaires de haut niveau ont participé à l'événement. Du côté sud-coréen, il y avait entre autres le ministre de l'Unification, Cho Myoung-gyon, Lee Hae-chan, chef du Parti démocratique au pouvoir, et d'autres leaders parlementaires.
Des dignitaires étrangers ont aussi participé à la cérémonie, notamment Armida Alisjahbana, la secrétaire de direction onusienne de la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique, et des hauts fonctionnaires des chemins de fer et des routes de pays avoisinants.
Parmi les autres invités sud-coréens, il y avait cinq civils qui ont été séparés de leurs familles de la RPDC depuis la Guerre de Corée de 1950-1953. Une des invitées, Kim Kum-ok, une femme âgée de 86 ans née à Kaesong, a dit que le voyage dans sa ville natale était la réalisation d'un rêve. Un autre civil était le dernier conducteur de train qui a conduit le train entre Kaesong et Munsan, une ville un peu au sud de la RPDC. La Corée du sud a exploité des trains de marchandises cinq fois par semaine pendant environ un an dans la section de la ligne de Gyeongui de Kaesong à Munsan, mais l'activité a cessé en décembre 2008, suite à la détérioration des relations intercoréennes par le régime Lee Myung-bak.
Après la cérémonie, les
participants de la Corée du sud ont dîné
à
Kaesong et sont retournés par train à la station de
Séoul.
Le 15 février, après une réunion avec le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, au siège du CIO à Lausanne, en Suisse, des représentants de la RPDC et de la République de Corée ont décidé de constituer des équipes conjointes de basket-ball féminin, de hockey sur gazon, d'aviron et de judo pour les Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo.
De gauche à droite: le ministre des Sports de la RDC, Do Jong-hwan, le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, et le ministre des Sports de la RPDC, Kim Il-guk, au siège du CIO à Lausanne, en Suisse. Le 15 février 2019, des responsables ont annoncé que la Corée du nord et la Corée du sud organiseraient des équipes unifiées dans quatre sports aux Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo. |
La candidature commune RPDC-RdC aux Jeux olympiques d'été de 2032 a également été proposée à la réunion. Le président du CIO, Thomas Bach, a dit à propos de cette proposition: «Les discussions de la réunion de travail sont un nouveau geste qui montre que le sport peut une fois de plus contribuer à la paix dans la péninsule coréenne et dans le monde.
«Nous avons de bonnes bases sur lesquelles bâtir et progresser avant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Le sport continuera de créer des ponts et de démontrer le pouvoir unificateur des Jeux Olympiques. Nous accueillons donc chaleureusement l'initiative historique des deux Corées de présenter une candidature commune pour les Jeux olympiques de 2032. »
Do Jong-hwan, ministre de la Culture, du Sport et du Tourisme de la RdC, a déclaré que la RdC «continuerait de collaborer étroitement» avec la RPDC dans le cadre d'une candidature commune, et Kim Il Guk, président du Comité olympique national de la RPDC et ministre de la Culture physique et du Sport, a dit: «Je suis très ému et enthousiasmé par la perspective de présenter une soumission commune avec la Corée du sud. Nous souscrivons aux concepts avancés par la Corée du sud et demandons le soutien du président Bach et du CIO pour accueillir conjointement les Jeux olympiques à Séoul et à Pyongyang», a-t-il déclaré.
La commission exécutive du CIO décidera d'une participation coréenne commune aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 lors de sa prochaine réunion à Lausanne les 26 et 28 mars.
(Sources : Naenara, Hankyoreh, Xinhua, Yonhpap, CNN. Photos : Xinhua, Yonhap)
La République de Corée (RdC) et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont ensemble oeuvré avec diligence à la paix et à la réunification dans la péninsule coréenne. C'est pourquoi la RPDC s'est efforcée d'obtenir des relations normalisées avec les États-Unis, avec le soutien de la République de Corée.
Toutefois, divers politiciens américains membres du Congrès s'emploient à faire en sorte que les États-Unis maintiennent une politique hostile à l'égard de la RPDC afin de justifier le maintien d'une présence militaire importante dans la péninsule, afin de maintenir la Corée divisée et en état de guerre permanent.
Le 22 janvier, le congressiste Tom Malinowski a présenté la Loi sur le soutien aux alliances des États-Unis et de la République de Corée, qui visait à permettre aux États-Unis de « maintenir des alliances et de renforcer la présence militaire en Asie afin de dissuader les conflits et de préserver la paix et la sécurité » et de réaffirmer le « Traité de défense mutuelle entre les États-Unis et la République de Corée ».[1]
Ce projet de loi stipule : « Aucun des fonds mis à la disposition du département de la Défense pour l'exercice fiscal 2019 ne peut être utilisé pour réduire le nombre total de membres des forces armées des États-Unis en service actif déployés en République de Corée au-dessous de 22 000, à moins que le secrétaire à la Défense et président du Comité des chefs d'état-major ne certifient d'abord conjointement aux comités du Congrès concernés que la République de Corée serait tout à fait capable de se défendre et de dissuader un conflit dans la péninsule coréenne qui menacerait les intérêts des États-Unis suite à une telle réduction. »
Le 29 janvier, un groupe de 13 membres républicains et démocrates du Congrès a envoyé une lettre au secrétaire à la Défense par intérim, Patrick M. Shanahan, appelant à la reprise des exercices militaires américains. Ils écrivent : « Depuis le sommet de Singapour de juin 2018, les États-Unis ont suspendu Ulchi Freedom Guardian, Vigilant Ace et d'autres exercices plus modestes avec les forces armées de la RdC. Votre bureau a qualifié cette suspension de 'geste de bonne foi pour permettre la diplomatie'. Mais avec l'évaluation de l'Agence internationale de l'énergie atomique selon laquelle le programme nucléaire nord-coréen se poursuit et se développe davantage, nous estimons qu'il serait approprié de reprendre les exercices en coordination avec la République de Corée. »
Ils ajoutent : « En fin de compte, le moment et la portée des exercices bilatéraux devraient être dictés par des intérêts de sécurité nationale et non par les caprices du régime de Pyongyang. Nous ne considérons pas les exercices militaires comme contraires aux efforts diplomatiques en cours. En démontrant l'engagement des États-Unis envers un traité allié lié par traité et en favorisant la préparation, les exercices militaires menés avec les forces armées de la République de Corée sont un complément aux efforts conjoints pour faire pression sur la Corée du nord pour qu'elle réduise ou élimine son programme nucléaire. »
Ainsi, ce projet de loi garantirait que l'armée américaine reste sur la péninsule coréenne indéfiniment afin de protéger les « intérêts » américains et parce que la RdC est un « allié du traité ». En ce qui concerne les exercices militaires conjoints menés sous le prétexte de « défense légitime », il est notoire qu'ils visent un changement de régime en RPDC et qu'ils ont exacerbé les tensions dans la région. En outre, l'objectif des impérialistes américains à partir de 1945, lorsque la Corée a été divisée par la force, était de la maintenir comme base de « présence militaire avancée en Asie » au nom des « intérêts américains ».
Si ce projet de loi, promu à la veille du sommet RPDC-États-Unis de février, était adopté, il ferait en sorte que peu importe les améliorations obtenues dans les relations RPDC-États-Unis, la RdC reste dans la poche de l'impérialisme américain. C'est le contraire de ce que demande le peuple coréen et de ce que les temps exigent et il faut s'y opposer.
1. Le traité de défense mutuelle entre la RdC et les États-Unis a été signé le 1er octobre 1953, juste après que les États-Unis aient été forcés de reconnaître leur défaite dans la guerre de Corée et de signer l'accord d'armistice (KAA) le 27 juillet 1953. Ce traité de défense mutuelle États-Unis-RdC a été imposé à la RdC et était une violation directe de l'accord d'armistice qui interdit aux États-Unis d'introduire de nouveaux matériels ou troupes militaires en Corée, de se livrer à tout acte hostile envers la RPDC, et exigeait qu'un traité de paix soit signé pour remplacer l'accord d'armistice dès que possible. Le Traité de défense mutuelle entre les États-Unis et la République de Corée a coûté très cher au peuple coréen au cours des dernières décennies, non seulement en termes financiers, mais aussi dans ses aspirations à la paix et à la réunification. C'est la raison principale derrière leur demande « troupes américaines hors de Corée » et pour que les États-Unis signent un traité de paix avec la RPDC.
(Source : www.zoominkorea.org)
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