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Il a ajouté qu'en 2019, les soins de santé, l'éducation, la protection de l'environnement et l'adaptation aux changements climatiques avaient reçu l'attention voulue et avaient été améliorés. Le président Nguyen a noté également que la situation politique et sociale était demeurée stable et que la sécurité et la défense nationales avaient été consolidées, ce qui a contribué à un environnement pacifique dans le pays. Il a précisé que la participation du Vietnam aux affaires internationales avait été accrue et élargie, ce qui a contribué à élever la position, le rôle et le prestige de la nation. Il a donné l'exemple de l'élection du Vietnam par l'Assemblée générale de l'ONU comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mandat 2020-2021 avec un nombre record de 192 votes en faveur sur 193. Le président Nguyen avait dit à ce moment-là: « Le Vietnam s'acquittera de sa mission avec succès et continuera d'être un partenaire amical et fiable qui contribue aux efforts mondiaux en faveur de la paix, de la coopération et du développement. » Il a souligné que le Vietnam est désormais président de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et qu'il est bien placé pour promouvoir la coopération régionale et la paix entre les pays et les peuples de l'ASEAN. « Ces réalisations sont des exemples vivants des efforts sans relâche du Parti, du peuple et des forces armées dans leur ensemble, avec le consensus et la synchronisation à tous les niveaux, dans toutes les branches et localités partout au pays sans oublier le grand soutien de la communauté internationale », a dit le président. Le travail de construction du parti est la clé de la réussite du Vietnam dans la réalisation de ses objectifs. Ce travail n'a rien à voir avec le stéréotype du fonctionnement d'un parti communiste, qui est la désinformation promue dans les médias du Canada. Au contraire, le travail de formation et de promotion des nouveaux membres aux postes de direction permet de s'assurer que leurs talents peuvent être pleinement mis à profit et que le rôle du Parti et de l'État est renforcé au service du peuple et de la société. Le président Nguyen a souligné que la lutte contre la corruption dans le contexte de l'édification du Parti était le fait marquant de 2019. Il a mis en relief les résultats impressionnants obtenus dans le combat contre la corruption, les succès obtenus dans l'élimination du gaspillage et d'autres problèmes. Un grand nombre d'affaires de corruption ont fait l'objet de procès et en réglant les cas les plus lourds, le Parti a acquis une expérience précieuse tout en traitant les accusés avec justice et avec humanité. Il a ajouté : « Le peuple a appuyé et apprécié les efforts du Parti. C'est le fait marquant, celui qui a contribué à cimenter et hausser la confiance du peuple dans le Parti et dans l'État ainsi qu'à promouvoir le programme de développement socio-économique de façon exhaustive et efficace. » L'année prochaine, le Parti communiste du Vietnam organisera son 13e Congrès. Au sujet du prochain congrès et des congrès régionaux locaux en préparation du Congrès national, le président Nguyen a dit que le Congrès national du Parti avait comme tâche d'examiner les 10 ans de mise en oeuvre du Programme (dont les ajouts et les développements depuis 2011), la rétrospective des 30 années de mise en oeuvre du Programme depuis 1991 et les 35 années du processus de Doi-Moi (Renouveau). Il doit aussi synthétiser la mise-en-oeuvre de 10 ans de la Stratégie de développement socio-économique de 2011-2020, afin de créer le fondement de l'élaboration de la Stratégie de développement socio-économique des prochaines dix années. Le président Nguyen a dit : « Non seulement ce congrès va-t-il fixer les objectifs et les tâches des cinq années à venir, de 2021 à 2026, il établira aussi une vision stratégique à long-terme pour les célébrations du 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste du Vietnam (en 2030) et le 100e anniversaire de la Journée nationale et de la Révolution du mois d'août (en 2045). Il s'agit de démarches qui sont à la fois vastes et difficiles qui exigent une recherche approfondie, minutieuse, globale et scientifique sur la base du passé et de l'innovation active conformément aux conditions domestiques et au courant de mondialisation et d'intégration internationale. Par exemple, il est important de comprendre qu'une réforme politique convenable n'est pas l'équivalent d'un changement de régime. Il s'agit de renouveler le système politique, la structure organisationnelle, les méthodes de travail, etc. Pour ce qui est de la réforme économique, il est aussi nécessaire d'évaluer correctement la relation entre le respect des règles du marché et le fait de veiller à une orientation socialiste au sein de l'État, du marché et de la société. Nous devons bien saisir la ligne directrice du renouveau, sans s'égarer de nos idéaux et de la voie du Parti que l'Oncle Ho et le peuple ont choisis ». Voilà l'héritage du Parti de Ho Chi Minh, le légendaire dirigeant du peuple vietnamien et fondateur du Parti communiste du Vietnam. Ho Chi Minh a fondé le Parti communiste du Vietnam, qui portait alors le nom de Parti communiste d'Indochine, le 3 février 1930, à Hong Kong. À cette époque, le peuple vietnamien subissait l'oppression et l'exploitation la plus brutale du colonialisme français. Les patriotes vietnamiens ont été tués, incarcérés ou exilés lorsqu'ils ont organisé la lutte anticoloniale anti-impérialiste pour renverser les Français. La résistance fut héroïque mais n'a pas réussi en raison d'un manque de leadership compétent et d'une théorie révolutionnaire basée sur les conditions du Vietnam pour la guider. C'est Ho Chi Minh qui a synthétisé les aspirations de la lutte anticoloniale du peuple vietnamien contre les colonisateurs français et tiré la conclusion que sans un Parti communiste avec une théorie et une conception du monde marxiste-léniniste pour guider le mouvement, le peuple vietnamien continuerait de connaître de grandes difficultés à réaliser la victoire dans sa lutte anticoloniale. Au moment de la fondation du Parti, Ho Chi Minh a lancé l'appel :
Sous la direction de Ho Chi Minh et du Parti communiste du Vietnam, le peuple vietnamien a chassé les militaristes français et japonais, proclamé sa République en septembre 1945, pour ensuite organiser le peuple entier pour vaincre les efforts des Français (aidés par les États-Unis, le Canada et d'autres États anglo-impérialistes) pour recoloniser le Vietnam, et ensuite ceux des impérialistes américains qui avaient pris la relève des Français. Le Parti communiste du Vietnam, au prix de grands sacrifices, a fait une contribution historique aux luttes anticoloniales et anti-impérialistes des peuples du monde pour la paix et jeté les bases du Vietnam nouveau. À travers tout cela, le Parti communiste du Vietnam a été trempé et formé pour devenir l'instrument des efforts du peuple vietnamien pour l'indépendance et l'autodétermination. Dans son « Testament » de 1969, l'année de son décès, Ho Chi Minh a à nouveau souligné le rôle décisif du Parti communiste du Vietnam en tant qu'organisateur et mobilisateur du peuple à la défense de ses intérêts :
La glorieuse histoire du Parti communiste du Vietnam, qui dirige le peuple vietnamien dans la construction d'une société socialiste prospère et moderne, est un exemple éclatant du rôle indispensable du Parti communiste pour unir le peuple afin de construire une société au service de tous. De cette manière, le Vietnam a également réussi à prendre sa place dans le monde en tant que nation hautement respectée, qui est une force pour la paix, la liberté et la démocratie, tant au niveau national qu'international. Alors que nous célébrons le 90e anniversaire du Parti communiste du Vietnam, il est important de saisir cette occasion pour étudier et réfléchir au rôle du parti communiste dans la société moderne afin d'organiser et d'unir le peuple pour résoudre les problèmes auxquels le peuple et l'humanité font face. Les liens vivants entre le peuple canadien et le peuple vietnamien furent forgés lorsque des dizaines de milliers de Canadiens partout au Canada, en particulier la jeunesse, se sont joints au peuple vietnamien dans sa lutte pour vaincre l'impérialisme américain et pour réunifier leur nation divisée. Le peuple canadien s'est aussi opposé à la vente par le Canada d'armes et d'armements, y compris des ogives, des munitions, des produits chimiques pour fabriquer le napalm, et d'autres produits aux États-Unis et qui servaient à attaquer le peuple vietnamien. Aujourd'hui, les liens avec le peuple vietnamien sont renforcés par les visites de Canadiens au Vietnam pour apprendre à connaître et à apprécier ce pays, et par d'autres liens bilatéraux, ainsi que par les contributions des étudiants vietnamiens qui étudient au Canada. Le peuple canadien sera toujours aux côtés du Vietnam révolutionnaire. En cette occasion historique du 90e anniversaire de la fondation du Parti communiste du Vietnam, notre Parti s'engage à accorder une attention de premier ordre au renforcement des relations fraternelles entre nos deux partis et nos deux peuples.
167e anniversaire de la naissance de José Martí José Marti, essentiel à notre Amérique
Quiconque parle d'union économique parle d'union politique. Le pays qui achète est celui qui décide, le pays qui vend est celui qui doit se plier. Les échanges commerciaux doivent être équilibrés pour garantir la liberté. Le pays qui court à sa perte ne vend qu'à un seul pays et le pays qui s'en sortira vend à plus qu'un pays. L'influence indue d'un pays sur le commerce d'un autre devient de l'influence politique. - José Marti, 1891.
On peut dire qu'un siècle et demi après sa naissance, il est primordial d'étudier José Marti si vous voulez savoir quel est le processus et l'importance de l'unité en Amérique latine, ses origines, son histoire, ses acteurs, son contexte et les formes et manières plus spécifiques de la recherche de cette union. José Julian Marti Perez est né à La Havane le 28 janvier 1853 et a eu une enfance marquée non seulement par les besoins pour subvenir à sa famille mais par la réalité de Cuba en tant que colonie espagnole. Au début, il était politiquement actif et engagé avec ses amis et son professeur Rafael María de Mendive, dans des complots pour libérer Cuba. À 15 ans, il est condamné à une peine de prison dans les carrières de San Lazaro à La Havane pour son militantisme politique, après quoi il est banni puis déporté en Espagne en 1871. Son premier écrit majeur « Emprisonnement politique à Cuba » est né de cette expérience. Au cours des années suivantes, il a voyagé dans plusieurs pays des Amériques, dont un retour à Cuba à la fin de la Guerre de dix ans, d'où il a de nouveau été déporté. En 1881, il s'installe de manière plus stable à New York, où il intensifie son travail pour l'indépendance. José Marti et l'unité de l'Amérique latineQui aujourd'hui étudie Marti ? Il n'est certainement le seul de son époque ni même parmi ceux qui l'ont précédé (Bolivar étant le plus important), à voir la nécessité de l'unité de l'Amérique latine mais on peut dire qu'il est l'un des penseurs les plus influents dont les efforts dévoués à la politique et à la vision du monde de notre Amérique ont agi comme un véhicule qui a conduit à l'indépendance de Cuba - ainsi qu'à produire des journalistes critiques - et dont la pensée se retrouve maintenant dans des articles publiés dans plusieurs journaux en langue espagnole de l'Amérique du Sud , en particulier dans La Nacion de Buenos Aires. Plusieurs aspects ont sans aucun doute influencé la conception latino-américaine de José Martí, mais il a certainement été fortement influencé par son séjour dans plusieurs pays du continent, en particulier au Mexique et au Guatemala, comme l'a noté le professeur et historien cubain Pedro Pablo Rodríguez, et par l'étude de leurs cultures et de leurs histoires, ainsi que par son séjour d'environ 15 ans aux États-Unis entre 1881 et 1895. Ce dernier est au coeur de la compréhension de l'oeuvre de Marti, parce que les événements qu'il allait vivre et passer en revue, allaient faire de son oeuvre une pause de réflexion incontestable sur l'histoire et les défis de l'unité en Amérique latine. L'« âge du Toc » des États-Unis (environ 1865 à 1901) a été une période de plusieurs changements durant lesquels les États-Unis sont devenus une énorme puissance industrielle, de nouveaux partis ont vu le jour, l'émergence de l'organisation du mouvement des travailleurs et fermiers qui va de pair avec l'industrialisation, le parachèvement du réseau ferroviaire et de l'expansion intérieure du pays, ce qui a ajouté de nouveaux États à l'Union et l'élimination des peuples autochtones dans l'ouest du pays par ce qui a été appelé les guerres contre les Indiens. Une société moderne florissante a été créée mais elle a également donné lieu à des bouleversements. Il n'a pas fallu longtemps à Martí pour voir qu'il y aurait un besoin de plus en plus pressant pour ce pays d'élargir ses marchés, et que l'expansion se ferait presque naturellement vers ses voisins d'Amérique du Sud. Un tel contexte se retrouve dans les idées de Henry Clay, président de la Chambre des représentants des États-Unis, qui en 1820 avait exprimé son enthousiasme pour une « ligue de la liberté humaine » des États américains dans le but d'unir « toutes les nations de la baie d'Hudson à Cap Horn » et quelques années plus tard, en 1823, la célèbre doctrine Monroe, « l'Amérique aux Américains » par laquelle les États-Unis cherchaient à affirmer leur domination sur cette partie du monde face à l'Europe. Il importe de noter qu'au sein des forces qui représentent la politique américaine cette idée de « l'américanisme » ou « panaméricanisme » n'était pas une vision unanimement appuyée dans la politique américaine. Alors que certains préconisaient des échanges commerciaux semblables à une union douanière, d'autres, des industries protectionnistes convaincues, cherchaient à maintenir des tarifs élevés pour les produits importés. Cependant, les États-Unis doivent garantir les échanges commerciaux et ne voient pas d'un oeil favorable les incursions commerciales de puissances européennes dont la Grande-Bretagne, qui ont entretenu des relations amicales avec plusieurs anciennes colonies espagnoles d'Amérique, avec lesquelles elles ont des liens étroits. Depuis 1881, des efforts pour organiser ce qui serait la première Conférence internationale des États américains à Washington étaient déjà en cours par le secrétaire d'État de l'époque, James G. Blaine, qui occuperait le même poste et dirigerait ces efforts vers la fin de cette décennie. Par l'adoption d'une loi en 1888, le Congrès des États-Unis a autorisé le président de cette nation à appeler à la tenue « d'une conférence entre les États-Unis et les républiques du Mexique, d'Amérique centrale et du Sud, d'Haïti, de Saint-Domingue et de l'empire du Brésil » dont les objectifs étaient, entre autres, des « mesures en vue de la formation d'une union douanière américaine dans le cadre de laquelle le commerce des nations américaines entre elles sera encouragé, dans la mesure du possible et rentable » et « l'adoption par chacun des gouvernements d'une pièce de monnaie commune en argent, utilisée dans les transactions commerciales réciproques des citoyens de tous les États d'Amérique », selon l'annonce lue. Cependant, le jeune journaliste et révolutionnaire cubain, qui a également été consul d'Argentine, de l'Uruguay et du Paraguay à l'occasion, a écrit dans ses chroniques que la nécessité de mettre fin à cet expansionnisme était urgente, car en tant que républiques latino-américaines naissantes, elles n'avaient pas eu le temps de s'affirmer pour que la relation soit d'égal à égal. En 1884, la revue mensuelle « The American » publie ce qui suit : « Il y a à la fois un danger et un avantage à une relation intime et inévitable entre deux sections des Amériques. Cette intimité est tant à portée de la main, et peut-être sur certaines questions si écrasantes qu'il y a peu de place et de temps pour se lever, voir et parler. » La conférence alla d'octobre 1889 à avril 1890, avec des réunions et des pauses successives. Dans un numéro du 2 novembre du journal argentin La Nacion, Martí a écrit :
Cette conférence n'a pas atteint son objectif principal, soit l'union douanière, mais a servi de terrain pour que se manifeste la vision du monde des pays du Sud, en particulier de l'Argentine, et surtout la réponse donnée à plusieurs des propositions faites ainsi que la réponse à « l'Amérique pour les Américains » par, finalement, le slogan « l'Amérique pour l'humanité ».
Dans son livre intitulé Al sol voy, Glimpses of Martí politics, Pedro Pablo Rodríguez a déclaré que « l'unité latino-américaine est donc une conséquence logique de l'anti-impérialisme de Marti, ou mieux, est l'envers de cette médaille, en raison de l'étroite interdépendance des deux aspects de sa pensée. » En 1891, Martí réitère sa position à la Conférence monétaire des républiques américaines et publie cette même année son essai transcendantal sur l'unité de l'Amérique latine, « Notre Amérique », le produit d'une profonde maturité de sa pensée, qui place non seulement la figure autochtone au centre de la formation des républiques américaines, mais aussi de la nécessité d'avoir leur propre approche et de participer au commerce international, « Que le monde soit greffé à nos républiques mais nous devons être le tronc. » Une réédition de la doctrine MonroeEn septembre 2019, dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le président américain, Donald Trump, a fait une allusion directe à la doctrine Monroe et a déclaré : « Ici, dans l'hémisphère occidental, nous sommes déterminés à maintenir notre indépendance contre l'empiétement des puissances étrangères expansionnistes. Depuis le président Monroe, la politique officielle de notre pays est de rejeter l'ingérence des nations étrangères dans cet hémisphère et dans nos propres affaires. » Sans mentionner à quelles nations étrangères il faisait référence, on peut imaginer que la référence visait spécifiquement la Chine et la Russie. Peut-être plus la Chine qui a des relations et échanges commerciaux importants dans la région avec des économies importantes comme le Brésil (qui fait partie du groupe BRICS) et des enjeux de taille en technologie. Selon un reportage diffusé au milieu de 2019 par la chaîne allemande Deutsche Welle, « Les investissements chinois dans la région ont considérablement augmenté, passant de 17 milliards de dollars en 2002 à près de 306 milliards de dollars en 2018. Parallèlement, le pays est devenu le plus grand partenaire commercial du Brésil, du Chili, du Pérou et de l'Uruguay. » Ce reportage lui-même note que la stratégie de la Chine a changé, passant de la recherche de la reconnaissance diplomatique (face à la reconnaissance de Taïwan) à la concentration sur ses relations commerciales bien que selon le responsable chinois consulté, la région ne soit pas une priorité pour la Chine. Cependant, c'est une priorité pour les États-Unis, qui ne voient pas d'un bon oeil cette approche, comme l'a clairement indiqué il y a quelques jours le secrétaire d'État, Mike Pompeo, en route pour le Costa Rica, alors qu'il a critiqué les « promesses tape-à-l'oeil » de la Chine, soulignant d'autre part les investissements des États-Unis dans ce pays d'Amérique centrale, déclenchant une dispute diplomatique avec l'ambassade de Chine à San José. Tout cela crée un scénario qui place l'Amérique latine au centre des conflits géopolitiques mondiaux et il existe dans l'oeuvre de Martí des éléments pertinents pour éclairer la compréhension des événements qui s'y déroulent. Quelque 167 ans après sa naissance, nous pouvons dire non seulement que Martí était un penseur exceptionnel, mais qu'il avait également bien cerné la question au moment clé de l'émergence de styles et d'organisations qui façonneraient en grande partie la vie moderne tout au long du XXe siècle (société de masse, partis, mouvements de masse) et sont maintenant confrontés à des crises systémiques du capitalisme à un stade avancé et à la révolution techno-scientifique qui mettent au défi l'humanité de multiples façons. L'héritage de Martí peut contribuer à comprendre
la complexité de l'histoire de l'unité en Amérique
latine, dans une situation qui a vu ces derniers
temps l'effondrement de l'UNASUR et la résurgence
de la CÉLAC et de la CARICOM comme des
institutions clés de coopération entre les pays
d'Amérique du Sud, permettant à ceux qui
l'étudient d'avoir une meilleure perspective et
compréhension, et pour façonner les événements de
manière plus appropriée. José Martí est en ce sens
une voix omniprésente et est, sans aucun doute,
l'une des voix essentielles de notre Amérique. Le personnel diplomatique de l'ambassade de Cuba
et leur famille rendent hommage
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