Le Sommet entre le premier ministre du Canada
et le président des États-Unis

Communiqué conjoint du président Joe Biden et du premier ministre Justin Trudeau à l'issue de leurs échanges

Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada, 23 février 2021

Extrait du communiqué avec commentaires entre doubles parenthèses

La Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada annoncée aujourd'hui établit un plan directeur pour encadrer un effort pangouvernemental ambitieux de lutte contre la pandémie de COVID-19.

((Pendant la pandémie, les États-Unis se sont révélés un État en déroute. Il ont le triste honneur d'être à la tête mondiale des infections et des décès dûs à la COVID-19. Le plus d'un-demi million de personnes décédées de la maladie, dont une grande partie sont des gens âgés, pourrait être qualifié de génocide ou de géronticide. Les États-Unis et le Canada, en tant qu'économies modernes développées, sont parfaitement capables de combler les besoins en santé de tous mais ils refusent de le faire. Les soins de santé, comme toutes les activités sous l'impérialisme, souffrent de l'objectif arriéré de fournir le profit privé maximum à l'oligarchie mondiale. Cet objectif archaïque bloque le développement d'un objectif moderne qui est de servir le peuple depuis la naissance jusqu'à la mort. Par exemple, plutôt que de produire un vaccin pour la COVID-19 en utilisant une entreprise publique centrés sur l'humain, on est réduit à une situation honteuse où les vaccins sont devenus une marchandise pour les grandes compagnies pharmaceutiques qui sont de propriété et de contrôle privé. ))

Rebâtir en mieux - Le premier ministre et le président partagent la même vision d'une relance économique durable et inclusive qui renforcera la classe moyenne, offrira aux travailleurs plus de possibilités d'en faire partie et assurera que les gens ont un bon emploi et une bonne carrière des deux côtés de la frontière.

((Les deux pays subissent le contrôle de l'oligarchie mondiale au sein duquel le peuple est exclu d'une voix, de la décision et du contrôle des affaires qui l'affectent. Ce contrôle des riches vise à priver les travailleurs de leur droit à la mobilisation politique de masse pour bâtir le nouveau par le renouveau démocratique ; il les prive de leur droit de défendre leurs réclamations et leurs droits aux endroits de travail et dans les communautés ; de se défendre face à la pandémie et de résoudre les problèmes sociaux, environnementaux et autres qui ne cessent de grandir. Le résultat pendant la pandémie a été dévastateur pour plusieurs non seulement en ce qui concerne la santé mais aussi l'économie, avec la perte des emplois et les pressions négatives sur les petites et moyennes entreprises (PME).

((Le communiqué fait preuve d'un manque de franchise particulièrement flagrant quand il souligne « la nécessité de rebâtir en mieux ensemble en adoptant une approche permettant de contrer les répercussions disproportionnées sur les femmes, les jeunes, les groupes sous-représentés et les peuples autochtones ». Comment les impérialistes vont-ils « rebâtir en mieux » alors que ce sont leurs États en déroute qui ont causé ces problèmes en premier lieu ?

Qu'est-ce que les peuples vont rebâtir ? Ces mêmes « répercussions disproportionnées sur les femmes, les jeunes, les groupes sous-représentés et les peuples autochtones » qui ont toujours existé ? Il faut une nouvelle direction et non « rebâtir » les mêmes vieilles choses peu importe que l'élite néolibérale considère que c'est fait en mieux ou non. Les rapports indiquent que de vastes régions des États-Unis sont de véritables fosses où les pauvres et les vulnérables sont envoyés pour y mourir et cela était le cas bien avant la pandémie. L'élite dirigeante est totalement opposée à un projet d'édification nationale sous la direction des travailleurs dont le but est de servir le peuple et non les riches oligarques et leur privilège de classe. ))

Le président et le premier ministre ont également réfléchi aux répercussions de la pandémie sur les petites entreprises.

((Verser des larmes de crocodile sur le sort de plusieurs PME, qui ont grandement souffert, est du placotage libéral vide plein d'énoncés de politique pour duper les naïfs et les diviser d'avec la classe ouvrière avec qui leur avenir réside. Les deux pays mettent l'accent sur payer les riches, ce qui est démontré par le fait même que les oligarques ont si bien réussi pendant la pandémie. Les cartels et monopoles mondiaux et les riches oligarques ont utilisé la pandémie comme une occasion d'étendre leur richesse et leur propriété privées de parties de l'économie. De nombreuses PME risquent de disparaître complètement ou d'être gobées par les cartels et les monopoles alors que la tendance impérialiste à la concentration de la richesse sociale et du contrôle de l'économie dans un plus petit nombre de mains s'est accélérée dans les conditions de la pandémie.))

De plus, les dirigeants ont lancé une stratégie pour renforcer la sécurité de la chaîne d'approvisionnement canado-américaine. Ils ont aussi convenu de solidifier notre relation économique fortement interreliée et mutuellement bénéfique.

((Les cartels et les monopoles mondiaux, qui sont principalement centrés aux États-Unis, ne reconnaissent pas la souveraineté des pays et le droit des peuples de tracer leur propre chemin d'édification nationale selon ce qu'ils décident. La chaîne d'approvisionnement Canada-États-Unis est entièrement contrôlée par les cartels et les monopoles et elle sert leurs intérêts. La classe ouvrière des trois pays de l'Amérique du Nord sont aux prises avec une oligarchie qui peut déplacer leurs endroits de travail d'un clignement d'yeux. Cela rend plus difficile la lutte de classe visant à défendre les réclamations et les droits des travailleurs que la menace impérialiste de déplacer le travail et la production est très forte.

((La chaîne d'approvisionnement rend encore plus forte la demande des cartels et des monopoles que les différentes administrations paient les riches sinon une entité particulière va trouver pignon ailleurs.

((« Notre relation économique fortement interreliée et mutuellement bénéfique » est reconnue dans le sens unilatéral de favoriser les cartels et les monopoles et non le peuple. La reconnaissance par l'élite dirigeante d'une économie socialisée ne va pas jusqu'à la conception que les relations de production actuelles dominées par la propriété et le contrôle privés par quelques uns sont déconnectées de ce qui existe objectivement. Les relations de production devraient être socialisées en propriété coopérativiste dans les mains de plusieurs, c'est-a-dire de ceux qui font le travail, en conformité avec les conditions objectives socialisées des forces productives.

((L'oligarchie est très préoccupée par la sécurité des relations de production actuelles et par leur défense contre toute contestation de la part de la classe ouvrière. L'insécurité ou l'instabilité des relations actuelles entre ceux qui achètent la capacité de travailler de la classe ouvrière et les travailleurs qui vendent leur capacité de travailler provient de la contradiction fondamentale entre une économie socialisée, qui requiert des relations socialisées, et sa propriété et son contrôle privés. La relation sociale dominante qui demande à être résolue par la création d'une relation nouvelle, existe entre ceux qui achètent la capacité de la classe ouvrière, contrôlent tous les aspects de l'économie et exproprient la valeur ajoutée que les travailleurs produisent en tant que profit privé.

((L'oligarchie dirigeante approche ce problème de l'insécurité de ses relations avec la classe ouvrière par le déploiement des pouvoirs de police afin de défendre la propriété et le contrôle privés de l'économie. En plus, la chaîne d'approvisionnement de propriété et de contrôle privés doit être « sécurisée » parce que le secteur militaire américain dépend de la fourniture par le Canada de matériel stratégique nécessaire au secteur et à son économie de guerre. ))

À cette fin, ils ont convenu de revitaliser le Plan d'action Canada–États-Unis dans le domaine des minéraux critiques en vue de favoriser une transformation industrielle carboneutre, le développement de batteries pour véhicules sans émission et l'entreposage d'énergie renouvelable.

((Pour des détails et des commentaires sur le Plan d'action Canada–États-Unis dans le domaine des minéraux critiques, lire Le Marxiste-Léniniste du 1er février 2020 et du 24 octobre 2020.

Les dirigeants ont souligné les avantages importants de la relation bilatérale en matière d'énergie et de son infrastructure hautement intégrée sur l'économie et la sécurité énergétique. Pour faire progresser les priorités en matière d'action climatique, les deux dirigeants ont convenu de renouveler et de moderniser le protocole d'entente existant entre le département de l'Énergie des États-Unis et le ministère des Ressources naturelles du Canada en matière d'énergie. L'objectif est de renforcer la coopération en matière de transitions énergétiques durables et équitables, d'innovation en matière d'énergie propre, de connectivité et de transport à faible émission de carbone

((Les impérialistes se saisissent de tout changement et développement dans les forces productives comme une occasion d'accroître leur contrôle et leur expropriation de la valeur que la classe ouvrière produit. L' « économie verte » ouvre de nouvelles perspectives à l'expansion de leur propriété et de leur contrôle et de leur expropriation du profit privé alors que les vieilles forces de production sont remplacées et que les occasions d'investissement dans les vieilles forces se tarissent. Le non-respect total pour l'environnement, qui existe au sein de l'objectif impérialiste de profit privé maximum dans le plus bref laps de temps possible, crée des occasions aux oligarques, ironiquement pourrait-on dire, d'investir dans les nouvelles forces productives de l'économie « verte ». C'est le même objectif impérialiste étroit qui motive ces investissements verts et il causera des conséquences et des problèmes imprévus tout comme l'ont fait les investissements dans les vieilles forces productives, comme on l'a vu avec la culture de l'automobile lorsque l'automobile a remplacé le cheval et la calèche. C'est seulement avec une nouvelle direction et un nouvel objectif de servir le peuple et d'humaniser l'environnement social et naturel que l'ancien et les problèmes croissants de destruction peuvent être surmontés, et qu'une victoire durable peut-être remportée dans l'humanisation de l'environnement social et naturel. ))

Renforcer l'ambition en matière de climat

Le président et le premier ministre ont exprimé leur engagement envers une mise en uvre plus ferme de l'Accord de Paris, notamment par une collaboration entre leurs pays et avec d'autres en vue d'accroître la portée et la cadence des mesures de lutte contre la crise climatique et de protection de la nature. [... ]

Le président a aussi réitéré son engagement à tenir les pollueurs responsables de leurs actes. Le président et le premier ministre ont tous deux convenu de travailler ensemble afin de protéger les entreprises, les travailleurs et les communautés des deux pays contre les pratiques commerciales déloyales des pays qui ne luttent pas contre les changements climatiques de manière vigoureuse.[... ]

Les dirigeants se sont aussi engagés à travailler en partenariat avec les institutions financières publiques et privées du Canada et des États-Unis pour favoriser l'adoption de la divulgation accrue de renseignements sur les risques financiers liés au climat et de faire correspondre les flux financiers et les cibles climatiques, notamment l'atteinte d'une économie carboneutre prospère.

((Le communiqué au sujet de « Renforcer l'ambition en matière de climat » révèle la militarisation de l'ordre du jour vert d'action climatique des oligarques. L'action climatique ajoute les droits humains militarisés et l'égalité de genre militarisée aux « valeurs et aux priorités partagées » qui sont devenues un prétexte pour s'ingérer dans les affaires des pays souverains et les amener sous le contrôle des cartels et des monopoles du système impérialiste d'États dirigé par les États-Unis sinon ils feront face à la destruction au moyen de sanctions, de blocus et de guerres d'agression.

((Pour faire progresser leur campagne d'une action climatique militarisée, les deux dirigeants ont établi un groupe ministériel pour « aligner les politiques et la réglementation », accroissant encore l'intégration du Canada dans l'économie de guerre des États-Unis. Les cartels et les monopoles dirigés par les États-Unis veulent leurs forces productives, leurs investissements et leurs produits financiers parasitiques verts tel le mécanisme de plafonnement et d'échange des « crédits de pollution » à la valeur fictive afin de dominer le monde. Une annexe à la déclaration au sujet de la formation d'un groupe ministériel commun se lit ainsi. ))

« Alignement des politiques et des réglementations.. En raison de marchés communs, de chaînes d'approvisionnement qui se chevauchent et de territoires terrestres et marins voisins, les politiques et réglementations des États-Unis et du Canada sont inextricablement liées. Par conséquent, les décisions politiques prises dans un pays peuvent avoir des répercussions importantes sur les émissions, l'activité économique, la compétitivité et les ressources naturelles de l'autre pays. Ce volet de travail sera donc axé sur l'alignement des solutions politiques et des approches réglementaires pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et leurs répercussions, tout en stimulant la croissance économique, en créant des emplois et en améliorant la santé publique.[...]

« Le dialogue a été lancé par le président Joe Biden et le premier ministre Justin Trudeau lors de leur rencontre bilatérale du 23 février. Il sera dirigé, du côté américain, par l'envoyé spécial du président pour le climat, John Kerry, et du côté canadien, par le ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson. Le dialogue s'articulera autour de trois axes de travail. »

Promouvoir la diversité et l'inclusion

Le premier ministre et le président ont discuté de leur volonté de combattre le racisme systémique, les préjugés inconscients, la discrimination fondée sur le sexe, les obstacles auxquels se heurtent les personnes handicapées et toutes les autres formes de discrimination et d'exclusion.

Les deux dirigeants ont exprimé leur détermination commune à mettre en uvre des approches plus efficaces, plus équitables et plus inclusives en matière de sécurité des communautés, de justice pénale et d'application de la loi.

((Le communiqué présente les énoncés de politique en partie en réaction aux manifestations de masse qui ont fait irruption aux États-Unis, au Canada et ailleurs pour dénoncer la violence policière organisée par l'État contre les peuples, en particulier contre les personnes d'ascendance africaine et les peuples autochtones. C'est par millions que les peuples ont exprimé leur dégoût à la violence organisée par l'État à suite de la mort brutale de George Floyd aux mains de la police. Ils veulent que la violence cesse ; ils ne veulent pas entendre des énoncés de politiques vides de la part des partis cartellisés au pouvoir. Ils veulent des solutions maintenant aux problèmes sociaux croissants que les riches oligarques refusent d'aborder. Ils veulent s'investir du pouvoir par le renouveau démocratique pour qu'ils puissent s'attaquer directement et résoudre les problèmes sociaux et environnementaux qui ont surgi avec les développements de la société urbaine moderne et la transformation d'une économie de petite production en une économie de production industrielle de masse. ))

Les dirigeants étaient d'accord sur le fait que la promotion de l'égalité et l'autonomisation des femmes et des filles sont les mesures les plus efficaces pour éradiquer la pauvreté et bâtir un monde plus pacifique, plus inclusif et plus prospère.

((Il est totalement honteux et frauduleux de suggérer que les membres de cette même oligarchie vont apporter un changement qui bénéficie au peuple. Avec des gens comme Margaret Thatcher, Hilllary Clinton, Kamala Harris ou Chrystia Freeland comme dictateurs représentant l'oligarchie, déversant des énoncés de politique néolibéraux et agissant comme gardiens visant à maintenir le peuple hors du pouvoir, la pauvreté ne sera jamais éradiquée parce qu'ils ne vont pas s'attaquer au problème de la propriété et du contrôle de l'économie socialisée moderne par les oligarques mondiaux.

À qui l'économie ? C'est l'économie du peuple !

Qui décide ? Au peuple de décider !

Qui contrôle ? Au peuple d'avoir le contrôle !

Les peuples investis du pouvoir par leurs propres efforts pour organiser le renouveau démocratique, défendre leurs droits et leurs réclamations par des actions avec analyse, et donner une nouvelle direction et un nouvel objectif à l'économie de même que des formes sociales nouvelles appropriées au XXIe siècle sont la force sociale nécessaire et sont capables d'éradiquer les plaies de l'inégalité et de la discrimination de genre, le racisme, la pauvreté, la destruction environnementale et la guerre impérialiste.

Renforcer la sécurité et la défense

Le président et le premier ministre ont reconnu que la sécurité collective est une responsabilité conjointe.

Les dirigeants ont convenu d'investir dans des forces modernes, opérationnelles et aptes, conformément aux engagements pris envers l'OTAN en matière de défense lors du Sommet du Pays de Galles en 2014 et à leurs promesses d'investissement dans ce domaine. Ces investissements permettent de fournir de véritables contributions à l'OTAN, aux Nations unies et à d'autres missions internationales.

Le premier ministre et le président ont convenu d'étendre leur coopération en ce qui concerne la défense continentale et dans l'Arctique, notamment par la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). Ils ont par ailleurs demandé à leurs ministres des Affaires étrangères et de la Défense nationale et aux secrétaires d'État et à la défense de tenir des rencontres au format « 2 + 2 » afin de mieux coordonner les contributions mutuelles à la sécurité collective.

((Les dirigeants déclarent : Mettons tout en oeuvre pour défendre et étendre l'oppression militaire des États-Unis au monde entier et l'économie de guerre des États-Unis avec le Canada en tant que collaborateur admiratif des crimes de guerre !

((Ils énumèrent une série de régions et pays souverains qui sont dans leur ligne de mire à des fins de contrôle ou de destruction : Chine, Russie, Venezuela, Myanmar, Iran, Yémen, Syrie, Liban, toute l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique du Nord, l'Amérique centrale, pour n'en nommer que quelques uns.

((Ils ont convenu de bloquer toute opposition à l'impérialisme sur « les médias sociaux et l'Internet » et de mener des actions communes pour nier au peuple son droit de liberté de parole et de conscience. L'intégration du Canada aux pouvoirs de police du Homeland Security des États-Unis sera encore plus poussée. )))

Le Canada et les États-Unis rehausseront leur collaboration en matière d'application de la loi en rétablissant le Forum sur la criminalité transfrontalière. Cela facilitera la coopération entre les organisations d'application de la loi, notamment pour ce qui est de partager des renseignements entre les deux pays, de favoriser les réformes judiciaires et de gérer les défis entourant l'application des lois à la frontière afin d'améliorer la sécurité des communautés.

Les deux pays lanceront un dialogue élargi États-Unis–Canada sur l'Arctique afin de traiter des questions transversales liées à la sécurité continentale, aux dépenses en matière de défense, au développement économique et social et à la gouvernance de l'Arctique.

(((Ils ont utilisé le sommet pour rehausser « leur coopération afin de renforcer la cybersécurité et de contrer l'ingérence étrangère et la désinformation ». Pour Trudeau et les autres de l'élite dirigeante canadienne, l'intégration aux États-Unis est rendue si loin qu'ils considèrent l'ingérence impérialiste américaine dans les affaires canadiennes comme quelque chose d'intérieur et amical, et non quelque chose d'étranger et de destructeur. Ils croient que la seule direction possible est celle d'une intégration plus poussée à l'économie américaine et sa machine de guerre. Ils ont renoncé au Canada et à tout projet d'édification nationale doté d'une nouvelle direction de l'économie pour servir le peuple et bâtir un avenir brillant. Le communiqué conjoint publié par Trudeau et Biden mérite une attention particulière, car il décrit le dangereux sentier de la guerre que Biden est en train de tracer pour les États-Unis et le Canada avec lequel le Canada est d'accord. Il appartient maintenant au peuple canadien de paver la voie à l'unité avec les travailleurs des États-Unis et du Mexique qui n'apaise pas les impérialistes américains.))

Note

1. « The Private Sector Can't Pay for Everything », Noam Scheiber, New York Times, 9 octobre 2020.




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