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Vendredi 11 octobre 2024

Une autre vidéo d'images atroces de sévices infligés aux prisonniers dans une prison israélienne

Exigeons la libération de tous les détenus et prisonniers politiques palestiniens!


Vancouver, 29 septembre 2024

Exigeons la libération de tous les détenus et prisonniers politiques palestiniens!

De nombreux documents sur la torture


Une autre vidéo d'images atroces de sévices infligés aux prisonniers dans une prison israélienne

Exigeons la libération de tous les détenus et prisonniers politiques palestiniens!

L'armée israélienne a arrêté des milliers de Palestiniens dans différentes zones de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, mais refuse de donner le nombre exact d'arrestations ou de préciser qui sont les détenus et quel est leur statut à chacun.
Les arrestations des sionistes sont illégales car les raids et les détentions sont effectués par une force d'occupation illégale qui, en outre, viole toutes les normes internationales relatives au traitement des prisonniers. De nombreuses preuves permettent d'établir que le traitement des personnes détenues comprend la torture, la famine et les violences les plus dépravées. Israël prétend que ce traitement est justifié parce que les prisonniers sont moins qu'humains et qu'ils complotent des opérations contre eux. Il s'agit d'arguments inacceptables qu'aucun tribunal respectueux de l'État de droit au profit d'un peuple ne peut juger acceptables. Les Israéliens eux-mêmes diffusent des vidéos contenant des images d'eux-mêmes commettant des abus de pouvoir de la manière la plus dépravée et de s'en vantant.

Mercredi 9 octobre, le mouvement de résistance palestinien Hamas a une nouvelle fois condamné avec véhémence les « scènes choquantes » où l'on voit des détenus palestiniens rassemblés et agressés à la prison d'Ofer sous la supervision directe du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir. Ces scènes ont été exposées dans une vidéo fièrement diffusée par les sionistes eux-mêmes sur le réseau Channel 13 en Israël et même sur le compte X du « ministre de la Sécurité ».

Le Hamas affirme à leur sujet : « Elles sont une confirmation visuelle des conditions tragiques que nos prisonniers endurent à l'intérieur de ces prisons » qui montrent « le vrai visage criminel de cet occupant nazi ».

« Ce que nos prisonniers subissent, y compris l'oppression, les violences, les privations et la négligence médicale – jusqu'à l'annonce de leur martyre – constitue des crimes de guerre et des violations évidentes de toutes les conventions et lois concernant les prisonniers de guerre. Ces actions démontrent à quel point cette occupation se soustrait à toute éthique et à toute valeur humaine », indique le Hamas dans sa déclaration.


Sao Paulo, Brésil, 30 septembre 2024

Le lundi 7 octobre, jour anniversaire de l'opération Déluge d'Al-Aqsa, les sionistes ont effectué un raid avant l'aube sur la prison d'Ofer, au cours duquel les policiers ont utilisé des grenades assourdissantes et des chiens. Les détenus ont été menottés et violemment déplacés à l'intérieur de la prison, et plusieurs d'entre eux étaient allongés sur le sol, les mains attachées dans le dos.

« Avec une tolérance zéro et la méthode forte, c'est ainsi que les combattants de la prison travaillent avec les animaux de proie des terroristes de Nohba. Je les soutiens ! », déclare le ministre de la Sécurité nationale d'Israël Itamar Ben-Gvir dans la vidéo. Voilà comment les sionistes israéliens parlent des combattants de de la résistance. Ben-Gvir affirme que les détenus, qu'il qualifie de « racaille humaine », « prévoyaient une émeute à l'intérieur de la prison pour marquer l'anniversaire » de l'opération de résistance du 7 octobre 2023. Selon les sionistes, cela mérite un traitement brutal et inhumain, qui rappelle ce que les soldats américains ont fait à Abu Ghraib en Irak et dans d'autres trous noirs et chambres de torture pendant leur « guerre contre la terreur ». Leur détermination à humilier ceux qui ont résisté à leur invasion a valu aux États-Unis le mépris des peuples du monde et a montré que le régime américain et ses appendices sont intrinsèquement racistes, anti-humains, imbus de sentiments de vengeance, de lâcheté, d'arrogance et d'impunité

L'autorisation donnée à l'entité sioniste de détenir des milliers de Palestiniens et de les traiter de cette façon est tout aussi criminelle que les mauvais traitements eux-mêmes, comparables à la conduite des nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale. C'est bien plus qu'une violation intolérable des droits humains et de toutes les conventions qui forment l'État de droit international. C'est une condamnation d'un système international qui laisse le champ libre aux impérialistes américains pour agir en toute impunité, tandis que des pays comme le Canada, qualifié à juste titre de membre d'un cartel du génocide, sont complices de ces crimes impardonnables.

Cela confirme que la voie choisie par la Résistance palestinienne est la seule voie pour parvenir à la justice. Les institutions qu'on dit démocratiques sont imprégnées de racisme et de criminalité contre les peuples qui cherchent à être libres et maîtres de leur pouvoir de décision.

Le Hamas a déclaré que « l'escalade des mauvais traitements infligés aux prisonniers, la privation de leurs droits et la poursuite des politiques agressives à leur encontre ne briseront pas leur détermination et leur volonté de fer ».

« La noirceur de la prison cédera bientôt la place à l'aube de la liberté. Notre peuple et notre résistance restent fidèles aux courageux prisonniers, quel qu'en soit le prix », ajoute le Hamas. Soulignant que ces crimes « se produisent au vu et au su du monde entier », le Hamas appelle « le monde libre, les organisations de défense des droits humains et les organismes internationaux à dénoncer les crimes de cet ennemi terroriste nazi contre nos prisonniers et à engager des poursuites contre ses dirigeants criminels meurtriers pour ces horribles violations... ».

Le mouvement appelle également les familles des prisonniers et « tout notre peuple » en Cisjordanie à « intensifier leur soutien aux prisonniers héroïques, en utilisant tous les moyens disponibles et dans tous les domaines, pour faire valoir et défendre leur cause ».

Les Canadiens et les Québécois doivent exiger que le gouvernement du Canada et tous les partis cartellisés au Parlement répondent de leur soutien à un régime qui commet ces crimes et s'en vante. Ils ne doivent pas s'en tirer avec leurs déclarations selon lesquelles Israël a le droit de se défendre dans ces circonstances. Le droit à l'autodéfense ne peut jamais justifier le génocide ou la violation du droit humanitaire international. Quel droit humanitaire considère que la résistance à de tels crimes est criminelle, mais soutient le régime et les conditions qui les permettent ?

La vidéo que le « ministre de la Sécurité » israélien fait fièrement circuler sur X est disponible ci-dessous. Méfiez-vous car elle contient des images très choquantes et dérangeantes, d'autant plus que les forces nazies qui commettent ces crimes pensent pouvoir s'en servir pour briser les reins de la Résistance palestinienne et la pousser à abandonner son projet de conquête de la libération en faveur de cet esprit de revanche qui anime les sionistes.

Il s'agit d'une guerre de libération nationale et les forces de la résistance constituent une force armée légitime de libération. Une année de l'opération Déluge d'Al-Aqsa a prouvé une fois de plus, sans l'ombre d'un doute, qui sont les vrais terroristes et leurs facilitateurs.

Dénonçons les forces américaines/sionistes et ceux qui les appuient,
comme le gouvernement du Canada et les partis cartellisés !
Exigeons la libération de tous les détenus et
des prisonniers politiques palestiniens !

Pour visionner la vidéo israélienne, cliquez ici.

(Avec des informations de Chronique de Palestine)

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De nombreux documents sur la torture

Diverses organisations internationales et palestiniennes de défense des droits humains ont fait état de violences et de tortures infligés aux détenus dans les prisons israéliennes, notamment de violences arbitraires, d'agressions sexuelles, d'humiliations et de dégradations, de privations délibérées de nourriture, d'insalubrité forcée et de privation de sommeil.

Selon le groupe israélien de défense des droits B'Tselem, « pas moins de 60 » détenus palestiniens sont morts en détention israélienne.

Dans un rapport intitulé « Bienvenue en enfer », l'organisation fait état d'une « politique institutionnelle systémique axée sur le mauvais traitement et la torture continus de tous les prisonniers palestiniens détenus par Israël ».

En juillet, une vidéo divulguée a montré des soldats israéliens agressant sexuellement un détenu palestinien de Gaza dans le tristement célèbre centre de détention israélien de Sde Teiman. Le détenu a succombé à ses blessures.

En avril, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a documenté la libération de 1506 détenus de Gaza par les autorités israéliennes au point de passage de Karem Abu Salem (Kerem Shalom) avec Israël. Parmi eux, 43 enfants (39 garçons, 4 filles) et 84 femmes.

Violence sexuelle

L'UNRWA rapporte: « Des hommes et des femmes ont fait état de menaces et d'incidents pouvant s'apparenter à des violences sexuelles et à du harcèlement de la part des occupants israéliens pendant leur détention.

« Les victimes masculines ont déclaré avoir reçu des coups sur leurs parties génitales, tandis qu'un détenu a déclaré avoir été contraint de s'asseoir sur une sonde électrique.

 « Les mauvais traitements et les violences contre les membres du personnel de l'UNRWA, tels que rapportés par les membres du personnel eux-mêmes, comprenaient des coups physiques durs et un traitement s'approchant du waterboarding, entraînant des souffrances physiques extrêmes; des coups portés par des médecins lorsque les détenus étaient référés pour une assistance médicale; être exposés à des chiens et attaqués par ces derniers; menaces de viol et d'électrocution; menaces de violence à la pointe d'une arme; violences verbales et psychologiques; menaces de meurtre, de blessures ou de sévices à des membres de la famille; traitements humiliants et dégradants; obligation de se déshabiller et d'être photographiés alors qu'ils sont déshabillés; et obligation d'adopter des positions de stress. »

Les sionistes ne fournissent pas d'informations actualisées sur le nombre de Palestiniens qu'ils ont capturés et qu'ils détiennent. À la fin du mois de juin 2024, l'administration pénitentiaire israélienne détenait 9440 Palestiniens en détention ou en prison pour ce qu'elle dit être des raisons de « sécurité ». L'armée israélienne dispose en outre de ses propres prisons.

(Avec des informations de Chronique de Palestine et B'Tselem)

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