De nombreux documents sur la torture

Diverses organisations internationales et palestiniennes de défense des droits humains ont fait état de violences et de tortures infligés aux détenus dans les prisons israéliennes, notamment de violences arbitraires, d'agressions sexuelles, d'humiliations et de dégradations, de privations délibérées de nourriture, d'insalubrité forcée et de privation de sommeil.

Selon le groupe israélien de défense des droits B'Tselem, « pas moins de 60 » détenus palestiniens sont morts en détention israélienne.

Dans un rapport intitulé « Bienvenue en enfer », l'organisation fait état d'une « politique institutionnelle systémique axée sur le mauvais traitement et la torture continus de tous les prisonniers palestiniens détenus par Israël ».

En juillet, une vidéo divulguée a montré des soldats israéliens agressant sexuellement un détenu palestinien de Gaza dans le tristement célèbre centre de détention israélien de Sde Teiman. Le détenu a succombé à ses blessures.

En avril, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a documenté la libération de 1506 détenus de Gaza par les autorités israéliennes au point de passage de Karem Abu Salem (Kerem Shalom) avec Israël. Parmi eux, 43 enfants (39 garçons, 4 filles) et 84 femmes.

Violence sexuelle

L'UNRWA rapporte: « Des hommes et des femmes ont fait état de menaces et d'incidents pouvant s'apparenter à des violences sexuelles et à du harcèlement de la part des occupants israéliens pendant leur détention.

« Les victimes masculines ont déclaré avoir reçu des coups sur leurs parties génitales, tandis qu'un détenu a déclaré avoir été contraint de s'asseoir sur une sonde électrique.

« Les mauvais traitements et les violences contre les membres du personnel de l'UNRWA, tels que rapportés par les membres du personnel eux-mêmes, comprenaient des coups physiques durs et un traitement s'approchant du waterboarding, entraînant des souffrances physiques extrêmes; des coups portés par des médecins lorsque les détenus étaient référés pour une assistance médicale; être exposés à des chiens et attaqués par ces derniers; menaces de viol et d'électrocution; menaces de violence à la pointe d'une arme; violences verbales et psychologiques; menaces de meurtre, de blessures ou de sévices à des membres de la famille; traitements humiliants et dégradants; obligation de se déshabiller et d'être photographiés alors qu'ils sont déshabillés; et obligation d'adopter des positions de stress. »

Les sionistes ne fournissent pas d'informations actualisées sur le nombre de Palestiniens qu'ils ont capturés et qu'ils détiennent. À la fin du mois de juin 2024, l'administration pénitentiaire israélienne détenait 9440 Palestiniens en détention ou en prison pour ce qu'elle dit être des raisons de « sécurité ». L'armée israélienne dispose en outre de ses propres prisons.

(Avec des informations de Chronique de Palestine et B'Tselem)

Cet article est paru dans

11 octobre 2024

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