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Vote du 1er octobre sur l’indépendance catalane

Les Catalans défient la violence de l’État espagnol pour participer au référendum

Une longue filée devant un bureau de vote

Afin d’exercer leur droit de décider de l’avenir de la Catalogne, les Catalans ont défié de façon militante la tentative du gouvernement espagnol d’interdire le référendum du 1er octobre en Catalogne y compris par la violence de l’État. La répression antidémocratique des Catalans par le gouvernement espagnol a été massivement dénoncée par des rassemblements en appui au droit de décider des Catalans à l’échelle de l’Espagne et en Europe.

En dépit des actions de la police antiémeute qui a tiré des balles de caoutchouc et les a battus avec leurs boucliers et leurs matraques, les Catalans ont refusé d’être intimidés. Les agences de nouvelles rapportent que les boîtes de scrutin avaient été cachées dans les jours précédant le référendum et ont été réintroduites en contrebande au nez de la police espagnole dans les bureaux de vote. On a vu la police catalane affronter calmement les membres de la police nationale, leur demandant de se retirer et de cesser leurs attaques contre le peuple et les bureaux de vote.

Avanza la Policía en Sabadell pic.twitter.com/ErEIf6P0xA

— Adrián S. Berger (@sanchezberger) October 1, 2017

Les bureaux ont été ouverts de 7 heures à 20 heures. Le gouvernement espagnol a prétendu avoir fermé la majorité des bureaux de vote, mais les agences de nouvelles rapportent que plusieurs bureaux ont été occupés par les enseignants, les parents, les étudiants et des activistes déterminés à laisser entrer les gens. Des écoles désignées comme bureaux de vote ont organisé des activités récréatives pendant la fin de semaine pour empêcher la police nationale de les occuper. Vers midi, le gouvernement catalan a annoncé qu’en dépit des attaques de la police, 73 % des bureaux sont demeurés ouverts, ce qui montre que la tentative du gouvernement espagnol de criminaliser le référendum a échoué.

Le 1er octobre, la mairesse de Barcelone Ada Colau a demandé la démission du premier ministre de l’Espagne Mariano Rajoy et critiqué la violence commise par la police nationale espagnole. « Si nous vivons dans une démocratie, l’action policière doit cesser immédiatement pour que nous puissions tenir le dialogue qui est nécessaire », a dit Ada Colau. La mairesse a dit plus tard que plus de 460 personnes ont été blessées et le département de la santé catalan a porté ce nombre plus tard à 761 personnes, dont 335 qui ont été blessés à Barcelone. « En tant que mairesse de Barcelone, je demande la fin immédiate des attaques de la police contre une population sans défense », a dit Colau dans une déclaration.

Le gouvernement espagnol a défendu la violence de la police avec la plus grande arrogance et la vice-première ministre Soraya Sáenz de Santamaría a déclaré que les autorités ont agi de manière « ferme et proportionnée ». Lors d’une conférence de presse télévisée tenue après la fermeture des bureaux, le premier ministre Rajoy a nié qu’un référendum a eu lieu.

La violence de l’État a ramené à la mémoire de plusieurs la répression de la culture et du langage catalans par le régime de Franco, et ceux qui ont vécu cette période ont pris part au référendum non seulement pour affirmer leurs droits démocratiques mais pour répudier la dictature.

Séville, Espagne, 1er octobre 2017
Madrid, Espagne, 1er octobre 2017
Cork, en Irlande, le 1er octobre 2017
Édimbourg, en Écosse, le 1er octobre 2017
Londres, en Angleterre, le 1er octobre 2017
Berlin, Allemagne, 1er octobre 2017
Naples, Italie, 1er octobre 2017
Montréal, Canada, le 23 septembre 2017

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