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Parmi les personnes qui sont intervenues lors de la session à micro ouvert, il y a eu une activiste anti-pauvreté qui a dénoncé de manière éloquente la façon dont les gens les plus vulnérables comme les chômeurs et les gens pauvres sont traités par les gouvernements des pays du G7, qu'ils soient conservateurs, libéraux ou d'autres couleurs politiques. Le représentant du Parti marxiste-léniniste, Pierre Chénier, a aussi pris la parole. Il a dit que le fait de tenir ces journées d'action contre le G7 constitue en soi un succès, alors que les médias ne cessent de dire que la répression policière a « gagné » et créent l'impression que l'élite mondiale a le peuple fermement en contrôle. Cette élite n'a pas l'appui du peuple, qui n'a jamais consenti aux décisions et aux actions d'institutions comme le G7, a dit Pierre, et c'est pour cela qu'elle transforme des endroits comme Québec et La Malbaie en camps armés. Ces puissances ont détruit la politique, laissant uniquement la destruction, l'anarchie, le chaos et la guerre dans leur sillage. C'est pourquoi nous intensifions notre travail pour construire un mouvement politique qui vise à faire du peuple le preneur de décisions pour qu'on donne à la société une direction qui bénéficie au peuple, a dit Pierre. Des activistes du Parti ont participé à la manifestation du 9 juin et à la manifestation précédente du 7 juin et ont distribué des copies de l'article du numéro du 2 juin du Marxiste-Léniniste intitulé « Tous contre le G7 ! Non à l'offensive néolibérale antisociale, à la régression et à la guerre ! ».
Conflit commercial canado-américain
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Rang | Compagnie | Production de la compagnie (millions de tonnes métriques ou mtm ) | Principaux produits |
1. |
AlcelorMittal Dofasco (Hamilton) | 4.5 mtm | Tôles laminées à chaud, tôles laminées à froid, galvanisées |
2. |
ArcelorMittal Produits longs (Québec) | 2. 2 mtm | Semi-finis, barres à béton, barres, fil laminé, barres |
3. |
Essar Steel Algoma (Sault-Sainte-Marie) | 2,8 mtm (capacité) | Tôles laminées à chaud, tôles laminées à froid, plaques |
Les principaux marchés d'exportation du Canada en termes de volume varient selon les types de produits d'acier, avec les États-Unis en tête de chaque catégorie de produit et qui représentent plus de 80 % des exportations dans quatre des cinq catégories. En 2017, le Canada a expédié 93 % (3,4 millions de tonnes métriques) de ses produits plats exportés aux États-Unis, 82 % (1,4 million de tonnes métriques) de ses produits longs exportés, 96 % (946 000 tonnes métriques) d'exportation de tuyaux et de tubes, 79 % (187 000 tonnes métriques) d'exportations de produits semi-finis, et 91 % (49 000 tonnes métriques) d'exportations de produits inoxydables.
En 2017, la part du marché d'exportation des produits d'acier du Canada n'a pas tellement changé par rapport à la majorité des dix principales destinations d'exportation du Canada dont les données sont disponibles. Parmi les principaux marchés d'exportation du Canada, les États-Unis et le Mexique ont reçu la plus grande part de leurs importations totales d'acier du Canada. Dans les autres six pays, le Canada ne représentait que 2 % d'importations ou moins. En 2017, les produits plats étaient parmi les plus importants produits d'acier importés aux États-Unis à partir du Canada, soit 57 % (3,3 millions de tonnes métriques), et les produits longs ont représenté la plus grande part de produits d'acier importés par le Mexique à partir du Canada, à 54 % (243 000 tonnes métriques).
En 2017, les produits plats représentaient 55 % des exportations canadiennes d'acier en termes de volume, soit 3,6 mtm. Les produits longs représentaient la deuxième catégorie en importance avec 26 % (1,7 mtm), suivis des tubes et tuyaux à 15 % (984 000 tonnes métriques), de l'acier semi-fini à 4 % (238 000 tonnes) et de l'acier inoxydable acier à 1 % (54 000 tonnes métriques).
Les produits plats représentaient 41 % des importations de produits d'acier en 2017 — un total de 3,6 millions de tonnes métriques.
Les produits longs représentaient 29 %, ou 2,6 millions de tonnes métriques, des importations canadiennes, suivis des tuyaux et tubes à 17 % (1,5 million de tonnes métriques), les produits d'acier semi-finis à 8 % (713 000 tonnes métriques), et les produits inoxydables à 4 % (372 000 tonnes métriques).
Les principaux pays de provenance pour les importations du Canada en termes de volume varient selon les types de produits d'acier, mais les États-Unis ont été la principale source d'importations pour quatre des cinq catégories de produits. Les États-Unis représentaient plus de 40 % des importations canadiennes dans quatre des cinq catégories. Pour les produits plats, les États-Unis représentaient plus de 66 % des importations canadiennes (2,4 millions de tonnes métriques) en 2017. Les importations des États-Unis représentaient 53 % des importations canadiennes de produits longs (1,4 million de tonnes métriques), 43 % des importations de tuyaux et de tubes (635 000 tonnes métriques) et 64 % des importations de produits inoxydables (239 000 tonnes métriques).
En 2017, le Brésil est passé au premier rang pour ses importations au Canada de produits d'acier semi-finis, ce qui représente 36 % (258 000 tonnes métriques). Les États-Unis étaient le deuxième fournisseur le plus important du Canada en importations d'acier semi-fini en 2017 à 29 % ou 205 000 tonnes métriques.
Les importations et exportations de divers produits d'acier montrent que le Canada pourrait réorganiser son économie sur une base régionale, et, avec l'apport d'une capacité supplémentaire, répondre aux besoins nationaux d'une grande partie de la consommation apparente d'acier. Bien sûr, pour y arriver, il faudrait que le contrôle du secteur sidérurgique soit entre les mains des Canadiens et non des oligopoles supranationaux.
Consommation apparente : la production nationale d'acier brut plus les importations de produits d'acier moins les exportations de produits d'acier.
Produits plats : produits en laminant les produits d'acier semi-finis dans divers ensembles de rouleaux. Comprennent les feuilles, les bandes et les plaques. Utilisés fréquemment dans les secteurs de l'automobile, des tubes, des électroménagers et de l'usinage.
Produits longs : produits d'acier qui ne sont pas de la catégorie des produits plats. Comprennent les barres, les rails, les tiges et les poutres. Servent à plusieurs secteurs, mais principalement au secteur de la construction.
Produits de tuyaux et de tubes : tant les produits de tuyaux et de tubes non soudés que soudés. Servent à plusieurs secteurs, mais principalement aux secteurs de la construction et énergétique.
Produits semi-finis : les formes solides d'acier fondu les plus rudimentaires et intermédiaires, qu'il faut réchauffer et forger, rouler, déformer, donc travailler d'une façon ou d'une autre pour en faire des produits d'acier finis. Comprennent les brames, les billets, les plaques, les lingots et l'acier pour les moules.
Produits inoxydables : produits d'acier contenant un minimum de 10,5 % de chrome (Cr) qui rend un produit plus résistant à la corrosion que l'acier régulier.
Produits sidérurgiques : le carbone, les alliages, ou l'acier inoxydable produit soit par des convertisseurs à oxygène ou un four à arc électrique. Comprennent des produits d'acier semi-finis et des produits d'acier finis.
Taux de pénétration des importations : le ratio d'importations par rapport à la consommation apparente.
(Sources : Association canadienne des producteurs d'acier, Statistique Canada, US International Trade Monitor)
Première réunion au sommet entre la République populaire démocratique de Corée et les États-Unis à Singapour
Le 12 juin 2018, pour la première fois dans l'histoire des États-Unis et de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), les dirigeants des deux pays ont eu une rencontre au sommet. La réunion entre Kim Jong Un, président du Parti des travailleurs de Corée, président de la Commission des affaires d'État de la RPDC et commandant suprême de l'armée populaire de Corée, et Donald Trump, président des États-Unis, sur l'île de Sentosa, à Singapour, a établi de nouvelles relations entre les deux pays.
L'établissement de nouvelles relations met fin aux rapports d'hostilité extrême entre ces deux pays. C'est une bonne nouvelle pour le peuple coréen et pour les peuples du monde.
La mise de côté de la politique d'affrontements ouvre des perspectives pour l'instauration de la paix dans la péninsule coréenne sur la base de discussions et d'une entente et d'accords mutuellement avantageux, un problème qui demande à être réglé depuis longtemps. De nouvelles perspectives d'avenir s'ouvrent lorsque des pourparlers peuvent être menés de manière à favoriser le peuple coréen et les peuples du monde. C'est un développement très heureux, une bouffée d'air frais à un moment où l'utilisation de la violence est devenue le mode par défaut des impérialistes américains et des puissances de l'OTAN dans leurs efforts pour établir leur hégémonie partout dans le monde.
Le succès du sommet de Singapour laisse espérer qu'un traité de paix qui met fin à la guerre de Corée pourrait devenir une réalité plus tôt que tard. La guerre de Corée a débuté le 27 juillet 1950 et fait l'objet depuis le 27 juillet 1953 d'un accord d'armistice.
Dans ses remarques aux médias à Singapour, le président Kim Jong Un a appelé à mettre de côté les dogmes du passé. Il est en effet temps de mettre de côté les dogmes du passé et de soutenir les mesures concrètes qui sont prises. Ils sont des gestes concrets à la mesure des exigences de l'époque.
La nécessité de mettre de
côté les dogmes du passé fait
référence aux préjugés et aux
préceptes de la Guerre froide qui a mené à la
guerre de Corée en premier lieu. C'est dans le cadre du
débat sur l'utilisation des armes nucléaires durant la
Guerre de Corée que les États-Unis ont introduit le
paramètre qu'on est pour ou contre la paix selon la position
qu'on prend dans le chantage nucléaire de la guerre froide.
Cette conception de la Guerre
froide a défini ce qui a été appelé la
question coréenne. En fait, après que les
États-Unis eurent utilisé les armes nucléaires
contre Hiroshima et Nagasaki
les 6 et 9 août 1945, à la fin de la
Deuxième Guerre mondiale, pour asseoir leur position dominante
en Asie, ils ont adopté durant la guerre de Corée la
politique officielle de la menace nucléaire pour intimider les
pays qu'ils voulaient dominer.
L'utilisation des armes nucléaires a
été évoquée comme une option pour
anéantir le nord de la Corée et contenir la Chine ainsi
que ce qui était à l'époque l'Union
soviétique. L'option a été rejetée à
ce moment-là parce que les États-Unis n'étaient
pas en position d'affronter la Chine ou la Russie, mais la politique
américaine de la Guerre froide de la paix
par la force a tout de même servi à maintenir la
domination des États-Unis sur toute la péninsule
coréenne ainsi que sur le Japon et la région.
Lorsque les médias et ceux dont le point de
départ est la conception du monde de la guerre froide parlent de
dénucléarisation de la péninsule coréenne,
ils réduisent souvent tout à une querelle à savoir
si c'est seulement la RPDC qui doit se dénucléariser ou
si les États-Unis doivent le faire aussi. Ils oublient
l'essentiel : que les pays sont constitués de peuples et que
ceux qui détiennent le monopole des armes nucléaires
veulent contrôler les rapports entre les pays. Ils permettent
à certains pays d'avoir des armes nucléaires et pas
d'autres pour dominer le monde. Cette discussion va dans le sens de
priver les peuples du monde d'une conception du monde qui leur pemette
de lutte pour de nouvelles relations fondées sur le respect de
la souveraineté nationale de toutes les nations, grandes et
petites, et de leur droit de choisir leur voie de développement,
libres de toute forme d'ingérence extérieure. Mais la
RPDC ne succombe pas à ce chantage nucléaire et elle a sa
propre conception du monde basée sur la réunification
nationale et la paix dans la péninsule coréenne.
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) salue l'établissement de nouvelles relations entre la RPDC et les États-Unis, qui est de bon augure pour ceux qui désirent mettre fin à l'état de guerre dans la péninsule coréenne et résoudre les problèmes sans confrontation. Le PCC(M-L) se joint au peuple coréen et aux nombreuses personnes du Canada et du monde entier qui aimeraient que le 65e anniversaire de l'Accord d'armistice soit l'occasion de la signature d'un traité de paix entre les États-Unis, la RPDC et la République de Corée à Panmunjom.
(Photos : agences de nouvelles, SPARK)
Il ne fait aucun doute que l'établissement de nouvelles relations entre les États-Unis et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) est un développement très apprécié. Tout doit être fait pour que les solutions pratiques qui profitent au peuple coréen et aux peuples du monde soient fondées sur le dialogue et non sur la confrontation. Néanmoins, la question sur toutes les lèvres est pourquoi le président américain est-il si coopératif sur la question des relations avec la RPDC et si belliqueux sur des questions liées à l'Iran, ou la Syrie, ou au Venezuela, ou, d'ailleurs, si peu coopératif avec le Canada et l'Union européenne ?
La réponse est peut-être que Donald Trump, qui favorise une division tripolaire du monde entre les États-Unis, la Chine et la Russie, songe à son objectif d'établir la domination américaine sur l'Asie et maintenir la Chine et la Russie en échec. La Déclaration de Panmunjon du président Moon de la République de Corée et du Président Kim de la RPDC lors du Sommet historique du 27 avril à Panmunjon en Corée, a souligné qu'il a été convenu « de promouvoir activement l'ouverture de pourparlers tripartites entre le Nord, le Sud et les États-Unis ou de pourparlers quadripartites entre le Nord, le Sud, la Chine et les États-Unis en vue de proclamer la fin de la guerre cette année ». En conférence de presse après le second sommet intercoréen le 26 mai, le président Moon a également parlé d'une possible « déclaration de la fin de la guerre à travers un sommet trilatéral ».
Lors d'une conférence de presse peu après le sommet, Trump a clairement dit qu'une déclaration de la fin de la guerre serait proclamée « bientôt ». Le président Moon a dit concernant le sommet : « Laissant derrière nous les jours sombres de la guerre et du conflit, nous écrirons un nouveau chapitre de la paix et de la coopération ». Le journal sud-coréen Hankyoreh écrit : « Avant le sommet, Trump a mentionné mettre fin à la guerre et parlé d'une déclaration lors de sa conférence de presse par la suite, alors il attend peut-être le bon moment pour poursuivre la chose. Trump a appelé le président Moon à partir d'Air Force One pour partager personnellement les détails des résultats du sommet et le président Moon doit également rencontrer le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, le 14 juin. Le sujet d'une déclaration tripartite y sera peut-être abordé. »
Par ailleurs, à la suite du sommet de Singapour, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rappelé au monde que la Chine et la Russie avaient un intérêt direct à résoudre les problèmes de la péninsule coréenne. Il a noté que le contact direct entre les États-Unis et les dirigeants nord-coréens « mérite d'être soutenu », rapporte l'agence de presse TASS. La feuille de route russo-chinoise qui a été proposée il y a moins d'un an stipulait le rejet d'une rhétorique hostile et des actions provocatrices des deux côtés lors de la première étape et l'établissement de contacts directs et le début de discussions sur tous les problèmes des deux côtés à la deuxième étape, a dit Lavrov. Après avoir évoqué la nécessité pour la RPDC de recevoir des garanties de sécurité à la suite de ce processus (de dénucléarisation), le ministre russe a souligné la nécessité d'une participation multilatérale. « Considérant toute l'importance de la solution des problèmes entre les États-Unis et la Corée du nord, y compris les phases de dénucléarisation de la péninsule et les garanties de sécurité, a souligné Lavrov. Il est clair qu'il sera difficile de résoudre ces problèmes dans le format bilatéral. Tous les participants aux pourparlers à six sont toujours partis du fait que ce processus doit aboutir à la création d'un système de paix, de sécurité et de stabilité en Asie du Nord-Est. »
D'autres signes que les États-Unis ne contrôlent pas les développements apparus dans la péninsule coréenne depuis le sommet de Panmunjon le 27 avril entre la République de Corée et la RPDC doivent avoir incité les États-Unis à adopter une nouvelle approche.
Le 26 mai, le président Moon Jae-in de la République de Corée a rencontré le président Kim de la RPDC, juste au nord de la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule au 38e parallèle. La réunion avait été proposée par le président Kim et a été convoquée à un jour d'avis. Ce fut une réunion importante du fait que Donald Trump venait tout juste de lancer une provocation contre la RPDC en annulant unilatéralement le sommet prévu pour le 24 mai entre la RPDC et les États-Unis. Cette deuxième rencontre entre le président Moon et le président Kim a été une affirmation à la face du monde entier, et des États-Unis en particulier, que le peuple coréen, nord et sud, est déterminé à avancer sur la voie de la paix et de la réunification indépendamment des États-Unis. C'était une affirmation du droit souverain du peuple coréen d'établir lui-même son programme dans son propre intérêt.
Quatre jours avant la réunion, le président Moon s'était rendu à Washington pour tenir sa quatrième réunion face à face avec le président Trump, où, selon les rapports, il aurait exhorté le président des États-Unis à faire tout ce qu'il peut pour assurer que le sommet RPDC-États-Unis soit un succès, porteur d'espoir pour toute la nation coréenne quant à son aspiration à la dénucléarisation de la péninsule et à la paix. Moon a promis qu'il ferait tout ce qu'il pourrait pour atteindre cette fin.
Le 24 mai, deux jours après cette rencontre avec Moon, sans même informer formellement le président Moon, Trump a envoyé une lettre laconique et vulgaire au président Kim Jong Un, annulant unilatéralement le sommet de Singapour. Il a cité comme prétexte « la grande colère et l'hostilité ouverte » de la RPDC parce que la RPDC a dénoncé à juste titre les exercices militaires Max Thunder Air commencés le 11 mai, durant lesquels les États-Unis ont déployé 100 avions de combat, notamment des chasseurs furtifs F-22 et des bombardiers B-52 conçus pour larguer des bombes nucléaires, avec un déploiement d'une plus grande ampleur que les années précédentes. La RPDC avait également dénoncé les remarques faites le 29 avril par le conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, qui a dit que le plan américain de dénucléarisation de la RPDC suivra le « modèle libyen ».
Lors de la rencontre entre le président Moon et le président Kim le 26 mai, qui a duré plus de deux heures, les deux dirigeants ont réaffirmé les principes de la Déclaration historique de Panmunjom et se sont engagés à agir rapidement pour actualiser les décisions. Moon lui-même a informé son personnel le 28 mai qu'il y aura plus de réunions entre le nord et le sud pour discuter des « questions urgentes, tout en omettant toute formalité difficile et protocolaire ».
« La tenue de réunions intercoréennes régulières et formelles comme le précédent sommet de Panmunjom ou le sommet de Pyongyang prévu pour cet automne est très importante pour le développement des relations intercoréennes. Si des réunions techniques peuvent avoir lieu fréquemment entre ces réunions régulières quand il y a des besoins urgents, alternant entre les parties sud et nord de Panmunjom, cela nous aidera à développer les relations intercoréennes encore plus rapidement », a dit le président Moon.
Pour sa part, lors du sommet du 26 mai, le président Kim a déclaré : « Il est très important de se réunir fréquemment et de s'asseoir ensemble pour discuter si nous voulons garder nos promesses. » Le président Moon a répondu en disant : « La facilité avec laquelle nous pouvons nous contacter et nous rencontrer lorsque c'est nécessaire est le signe d'une nouvelle ère dans les relations intercoréennes. »
Les Coréens ont, à leur crédit, pris l'initiative du Sommet historique de Panmunjom et de la Déclaration de Panmunjom qui a créé une nouvelle page dans l'histoire moderne de la Corée, motivés par la réunification de la nation et la paix dans la péninsule coréenne. Ils posent les bases de la réunification pacifique et indépendante de la Corée.
Face à cette réalité, l'administration Trump a changé de tactique et a déclaré qu'elle était ouverte à nouveau à tenir un sommet RPDC-États-Unis. Une délégation de haut niveau de la RPDC s'est rendue aux États-Unis le 31 mai pour des entretiens avec l'administration Trump afin de préparer le sommet de Singapour.
Mais comment tout cela va se jouer reste à voir. Une chose est claire : la position adoptée par Trump au sommet de Singapour de mettre fin aux exercices de guerre hostiles dans la péninsule coréenne a clairement pour but d'écarter les autres parties intéressées. Le commandant du Commandement des Nations unies / Commandement des forces combinées / Forces des États-Unis Corée est un général américain et, évidemment, du fait qu'il est président, Donald Trump est le commandant en chef de toutes les forces américaines qui, par des alliances, des traités et des perspectives de guerre froide, ce qui lui permet de prendre toutes les décisions en fonction des intérêts américains et de la lutte pour la domination du monde. C'est pourquoi il peut faire des déclarations sur ce que toutes les forces armées stationnées dans et autour de la péninsule coréenne feront ou ne feront pas.
Mais la position de la RPDC est motivée par la réalisation de la réunification de la nation coréenne et la paix dans la péninsule coréenne, et non par ces considérations géopolitiques. La résolution de ces problèmes sur la nouvelle base historique, pas des dogmes et des arrangements de l'époque de la guerre froide, est la clé pour assurer un brillant avenir.
À cet égard, la position de la RPDC et du président Moon est d'une importance capitale, car les relations intercoréennes sont d'abord et avant tout une question que la nation coréenne doit régler sans ingérence extérieure. Leur position inébranlable pour la paix dans la péninsule coréenne est juste et mérite le soutien de tous les Canadiens.
Kim Jong Un, président du Comité des affaires d'État de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), et Donald J. Trump, président des États-Unis, ont tenu, le 12 juin 2018, à Singapour, l'historique première conférence au sommet.
Le président Kim Jong Un et le président Trump ont procédé à un échange de vues global, profond et sincère sur les problèmes relatifs à l'établissement de relations nouvelles entre la RPDC et les États-Unis et à l'instauration d'un système de paix permanent et durable dans la péninsule coréenne.
Le président Trump a affirmé qu'il fournira une garantie de sécurité à la RPDC, et le président Kim Jong Un a réaffirmé sa volonté inébranlable d'obtenir une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.
Persuadés que l'établissement de relations nouvelles entre la RPDC et les États-Unis contribuera à la paix et à la prospérité dans la péninsule coréenne et le monde, et reconnaissant que l'instauration de la confiance mutuelle entre les deux pays pourra stimuler la dénucléarisation de la péninsule coréenne, le président Kim Jong Un et le président Trump déclarent que :
1. La RPDC et les États-Unis ont décidé d'établir des relations nouvelles entre les deux pays conformément à l'aspiration des deux peuples à la paix et à la prospérité.
2. La RPDC et les États-Unis conjugueront leurs efforts pour instaurer un système de paix permanent et durable dans la péninsule coréenne.
3. La RPDC réaffirme la Déclaration de Panmunjom adoptée le 27 avril 2018 et s'engage formellement à s'attacher à établir une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne.
4. La RPDC et les États-Unis s'engagent formellement à procéder à des fouilles pour découvrir les dépouilles des prisonniers de guerre (POW) et des disparus (MIA) et à rapatrier immédiatement celles qui seront identifiées.
Le président Kim Jong Un et le président Trump, reconnaissant que la conférence au sommet RPDC-États-Unis, la première du genre dans l'histoire, est un événement remarquable d'une grande portée pour l'annulation de la tension et des rapports d'hostilité ayant duré entre les deux pays pendant plusieurs décennies et pour l'inauguration d'un lendemain tout différent, le président Kim Jong Un et le président Trump sont convenus d'appliquer complètement et au plus tôt les clauses de la conférence.
Pour donner suite aux résultats de la conférence au sommet RPDC- États-Unis, la RPDC et les États-Unis sont convenus d'ouvrir au plus tôt entre Mike Pompeo, secrétaire d'Etat des Etats-Unis, et son homologue de la RPDC, les négociations consécutives au présent sommet.
Kim Jong Un, président du Comité des affaires d'État de la RPDC, et Donald J. Trump, président des États-Unis, sont convaincus de collaborer pour le développement de relations nouvelles entre la RPDC et les États-Unis, pour la promotion de la paix, de la prospérité et de la sécurité dans la péninsule coréenne et dans le monde.
Le 12
juin 2018
L'île de Sentosa, Singapour
Kim Jong Un
Président du Comité des affaires d'Etat de la
République populaire démocratique de Corée
Donald J. Trump
Président des États-Unis
(Naenara)
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18e sommet de l'Organisation de
la coopération
de Shanghai à Qingdao
La Chine met tout en oeuvre pour prendre la place qui est sienne dans l'économie néolibérale mondialisée et pour contrecarrer les efforts de domination mondiale des États-Unis et ses politiques de bouleversement et de déstabilisation. Pendant la tenue de la réunion du G7 et du sommet États-Unis-RPDC à Singapour, le 18e sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai (OCS) avait lieu les 9 et 10 juin à Qingdao, province de Hubei, en Chine orientale. Dans la déclaration de Qingdao et le discours liminaire du sommet par le président chinois Xi Jinping, la question d'établir des relations internationales sur une base différente a été abordée.
Le président Xi a appelé les membres de l'OCS à bâtir « un avenir partagé, mettre de l'avant un nouveau genre de relations internationales, construire un monde ouvert, inclusif, sain et splendide où règnent la paix, la sécurité universelle et la prospérité commune. »
« Nous devons respecter les choix de chacun dans les voies de développement et reconnaître les intérêts fondamentaux et les principales préoccupations des autres. Nous devons parfaire notre compréhension mutuelle en nous mettant chacun à la place de l'autre. Nous devons consolider notre cohésion et notre unité sur la base de nos intérêts communs et en mettant de côté nos différences », a dit Xi dans son discours.
Dans son discours liminaire, Xi a annoncé que la Chine allait établir un centre spécial de prêt équivalent de 30 milliards de yuans (4,7 milliards de dollars US) dans le cadre du consortium interbancaire de l'OCS.
Lors d'une conférence de presse conjointe suite au sommet, Xi Jinping a dit que l'OCS « allait défendre l'autorité et l'efficacité des règlements de l'OMC, consolider un régime commercial multidimensionnel, ouvert, inclusif, transparent, non discriminatoire et fondé sur les règles, et s'opposer à toute forme de protectionnisme commercial », selon l'agence de presse chinoise Xinhua.
« Pour nous, la mondialisation économique et l'intégration régionale sont la tendance irrésistible de notre époque », a dit Xi.
« Tous les partis continueront de travailler conformément au principe de l'avantage réciproque afin d'améliorer les arrangements régionaux de coopération économique ainsi que la coopération de la Ceinture et de la Route. Nous voulons aussi améliorer la connectivité de nos stratégies de développement respectives et notre coopération en affaires, en investissement, en finance, en complémentarité et en agriculture, développer la facilitation du commerce et de l'investissement, et envisager des nouvelles perspectives de développement intégré dans la région afin que nos peuples puissent en tirer avantage et pour donner un nouvel élan à la croissance mondiale », a-t-il dit.
Il est important d'étudier ce que propose la
Chine. Différents points de vue exprimés en appui
à l'OCS confirment que les peuples de cette partie de
l'Asie sont à la recherche d'une façon de participer
à l'économie mondiale néolibérale qui ne
soit pas empreinte de volatilité et de violence. Cependant, il
faut tenir compte de la quête de domination mondiale et la
conquête de sphères d'influence des grandes puissances
pour déterminer comment établir un monde
où règnent la paix et la
prospérité et où les besoins des peuples ont
préséance. Le nombre de personnes qui habitent les
pays membres de l'OCS totalise 3 150 662 153
personnes, soit 42 % de la population totale de la
planète.
1. L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), créée le 26 avril 1996 sous le nom de Shanghai Five, est une alliance internationale composée de huit États membres, de quatre observateurs, de six partenaires de dialogue et de quatre participants.
États membres : Chine, Inde, Kazakhstan, Kirghizistan, Pakistan, Russie, Tadjikistan, Ouzbékistan
États observateurs : Afghanistan, Biélorussie, Iran, Mongolie
Partenaires de dialogue : Arménie, Azerbaïdjan, Cambodge, Népal, Sri Lanka, Turquie
Autres participants : Nations unies, Association des nations de l'Asie du Sud-Est, Communauté des États indépendants, Organisation du Traité de sécurité collective, Conférence sur les mesures d'interaction et de confiance en Asie, Commission économique eurasienne, Banque mondiale et FMI.
(Photos : Xinhua )
Un communiqué de presse a été publié à l'issue de la 18e réunion du Conseil des chefs d'État des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), tenue les 9 et 10 juin dans la ville côtière chinoise de Qingdao, dans la province du Shandong (est).
Les pays membres ont souligné que l'OCS avait optimisé de façon continue son potentiel de coopération après l'accession de l'Inde et du Pakistan, et qu'elle était devenue une organisation régionale unique, influente et possédant une forte autorité, indique le communiqué.
Les membres de l'OCS soutiennent constamment la médiation dans les conflits en Afghanistan, en Syrie, au Moyen-Orient et sur la péninsule coréenne, ainsi que dans d'autres conflits régionaux dans le cadre des normes et principes du droit international largement reconnus, note le document.
Les pays membres ont signalé qu'il était très important de poursuivre l'application de l'accord sur le dossier nucléaire iranien, selon le document.
Le programme de coopération 2019-2021 visant à lutter contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme, qui a été approuvé lors du sommet, promouvra davantage la coopération pragmatique parmi les pays membres dans ce domaine, ajoute le document.
Les dirigeants des pays membres soutiennent une série de travaux sur l'éducation des jeunes visant à éviter qu'ils ne soient impliqués dans des activités destructrices. Dans cet objectif, le sommet a approuvé un message conjoint des dirigeants des pays membres de l'OCS destiné à la jeunesse, indique le communiqué.
Dans ce communiqué, les pays membres de l'OCS ont également mis l'accent sur l'importance de l'amélioration du système de gouvernance économique mondiale, de la consolidation et du développement du mécanisme commercial multilatéral avec l'OMC en son centre, et de la construction d'une économie mondiale ouverte.
Le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Pakistan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan ont réaffirmé leur soutien à l'initiative « la Ceinture et la Route », proposée par la Chine, note le document.
Le Kirghizistan a assumé la présidence tournante de l'OCS, et le 19e sommet de l'OCS se tiendra au Kirghizistan l'année prochaine, ajoute le communiqué.
(Xinhua)
À titre d'information
Selon les données officielles les plus récentes, la Chine est le partenaire le plus important de la Russie depuis huit années consécutives. Le volume de commerce bilatéral en 2017 a augmenté de 20,8 % pour atteindre 84,07 milliards $ US, et on s'attend à ce qu'il dépasse 100 milliards $ en 2018, selon Xinhua .
Xinhua cite Sergei Uyanayev, directeur adjoint de l'Institut d'études sur l'Extrême-Orient de l'Académie des sciences de Russie : « On observe une certaine amélioration et un certain développement de la structure commerciale en ce qui concerne le montant des échanges... À long terme, l'objectif de 200 milliards $ US sera atteint. »
Un plus grand développement de la coopération économique bilatérale dans les sphères traditionnelles, surtout dans le secteur énergétique, augure bien en ce sens, selon Xinhua. La deuxième phase de l'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) de Yamal doit être mise en oeuvre cette année, et le transport de gaz russe le long de la branche orientale du gazoduc « Force de Sibérie » débutera en 2019, en même temps que l'expansion de l'oléoduc Skovorodino-Daqing.
La Chine et la Russie vont de l'avant avec d'importants projets stratégiques en énergie nucléaire, en infrastructure et en aéronautique, et la coopération dans des domaines comme la finance, l'agriculture, la science et technologie, l'innovation et l'électricité transfrontalière est aussi en pleine expansion, selon Xinhua. De plus, les deux pays ont conclu diverses ententes visant à développer la région arctique et l'Extrême-Orient, ce qui favorisera aussi la coopération régionale.
« Aux yeux de la Russie, la Chine est leur partenaire commercial le plus fiable et le plus raisonnable », a dit Alexey Maslov, chef du département d'Études orientales de l'École supérieure de l'université de Recherche économique de la Russie.
Les experts font aussi valoir l'importance du jumelage effectué ces dernières années entre l'Initiative la Ceinture et la Route et l'Union économique eurasienne (UEE) dirigée par la Russie, et le rôle important qu'il joue dans l'ensemble de l'interaction entre la Russie et la Chine.
« Ce jumelage a servi de tremplin pour de nouveaux projets, tels que la ligne ferroviaire à grande vitesse Moscou-Kazan et la route maritime arctique. Il a aussi englobé et relancé d'anciens programmes conjoints bien connus dont ceux liés à la coopération dans l'Extrême-Orient russe », a dit Uyanayev.
Le 18 mai, la Chine et l'UEE ont conclu une entente en matière de coopération commerciale et économique, le premier arrangement systématique important jamais conclu entre les deux côtés, selon Xinhua.
« L'UEE et la Chine ont une base juridique commune qui permet une plus grande coopération dans un grand nombre de domaines », a dit Timofei Bordachev, un expert du Club international de discussion de Valdai.
(Source : articles de Xinhua, le 24 mai 2018)
Le Pakistan a participé pour la première fois au 18e sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai en tant que membre à part entière. La Chine est prête à intensifier ses contacts de haut niveau et sa communication stratégique avec le Pakistan, a dit le président chinois Xi Jinping lors de sa rencontre avec son homologue Mamnoon Hussain.
« La coopération stratégique par tous les temps entre la Chine et le Pakistan est non seulement une richesse commune des deux pays, mais offre également un modèle pour la construction d'un nouveau type de relations internationales », a indiqué M. Xi.
La Chine sera un partenaire régulier de la construction du Corridor économique Chine-Pakistan (CECP) et consolidera la coopération bilatérale dans des domaines telles l'énergie et l'infrastructure touchant au transport dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route, écrit l'agence de presse Xinhua. La Chine s'attend aussi à consolider sa coopération avec le Pakistan pour lutter contre le terrorisme, a dit M. Xi. « Il a dit que la Chine continuerait d'appuyer le Pakistan dans la sauvegarde de son indépendance nationale, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, et qu'elle appuierait le Pakistan dans le choix de sa propre voie de développement », écrit Xinhua .
« La Chine et le Pakistan s'appuieront toujours l'un l'autre pour ce qui est des questions qui touchent à leurs intérêts fondamentaux et à la défense des intérêts communs des deux pays ainsi que d'autres pays en développement », a dit M. Xi.
Le président du Pakistan a dit que la Chine était un ami fiable et un partenaire constant du Pakistan, et que les relations entre les deux pays étaient inébranlables. Le Pakistan continuera de défendre la politique d'une seule Chine et d'appuyer les intérêts fondamentaux de la Chine, a-t-il dit. Le Pakistan est prêt à entretenir un contact de haut niveau avec la Chine, à approfondir leur coopération dans des domaines tels l'économie, le commerce, la sécurité, et à aller de l'avant dans la construction du CECP et à améliorer la coordination dans les affaires mondiales et régionales, a dit Hussein.
« Le Pakistan appuie la Chine dans ses efforts pour jouer un rôle plus important dans les affaires internationales, ce qui est important pour le maintien de la sécurité et de la stabilité mondiales », a-t-il ajouté.
(Xinhua)
L'Inde a participé pour la première fois au sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à titre de membre à part entière. Les relations entre l'Inde et la Chine ont été renouvelées lors d'une réunion entre le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien Narendra Modi à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine, au mois d'avril. La réunion a été « un nouveau point de départ pour promouvoir les relations bilatérales » a dit Xi Jinping dans une réunion entre les deux présidents avant la tenue du sommet.
Xinhua a commenté la réunion comme suit :
« La Chine est prête à travailler avec l'Inde pour faire de la rencontre de Wuhan un nouveau point de départ afin de renforcer continuellement la confiance politique mutuelle, de s'engager dans une coopération mutuellement bénéfique et de faire avancer les relations sino-indiennes de manière plus efficace, plus rapide et plus stable, a souligné M. Xi.
« M. Xi a fait valoir que la Chine et l'Inde avaient déjà obtenu plusieurs résultats préliminaires dans la mise en oeuvre du consensus auquel ils sont parvenus à la réunion de Wuhan et que les deux parties devaient poursuivre leurs efforts pour accélérer la mise en oeuvre, maintenir la communication stratégique, augmenter leur coopération économique et commerciale, promouvoir les échanges entre les peuples et améliorer la coordination et la coopération sur les questions internationales et régionales.
« M. Xi a dit que pour sa part la Chine est prête à travailler avec l'Inde et d'autres pays membres pour agir dans l'Esprit de Shanghai et promouvoir le développement sain et stable de l'OCS.
« M. Modi a qualifié la réunion informelle avec Xi Jinping à Wuhan de 'très réussie et très importante' et a dit qu'elle lui avait inspiré une plus grande confiance quant au développement des relations entre l'Inde et la Chine, et qu'elle serait sans doute un événement marquant dans les relations bilatérales.
« La coopération entre l'Inde et la Chine s'avère très importante en termes de paix mondiale et de prospérité, et l'Inde est prête à faire progresser les relations bilatérales dans l'esprit de la réunion de Wuhan, a dit M. Modi. « En tant que nouveau membre, l'Inde est prête à jouer un rôle actif dans l'OCS, et appuie la Chine dans ses efforts pour faire du sommet de Qingdao un succès, a dit M. Modi. Après la réunion, Xi et Modi ont assisté à la signature des ententes de coopération bilatérale. »
(Xinhua)
Xinhua a fait état des opinions de divers experts et groupes de réflexion de pays qui se considèrent favorisés par ce que la Chine est en train de construire à travers l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) :
Zivadin Jovanovic, expert en relations internationales à Belgrade, en Serbie, qui est le fondateur du Belgrade Forum for a World of Equals et du Centre de recherche sur la connectivité de la Route de la Soie, deux groupes de réflexion, a affirmé que M. Xi avait présenté une opinion « positive, visionnaire sur l'approche des défis économiques, sociaux et sécuritaires mondiaux ».
« Xi a montré au monde le rôle de l'OCS dans la gouvernance mondiale et a ouvert la voie au renforcement de la paix et de la coopération mutuellement bénéfique dans un monde multipolaire, sans contraintes géopolitiques et sans vestiges de l'isolationnisme », a-t-il ajouté.
Maria Guleva, professeur agrégé d'histoire présidant la chaire d'études du développement social des pays d'Asie et d'Afrique à l'Université d'Etat de Saint-Pétersbourg, a noté que la Chine cherchait à assumer des obligations internationales sérieuses consolidant son statut de grand pays.
« C'est évident dans un certain nombre de déclarations de M. Xi, qui insiste sur la nécessité de combler l'écart de niveau de développement entre les pays, et dans son annonce sur la contribution (de la Chine) au consortium interbancaire de l'OCS », a déclaré Mme Guleva.
Commentant le discours de Xi, où il a affirmé que l'OCS devrait « soutenir l'égalité, l'apprentissage mutuel, le dialogue et l'inclusion entre les civilisations » et « chercher à parvenir à une croissance partagée via la discussion et la collaboration dans l'engagement au sein de la gouvernance mondiale », Tigran Sarkissian, l'ancien premier ministre de l'Arménie a indiqué que ces remarques montraient que la Chine était à la fois confiante en elle-même et consciente de ses forces et de ses faiblesses.
Sarkissian, aujourd'hui président du conseil d'administration de la Commission économique eurasienne, a souligné qu'une telle attitude était utile pour résoudre efficacement les problèmes et rechercher des solutions dans la coopération extérieure fondées sur l'égalité et la réciprocité des bénéfices.
Elle permettra également d'obtenir la confiance de la communauté internationale et d'établir des relations de coopération à long terme avec d'autres pays pour une prospérité commune, a-t-il ajouté.
B.R. Deepak, sinologue et professeur d'études chinoises à l'Université de Jawaharlal Nehru, basé à New Delhi, pense que l'accent mis par Xi sur « l'esprit de Shanghai » est très opportun puisque les approches protectionnistes et les approches politiques unilatérales ont tendance à « perturber l'ordre régional et international actuel » et à créer des conflits entre les nations.
L'« Esprit de Shanghai », un ensemble de principes fondamentaux englobant la confiance mutuelle, les avantages réciproques, l'égalité et la consultation, « pourrait par nature être considéré comme un antidote » à ces approches, a déclaré M. Deepak.
Alina Grishikevich, vice-présidente de la Société de l'amitié Biélorussie-Chine, a souligné les remarques de Xi sur le renforcement de l'unité et du respect mutuel.
Le sommet de Qingdao revêt une grande importance, car il stimule la coopération entre les Etats membres et les observateurs, a déclaré Grishikevich.
Sheetal Babu Regmi, ancien secrétaire général du gouvernement népalais, s'est dit impressionné par la mention des échanges culturels et du développement des ressources humaines dans le discours de Xi.
Si les propositions de Xi dans ces deux domaines sont sérieusement mises en oeuvre, la région réalisera des progrès substantiel dans sa mise à niveau industrielle et deviendra peut-être le centre de l'économie mondiale, a déclaré M. Regmi.
Avtandil Otinashvili, rédacteur en chef de l'Agence de presse géorgienne Newsday, a déclaré que le discours de Xi était imprégné d'un esprit de coopération, de consultation et d'inclusion et « traçait le parcours » du développement futur du bloc.
Les propositions de Xi pour améliorer la gouvernance mondiale et sa vision d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité reflètent les aspirations communes de différentes parties du monde. Elles ont offert une nouvelle perspective quant aux raisons pour lesquelles le monde doit abandonner la mentalité de la guerre froide et s'orienter vers la coopération globale, a-t-il dit.
« L'OCS peut être l'un des principaux liens régionaux au sein du projet global BRICS + et dans le cadre de l'Eurasie dans la formation d'une plateforme d'intégration et de coopération pour tous les pays en développement du continent eurasien », a déclaré Yaroslav Lissovolik. la Banque eurasienne de développement.
La banque envisage maintenant de prendre part à de grands projets entre la Chine, la Russie et d'autres pays de l'UEE dans le cadre du jumelage de l'UEE et de l'Initiative Ceinture et Route, a-t-il ajouté.
« Il est très important que des mécanismes bilatéraux et multilatéraux soient rapidement mis en place, dans le cadre desquels les parties commencent à travailler méticuleusement pour trouver des options de coopération mutuellement avantageuses », a dit Uyanayev.
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