Numéro 23 - 12 mai
2015
70e anniversaire de la victoire
contre le fascisme en Europe
Honneur aux peuples combattants qui
ont
écrasé le fascisme!
• L'étrange
déclaration
du
premier
ministre
du Canada
à l'occasion du Jour de la victoire
• Il y a 70 ans, l'Armée rouge prenait
Berlin
- Sputnik International -
Dans l'actualité
• Les nationalistes de Kiev commémorent
la Deuxième Guerre mondiale
en jurant de «détruire
Moscou»
• Les Canadiens commémorent le massacre
d'Odessa en exigeant le retrait
des troupes d'Ukraine et en appelant
à la défaite du gouvernement Harper
Affiches de la Grande
Guerre patriotique
• Un appel aux armes à la défense
de la mère patrie
Supplément
• 70e anniversaire de la victoire sur le
fascisme en Europe
70e anniversaire de la victoire contre le
fascisme en Europe
Honneur aux peuples combattants
qui ont
écrasé le fascisme!
L'Union soviétique
et l'Armée rouge
tiennent la parade de la victoire à Moscou, le 24 juin 1945. Les
emblèmes nazis sont jetés au sol aux pieds du leadership
soviétique qui préside l'événement du haut
du Mausolée de Lénine. Cliquer sur l'image pour
l'agrandir.
Le 9 mai 2015 est le 70e anniversaire de la capitulation
totale de l'Allemagne nazie dans la Deuxième Guerre mondiale. En
cette occasion, LML rend hommage aux peuples combattants du
monde qui ont écrasé le fascisme, en particulier les
peuples de l'Union soviétique qui ont porté le plus lourd
fardeau dans la lutte pour
éradiquer la peste nazie. Honneur aussi aux partisans de tous
les pays occupés qui ont sacrifié leur vie dans la
résistance à l'occupant fasciste. Tous ont combattu pour
que plus jamais l'humanité ne connaisse le fascisme et la guerre.
Capture du drapeau nazi par le
Régiment de la
Chaudière, de Québec (Archives
nationales du Canada)
|
Le Canada, auquel s'est jointe Terre-Neuve, a
envoyé quelque 1,1 million de soldats
combattre dans la guerre, dont plus de 130 000 Québécois.
Ils se sont illustrés dans maintes batailles et
campagnes, notamment dans le débarquement de Normandie,
la campagne d'Italie et la libération de la Hollande.
Les sacrifices que les peuples ont consentis pour
écraser le fascisme nous appellent aujourd'hui à
intensifier la lutte contre les guerres d'agression et d'occupation et
contre l'utilisation de la force pour résoudre les conflits
entre nations.
Notre principale contribution aujourd'hui à la
victoire de cette cause est d'intensifier notre travail
pour mettre fin à la participation du Canada aux guerres et aux
agressions des États-Unis en Irak, en Syrie, en Ukraine, pour
défaire le gouvernement Harper en 2015 et instaurer un
gouvernement antiguerre qui sera un facteur de
paix dans le monde.
L'étrange déclaration du premier ministre
du Canada
à l'occasion du Jour de la victoire
Le premier ministre du Canada Stephen Harper a fait une
déclaration
étrange le 8 mai 2015 pour marquer le Jour de la victoire en
Europe.
Il a
salué la contribution des Canadiens et des Terre-Neuviens
à l'effort de
guerre, a cité les pertes que leur sacrifice leur a
coûtées et a
ensuite rappelé que dans deux ans nous allons
célébrer le 150e
anniversaire de la Confédération canadienne. Il a fait
une vague
référence aux « alliés »
mais n'en a salué aucun. Il n'a pas cité les
sacrifices et les pertes des autres peuples, en particulier ceux de
l'ancienne Union soviétique sans lesquels le fascisme n'aurait
pas été
vaincu. Il a reconnu les pertes des Canadiens et Terre-Neuviens mais
n'a pas mentionné la contribution des Premières Nations
et celles de
tous les Canadiens et Canadiennes venus ici après la guerre,
après
avoir combattu les nazi-fascistes dans leur pays d'origine. C'est ni
plus ni moins nier le gigantesque
sacrifice des peuples du monde qui se sont unis
derrière une même
cause dans un grand Front antifasciste. Il n'a
exprimé aucun remords pour le fait que le Canada a donné
refuge à des
nazis déguisés en personnes déplacées, leur
permettant ainsi de s'en
tirer
impunis pour les crimes commis durant la guerre. Il n'a pas cru bon
tenir personne responsable des crimes hitlériens.
Selon le premier ministre, « pour
les Canadiens, ce jour
est une occasion de s'arrêter un instant pour rendre hommage aux
plus
d'un million de courageux Canadiens et Terre-Neuviens qui, aux
côtés
des Alliés, ont mis leur vie en péril pour mettre fin
à la tyrannie en
Europe. Ils l'ont fait pour protéger les valeurs de
liberté et
de démocratie qui sont si chères aux Canadiens, et parce
que c'est ce
qu'il convenait de faire.
« Ce jour est également l'occasion
d'honorer la mémoire des plus de
45 000 généreux marins, soldats et aviateurs ayant
consenti l'ultime
sacrifice, et des plus de 55 000 autres qui ont été
blessés au cours de
la Seconde Guerre mondiale. Nous leur serons toujours reconnaissants,
ainsi qu'à leurs familles, pour les services qu'ils ont rendus
à notre pays.
« Dans des endroits comme Ortona, Juno Beach,
Caen, la poche de
Falaise et l'Escaut, où les Canadiens ont remporté
d'importantes
victoires contre les nazis, résonne encore l'honneur de nos
vaillants
militaires qui ont combattu avec tant de courage pour la
liberté. »
Contrairement au premier ministre, en honorant tous ceux
et celles qui ont donné leur vie et consenti d'énormes
sacrifices les
Canadiens ne créent pas de division fausse entre ceux qui
sont nés au Canada et ceux qui provenaient d'autres pays ou qui
ont fait leur contribution dans d'autres pays. Nombreux sont ceux dans
les rangs de la classe ouvri re et du peuple du Canada qui ont combattu
comme partisans dans leurs pays d’origne en Europe et aussi en
Corée, en Chine, aux Philippines, en Birmanie, en Inde, dans
d'autres pays d'Asie et en Afrique du Nord et dans les autres pays qui
ont été occupés par les nazis allemands, les
militaristes japonais et les fascistes italiens et ont lutté
contre les occupants étrangers. Il y a au Canada des gens de
tous les pays qui ont combattu pendant la guerre pour
réaliser leur aspiration de paix, de
liberté et de démocratie. Eux aussi sont
Canadiens, même si le premier ministre du Canada nie honteusement
leur existence.
À gauche : Des
soldats des Premières Nations de Moose Factory, du
nord de l'Ontario.
À droite : des soldats canadiens d'origine chinoise.
Des partisans en Europe
durant la Deuxième Guerre mondiale. Haut à
gauche : Partisanes russes, membres du Front antifasciste des
femmes.
Haut à droite : Partisans juifs de Biélorussie. Bas
à gauche : Jeunes
partisans yougoslaves. Bas à droite : Membres du
détachement de
partisans Sydir Kovpak en Ukraine.
À gauche :
Partisans philippins à la Bataille de Bataan en 1942. À
droite : Soldats indiens du 7e Régiment Rajput en Birmanie
en 1944.
À l'occasion du 70e anniversaire de la
défaite du nazi-fascisme en
Europe, le peuple canadien rend aussi un profond hommage aux femmes et
aux hommes qui ont travaillé dans les usines et les champs pour
approvisionner les forces alliées. Il reconnaît les
milliers de membres
des Premières Nations qui ont donné leur vie pour
repousser l'hydre
fasciste en terres étrangères. Ils ont consenti l'ultime
sacrifice pour
assurer la paix, la liberté et la démocratie et à
ce jour les Canadiens
leur rendent un profond hommage même si le premier ministre
refuse de
les reconnaître.
La déclaration de Stephen Harper offre un
contraste frappant avec ce
que les dirigeants des pays avec lesquels le Canada était
allié durant
la guerre ont dit à l'époque au sujet de la Russie, de
ses dirigeants
et de son sacrifice durant la guerre.
Winston Churchill, premier
ministre de la Grande-Bretagne, discours à la Chambre des
Communes, 8 septembre 1942 :
« Ce fut pour moi une expérience d'un
grand intérêt que de
rencontrer le premier ministre Staline... Dans cette lutte
acharnée, il
est très heureux pour la Russie d'avoir ce grand chef de guerre
déterminé à sa tête. C'est un homme d'une
personnalité exceptionnelle,
fait pour ces temps sombres et tumultueux où la vie l'a
plongé ; un
homme au courage et à la volonté inépuisables, et
un homme direct au
discours tranchant, ce qui, ayant été élevé
à la Chambre des communes,
ne me dérange pas, particulièrement quand j'ai
moi-même quelque chose à
dire.
« Par-dessus tout, c'est un homme d'un humour
salvateur, ce qui est
d'une grande importance pour tous les hommes et toutes les nations,
surtout pour les grands hommes et les grandes nations. Staline m'a
donné une impression de profonde sagesse, de calme et d'une
absence
totale d'illusions. Je crois que j'ai suscité chez lui le
sentiment
que nous étions de bons et fidèles camarades dans cette
guerre - mais
cela, après tout, ce sont les actes et non les paroles qui le
prouveront. »
Franklin D. Roosevelt,
président des États-Unis, lettre à Staline, 5
février 1943 :
« En tant que commandant en chef des forces
armées des États-Unis
d'Amérique, je vous félicite pour la brillante victoire
à Stalingrad
des armées sous votre commandement suprême. Les 162 jours
de combats
épiques pour la ville qui a toujours honoré votre nom et
le résultat
décisif que tous les Américains célèbrent
aujourd'hui restera
un des plus beaux chapitres de cette guerre des peuples unis contre le
nazisme et ses émules. Les commandants et les combattants de vos
armées
au front et les hommes et les femmes qui les ont soutenus dans les
usines et les campagnes se sont unis pour couvrir de gloire les armes
de leur pays et pour inspirer, par leur exemple de détermination
renouvelée, les nations unies à conjuguer toutes leurs
énergies afin de
provoquer la défaite finale et la capitulation inconditionnelle
de
l'ennemi commun. »
Franklin D. Roosevelt,
lettre à Staline, 23 février 1943 :
« Au nom du peuple des États-Unis, je
tiens à exprimer à l'Armée
rouge, à l'occasion de son 25e anniversaire, notre profonde
admiration
pour ses magnifiques exploits sans égal dans toute l'histoire.
Depuis
de nombreux mois, en dépit de pertes énormes en
approvisionnement, en
matériel de transport et en territoire, l'Armée rouge a
privé de la victoire un ennemi des plus puissants. Elle l'a
arrêté à
Leningrad, à Moscou, à Voronej, dans le Caucase et,
enfin, à la
bataille immortelle de Stalingrad, l'Armée rouge a non seulement
vaincu
l'ennemi, mais a lancé la grande offensive qui se poursuit sur
tout le
front de la Baltique à la mer Noire. La retraite forcée
de l'ennemi lui
coûte
de lourdes pertes, en hommes, en matériel et en territoire et
surtout
détruit son moral. De tels exploits ne peuvent être
accomplis que par
une armée qui possède une direction
expérimentée, une bonne
organisation, une formation adéquate et surtout une
détermination à
vaincre l'ennemi quels que soient les sacrifices. Dans le même
temps,
je tiens
également à rendre hommage au peuple russe qui a
donné naissance à
l'Armée rouge et de qui elle dépend pour ses hommes, ses
femmes et son
approvisionnement. Eux aussi sont engagés entièrement
dans l'effort de
guerre et font le sacrifice suprême. L'Armée rouge et le
peuple russe
ont, sans le moindre doute, condamné les armées de Hitler
à
une défaite ultime et ont gagné l'admiration durable du
peuple des
États-Unis. »
Général
américain Douglas McArthur, Commandant suprême
allié du Pacifique Sud-Ouest :
« L'ampleur et la grandeur de cet effort en
font le plus grand exploit militaire de toute l'histoire. »
Frank Knox,
secrétaire américain à la Marine :
« Nous et nos alliés devons
reconnaître que nous avons une dette
éternelle de gratitude envers les armées et les peuples
d'Union
soviétique. »
Henry L. Stimson,
secrétaire américain à la Guerre :
« L'histoire ne connaît pas de plus
grande preuve de courage que celui montré par les peuples
d'Union soviétique. »
Conférence des
puissances alliées : Union soviétique, États-Unis et Grande-Bretagne,
à
Téhéran,
1943
Alors quel est le problème, M. Harper ?
Pourquoi lui est-il si difficile de saluer le sacrifice des peuples
soviétiques comme si cela lui restait en travers de la gorge ?
Il est important de savoir pourquoi ce premier
ministre
garde le silence sur la signification de la contribution des
communistes à la Deuxième Guerre mondiale, lui qui ne
rate pas
une occasion de se répandre en injures contre les communistes.
Il n'a
pas de difficulté par contre à louanger les fascistes en
Ukraine, des
pays baltes et des Balkans et à les présenter comme des
combattants
pour la liberté. Il est clair que le premier ministre est
attiré par
tout ce contre quoi les Canadiens ont combattu durant la
Deuxième
Guerre
mondiale.
Les dommages faits par ceux qui poursuivent
l'anticommunisme de la
guerre froide à ce jour et qui cherchent à assimiler le
communisme au
fascisme à dessein pour faire croire que les fascistes
étaient des
combattants de la liberté ne sont pas insignifiants. Cet
extrémisme a
fait et continue de faire beaucoup de tort. Les guerres d'agression et
d'occupation contre les peuples de divers pays aujourd'hui ne sont pas
étrangères à ces tentatives de renverser la
victoire sur le fascisme et
de nier sa signification pour l'humanité. Ces gens ne sont pas
aptes à
occuper ces fonctions d'État et doivent en être
démis.
La seule activité internationale à
laquelle a participé le premier
ministre pour marquer cet important anniversaire est la
cérémonie du 4
mai en Hollande, où plus de 6000 soldats canadiens ont
donné leur vie
pour libérer le peuple néerlandais de l'occupation nazie
en 1945. Il
est resté silencieux encore une fois sur le rôle
indispensable de
l'Armée rouge dans les victoires qu'ont pu remporter les forces
canadiennes et anglo-américaines après le 6 juin 1944
dans l'ouest de
l'Europe.
Un des aspects les plus significatifs de cet
anniversaire est que
les dirigeants de la plupart des pays d'Europe, comme ceux du Canada et
des États-Unis, ont refusé l'invitation de la Russie
à participer aux
célébrations du Jour de la victoire à Moscou. Ils
ont profité de
l'occasion pour répéter leur mensonge que la Russie a
attaqué
l'Ukraine, ce
qui montre qu'ils ont repris à leur compte la logique fasciste
hitlérienne selon laquelle aussi évident que soit le
mensonge il suffit
de le répéter assez souvent pour qu'il soit reconnu comme
vérité.
Tout comme pour les fascistes allemands, les convictions
idéologiques servent à justifier ce qui est
injustifiable. Lorsque les
nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne et qu'ils ont
entrepris de
soumettre le peuple allemand, ils se sont mis à éliminer
systématiquement tous les dissidents avec une
férocité inégalée. C'était
l'instrument de l'impérialisme allemand agressif à
l'époque où les
hitlériens nourrissaient leur
folie de dominer le monde et se préparaient à plonger
l'humanité dans
l'abysse d'une guerre mondiale. Tout cela se faisait au nom des valeurs
allemandes et des plus grands idéaux, tout comme aujourd'hui
Harper
cherche à cacher son extrémisme en invoquant les valeurs
canadiennes et de grands idéaux.
Lorsque le premier ministre et d'autres parlent des
pertes encourues
par le Canada durant la Deuxième Guerre mondiale, ils le font
pour
justifier leurs desseins d'aujourd'hui. Ils invoquent les pertes en
vies humaines pour s'associer à la cause de la liberté et
de la
démocratie pour être mieux en mesure de donner une
façade à leurs
politiques
guerrières et prétendre les poursuivre au nom de
« valeurs
canadiennes ». C'est ce qui explique leur silence sur la
contribution
de tous les peuples du monde, surtout les peuples de l'ancienne Union
soviétique, qui y ont perdu plus de 27 millions de leurs fils et
filles
pour sauver l'humanité du fléau fasciste et
préserver leur liberté dans
leur patrie socialiste.
Alors pourquoi Stephen Harper veut-il faire abstraction
du contexte
de la guerre ? C'est pour détourner l'attention du fait
qu'il soutient
les héritiers de l'« Armée des insurgés
ukrainiens » de Stepan Bandera,
financée et armée par les nazis et responsable du
massacre de 60 000 à
100 000 polonais en Volhynie et en Galicie pour établir une
« Ukraine de race pure ». Est-ce pour
cacher l'affinité avec
le programme idéologique et politique néonazi de la junte
ukrainienne
soutenue par le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne et
d'autres
pays de l'Union européenne aujourd'hui ? Est-ce pour
détourner
l'attention du fait
que les tentatives actuelles d'isoler la Russie
s'inscrivent dans les ambitions des États-Unis et des puissances
d'Europe de dominer l'Asie en vue de la domination mondiale ?
L'arrogance et l'hypocrisie de ces pays qui continuent d'imposer la
« solution finale » aux Palestiniens et de
détruire des pays comme la
Libye, la Syrie, le Liban, l'Iran et d'autres sont sans borne.
Ayant échoué à s'emparer de l'Afghanistan depuis
le début du XIXe
siècle, ils s'avancent maintenant sur les pas de
Napoléon, du kaiser
Guillaume et de Hitler et, comme eux, ils sous-estiment encore une fois
la Russie et menacent de plonger les peuples du monde dans une autre
conflagration mondiale.
Il y a 70 ans, l'Armée rouge prenait Berlin
- Sputnik International, 2 mai 2015 -
Artillerie
soviétique, avril 1945, avant de passer à l'offensive
contre Berlin
Le 9 mai est le 70e anniversaire de la capitulation
inconditionnelle de la garnison nazie allemande du Reichstag qui marque
la fin de la Bataille de Berlin.
La Bataille de Berlin, qui a fait rage du 25 avril au 2
mai 2015, a été le point culminant dramatique d'une
guerre brutale de quatre ans entre l'Allemagne nazie et l'Union
soviétique, une bataille qui est connue en Russie sous le nom de
Grande Guerre patriotique.
Au printemps 1945, les combats sur le territoire de
l'Allemagne nazie étaient menés par les forces
soviétiques, américaines, britanniques et
françaises. Les forces soviétiques étaient
à 60 kilomètres de Berlin, alors que les unités de
pointe des forces américaines et britanniques avaient atteint le
fleuve Elbe qui est à 110-120 kilomètres de la
capitale allemande.
Pour les nazis, Berlin était non seulement un
centre politique mais un des plus importants centres
militaro-industriels de l'Allemagne. En préparation de la
bataille, le gros des forces de la Wermacht avait été
concentré près de Berlin. Environ 200 bataillons du
Volkssturm (milice nationale) avaient été
déployés dans la ville avec plus de 200 000
soldats dans la garnison.
La défense de la ville avait été
soigneusement planifiée et préparée. La zone de
défense de Berlin comprenait trois périmètres
circulaires. Le périmètre extérieur longeait les
fleuves, les canaux et les lacs sur une distance de 25 à 40
kilomètres du centre de la capitale. Il comprenait de grandes
zones fortifiées converties en poches de
résistance.
Le périmètre intérieur de 6
kilomètres, qui était la principale ligne de
défense du district fortifié, longeait les banlieues de
Berlin. Des obstacles antichars et des barbelés avaient
été disposés dans les rues. Le troisième
périmètre, celui de l'intérieur de la ville,
longeait le chemin de fer. Toutes les rues menant au centre-ville
étaient bloquées au
moyen d'obstacles de toutes sortes, tranchées, fortifications,
barricades et bunkers et les ponts étaient munis d'explosifs,
prêts à être détruits. Les forces nazies
allemandes entendaient utiliser le métro de Berlin long de 80
kilomètres pour des mouvements partiels de troupes.
Dans le but d'assurer le commandement et le
contrôle effectifs de la défense, les forces nazies
allemandes ont divisé Berlin en neuf secteurs. Le corridor
central, où étaient situées les principales
agences du gouvernement et de l'administration, notamment le Reichstag
et la Chancellerie impériale, était le secteur le plus
fortifié.
Le plan du Haut commandement du Soviet suprême
était de faire une série de frappes puissantes sur une
vaste zone, diviser les forces de l'ennemi dans la ville, les encercler
et les détruire une après l'autre.
Chronologie des opérations de l'Armée
soviétique
Les opérations à Berlin ont
débuté le 16 avril. Après de puissantes frappes
d'artillerie et aériennes, les forces du premier front
biélorusse commandées par le maréchal Gueorgui
Joukov ont affronté l'ennemi sur le fleuve Oder. Au même
moment, les troupes du premier front
ukrainien commandées par le maréchal Ivan Koniev ont
traversé le fleuve Neisse. En dépit d'une forte
résistance, les forces soviétiques ont percé les
défenses de l'ennemi.
Le 20 avril, l'assaut a débuté par une
attaque à l'artillerie de longue portée sur Berlin
menée par le premier front biélorusse. En soirée
du 21 avril, ses unités de pointe ont atteint les banlieues
nord-est de la ville.
Les forces du premier front ukrainien ont
effectué une manoeuvre rapide pour atteindre Berlin par le sud
et l'ouest. Le 21 avril, ayant franchi 45 kilomètres, les
unités de chars sont entrées dans la banlieue sud de la
ville. Tirant profit des succès des divisions blindées,
les unités combinées du groupe d'assaut du premier front
ukrainien ont fait
une percée rapide vers l'ouest.
Le 25 avril, les forces des premiers fronts ukrainien et
biélorusse ont fait une jonction à l'ouest de Berlin,
complétant l'encerclement du groupe de défense de Berlin
fort de 500 000 soldats incluant la Wermacht, les SS, les forces de
sécurité et de police et la Volkssturm, de même que
3000 canons de haut calibre et 250 chars. Les forces de
l'Armée rouge comprenaient 464 000 soldats, 12 700 canons et
mortiers, 2100 unités de roquettes d'artillerie et 1500 chars et
pièces d'artillerie automotrices.
Le deuxième front biélorusse a franchi
l'Oder et, brisant les défenses de l'ennemi, il avait franchi 20
kilomètres au 25 avril. Il a immobilisé la 3e
Armée de chars allemande, l'empêchant l'être
utilisée aux abords de Berlin.
Même si sa défaite était
inévitable, le groupe de défense de Berlin a
opposé une forte résistance, Les forces
soviétiques l'ont disséqué en trois poches
isolées dans des combats de rue féroces du 26 au 28 avril.
Les combats se sont poursuivis jour et nuit.
S'approchant du centre de la ville, les soldats soviétiques ont
progressé rue par rue et édifice par édifice.
Certains jours, c'est plus de 300 édifices qui ont
été pris. Les combats de corps-à-corps ont fait
rage dans les stations de métro, les lignes souterraines
d'utilité publique et les tunnels. La forme
principale de l'attaque était centrée sur le groupe
d'assaut comprenant des unités de fusilliers et de chars
renforcées par l'artillerie avec canons de 152 et 202 mm pour le
tir à bout portant.
Les chars étaient utilisés dans le cadre
d'unités de combat aux armes combinées ou dans des corps
de blindés sous le commandement opérationnel
d'armées à armes combinées ou opérant au
sein de leurs zones d'assaut. Les tentatives d'utiliser les chars de
façon indépendante ont mené à de lourdes
pertes aux mains de l'artillerie et des lance-roquettes antichars
Panzerfaust.
L'utilisation massive de bombardiers était rendue
difficile par la fumée épaisse qui s'échapppait de
la ville. Les frappes aériennes sur des cibles dans la ville ont
été faites les 25 et 26 avril par plus de 2049 avions.
Le 28 avril, les défenseurs de Berlin ne
contrôlaient plus que le centre de la ville, frappé de
tous côtés par l'artillerie soviétique. Le
même jour, en soirée, des unités de la
Troisième Armée d'assaut du premier front
biélorusse se sont approchées du Reichstag.
L'armée
soviétique hisse le drapeau de la victoire sur le Reichstag,
Berlin, 1er mai 1945.
|
La garnison du Reichstag comprenait environ 1000 soldats
et officiers, renforcée par des unités comme la Division
SS Norland, le bataillon français de la 15e Division de
grenadiers Charlemagne de la Waffen SS et le Bataillon latvien de la
15e Division de grenadiers de la Waffen SS, environ 5000 soldats en
tout. La garnison était équipée
d'un grand nombre de mitraillettes et de lance-roquettes antichars,
dont les Panzerfaust, et de pièces d'artillerie. De profondes
tranchées avaient été creusées, et des
obstacles et des emplacements d'artillerie et de mitrailleuses
entouraient l'édifice.
Le 30 avril, les unités de la Troisième
Armée d'assaut du premier front biélorusse ont
attaqué la garnison du Reichstag qui a offert une forte
résistance. C'est seulement en soirée, après des
assauts répétés, que les soldats
soviétiques ont pu entrer dans l'édifice.
Les nazis se sont battus férocement. Des combats
corps-à-corps ont eu lieu dans les corridors et les escaliers.
Les unités d'assaut ont pris contrôle du Reichstag marche
par marche, salle par salle et étage par étage. La
bataille pour le premier étage du Reichstag a duré 21
heures 45 minutes.
Les soldats soviétiques ont marqué chaque
étape de leur progression, de l'entrée principale du
Reichstag jusqu'au toit, en y déployant des drapeaux rouges,
petits et grands. Dans la nuit du 30 avril au premier mai, la
Bannière de la Victoire (le drapeau d'assaut de la 150e Division
de fusiliers) a été déployée sur le toit du
Reichstag. Le combat
pour le Reichstag s'est poursuivi jusqu'au matin du premier mai alors
que des groupes ennemis, retranchés dans la cave, ne se sont
rendus que le 2 mai.
Les Allemands ont perdu 2000 soldats et officiers dans
la lutte pour le Reichstag. Les Soviétiques ont capturé
2600 soldats, 1800 fusils et mitrailleuses, 59 pièces
d'artillerie et 15 chars et canons d'assaut.
Le premier mai, des unités de la Troisième
Armée d'assaut, progressant à partir du nord, ont fait
jonction avec la Huitième Armée de la garde. Plus tard
dans la journée, deux centres importants de la défense de
Berlin, la Citadelle Spandau et la Tour de Flak (Tour du Jardin
zoologique), se sont rendus.
Le matin du 2 mai, les forces nazies allemandes ont
envoyé ce message, en russe : « Veuillez cesser
de tirer. Nous avons envoyé des négociateurs au pont de
Postdam. » Dans une rencontre avec les Soviétiques,
au nom des forces allemandes, le général Helmut Weidling
a fait part de leur volonté de cesser toute
résistance ; traversant du côté des
Soviétiques à 6 heures du matin, Weidling a écrit
un ordre de reddition qui a été retransmis par
haut-parleur et par radio. En déroute et abandonnés, les
derniers résistants allemands ont été
décimés ou capturés le 5 mai. Certains ont
réussi à passer à l'ouest en traversant l'Elbe et
se sont joints aux unités
allemandes et aux réfugiés qui étaient
passés à la zone d'occupation américaine. Le reste
de la garnison de Berlin, environ 134 000 soldats, s'est rendu.
Dernières batailles
de Berlin, mai 1945
Les résultats de la Bataille de Berlin
On estime que la bataille a causé la mort de 125
000 civils berlinois sur une population de 2 millions, et la
destruction de zones entières de la ville. Des quelque 250 000
édifices de la ville, environ 30 000 ont été
entièrement détruits, plus de 20 000 partiellement
détruits et plus de 150 000
endommagés. Plus du tiers des stations de métro de la
ville ont été inondées et détruites par des
sapeurs de la Division SS Nordland et 225 ponts ont été
détruits par les sapeurs nazis.
Les combats contre des groupes séparés
cherchant à fuir Berlin vers l'ouest ont pris fin le 5 mai. Dans
la nuit du 8 au 9 mai, les forces nazies ont signé l'Acte de
capitulation militaire.
Dans la bataille de Berlin, les forces
soviétiques ont encerclé et détruit la plus grande
force ennemie de l'histoire des guerres. Ils ont détruit 70
divisions d'infanterie et 23 divisions de chars et de mitrailleuses
motorisées et capturé 480 000 soldats.
La Bataille de Berlin a également causé de
lourdes pertes aux forces soviétiques. Elles y ont perdu 78 291
soldats et 274 814 soldats ont été blessés. Les
pertes allemandes sont estimées à 100 000 morts et 220
000 blessés.
Plus de 600 participants à la Bataille de Berlin
ont été décorés du titre de Héros de
l'Union soviétique ; 13 ont reçu la deuxième
Médaille de l'Étoile d'or de Héros de l'Union
soviétique.
Depuis 2007, la Bannière de la Victoire de la
150e Division de fusilliers déployée sur le toit du
Reichstag est devenue le drapeau officiel de la Victoire en Russie.
Dans l'actualité
Les nationalistes de Kiev commémorent la
Deuxième Guerre mondiale en jurant de «détruire
Moscou»
Les nationalistes d'extrême-droite et
collaborateurs nazis ont commémoré la fin de la
Deuxième Guerre mondiale en se rassemblant le 7 mai, au Centre
de la renaissance nationale de Kiev, pour marquer le « Jour
du souvenir des victimes de la Deuxième guerre
mondiale » créé récemment. Lors du
rassemblement, ils ont lancé
l'appel à Kiev à prendre en main sa « mission
historique » de détruire Moscou, de libérer le
peuple russe et de lui permettre de façonner sa propre
destinée. Les participants à l'événement du
7 mai étaient des vétérans de la 14e Division de
grenadiers de la Waffen SS, de l'Armée insurrectionnelle
d'Ukraine (UPA) et des membres des
bataillons de volontaires néo-nazis qui combattent
côte-à-côte avec les troupes gouvernementales contre
le peuple de Donetsk et de Lougansk.
Y était aussi présent Yuri Sirotyuk, un
membre du parti politique fasciste Svoboda. Le site web officiel du
Parti a affiché le discours qu'il a présenté au
rassemblement. « Nous allons nous débarasser du poids
mort de l'impérialisme », aurait dit Sirotyuk.
« C'est pourquoi notre mission historique est de continuer
les actions de
nos prédécesseurs, de détruire Moscou et de
libérer le peuple russe et lui permettre de façonner sa
propre destinée. »
« Je pense que si nous le voulons vraiment,
nous pouvons le faire. Un autre problème est le fait que
l'Ukraine, malheureusement, n'est pas encore un pouvoir national
ukrainien. Il y a une partie du leadership politique de l'Ukraine qui
est indifférente envers la nation ukrainienne. Ces dirigeants
ukrainiens regardent avec indifférence des
officiers ukrainiens se faire tuer. Cependant ça leur fait
quelque chose quand leurs actions en bourse baissent et qu'ils pensent
à leurs usines qui sont en Russie. »
Selon le site web, la rencontre faisait partie du projet
des « Dialogues historiques » et son thème
était :
« La Deuxième Guerre mondiale et la
guerre russo-ukrainienne de 2014-2015 : parallèles et
caractéristiques communes ».
Les Canadiens commémorent le massacre d'Odessa
en exigeant le retrait des troupes d'Ukraine et en appelant à la
défaite du gouvernement Harper
Le 2 mai 2015, des actions ont eu lieu à
Montréal, Ottawa, Toronto, Calgary, Vancouver et dans d'autres
villes pour marquer le 1er anniversaire du massacre de plus de 100
personnes à la Maison des syndicats d'Odessa, une ville
portuaire du sud de l'Ukraine. Ce crime a été
perpétré par le régime néonazi de Petro
Poroshenko installé au
pouvoir par le coup instigué par les États-Unis en
février 2014 qui a renversé le président Viktor
Ianoukovitch.
Le massacre d'Odessa a été commis par des
bandes néonazies aidées de la police qui ont
attaqué une manifestation pacifique de citoyens russes et
d'autres nationalités alors qu'ils faisaient signer des
pétitions qui dénonçaient le gouvernement. Les
néonazis ont d'abord mis le feu au campement des protestataires
qui était situé dans un parc en
face de la Maison des syndicats. Ils ont alors fabriqué et
lancé des cocktails Molotov sur les protestataires qui
cherchaient refuge dans la Maison des syndicats pour échapper
à cette violence. Les néonazis, qui portaient des armes
de poing, des bâtons et d'autres armes, les ont suivis à
l'intérieur de l'édifice, les ont frappés,
tués et incendiés. Certains
des corps brûlés qui ont été retirés
de l'incendie avaient des trous de balles à la tête.
Un des objectifs des actions en commémoration
d'Odessa était d'informer les Canadiens sur ce qui se passe en
Ukraine sous la poigne de fer du régime de Poroshenko qui jouit
de l'appui total et reçoit des armes du gouvernement Harper. On
a fait remarquer lors des actions que le peuple d'Ukraine fait face
chaque à la terreur fasciste et que les
médias monopolisés font de la désinformation pour
empêcher les Canadiens de tirer les conclusions qui s'imposent
sur ce qui se passe en Ukraine.
Montréal
L'action de Montréal a eu lieu au Parc Norman
Bethune en face de l'Université Concordia. Des participants ont
illustré ce qui se passe à Odessa en décrivant
comment leurs amis et leurs parents en Ukraine ont été
tués et leurs maisons, écoles de quartier et
hôpitaux détruits. Ils ont dit que le gouvernement Harper
doit
rendre des comptes de son appui ouvert au gouvernement néonazi
de ce pays.
Tous ont entonné le
« Sviachtchennaïa Voïna » (Guerre
sacrée), un des chants les plus célèbres de la
Grande Guerre patriotique de l'Union soviétique (1941-1945) qui
a contribué à cimenter l'unité du peuple dans la
lutte contre le fascisme.
Les organisateurs ont informé les participants
des différentes activités qui sont organisées le 9
mai, jour du 70e anniversaire de la victoire contre le fascisme et ils
ont appelé tout le monde à y prendre part.
Toronto
Le ruban orange et noir de
Saint-Georges évoque
les plus grands honneurs qui sont conférés en Russie et
les grands sacrifices qu'a fait le peuple russe pendant la
Deuxième Guerre mondiale.
À Toronto, les victimes du massacre d'Odessa ont
été commémorées par un piquetage au
centre-ville en face du Dundas Square. Des centaines de personnes se
sont arrêtées pour observer les danses et la musique de
style foule-éclair qui évoquaient le massacre d'Odessa.
Une marche a suivi au centre-ville sous les
slogans : Harper, cesse de soutenir les nazis en Ukraine !
Pas de guerre en Ukraine ! Cessez de démoniser la
Russie ! Soldats canadiens, hors d'Ukraine ! Souvenez-vous
d'Odessa ! Nous n'oublierons pas ! Nous ne pardonnerons
pas ! Des participants
ont dit que la brutalité du massacre d'Odessa nous ramène
aux jours de la terreur nazie de Bandera en Ukraine et a pour but de
soumettre le peuple par la terreur. Les manifestants ont
dénoncé l'envoi de troupes canadiennes en Ukraine par le
gouvernement Harper sous prétexte d'y
« former » l'armée ukrainienne.
Des activistes du PCC(M-L) ont participé aux
actions de Toronto et la dirigeante nationale du Parti
marxiste-léniniste du Canada a parlé au nom du Parti.
Elle a dit que tous les Canadiens doivent exiger des comptes de Stephen
Harper et du gouvernement canadien en entier qui appuient un
gouvernement illégitime à Kiev et travailler ensemble
à défaire le gouvernement de guerre de Stephen Harper en
2015.
L'action s'est terminée par une minute de silence
à la mémoire des victimes d'Odessa et un lancement de
ballons noirs à l'extérieur du Consulat russe.
Calgary
Vancouver
Le rassemblement de Vancouver pour commémorer le
massacre d'Odessa s'est tenu à Stanley Park. Les orateurs ont
traité à la fois de la nature de ce crime et du danger
géopolitique de fascisme en Ukraine que fait courir
l'impérialisme américain avec l'aide du gouvernement
Harper qui, comme le fait les États-Unis,
arme et entraîne le régime issu du coup en Ukraine. Des
chansons et poèmes ont été
interprétés. Des orateurs ont dit que le Canada a besoin
d'un gouvernement antiguerre qui ne va pas organiser des coups
d'État, des guerres et des occupations dans d'autres pays.
Janine Solanski, la directrice du Mouvement contre la
guerre et l'occupation, a dit que les Canadiens doivent prendre
position contre le fascisme et l'ingérence des États-Unis
en Ukraine. Roger Annis, un travailleur à la retraite du secteur
de l'aéronautique, a parlé de sa visite en Ukraine. Il a
dit que le peuple y veut la fin de la guerre pour que
les relations avec le reste du pays soient normalisées et que
leurs droits nationaux et linguistiques soient respectés au
moyen d'une nouvelle constitution ou d'autres arrangements. Au nom du
PCC(M-L), Charles Boylan a blâmé directement
l'impérialisme américain et le gouvernement
installé par le coup pour la violence des bandes nazi-fascistes.
Il
a parlé du danger que fait courir l'envoi de troupes
américaines et canadiennes en Ukraine, dénoncé le
gouvernement canadien pour son rôle en Ukraine et demandé
le retour au pays des troupes canadiennes et l'instauration d'un
gouvernement antiguerre au Canada. Il a salué le peuple
héroïque d'Odessa et les peuples de toute l'Union
soviétique
pour leur victoire historique sur le nazi-fascisme dans la Grande
Guerre patriotique dont le 70e anniversaire est
célébré le 9 mai.
Affiches de la Grande Guerre patriotique
Un appel aux armes à la défense de la
mère patrie
L'esprit de Staline, solide et fort, notre armée
et notre pays ! (1939); La mère patrie nous appelle !
(1941)
Battez-vous bravement, fils de Souvorov et de
Tchapaïev ! (1941)
L'ennemi n'échappera pas à la vengeance du
peuple ! (1941) ; Gloire aux héros partisans qui
affaiblissent les arrières des
fascistes ! (1941)
Frappe-les avec force mon fils ! (1941)
L'ennemi va crouler sous l'avalanche de notre
acier ! (1941) ;
Tout pour le front ! Tout pour la victoire !
(1941)
Vers la victoire ! (1942)
Mort aux occupants allemands ! L'Oural [industrie]
travaille pour l'armée (1942)
Le balai de l'Armée rouge va nous
débarasser de cette vermine ! (1943)
Notre bannière est la bannière de la
victoire ! (1945) ; Pour la victoire ! (1945)
Notre victoire ! (1945)
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Marxiste-Léniniste
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