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57e anniversaire de l'attaque de la
caserne de Moncada
Vive la Révolution cubaine !
À l'occasion du 57e anniversaire de l'historique
attaque de la caserne de Moncada, le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) transmet ses salutations
révolutionnaires au peuple cubain et à ses dirigeants.
Bien que l'attaque ait échoué, cette action audacieuse
impulsa un essor décisif à la lutte du peuple cubain pour
affirmer sa
souveraineté, menant à la victoire de la
Révolution en 1959.
En 1953, Cuba était gouvernée par le
régime fantoche du dictateur Fulgencio Batista, à la
solde des États-Unis. Le 26 juillet, un groupe de jeunes
mené par le légendaire leader de la Révolution
cubaine Fidel Castro entreprit de changer la situation en
lançant une attaque contre les casernes Moncada et Carlos Manuel
de Cespedes de l'armée de
Batista, l'une à Santiago de Cuba et l'autre à Bayamo. La
caserne de Moncada était le centre d'opération de
l'armée de Batista dans le sud et la deuxième plus grande
garnison du pays.
Environ 120 jeunes prirent part à l'attaque, dont
environ 70 furent tués et plusieurs torturés et
exécutés après l'attaque. Les survivants, parmi
lesquels se trouvait
Fidel Castro, furent traduits en justice et condamnés à
de lourdes peines de prison. La plupart d'entre eux, dont Fidel Castro,
furent libérés après une amnistie en mai 1955.
L'amnistie avait
été accordée à cause des grandes
mobilisations populaires en appui aux rebelles emprisonnés.
À son procès, Fidel Castro prononça son
célèbre discours « L'histoire
m'acquittera » dans lequel il énonça les
objectifs nationaux et sociaux
du mouvement révolutionnaire
qui allait triompher le 1er janvier 1959.
À l'occasion de la Journée de Moncada, le
PCC(M-L) lance l'appel à la classe ouvrière et au
peuple à multiplier les
efforts pour soutenir Cuba révolutionnaire, surtout en ce
moment où partout dans le monde les impérialistes
étasuniens sont en désespoir de cause devant la
volonté des peuples de suivre une voie indépendante et
deviennent
dangereux. Nous devons continuer d'exiger la levée du blocus
criminel contre Cuba, nous opposer à toute provocation et toute
campagne de désinformation contre Cuba et exiger la
libération immédiate des cinq héros cubains
injustement emprisonnés aux États-Unis pour avoir
protéger leur pays contre des attentats terroristes
lancés à partir des
États-Unis.
À l'occasion de l'anniversaire de l'attaque de
Moncada, le PCC(M-L) salue le peuple cubain et son indomptable esprit
de sacrifice à la défense de ses principes et de ses
idées.
Libérez les Cinq Cubains !
Intensifions l'appui à Cuba révolutionnaire !
Vive
la Révolution cubaine !
La journée de Moncada à Cuba
Santa Clara, Cuba: Les
Cubains sont accueillis par le président Raul Castro
qui a
présidé aux cérémonies principales de ce
jour d'anniversaire. (Cubadebate)
Des célébrations pour marquer la
journée de Moncada ont lieu partout à Cuba et aussi
à l'échelle internationale, organisées par des
amis et supporteurs du peuple cubain et de sa révolution.
L'honneur de tenir les principales
célébrations pour la journée de Moncada revient
cette année à la province centrale de Villa Clara. Chaque
année, cet honneur est accordé aux gens qui se
dénotent par leur succès dans la réalisation de
leurs objectifs économiques et sociaux pour l'année, un
incitatif de compétition amicale entre tous les Cubains
– individus, compagnies, secteurs, municipalités et provinces –
dans l'amélioration de leur travail de la Révolution. La
décision reconnaît les efforts menant au succès de
la province malgré une situation complexe
caractérisée par une lutte contre les restrictions
économiques déclenchées par la crise mondiale et
par le blocus étasunien imposé à
l'île, blocus à la fois économique, financier et
commercial.
Les festivités nationales auront lieu au
carré Ernesto Ché Guevara dans la ville de Santa Clara le
26 juillet alors que les responsables peaufinent les
préparatifs. Depuis juin, des centaines de Cubains y travaillent
quotidiennement pour embellir le site. Les résidents
réparent et peignent des murs, faisant la vérification
des systèmes électriques et
téléphoniques et entretenant les jardins qui entourent le
site historique, ou reposent les restes du Ché et de ses
camarades tombés en Bolivie.
Des célébrations ont débuté
à Villa Clara le samedi soir alors que les talents musicaux les
plus prestigieux de la province se sont produits lors d'un gala
politique et culturel au théâtre La Caridad. Avant le
spectacle, il y a eu une exposition intitulée « 50
Razones en Saludo al 26 » (50 raisons de
célébrer le 26), organisée par
l'Association cubaine des communicateurs sociaux, mettant en vedette
des oeuvres contemporaines de graphisme esthétique ayant comme
thème les principales réalisations de Cuba au cours des
50 ans de la révolution.
Ailleurs au pays, de nombreux événements
ont aussi contribué à commémorer cet important
anniversaire dans la vie de la révolution cubaine.
Dans la province de Camagüey, des secteurs ainsi
que des entreprises au rendement exceptionnel ont été
honorés par le président de l'Assemblée nationale
du pouvoir populaire à Camagüey, Luis Ynchausti, à
l'occasion de la cérémonie provinciale tenue samedi pour
célébrer la journée de Moncada. Parmi eux se
trouvaient l'Administration
provinciale de l'industrie de la pêche, la
délégation provinciale de l'industrie du fer, du
métal et de la machinerie lourde (SIME) et la
délégation des ressources hydrauliques.
Parmi les autres secteurs ayant mérité des
diplômes pour leur excellent rendement il y a le ministère
de la Science, la Technologie et de l'Environnement (CITMA), qui
continue d'obtenir des rendements remarquables depuis dix ans, et
l'administration locale de l'Institut national des sports, de
l'éducation physique et de la récréation (INDER).
Le Banco popular de Ahorro (BPA), la banque d'épargne
gérée par l'État cubain, a aussi été
honorée au cours de la cérémonie
célébrant le 57e anniversaire de la journée
historique. Parmi les activités, un message de reconnaissance a
été envoyé de la part de la population de
Camagüey aux Cinq Patriotes cubains incarcérés
injustement aux États-
Unis.
Célébration
de
la
Journée
de
Moncada
à Guimara, Camagüey, le 24
juillet 2010. (Radio Cadena
Agramonte) |
À Guaïmaro, au Camagüey, les objectifs
du programme de Moncada ont été réalisés
grâce à des améliorations au niveau du logement, de
la sécurité d'emploi et aussi dans les secteurs de
l'éducation et de la santé publique, entre autres, ce qui
lui a mérité d'obtenir les honneurs pour la
célébration provinciale de la journée de Moncada.
Notons
que parmi ces succès, il y a la rénovation
d'installations
détruites en partie ou en totalité par l'ouragan Ike en
2008, dont plusieurs se consacrent au développement du secteur
du bétail, principale source économique et industrie
emblématique de cette municipalité.
Dans des déclarations à la presse, le
premier secrétaire du Parti communiste de Cuba à
Guaïmaro, Hector Rodriguez Beltran, a dit que ce qui a
été accompli servira de point de départ pour la
mise en oeuvre d'autres projets visant à favoriser la croissance
économique.
Dans la province de Las Tunas, il y a eu des
célébrations le 21 juillet dans la municipalité de
Jésus Ménendez, présidées par Teresa
Amarelle Boue, première secrétaire du Parti à cet
endroit. Les travailleurs et leurs familles ont
réitéré leur patriotisme et leur loyauté
envers la révolution par des slogans remplis d'émotion.
Ils ont rendu hommage
aux héros et aux martyrs du 26 juillet 1953. La
municipalité de Jésus Ménendez accumule des
résultats positifs en production commerciale et alimentaire,
ainsi que dans les tâches d'entretien et de restauration des
maisons affectées lors du passage de l'ouragan Ike. Dans cette
municipalité, plus de 7 537 maisons ont été
complètement restaurées, ce
qui représente plus de 51 % des plus de 14 600 maisons
endommagées.
Dans la même veine, le territoire du nord a
terminé la première moitié de l'année avec
un chiffre de 123 % en production commerciale ainsi que
103,6 % dans la vente de produits avec un progrès certain
en exportation et en production laitière.
Célébration
de
la
Journée
de
Moncada
à Jesus Menendez, Las Tunas, le
21 juillet 2010. Sur la bannière: «L'aube de la
victoire».(Periodico26)
|
Au cours de la cérémonie, les
organisations les plus productives et 45 institutions
économiques et de production de la province ont
été récompensées et ont reçu leurs
diplômes de Liliam Gonzalez Rodriguez, présidente de
l'Assemblée provinciale de pouvoir populaire. La première
secrétaire locale, Boue, a décerné le drapeau
à la municipalité
de Jésus Ménendez, l'honorant ainsi pour son rendement
exceptionnel, ainsi que des certificats aux municipalités de
Colombia et Las Tunas pour leurs réalisations.
Boue a félicité les gens pour les
progrès accomplis, et a fait valoir l'urgence de renforcer la
production alimentaire, qui utilise maintenant plus de 80 000 hectares
sur une base de l'usufruit, renforçant ainsi les mesures
d'épargne ainsi qu'une utilisation améliorée des
ressources humaines, matérielles et financières
disponibles dans la
province.
Fidel rend hommage aux martyrs du 26 juillet
Le matin du 24 juillet, le commandant en chef, Fidel
Castro, est allé rendre hommage aux Martyrs du 26 juillet au
Mausolée qui leur est consacré dans la commune
d'Artemisa. Accompagné des commandants de la Révolution,
Ramiro Valdés Menéndez et Guillermo García
Frías, des combattants d'Artemisa Ramón Pez Ferro
et Gelasio
Fernández ainsi que d'autres invités, le leader
historique de la Révolution cubaine a évoqué les
nombreux souvenirs des préparatifs et de l'action
héroïque du 26 juillet 1953. Il a mis un accent
spécial sur l'énorme contribution des combattants
d'Artemisa.
(Cubadebate)
Fidel Castro a rappelé l'esprit de lutte des
jeunes d'Artemisa et souligné que « s'il y avait
quelque chose qui m'enthousiasmait c'était de voir combien ils
étaient révolutionnaires les étudiants d'ici. Ils
figuraient parmi les plus combatifs qu'il y avait à
Cuba. »
Fidel Castro a également conversé avec le
secrétaire du Parti et avec le président de
l'Assemblée du Pouvoir populaire de la commune auxquels il a
posé des questions sur la récolte de goyaves, de mangues
et d'autres fruits sur ce territoire ainsi que sur la marche de la
plantation de canne à sucre.
À la fin de cette rencontre émouvante avec
ses camarades de tant de batailles révolutionnaires, le
commandant en Chef Fidel Castro leur a lu son Message aux Combattants
Révolutionnaires d'Artemisa et de tout Cuba :
Message
aux
combattants
révolutionnaires
d'Artemisa
et
de tout Cuba
Chers camarades :
Lundi prochain, le 26 juillet, cela fera 57 ans de lutte
sans trêve pour l'indépendance de la Patrie.
Rares sont ceux, dont moi, qui ont le privilège
de vivre encore. Dans mon cas personnel, je remercie les combattants
d'Artemisa qui sont entrés et qui m'ont évacué
quand j'étais à proximité de l'entrée,
essayant d'empêcher qu'une mitrailleuse ne tire sur les
combattants auxquels j'avais donné l'ordre de se retirer.
Notre pensée révolutionnaire est partie de
l'idée de José Marti selon laquelle :
« La Patrie c'est l'humanité » ! et
notre pensée évolue en permanence.
Le simple fait d'avoir mené cette lutte durant si
longtemps, constitue une preuve de ce que peut obtenir un petit pays
face au gigantesque pouvoir de l'empire.
En une année comme celle qui s'écoule, au
cours de laquelle nous nous approchons chaque jour plus
d'événements dramatiques, je me sens dans l'obligation de
rappeler les camarades courageux qui se trouvent dans les prisons de
haute sécurité des États-Unis.
La haine que ces camarades éveillent chez ceux
qui dirigent cet empire, incapable de comprendre combien ils les
placent haut, est grotesque.
Ces camarades, tout comme nos représentants
diplomatiques dans ce pays et dans beaucoup d'autres au danger
similaire, restent aux postes que le devoir leur assigne,
imperturbables face à de grands risques dont ils ont
parfaitement conscience.
Les nouvelles qui sont publiées chaque jour,
confirment progressivement nos vues sur la gravité des dangers
qui planent sur toute l'Humanité.
Rien ne peut, cependant, nous arracher le droit de
célébrer le jour de gloire et de bonheur que constitue
pour notre peuple le 26 juillet.
Personne ne peut non plus, nous priver du droit de
rêver qu'il est encore possible que notre espèce survive
aux épreuves difficiles qui nous attendent dans un avenir
très proche.
Je vous félicite avec joie et avec la
dignité que nous ont laissée en legs nos ancêtres
tout au long de presque deux siècles de lutte !
Fidel Castro Ruz
Le 24 juillet 2010
Nicaragua
31e anniversaire de la Révolution sandiniste
Managua, Nicaragua,
le 19 juillet 2010
Le 19 juillet, le Nicaragua a
célébré le 31e anniversaire de la
Révolution sandiniste de 1979 et les succès du
gouvernement de Daniel Ortega depuis le retour au pouvoir des
sandinistes, il y a de cela trois ans et demi. En cette heureuse
occasion, Le Marxiste-Léniniste transmet ses
félicitations les plus chaleureuses au peuple du
Nicaragua et à son parti révolutionnaire qui, par leur
persévérance et leur abnégation, ont
surmonté tous les obstacles qui se posent au peuple nicaraguayen
dans ses efforts consacrés à la libération
nationale.
Depuis que le Front sandiniste de libération
nationale (FSLN) a remporté les élections nationales le
10 janvier 2007, après 17 années de régimes
néolibéraux, des succès incontestables ont
été réalisés dans presque tous les
secteurs. Cependant, les résultats du gouvernement sandiniste
ont été particulièrement remarquables dans le
domaine des
programmes sociaux, grâce à la mise en oeuvre de profonds
principes humanitaires, dont le développement de nombreux
programmes pour venir en aide aux sections les plus vulnérables
de la société.
Dans le secteur de la santé, cette
deuxième phase de la révolution a beaucoup accompli dans
l'amélioration du bien-être de la population par la mise
en oeuvre de soins de santé gratuits depuis le début de
2007, la construction de quelques douzaines d'hôpitaux et de
centres de santé et la formation de personnel médical.
Conformément au principe que les Nicaraguayens
ont le droit à des logements convenables, le gouvernement
sandiniste a construit des milliers de nouvelles maisons pour les
familles pauvres et a contribué à la restauration de
logements en mauvais état.
Des programmes tels usura cero
(« usure zéro »), hambre cero
(« faim zéro »), et callas para el
pueblo (« les rues pour le peuple ») ont
transformé les conditions de vie d'une grande section de la
population nicaraguayenne, augmentant la production, surtout en
alimentation.
Le 19 juillet, dans la ville de Managua, la capitale, le
dirigeant sandiniste et président, Daniel Ortega, a pris la
parole lors d'une célébration de masse. Il a parlé
du travail accompli par les sandinistes au cours de cette
deuxième phase de leur gouvernement. Environ un demi million de
résidents de la capitale et d'autres départements du pays
se
sont rassemblés pour l'événement sur la place
publique des rives du lac Managua pour célébrer la
victoire de 1979, qui a mis fin à quatre décennies de
dictature somoziste et a ouvert la voie à l'édification
nationale prosociale à l'intention des larges masses du peuple
nicaraguayen.
Dans son discours, le président Ortega a
énuméré les milliers de titres de
propriété qui ont été autorisés
depuis 2007 ainsi que le retour des terres ancestrales en tant que
propriété commune à la population indigène
de la région antillaise du Nicaragua. Il a aussi rappelé
les efforts déployés pour augmenter la production
d'électricité, lesquels
efforts, grâce à l'appui de Cuba et du Venezuela, ont
rendu possible l'élimination des pannes de courant, et a
salué en tant que victoire stratégique la décision
du Nicaragua de devenir membre de l'Alliance bolivarienne pour les
peuples de notre Amérique (ALBA).
Ortega a invité les gens à manifester leur
appui à ce travail accompli lors des élections de 2011,
lesquelles détermineront si le FSLN méritera un autre
mandat de cinq ans.
Les sources sandinistes de Prensa Latina ont mis
l'emphase sur le remarquable appui populaire grandissant dont jouit le
gouvernement d'unité nationale et de réconciliation
dirigé par Daniel Ortega, et sont optimistes quant aux
résultats des élections de 2011, face à une
opposition divisée et n'offrant aucun projet politique
sérieux et crédible.
(Prensa
Latina, Granma International: Voz del Sandinismo)
Honduras
Pas d'adhésion à l'OÉA sans
démocratie
- Front national de la résistance
populaire, le 19 juillet 2010 -
L'OÉA (Organisation des États
américains) se réunira vendredi le 30 juillet pour son
assemblée générale comme le prescrit la
résolution adoptée lors de sa dernière
assemblée à Lima, au Pérou, pour résoudre
la crise au Honduras et décider si les conditions dans ce pays
permettent qu'il soit réadmis au sein de l'organisation dont il
a été expulsé
le 4 juillet 2009, suite au putsch du 28 juin de la même
année.
Grâce à la résolution de Lima, les
États membres ont chargé le secrétaire
général, José Miguel Insulza, de créer une
Commission de haut niveau chargée de visiter le Honduras pour
constater si les droits humains, la primauté du droit et l'ordre
démocratique constitutionnel ont été
entièrement rétablis par l'administration Lobo. La
Commission
informera alors l'assemblée générale de ses
résultats et l'assemblée générale prendra
une décision de refuser, de reporter ou de permettre la
réadmission de l'État membre expulsé. Si les
résultats révèlent que les conditions se sont
améliorées alors l'assemblée décidera sans
doute de réadmettre le Honduras et si elles ne sont pas
remplies, la
réadmission sera reportée jusqu'à ce qu'elles le
soient.
Les conditions ne se sont manifestement pas
améliorées au Honduras où la répression, la
persécution et les violations systématiques des droits
à l'encontre des chefs de la résistance, des dirigeants
du mouvement populaire, des journalistes, des magistrats, des militants
des droits humains, des médias indépendants, ou toute
personne critique du
coup d'État, ont été documentées par des
organismes indépendants et que plusieurs organisations
internationales de défense des droits et la Commission
interaméricaine des droits de l'OÉA ont clairement fait
connaître à travers ses nombreux rapports. Durant
l'administration
de Lobo, plus de 10 journalistes ont été
assassinés ainsi que plusieurs
membres de la résistance.
Mais le secrétaire général de
l'OÉA a fermé les yeux devant cette réalité
et a fait pression, avec l'aide des États-Unis et
d'alliés régionaux, pour réadmettre rapidement le
Honduras. En outre, la résolution de Lima a été
ignorée et la Commission spéciale de haut niveau ne s'est
pas rendue au Honduras où ses conclusions décourageraient
évidemment toute réadmission rapide.
En outre, lors du sommet présidentiel 2010 de la
SICA (Sistema de la Integración Centroamericana) tenu le 20
juillet, à San Salvador, les présidents d'Amérique
centrale, à l'exception du président Ortega du Nicaragua,
ont réadmis le Honduras à l'organisation
sous-régionale (en violation de ses propres règles qui
précisent que cette décision
doit être adoptée à l'unanimité) et ont
cyniquement loué le succès de M. Lobo dans le
rétablissement de la démocratie, la primauté du
droit et la sauvegarde des droits humains, même si la
répression, la violence et les violations des droits humains
continuent d'être documentées.
Face à cette imposition imminente et frauduleuse
qui nuirait grandement à notre lutte en blanchissant le coup
d'État et en renforçant le régime et
l'impunité des putschistes, le Front national de
résistance populaire exige :
1) que le mandat de la résolution de Lima soit
totalement respecté par le secrétaire
général Insulza, en organisant une visite exploratoire de
la Commission spéciale de haut niveau au Honduras qui doit
ensuite rendre compte de ses conclusions à l'assemblée
générale avant que toute nouvelle décision sur le
Honduras soit prise ;
2) que l'OÉA tienne compte du Front national de
la résistance populaire et de sa position avant de
réadmettre le Honduras ;
3) que l'OÉA reconnaisse les violations
constantes des droits, la répression systématique et la
persécution auxquelles nos gens sont soumis au Honduras, comme
les rapports de l'IAHC, de l'ONU et de plusieurs autres organisations
des droits humains l'ont documentées ;
4) que l'OÉA contribue à démanteler
le contrôle total des putschistes sur les institutions du
Honduras et reconnaisse que le Honduras est encore
contrôlé par les mêmes personnes qui ont
organisé et exécuté le coup ;
5) que l'OÉA reconnaisse que la Cour
suprême, le procureur général, l'ombudsman et la
majorité des pouvoirs judiciaire et exécutif du
gouvernement sont toujours contrôlés par les putschistes
et devraient être entièrement réformés ;
6) que l'OÉA s'assure que l'ex-président
Zelaya, qui a été nommé coordonnateur du FNRP et
est toujours en exil, puisse retourner en toute sécurité
et de plein droit ;
7) que l'OÉA s'assure que la persécution
contre les membres de la résistance, les juges critiques du coup
d'État et les anciens membres du cabinet de
l'ex-président Zelaya cesse immédiatement ;
8) que l'OÉA reconnaisse que M. Lobo a
lui-même déclaré qu'un coup d'État a eu lieu
le 28 juin 2009 et que par conséquent le rétablissement
de la démocratie constitutionnelle au Honduras passe
nécessairement par une Assemblée nationale
constituante ;
9) que l'OÉA soutienne le retour de la
démocratie et la protection des droits humains au Honduras, la
lutte contre l'état actuel d'impunité et d'absence de
justice et que les putschistes soient tenus responsables de leurs
crimes contre notre peuple.
Le Front national de la résistance populaire
affirme ainsi :
a) Que nous ne reconnaissons pas M. Lobo comme notre
président, que la campagne et le processus électoral par
lequel il a été élu ne sont pas valides ou
légitimes car ils ont été organisés par le
régime de facto et sous leur répression et censure,
qu'ils n'étaient donc pas libres et équitables, qu'il n'y
avait pas d'observateurs internationaux
légitimes (OÉA, ONU, UE) et la majorité de la
population s'est abstenue de voter.
b) Que nous exigeons la création d'une
Assemblée nationale constituante pour permettre le retour dans
notre pays de l'ordre constitutionnel démocratique.
c) Que nous ne reconnaissons pas la mise sur pied
unilatérale d'une Commission vérité par M. Lobo et
nous ne reconnaissons que la Commission vérité
organisée par la Plate-forme des droits humains.
d) Qu'il n'y a pas de gouvernement de la
réconciliation ou de l'unité et que l'armée est en
plein contrôle des postes stratégiques comme le sont les
putschistes.
e) Que le représentant de M. Lobo aux
négociations de l'OÉA est la même personne qui
représentait le dictateur de facto Roberto Michelleti, M. Arturo
Corrales.
f) Nous dénonçons et condamnons la
manipulation de l'information qui a fait pression pour une
réadmission rapide du Honduras, sans que les conditions soient
remplies.
g) Que nous sommes persécutés et
réprimés par le régime Lobo.
Tegucigalpa, le 19 juin 2010
Venezuela
Rupture des relations avec la Colombie
- Eva Golinger, Postcards from the
Revolution, le 22 juillet 2010 -
Le président Chavez a ordonné l'alerte
maximale à la frontière entre le Venezuela et la Colombie
après que le gouvernement Uribe ait lancé de graves
accusations contre le Venezuela, notamment que le gouvernement Chavez
abriterait des terroristes et un camp d'entraînement pour
terroristes.
La Colombie prétend que le Venezuela abrite des
« terroristes » des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC) et de l'Armée de
libération nationale (ELN) et qu'il accueille plusieurs
« camps d'entraînement de terroristes »
près de la frontière qui sépare les deux pays.
Lors d'une session extraordinaire de l'OÉA au
siège social de l'organisation à Washington, le 22
juillet, convoquée à la requête du gouvernement
Uribe, l'ambassadeur de la Colombie Luis Alfonso Hoyos a
présenté des images vidéos et
télévisuelles prises d'ordinateurs confisqués
durant l'invasion illégale d'une partie de l'Équateur le
1er mars
2008, au cours de laquelle ont été tués le chef
des FARC Raul Reyes et une dizaine d'autres citoyens colombiens,
équatoriens et mexicains. Hoyos a également
présenté plusieurs cartes et photographies
générées par ordinateur de prétendus
membres des FARC à l'intérieur du Venezuela.
Pas de preuve réelle
Or, aucune des ces images n'a été
vérifiée par des sources autres que celles du
gouvernement colombien. La Colombie a également utilisé
des images satellites prises grâce à Google Earth pour
« prouver » qu'il y a une coordination des
membres du FARC au Venezuela.
Les photographies offertes par Hoyos n'étaient
pas authentifiées, ne portaient ni date ni heure, et on n'y
voyait que des membres des FARC et de l'ELN dans différentes
régions côtières et dans la jungle.
Le Venezuela et la Colombie sont séparées
par une région montagneuse et une jungle et les deux bordent la
mer des Caraïbes. Ils partagent un même climat et une
même végétation.
L'ambassadeur du Venezuela à l'OÉA Roy
Chaderton a dit qu'à son avis les photographies ont
été
prises en Colombie. « Pour moi, cela ressemble à la
plage de Santa Marta », a-t-il répondu à
l'affirmation de Hoyos à l'effet que la photo, sur laquelle on
voit un membre des FARC buvant de la bière sur la plage, a
été prise à
Chichirrivichi, un village du Venezuela.
« Il n'y a aucune preuve que ces photos ont
été prises à ces endroits », a dit
Chaderton, ajoutant que la « preuve » offerte par
la Colombie est « confuse, imprécise et non
convaincante ».
L'armée vénézuélienne a
vérifié et examiné soigneusement les endroits
signalés et coordonnés présentés par
l'administration Uribe jeudi dernier et n'y a trouvé aucun des
« sites de terroristes » ou « camps
d'entraînement » de guérilla.
En arrivant au premier endroit indiqué dans le
rapport de la Colombie, censé être un camp
d'entraînement de terroristes d'alias Ruben Zamora,
l'armée vénézuélienne n'a trouvé
qu'une ferme de bananiers, de yucca et de maïs. Au deuxième
endroit, où devait se situer le camp du commandant des FARC Ivan
Marquez, il n'y avait qu'un grand
champ sans structure ou présence humaine.
Intervention internationale
En conclusion de son exposé flamboyant de deux
heures, Hoyos a demandé une « intervention
internationale » au Venezuela pour vérifier la
présence de camps d'entraînement et a donné au
Venezuela « un ultimatum de 30 jours ».
« La Colombie demande une commission
internationale incluant tous les pays de l'OÉA qui se rendra au
Venezuela pour vérifier chaque allégation des sites
terroristes et de coordination », a-t-il dit,
ajoutant : « Nous donnons au gouvernement
vénézuélien 30 jours », sans toutefois
préciser ce qui se produira
ensuite.
Hoyos a accusé le gouvernement du Venezuela de
faciliter le trafic de la drogue, le blanchiment de l'argent, la vente
d'armes illégales, les attaques contre les forces armées
colombiennes et est allé jusqu'à prétendre que le
gouvernement Chavez « écrase toute
opposition » au Venezuela et « ne respecte pas
les principes de la
démocratie ».
Or, il a également dit que son gouvernement ne
serait pas disposé à entendre « les
accusations et les insultes » du gouvernement du Venezuela.
La Colombie fait tout simplement écho à la
position de Washington, qui accuse le Venezuela d'abriter et de donner
refuge à des membres des FARC depuis sept ans. Mais le
gouvernement étasunien n'a toujours pas, lui non plus,
présenté de preuve à cet effet et se contredit
souvent dans ses accusations, ce qui semble confirmer l'absence de
preuves solides.
En mars 2010, le général du Southern
Command (SOUTHCOM) des États-Unis Douglas Fraser a dit n'avoir
vu aucune preuve de liens entre le Venezuela et les FARC.
« Nous n'avons pas vu de liens spécifiques qui me
permette d'attester d'un rapport direct entre le gouvernement et les
terroristes », a-t-il déclaré lors d'une
audience du Comité sénatorial étasunien.
Or, le lendemain le général Fraser a dit
à la presse : « Il y a en effet des preuves
historiques documentées de liens entre le gouvernement du
Venezuela et les FARC. »
Il faisait sans doute référence aux
gouvernements vénézuéliens
précédents, comme celui de Carlos Andres Perez
(1989-1993) ou de Rafael Caldera (1994-1998), qui avaient permis
l'établissement d'un bureau des FARC à l'intérieur
même du palais présidentiel. Le président Chavez a
fermé ce bureau lorsqu'il est arrivé à la
présidence au début
de 1999.
Cela pourrait aussi être une
référence aux requêtes spécifiques de deux
présidents colombiens, Andres Pastrana et Alvaro Uribe,
demandant les services de médiation de Chavez dans la
libération d'otages des FARC.
En septembre 2007, avec l'autorisation du
président Alvaro Uribe, qui en avait fait personnellement la
demande, le président Chavez avait accepté de jouer le
rôle de médiateur pour obtenir la libération de
plusieurs otages détenus par les FARC à
l'intérieur du territoire colombien. C'est pour cette raison, et
pour cette raison seulement, que
Chavez avait rencontré le commandant des FARC Ivan Marquez et
obtenu la libération de Claras Rojas et de Consuelo Ganzalez en
janvier 2008.
Car à part ces situations, le gouvernement du
Venezuela a toujours refusé d'entretenir des liens ou de
soutenir les FARC ou toute autre armée, de la Colombie ou
d'ailleurs.
Rupture des relations
Après l'intervention de la Colombie à
l'OÉA, le président Chavez a annoncé la rupture
complète des relations avec la Colombie.
« Cela me peine d'annoncer que nous allons
rompre toutes les relations avec la Colombie. Nous n'avons pas le choix
si nous voulons défendre notre dignité et notre
souveraineté. »
Il a également ordonné à
l'armée de protéger toutes les régions
frontalières. « J'ai ordonné l'alerte maximale
à nos frontières. Uribe est un mafioso et un menteur et
il est capable de tout », a-t-il dit, rappelant que le
président colombien a ordonné l'invasion du territoire de
l'Équateur en 2008 et ensuite menti au président Rafael
Correa au sujet de ce qui s'était produit.
Le Venezuela a accusé la Colombie d'avoir
échoué à régler ses propres conflits
intérieurs, dont la guerre civile qui dure depuis 60 ans et qui
a un impact sérieux sur les pays voisins à cause de la
violence et du trafic de drogue aux frontières. Plus de 4
millions de Colombiens fuyant la violence dans leur pays vivent
aujourd'hui au
Venezuela.
Le « spectacle » de la Colombie
à l'OÉA semble s'inscrire dans un effort pour justifier
une attaque préventive contre le Venezuela. L'année
dernière, la Colombie a ouvert son territoire à sept
bases
militaires étasuniennes suivant une entente que les forces de
l'air des États-Unis jugent nécessaire pour
« mener une pleine
gamme d'opérations militaires » partout en
Amérique latine pour « combattre la menace constante
que représentent les gouvernements anti-américains dans
la région ».
Un des plus grands terroristes
latino-américains
est capturé
- Jean-Guy Allard et Eva Golinger, le 7
juillet 2010 -
Francisco Chavez Abarca a été
arrêté alors qu'il essayait d'entrer au Venezuela muni
d'un faux passeport. Le Salvadorien est connu comme le
« bras droit » du terroriste cubain Luis Posada
Carriles, l'auteur d'attentats à la bombe et d'autres actes
terroristes commis contre Cuba au cours des quarante dernières
années.
C'est le président
vénézuélien Hugo Chavez qui a annoncé la
capture du terroriste Francisco Chavez Abarca qui s'est produite
lorsqu'il a essayé jeudi dernier d'entrer dans l'aéroport
international du Venezuela avec un faux passeport.
Ce criminel surnommé le
« Ventru » (El Panzon) est l'auteur d'une
série d'attentats à la bombe qui ont tué le jeune
touriste italien Fabio di Celmo en 1997 et a recruté,
formé et dépêché des mercenaires à La
Havane en plus d'avoir lui-même effectué trois voyages
dans l'île pour y mener des attaques contre des installations
cubaines.
Le président Chavez a révélé
que l'arrestation d'« El Panzon » a
été faite lors d'une opération de renseignements
le soir du 1er juillet lorsque le criminel a essayé d'entrer au
Venezuela. Abarca a été arrêté à
l'aéroport de Maiquetia alors qu'il arrivait d'un vol commercial
en provenance du Costa Rica et il a été tout de suite
conduit
aux quartiers généraux du Service de renseignements
bolivarien (Sebin).
« Qu'est-ce que venait faire Abarca au
Venezuela ? Qui l'attendait ? », a demandé
le président Chavez avant d'annoncer que le terroriste serait
déporté à Cuba sur la base d'une requête
d'Interpol pour son arrestation.
Photo signalétique de Francis Chavez
Abarca, suite à son arrestation au Venezuela (Postcards from the Revolution)
|
« Mon coeur me dit que cet homme est venu ici
pour me tuer », a-t-il dit au sujet de la mission du
salvadorien dans ce pays d'Amérique latine.
« Posada Carriles doit être très
nerveux du fait que nous ayons capturé l'un des principaux
membres de sa bande », a dit le dirigeant
vénézuélien. Le Venezuela demande toujours
l'extradition de Luis Posada Carriles que le gouvernement des
États-Unis protège depuis qu'il est entré
illégalement dans ce pays en mai 2005 via le
Texas. Posada Carriles, qui a été naturalisé
citoyen vénézuélien, a fui la justice du Venezuela
en s'échappant d'une prison vénézuélienne
en 1985 suite à son arrestation pour son rôle dans
l'attentat contre un avion cubain en 1976 dont les 73 passagers ont
péri.
Le criminel salvadorien que Luis Posada Carriles a
embauché en 1997 est le dirigeant notoire d'une bande de
gangsters qui a fait les manchettes au El Salvador pour ses
activités illicites, qui vont du vol de voitures au trafic de
drogue et de fausse monnaie.
Tandis que Posada, le terroriste le plus notoire du
continent, se pavane aux États-Unis sous la protection de
l'administration Obama, censément en attente d'un procès
qui n'arrive jamais et acclamé comme un héros par la
mafia cubaine, Chavez Abarca a fait deux ans de prison au Salvador non
pas pour terrorisme mais pour son rôle de chef
d'un gang de vols de voitures.
Une mafia criminelle
Francisco « le ventru » Chavez
Abarca a été impliqué au début des
années 90 dans le trafic de drogue et d'argent contrefait au
Guatemala. C'est au fil de ces opérations illicites, que Posada
supervisait, qu'il est devenu petit à petit son confident.
Le terrorisme
Le complot de 1997 pour semer la terreur à Cuba a
été fomenté dans les bureaux de la Fondation
nationale cubano-américaine (FNCA) fondée en septembre
1981 sous la direction de l'administration Reagan-Bush et
dirigée par l'agent de la CIA Jorge Mas Canosa.
L'association de Chavez Abarca avec Posada Carriles a
été exposée par le mercenaire salvadorien Ernesto
Cruz Leon suite à son arrestation à La Havane
après les attaques qui ont entraîné la mort du
touriste italien Fabio di Celmo et causé des dommages à
plusieurs installations touristiques d'importance à Cuba. Cruz
Leon a confessé avoir
travaillé sous la direction de Posada Carriles. Il a aussi admis
avoir été entraîné par Chavez Abarca
à placer des explosifs à Cuba.
Le terroriste salvadorien a fait trois voyages à
Cuba en avril et en mai 1997, tous très brefs, au cours desquels
il a placé le premier explosif qui a enclenché la
campagne de terreur de 1997. Une bombe faite de 600 grammes de C-4,
placée par Chavez Abarca dans une toilette de l'Hôtel
Melia Cohiba, a explosé le 12 avril 1997, causant des
dommages matériels à l'édifice touristique et
semant la peur parmi les visiteurs et les invités de
l'hôtel espagnol.
Le 24 mai 1997, alors que Chavez Abarca était au
Mexique, une bombe a aussi explosé à l'entrée des
bureaux de l'entreprise Cubanacan, une agence touristique cubaine.
Chavez Abarca a également coopéré
avec Posada Carriles pour recruter d'autres terroristes en
Amérique centrale dont les Guatémaltèques Maria
Elena Gonzalez, Nader Kamal Musalam Barakat, également connu
sous le nom de Miguel Abraham Herrera Morales, et Jazid Ivan Fernandez
Mendoza, tous arrêtés à La Havane en mars 1998
alors
qu'ils tentaient de faire entrer des explosifs à Cuba.
Kamal Nadel a expliqué à son procès
comment Chavez Abarca lui a fourni des matériaux explosifs et
des détonateurs et lui a enseigné comment fabriquer des
bombes. Chavez Abarca a également recruté Otto Rene
Rodriguez Llerena qui s'est rendu à la Havane le 3 août
1997 avec 1519 kilogrammes d'explosifs plastiques C-4 et a placé
une
bombe dans le lobby de l'Hôtel Melia Cohiba. Il a
été capturé à son arrivée à
La Havane le 10 juin 1998 en provenance du Guatemala.
Au Venezuela
Francisco Chavez Abarca a été
déporté mercredi vers Cuba après avoir
été interrogé pendant plusieurs jours par le
Sebin, le service de renseignements du Venezuela. Le Salvadorien a
avoué qu'il devait rencontrer deux
Vénézuéliens pour se faire expliquer où
placer la bombe dans la capitale vénézuélienne. Le
but
était de créer une atmosphère de peur et de
panique en vue de la campagne des élections législatives
de septembre prochain.
Chavez Abarca a aussi avoué avant d'être
déporté qu'il a reçu de « fortes sommes
d'argent » de ses acolytes vénézuéliens
et qu'il devait les aider « à organiser des attaques
contre des partis politiques » pour créer des
tensions et des divisions et perturber le processus électoral.
Il devait notamment « brûler des
pneus dans les rues », « détonner des
explosifs » à différents endroits du pays et
créer une « vague de terreur » pour
perturber et discréditer les prochaines élections et
ensuite dépeindre le gouvernement du Venezuela comme un
gouvernement « incapable de défendre son
territoire ».
Le terroriste d'Amérique centrale a admis avoir
agi sur les ordres de son patron Luis Posada Carriles, qui vit libre
à Miami en dépit des procédures criminelles et de
la requête d'extradition levée contre lui par le
Venezuela. Il a dit avoir communiqué avec Posada Carriles par le
biais d'un certain « Daniel » qui lui a
communiqué le
message de se rendre au Venezuela où il devait rencontrer
« deux Vénézuéliens dans un restaurant
près de l'aéroport à Catia la Mar ».
Le département de la Justice des
États-Unis, qui a fait parvenir la semaine dernière sa
première réponse au gouvernement
vénézuélien dans l'affaire Posada, demande des
preuves supplémentaires de ses « activités
terroristes ». Des documents déclassifiés du
FBI qualifient le Cubain d'origine de
« terroriste » mais font
aussi état de son travail passé avec la CIA, ce qui
pourrait bien être, selon plusieurs, la raison pour laquelle les
États-Unis le protègent.
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