Qui paie pour l'infrastructure publique?

L'oligarchie financière refuse de payer pour l'infrastructure publique qu'elle utilise et qui profite à ses activités commerciales, comme les routes et les ponts publics, l'éducation publique et les soins de santé, les transports en commun et plusieurs autres, y compris la recherche et le développement. La construction de l'infrastructure génère d'énormes profits pour les grandes entreprises, tandis qu'une grande partie du paiement de ces investissements nécessaires dans une économie moderne est faite à même les fonds publics sans que les revenus de l'activité économique qu'ils génèrent et de la valeur qu'ils produisent reviennent aux gouvernements.

La question que la dette du gouvernement envers les intérêts privés est entièrement inutile et nuisible n'est jamais abordée par les dirigeants ou leurs médias et leur système d'éducation. L'État pourrait emprunter à lui-même et rembourser la dette avec la valeur ajoutée créée par les travailleurs dans une économie en expansion et stable.

Si le gouvernement utilisait l'argent emprunté à lui-même pour investir dans des entreprises publiques, la valeur et les revenus accrus de ces entreprises permettraient de rembourser rapidement la dette et même plus, ce qui rendrait la valeur accrue disponible pour les investissements dans les programmes sociaux et fournirait des emplois stables aux travailleurs.

Les gouvernements usurpés par les oligopoles utilisent les revenus publics qu'ils ont amassés pour payer les riches pour construire, entretenir et gérer toutes sortes d'infrastructures publiques, notamment les routes publiques, les ponts, les transports en commun, les logements, les hôpitaux, les établissements d'enseignement, etc.

Une fois les infrastructures publiques construites et opérationnelles, les entreprises privées de l'oligarchie impérialiste refusent de réaliser (payer pour) la totalité de l'infrastructure qu'elles consomment dans le cadre de l'exploitation de leurs entreprises. Un problème que le peuple doit résoudre est de s'assurer que lorsque des entreprises publiques ou privées consomment des infrastructures publiques dans le cadre de leurs activités en tant que moyens de production, la quantité consommée et transférée dans la valeur de leur production doit être réalisée et comptabilisée d'une manière transparente, complète et directe.

Les infrastructures publiques doivent être considérées comme ce qu'elles sont réellement, soit des moyens de production publics essentiels pour tous les secteurs économiques et les entreprises, et non comme des articles de consommation pour lesquels les individus doivent payer.

Les conglomérats privés fonctionnent aujourd'hui comme des cartels et des coalitions mondiaux qui maraudent en toute impunité pour contrôler les économies socialisées et s'emparer des bénéfices qu'ils jugent opportuns à un moment donné. Ceux qui contrôlent les cartels et les coalitions ont pour objectif d'accaparer le maximum de profits en toutes conditions et circonstances. Quiconque prétend qu'ils peuvent être modérés ou socialement responsables nie la réalité pour servir ses propres intérêts étroits.

Les cartels et les coalitions cherchent à contrôler les forces productives. S'ils ne parviennent pas à les contrôler, ils les détruisent. La concurrence impitoyable pour le contrôle se heurte inexorablement aux efforts des travailleurs pour mobiliser l'économie moderne interconnectée et toutes ses parties pour satisfaire leurs besoins et l'organiser pour qu'elle fonctionne de manière harmonieuse et collective sans crise.

Le problème posé à la classe ouvrière est de commencer en déclarant qu'il existe une alternative à la politique actuelle destructrice et en crise de payer les riches. L'alternative commence par insister sur le fait que les gouvernements ont le devoir de fournir au Canada un objectif moderne qui sert le peuple et la société. L'économie peut être organisée de manière que chaque partie appuie les autres parties et complète l'ensemble sous le contrôle et la direction des producteurs réels.


Cet article est paru dans

Volume 50 Numéro 57 - 12 septembre 2020

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