Le Marxiste-Léniniste

Supplément

Numéro 1627 avril 2019

Revue de l'année en photos

Les réalisations du mouvement ouvrier au cours de la dernière année

Oui au secteur manufacturier ! Non à la destruction nationale !

Piquet de solidarité du Premier Mai 2018 des Métallos au site de lockout MANA à Hamilton


Le rassemblement et la marche du Premier Mai des Métallos à Hamilton

 
Les travailleurs en lockout de Max Aicher North America à Hamilton et leurs partisans franchissent les portes de l'entreprise, le 29 juin 2018, à l'occasion du cinquième anniversaire du lockout décrété par l'entreprise allemande. Ils réitèrent la demande que la société cesse d'exploiter l'usine avec des briseurs de grève et mette fin au lockout.


La section locale 222 d'Unifor tient une conférence de presse le 26 novembre 2018 pour demander à GM d'annuler sa décision de fermer son usine d'Oshawa. Plus tôt dans la journée, avant l'annonce de la fermeture par GM, les travailleurs sont sortis et ont fait du piquetage devant les portes de l'usine.


Un rassemblement à Windsor le 19 décembre 2018 condamne la décision de
GM de fermer l'usine d'Oshawa.


Les travailleurs ont fermé les lignes de l'usine d'Oshawa le 8 janvier 2019 après
que GM a confirmé sa décision de fermer l'usine lors d'une réunion avec des représentants syndicaux à Détroit.

Les travailleurs de l'automobile se rassemblent à Windsor le 11 janvier 2019, de l'autre côté du fleuve, devant le siège de GM à Détroit, contre la fermeture de l'usine GM à Oshawa.


Les travailleurs manifestent devant l'usine Erwin Hymer de Cambridge pour exiger des réponses, le 19 février 2019, après la fermeture de l'usine qui a entraîné la mise au chômage de 900 travailleurs sans préavis ni indemnité de licenciement. L'usine produisait des véhicules de loisirs.

Mines et métallurgie

Les travailleurs de l'Aluminerie de Bécancour inc. (ABI) au défilé du Premier Mai 2018 à Montréal

Les travailleurs de Compass à Goderich, en Ontario, en grève le 8 mai 2018 contre les concessions antitravailleurs réclamées par l'entreprise


Les travailleurs en lockout d'ABI manifestent devant l'assemblée des actionnaires d'ABI à Pittsburgh le 9 mai 2018 pour exiger que l'entreprise négocie.

Action des mineurs de sel en grève à Goderich, avec le soutien de la communauté, pour empêcher Compass Minerals d'exploiter l'usine avec des briseurs de grève le 4 juillet 2018. Des barricades formées de palettes sont érigées et quand leur retrait est ordonné par injonction, une cavalcade de tracteurs agricoles arrive pour prendre la relève. Suite à ces actions, les mineurs de Goderich sont en mesure de ratifier un accord de principe le 14 juillet 2018 mettant fin à leur grève. Les mineurs retournent au travail la tête haute, la communauté unie autour d'eux.


Les travailleurs de l'Aluminerie de Bécancour inc. continuent d'enregistrer les dommages causés à l'économie québécoise pendant le lockout par le refus de la compagnie de payer pour le bloc d'électricité qui lui est attribué par Hydro-Québec.



Des travailleurs de partout au Canada aident les travailleurs de D-J Composites en lockout à Gander, Terre-Neuve, à empêcher l'entrée des briseurs de grève dans l'usine des 26 au 29 septembre 2018. Des centaines de travailleurs et une clôture de 1 000 pieds, érigée par le syndicat, entourent l'usine.


La section locale 9700 du Syndicat des Métallos, représentant les travailleurs de l'aluminium à Bécancour au Québec, mis en lockout par ABI, tient une assemblée générale des membres le 9 octobre 2018 après l'annonce par le médiateur de la suspension des négociations entre le syndicat et ABI. Selon le syndicat, ABI a demandé de nouvelles concessions sur le régime de retraite, l'assurance-maladie à court terme et les congés syndicaux.


Des travailleurs manifestent devant les bureaux d'Hydro-Québec à Montréal le 28
novembre 2018 pour soutenir les travailleurs d'ABI en lockout par le cartel Alcoa/Rio
Tinto pendant près de 11 mois


Les travailleurs organisent un piquet de masse à la fonderie d'aluminium de Bécancour
le 11 janvier 2019, marquant le premier anniversaire du lockout de la fonderie. Ils se
rassemblent également devant le bureau de circonscription du député de
Nicolet-Bécancour à l'Assemblée nationale.

Lors d'une assemblée générale des membres le 23 février 2019 à la fonderie ABI de Bécancour, au Québec, demande l'arbitrage exécutoire. Lors d'une conférence de presse sur la ligne de piquetage, la section locale 9700 du Syndicat des Métallos annonce que ses membres demandent l'arbitrage accéléré.



Les travailleurs manifestent devant le bureau du premier ministre Legault le 1er mars 2019 (photo du haut) pour demander au gouvernement du Québec d'obliger Alcoa/Rio Tinto à respecter ses engagements concernant son contrat énergétique. Ils visitent également le bureau du député local Donald Martel.


Les travailleurs de l'aluminium en lockout à Bécancour tiennent une assemblée générale le 11 mars 2019 et rejettent avec force la tentative d'Alcoa d'imposer des conditions de travail et un protocole de reprise du travail inacceptables.

 

Les travailleurs d'ABI en lockout organisent une marche de l'énergie à Trois-Rivières et à Québec (photo du haut) les 26 et 27 mars 2019. Ils demandent au gouvernement Legault d'intervenir pour que le cartel Alcoa/Rio Tinto mette fin au lockout de manière acceptable pour les travailleurs et d'exiger la réouverture du contrat énergétique entre Alcoa, le gouvernement et Hydro-Québec afin qu'Alcoa paye son bloc d'énergie à taux préférentiel réservé.


Les Métallos lancent une campagne mondiale au congrès politique des Métallos à Vancouver le 4 avril 2019 pour forcer Alcoa à négocier une convention collective acceptable pour ses employés. La campagne mondiale mettra l'accent sur les pratiques antiouvrières d'Alcoa, qui détient 75 % du capital d'ABI.

Foresterie



Les travailleurs des scieries du nord de la Colombie-Britannique entament des grèves tournantes, avec une ligne de piquetage au Lakeview Lumber de Tolko à Williams Lake le 16 octobre 2018 (photo du haut), pour forcer le Conseil sur les relations de travail de la forêt de l'Intérieur Nord à retirer ses demandes de concessions. Les travailleurs de la scierie et de l'usine de fabrication de copeaux de Canfor à Prince George déclenchent la grève le 25 octobre 2018.

Construction


Le 5 mai 2018, les grutiers conduisent leurs engins dans les rues de Montréal pour protester contre les nouvelles réglementations en matière de formation qui compromettent la sécurité des travailleurs et du public.


Le 21 juin 2018, plus de 300 grutiers manifestent devant le siège de la Commission de la construction du Québec à Montréal pour dénoncer la dérèglementation du commerce et la dégradation conséquente des normes de santé et de sécurité. La dérèglementation a des conséquences non seulement pour les grutiers, mais aussi pour tous les travailleurs de la construction et le public.


Forum ouvrier, 26 juin 2018

Les chauffeurs de camion à benne basculante entourent l'Assemblée nationale du Québec et tiennent des actions partout au Québec le 14 mai 2018 pour défendre leur moyen de subsistance. Ils sont confrontés à une situation dans laquelle le système de courtage qui contrôle les fausses factures, la corruption et le travail sous la table est de plus en plus contourné par les entreprises de construction qui embauchent de plus en plus de camionneurs sans accréditation. Photos de Québec (photo du haut) et de Gaspé.


Les syndicats des travailleurs de la construction au défilé de la Fête du travail à Toronto


Les conducteurs de bétonnière à Montréal tiennent une assemblée générale spéciale le 8 octobre 2018 au cours de laquelle ils rejettent les mesures proposées par leur employeur, Demix Béton, concernant les problèmes découlant d'un nouveau système de répartition informatisé, mis en place sans consultation.

Le 29 octobre 2018, à Edmonton, devant l'Assemblée législative de l'Alberta, les travailleurs du bâtiment dénoncent les lois antiouvrières en vigueur qui les privent, eux et leurs syndicats, du droit de s'organiser et de prendre des mesures en vue d'obtenir des conditions d'emploi qui leur sont acceptables.

Transport


Les travailleurs des transports au défilé du Premier Mai à Montréal


Le 3 mai 2018, les travailleurs des transports en commun de Montréal, membres de la section locale 1983 du SCFP, votent à 99 % en faveur d'un mandat de grève accordé à leur syndicat. Ils s'opposent à la conversion des équipes de jour en équipes de soir et de nuit, aux heures supplémentaires obligatoires, au recours à des agences de travail temporaire au lieu d'embaucher directement des travailleurs, à la privatisation des services et à la sous-traitance.

Les travailleurs des transports en commun se rassemblent à Queen's Park à Toronto le 8 mai 2018 pour demander que le transport en commun reste la propriété de l'État et soit un enjeu dans les élections en Ontario.


Les travailleurs du CP Rail terminent une grève d'un jour le 30 mai 2018 pour voter et accepter une convention collective provisoire. Ci-dessus on voit la ligne de piquetage à Revelstoke, en Colombie-Britannique. Les travailleurs du CP ont fait la grève après un vote forcé au cours duquel ils ont massivement rejeté l'offre précédente de la société, qui ne tenait pas compte de leurs préoccupations concernant les horaires de travail et les horaires dangereux.


Une cérémonie marque le cinquième anniversaire de la catastrophe ferroviaire de
Lac-Mégantic, au Québec, le 6 juillet 2018


Les Calgariens organisent des piquets de grève et des discussions animées à l'occasion de la Fête du travail pour s'opposer à la fermeture imminente des lignes d'autobus Greyhound dans l'ouest du Canada et le nord de l'Ontario et pour discuter de solutions. Ces coupures dans les services contribuent à la destruction de l'édifice national, car elles éliminent un lien de transport vital pour de nombreux Canadiens des régions rurales.


Une manifestation à Montréal du 13 septembre 2018 organisée par des préposés à l'entretien de la Société de transport de Montréal s'oppose aux demandes d'importantes concessions contractuelles, telles que la conversion des équipes de jour en équipes de nuit et de nuit, l'imposition d'heures supplémentaires et la privatisation des services.


Forum ouvrier, 18 octobre 2018


Les employés de l'aéroport et leurs alliés manifestent devant l'aéroport international Pierre
Elliott Trudeau de Montréal le 16 décembre 2018. Ils rejettent la demande de l'administration de réduire de près d'un tiers leur salaire et leurs avantages sociaux afin d'éviter la perte de leur emploi à un sous-traitant. 


Un déraillement qui tue trois travailleurs près de la frontière entre l'Alberta et la Colombie-Britannique le 4 février 2019 rappelle le besoin urgent d'un régime de sécurité ferroviaire au service des travailleurs et du public. Les hommes qui ont perdu la vie sont : Dylan Paradis, Andrew Dockrell et Daniel Waldenberger-Bulmer.

Service postal

Les postiers du dépôt Tecumseh à Windsor tiennent un piquet d'information le 16 juillet 2018. Postes Canada met en oeuvre des mesures de restructuration pour la cinquième fois en sept ans alors qu'elle négocie un contrat avec le syndicat.

Du 21 octobre au 26 novembre 2018, les travailleurs et travailleuses des postes font la grève tournante dans les villes et les zones rurales du Canada après la rupture des négociations pour répondre aux principales préoccupations des travailleurs, notamment en matière de santé et de sécurité, de dépassement des délais et d'équité salariale, à cause de l'intransigeance de Postes Canada. Ci-dessus : St. John's et Chanel-Port Aux Basques à Terre-Neuve.

Le 22 novembre 2018, piquetage d'Edmonton, en Alberta, contre la menace du gouvernement d'introduire une loi de retour au travail contre les travailleurs des postes

Le 23 novembre 2018, le gouvernement fédéral dépose un projet de loi de retour au travail contre les postiers qui sera adopté le 26 novembre. Les travailleurs sont sommés de retourner au travail le lendemain. Immédiatement, les postiers et leurs alliés commencent à occuper des entrepôts et des bureaux de députés, tiennent des piquets de grève communautaires et d'autres actions, refusant d'accepter cette négation du droit de tous les travailleurs de négocier collectivement et de faire la grève lorsque cela est nécessaire. De haut en bas, de gauche à droite : les travailleurs occupent le centre de livraison de Postes Canada à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse ; un sit-in au bureau de circonscription de Montréal du premier ministre Justin Trudeau ; débrayage à Ottawa.


Manifestation en faveur des employés des postes à Vancouver lors de la Convention de la fédération du travail de la Colombie-Britannique, le 29 novembre 2018

Une journée nationale est organisée le 1er décembre 2018 pour défendre les intérêts des postiers et s'opposer à la loi de retour au travail. Ci-dessus : Prince George.

Les travailleurs du secteur public défendent leurs droits
et les services qu'ils fournissent


Les travailleurs du secteur public au défilé du Premier Mai 2018 à Montréal.


Les travailleurs du secteur public fédéral et leurs supporters se rassemblent devant le lieu où se tient la réunion du cabinet des libéraux fédéraux à Nanaimo le 22 août 2018 pour demander au gouvernement de régler les problèmes causés par le système de rémunération Phoenix et de veiller à ce que les travailleurs soient payés correctement et dans les délais.


Les employés de la fonction publique fédérale affrontent le premier ministre Justin Trudeau le 5 septembre 2018 à son arrivée à une collecte de fonds à Edmonton. Ils exigent : « Réparez le système de paye Phoenix maintenant ! »

Les employés du secteur public de Moncton tiennent une assemblée plénière le 15 septembre 2018 dans le cadre de la campagne du SCFP-Nouveau-Brunswick qui place les augmentations de salaire pour les 30 000 membres du SCFP au premier rang des négociations en cours avec la province. Des réunions ont lieu dans les villes de la province en septembre.


Les travailleurs du secteur public manifestent devant l'Assemblée nationale du Québec le 17 octobre 2018 pour demander au gouvernement Legault de faire de nouveaux investissements majeurs dans les services après des années de compressions.


Les travailleurs de la fonction publique fédérale tiennent une journée d'action le 28 février 2019 pour exiger la correction immédiate du chaos causé dans la vie de milliers d'entre eux par le système de paie Phoenix. Ci-dessus : Ottawa (photo du haut) et Charlottetown.

La santé est un droit


Le 29 mai 2018, un forum public à Thunder Bay se penche sur la crise des soins de longue durée.


Des milliers de personnes convergent sur Queen's Park, à Toronto, le 23 octobre 2018, pour exiger du gouvernement Ford la reconstruction et le rétablissement des services de santé, et non la destruction et la privatisation.


Une journée d'action est organisée dans les régions rurales de la Nouvelle-Écosse le 13 octobre 2018 pour défendre le droit aux services de santé publics. La situation dans la plupart des zones rurales a atteint un niveau de crise. Ci-dessus : piquet des travailleurs à Shelburne.

Les travailleurs des foyers de soins de Nouvelle-Écosse font du piquetage devant les bureaux des députés le 11 mars 2019, deux jours après avoir été privés du droit de grève par le gouvernement provincial et les tribunaux.

Le syndicat des employés généraux du gouvernement de la Nouvelle-Écosse organise un « rassemblement pour alerter la population au fait que les soins de santé pour tous les Néo-Écossais sont en crise » le 3 avril 2019.


Le 12 avril 2019, plus de 500 travailleurs de foyers de soins du Nouveau-Brunswick et d'autres employés de la fonction publique manifestent devant les édifices gouvernementaux à Fredericton pour réclamer des salaires et des conditions de travail acceptables.


Des infirmières, des infirmières auxiliaires autorisées et des inhalothérapeutes de l'Outaouais, le 9 octobre 2018, rejettent les demandes de concessions de leur employeur en matière de conditions de travail lors de la présente ronde de négociations locales.


Des membres du Syndicat des professionnelles en soins de l'Outaouais tiennent un sit-in à l'Hôpital de Gatineau le 15 octobre 2018 pour exprimer leur mécontentement face aux demandes de concessions de leur employeur en vue de négociations pour le renouvellement de leur convention collective.

Trois syndicats de la santé de l'Outaouais annoncent un front commun pour faire face
à la crise des soins de santé, le 23 janvier 2019, et adressent leurs revendications au gouvernement du Québec pour améliorer les conditions de travail et la qualité des soins de santé et des services sociaux.


Piquetage à Toronto le 12 février 2019 dans le cadre de la Journée d'action nationale pour la reconnaissance du droit des réfugiés à des soins de santé. Les actions se déroulent dans 15 villes.


Des infirmières québécoises protestent contre les mauvaises conditions de travail, y compris les heures supplémentaires, à l'extérieur des bureaux des ressources humaines en santé des Laurentides le 28 mars 2019.

Des infirmières de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, accompagnées de partisans de la communauté, participent à la journée d'action réussie contre les heures supplémentaire obligatoires qui a eu lieu partout au Québec le 8 avril 2019.

Les enseignants et les travailleurs de l'éducation
défendent l'éducation publique


Le 29 avril 2018, la troisième table ronde annuelle du Premier Mai se tient à Windsor et est organisée par la Fédération des enseignantes et des enseignants des écoles secondaires de l'Ontario, district 9, et par la Fédération des enseignantes et des enseignants de l'élémentaire du Grand Essex en Ontario. Le thème de la table ronde : « Parler en notre nom ».

Des professeurs et des étudiants de l'Université York et leurs partisans se rassemblent à Queen's Park le 18 juillet 2018 pour dénoncer l'adoption par le gouvernement Ford de l'Ontario d'une loi de retour au travail contre la grève des membres de la section locale 3903 du SCFP.

Le 15 octobre 2018, des professeurs de collèges communautaires organisent des actions
dans des campus de la province pour marquer le premier anniversaire de leur grève. Ils
exigent que le gouvernement Ford maintienne l'équité salariale des professeurs contracttuels. Ci-dessus : piquetage des enseignants du collège George Brown (photo du haut) et du collège de Sault-Sainte-Marie.

Des centaines d'enseignants, de travailleurs de l'éducation, de parents, d'élèves et de partisans de l'éducation publique se rassemblent au Centre des congrès de Toronto à Etobicoke le 27 février 2019 pour protester contre les réductions du financement de l'éducation publique en Ontario. L'occasion est une collecte de fonds de 250 $ à 1 600 $ par assiette pour la soirée du Parti conservateur de l'Ontario dont le premier ministre Doug Ford est conférencier principal.
 
Les enseignants et les travailleurs de l'éducation répondent au dernier assaut du gouvernement Ford contre l'éducation publique le 15 mars 2019 avec des actes de solidarité soutenus. Ils organisent des « journées chandail noir » et des « journées chandail rouge » dans leurs écoles pour engager le public.

Les syndicats représentant les enseignants et les travailleurs de l'éducation, ainsi que d'autres travailleurs, manifestent à l'extérieur de la salle où se tient une réunion du Parti conservateur à Nepean et Essex (ci-dessus), le 22 mars 2019.

Rassemblement de masse d'enseignants, de travailleurs de l'éducation et de leurs partisans à Queen's Park le 6 avril 2019 pour défendre le système d'éducation public contre les attaques du gouvernement Ford.

Les travailleurs de soutien à l'éducation en grève du district scolaire catholique Living Waters en Alberta signent un contrat le 5 octobre 2018 qui met fin à deux ans et demi de négociation et à une grève de 18 jours.

Les enseignants albertains utilisent les élections albertaines comme une occasion de donner une nouvelle dimension à leur lutte acharnée pour garantir le droit à l'éducation. (6 avril 2019)

Défendons les droits de tous les travailleurs


 
La quatrième randonnée cycliste annuelle de Justice pour les travailleurs accidentés parcourt les villes minières et les villes du nord de l'Ontario. Cela commence par un séminaire à Elliot Lake le 26 mai 2018 (en haut) et se termine à Sudbury le 28 mai avec des réunions pour former un groupe d'appui aux travailleurs accidentés.

Piquetage des travailleurs accidentés de London le 30 mai 2018 à l'entrée d'un rassemblement du Parti progressiste-conservateur pour réclamer justice pour les travailleurs accidentés et dénoncer les gouvernements et les partis cartellisés qui sont indifférents à la situation des travailleurs accidentés et de leurs familles.

Les travailleurs accidentés font entendre leur voix lors d'un rassemblement animé et d'une marche à Toronto le 1er juin 2018 à l'occasion de la Journée des travailleurs et travailleuses accidentés en Ontario, avec pour mot d'ordre : « L'indemnisation est un droit ! » Après le rassemblement, les travailleurs accidentés ont assisté à une réunion des candidats à la mairie et discuté de leurs préoccupations dans le contexte de la campagne « L'indemnisation est un droit ! » et des élections provinciales en Ontario. Des manifestations ont lieu dans d'autres villes de l'Ontario pour marquer l'occasion.


Piquetage des travailleurs accidentés lors de l'assemblée générale annuelle de la
Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) le 26 septembre 2018 à Toronto pour exiger le retrait de son plan de réduction des cotisations des employeurs. Le nouveau gouvernement affirme avoir éliminé le « passif non capitalisé » frauduleux de la CSPAAT dix ans à l'avance, ce qui justifie l'octroi d'une réduction massive des primes aux employeurs à partir de 2019, privant le régime d'indemnisation de 1,5 milliard de dollars.

Le réseau ontarien des groupes de travailleurs accidentés organise une semaine
d'actions du 10 au 14 décembre dans toute la province dans le cadre de sa campagne « L'indemnisation est un droit ! » Les actions soulignent les difficultés que rencontrent les travailleurs accidentés et leurs familles tout au long de l'année et plus particulièrement pendant les fêtes. Photo du piquetage de Sudbury.

 
Les agriculteurs québécois descendent dans les rues de Montréal le 6 septembre 2018 pour déclarer : « Ça suffit. Pas plus de concessions. » Ils exigent du gouvernement Trudeau qu'il défende la gestion de l'offre contre les demandes américaines visant à un meilleur accès au marché canadien des produits laitiers.

 
Plus de 5 000 agriculteurs, représentants du secteur agro-alimentaire et d'autres secteurs défilent à Montréal pour la sécurité alimentaire le 18 novembre 2018. Les manifestants exigent la fin des concessions du gouvernement canadien dans le secteur agricole dans le cadre des accords de libre-échange.


Les travailleurs des casinos de Vernon, Penticton et Kamloops se mettent en grève le 29 juin 2018 dans le but d'améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail.


Les travailleurs de la Société des alcools du Québec poursuivent leurs journées de grève le 16 novembre 2018 pour soutenir leurs revendications en vue d'un règlement négocié tenant compte de leurs conditions de travail précaires et de leurs bas salaires. Des grèves d'une journée ont eu lieu partout au Québec depuis le mois de juillet. Ci-dessus, un piquet de grève à Alma. 

Les femmes de East Danforth tiennent le 19 janvier 2019 un forum pour discuter des conditions de travail des femmes immigrantes et de la façon de défendre leurs droits à la lumière de l'adoption par le gouvernement de l'Ontario de la Loi pour un Ontario ouvert aux affaires de 2018 et de ses attaques contre les droits des travailleurs.

Les aides familiaux résidants manifestent à Toronto le jour de la Fête des mères le 13 mai 2018 afin de faire valoir leurs revendications en matière de droits et défendre leur dignité de travailleuses. Comme d'autres travailleurs migrants, elles sont confrontées à des conditions de travail oppressives qui constituent une forme d'esclavage moderne.


Les migrants qui travaillent comme aides familiaux tiennent des réunions
et des points de presse à Toronto, Edmonton, Vancouver, Ottawa et Montréal pour faire connaître un rapport intitulé « Les voix des aides familiaux pour le statut de résident et la justice » dans lequel elles exigent du gouvernement qu'il respecte leurs droits et leur accorde le statut de résident permanent à leur arrivée. Photo d'Edmonton


Manifestation de travailleurs saisonniers à Tracadie, au Nouveau-Brunswick, le 15 septembre 2018 pour exiger des réformes de l'assurance-emploi qui garantissent des prestations adéquates.


Des groupes de chômeurs, des syndicats, des élus municipaux et des employeurs saisonniers de la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick et des régions de Charlevoix, de la Côte-Nord et du Bas-St-Laurent au Québec tiennent une conférence de presse le 6 décembre 2018 à la Chambre des communes pour souligner les conditions difficiles des travailleurs saisonniers et demander des solutions qui leur permettent de vivre dans la dignité.


Plusieurs manifestations ont eu lieu aux bureaux de Service Canada dans plusieurs endroits au Québec et au Nouveau-Brunswick pour exiger que le problème de l'insuffisance de l'assurance-emploi soit réglé. Photos de Rimouski, Tracadie et La Malbaie.

Manifestation à Toronto après l'élection des conservateurs de Ford le 7 juin 2018 pour exiger que le gouvernement ne privatise pas les services publics et ne révoque pas les améliorations apportées à la loi du travail et au salaire minimum incluses dans le projet de loi 148 de 2017.

Des manifestations d'urgence ont eu lieu dans tout l'Ontario du 24 au 26 octobre 2018 contre le projet de loi 47 du gouvernement Ford, le projet de loi antitravailleurs appelé Loi pour un Ontario ouvert aux affaires, qui annule les améliorations apportées à la législation du travail en 2017. Manifestation devant le ministère du Travail à Toronto.

Notre sécurité réside dans la lutte pour les droits de tous et toutes!


Cette action à Lindsay est l'une des nombreuses manifestations qui se sont déroulées dans les villes de l'Ontario du 7 au 10 août 2018 pour exiger que le gouvernement Ford rétablisse le projet pilote de revenu de base coupé lorsqu'il est arrivé au pouvoir. De nombreux militants se sont battus pendant des années pour obtenir ce petit pas dans la lutte pour mettre fin à la pauvreté.


À la veille des élections au Québec, des militants du droit au logement se rassemblent et défilent à Québec le 29 septembre 2018 pour demander au nouveau gouvernement de reconnaître le droit au logement. La marche « Villes pour le droit au logement » a débuté à Ottawa le 2 septembre et a traversé une cinquantaine de municipalités pour se terminer à Québec.


Les gens se rassemblent devant l'immeuble de la Société Radio-Canada à Montréal où se déroule le « débat des chefs » au Québec, le 13 septembre 2018, déterminés à rompre le silence
suffocant que l'élection leur impose et à revendiquer leurs droits. Des représentants de la défense des droits des plus vulnérables, des jeunes, des groupes de défense du droit des locataires, des groupes de défense de l'environnement et des travailleurs de nombreuses régions, y compris des travailleurs de l'aluminium en lockout, des travailleurs de la santé et des travailleurs de Bombardier, sont présents.


Plus de 100 manifestations ont eu lieu d'un océan à l'autre le 4 juin 2018 dans les bureaux de circonscription des députés au parlement canadien pour dénoncer l'utilisation de fonds publics pour renflouer le monopole privé américain des oléoducs, Kinder Morgan. Des copies d'une pétition s'opposant au projet de sauvetage sont remises aux députés. Plus de 250 000 personnes ont signé la pétition. Ci-dessus : Calgary.


Le 8 septembre 2018, la marche et le rassemblement sur le thème « Bâtissons notre avenir, pas un pipeline » ont lieu à Vancouver contre la construction du pipeline Trans Mountain et le rachat par le gouvernement fédéral des actifs canadiens du monopole américain Kinder Morgan. L'action exprime l'opposition persistante des citoyens de tout le Canada à la construction du pipeline sans le consentement des peuples autochtones.

 
Les Québécois déclarent « le G7 ne nous représente pas ! » dans des actions contre le sommet du G7 de juin à Québec et à La Malbaie (ci-dessus) où le sommet a lieu.


Des jeunes de partout au Canada participent à la grève étudiante mondiale pour le climat intitulée Étudiants en grève pour le climat, qui a donné lieu à environ 2 200 événements le 15 mars 2019 dans 130 pays du monde. Les jeunes Québécois en particulier ont fait preuve d'une organisation et d'une participation remarquables. La plus grande action, présentée ci-dessus, a eu lieu à Montréal.


Les vigiles Soeurs par l'esprit ont lieu pour la 13e année consécutive le 4 octobre 2018 dans plus de 115 villes et communautés du Canada et du Québec. La plus grande, ci-dessus, était sur la colline du Parlement à Ottawa. Les vigiles commémorent et honorent les femmes et les filles autochtones assassinées ou disparues et exigent la fin des violences.

Dans les villes et les collectivités éloignées du pays, les Canadiens, les Québécois et les peuples autochtones tiennent une journée d'action le 8 janvier 2019 pour s'opposer à l'assaut brutal de la GRC contre les défenseurs de la terre Wet'sewet'en la veille et pour défendre leurs droits ancestraux sur leurs terres. Ci-dessus : Victoria, Colombie-Britannique

Marche commémorative des femmes à Vancouver, le 14 février 2019. Des marches ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, rendant ainsi hommage à la justice pour toutes les femmes et les filles autochtones.

 Marche à Toronto à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Des rassemblements, des marches et des actions de toutes sortes ont eu lieu à travers le pays.
 

Des militants se rassemblent au parc Paix et liberté à Halifax le 17 novembre 2018 pour protester contre deux conférences de guerre dans cette ville : le Forum international sur la sécurité d'Halifax (HISF) et l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Les Haligoniens dénoncent le HISF à chaque année depuis sa création en 2009.


La Coalition pour la paix de Windsor organise le piquetage « Ne touchez pas au Venezuela » dans le cadre d'une journée d'action internationale en solidarité avec le peuple du Venezuela et son gouvernement légitimement élu. Des actions ont eu lieu dans de nombreuses villes canadiennes.


Des actions dans tout le Canada à l'occasion du 70e anniversaire de l'OTAN les 30 et 31 mars 2019 disent non ! à l'OTAN et expriment la détermination à faire du Canada une zone de paix. Ci-dessus : des actions et des réunions à Halifax (photo du haut) et à Montréal.


Le 70e anniversaire de la Nakba - la dépossession massive du peuple palestinien pour créer un Israël sioniste - est marqué par des expressions de détermination du peuple palestinien à retourner dans son pays natal partout au Canada, du 12 au 18 mai 2018. Ci-dessus : Edmonton.


Une conférence a lieu à Toronto le 16 juin 2018 sur les événements qui se déroulent dans la péninsule coréenne à la suite de la Déclaration de Panmunjom et du Sommet entre la République populaire démocratique de Corée et les États-Unis à Singapour. Un événement similaire a lieu à Vancouver le lendemain.


Des piquetages mensuels à Ottawa, Montréal et Vancouver exigent la levée du blocus de Cuba. Ces actions ont pris davantage d'importance maintenant que les États-Unis ont annoncé leur intention d'appliquer le Titre III de la Loi Helms-Burton à compter du 2 mai 2019. Ci-dessus: Ottawa, le 17 avril 2019

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