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Cette année le Parti appelle ses organisations à donner une impulsion nouvelle au programme qu'il a établi pour toutes les organisations concernant l'étude systématique de l'oeuvre des Internationalistes et des écrits de Hardial Bains et à s'en servir comme guide à l'action. Cette étude est cruciale parce que l'activité des Internationalistes durant la période de 1963 à 1969 a établi la pensée, la ligne politique, les principes organisationnels et les méthodes de travail du PCC(M-L), fondé le 31 mars 1970. Hardial Bains fut le fondateur des Internationalistes de même que le dirigeant du PCC(M-L) jusqu'à sa mort en 1997. Durant cette période, la ligne générale du Parti a été établie. Le Parti a lancé l'Initiative historique pour répondre au besoin de renouveler les institutions démocratiques, les formes et les arrangements devenus anachroniques et moderniser la constitution du pays. Par l'Initiative historique, le Parti crée les conditions pour que la classe ouvrière se constitue en la nation et investisse le peuple du pouvoir souverain et pour ainsi ouvrir la voie au progrès de la société. Beaucoup ont participé au travail des Internationalistes dans les années 1960 et à l'activité du Parti qu'on identifie à Hardial Bains. Le but de l'étude de ce travail est de consolider et de faire avancer l'activité du PCC(M-L) et de transformer ses succès en victoire. Pour ce faire, l'étude et la discussion doivent permettre de faire ressortir l'essence du travail pour servir de guide à l'action dans la résolution des problèmes du Parti, de la classe ouvrière et de la société aujourd'hui.
Par exemple, les Internationalistes ont toujours pris une approche pratique à la résolution du problème clé que doit résoudre le peuple à chaque étape. Si la tâche était réduite à simplement répéter la description du problème sans travail pratique pour le résoudre, l'organisation s'épuiserait et ne parviendrait pas à créer un élan dans le travail pour faire des percées sur quelque front que ce soit. Le PCC(M-L) prend une approche proactive basée sur son propre programme prosocial et sur les objectifs qu'il s'est fixés. C'est grâce à cela qu'il peut fonctionner et s'épanouir dans un rapport étroit avec l'activisme des masses comme nul autre parti politique ne sait le faire. Ce rapport avec l'activisme du peuple ne peut être établi solidement sans poursuivre sur une base ininterrompue le travail constant du PCC(M-L) et le travail clé identifié à chaque période. Par exemple, dans son propre travail Le Marxiste-Léniniste n'oublie pas son travail constant. Mais le travail constant n'est pas le travail clé. LML mène le travail constant de publier le journal sur une base régulière alors que le travail clé est d'engager le plus de monde possible dans la lecture, la rédaction, la distribution et la discussion. Sans le travail constant de publier le journal sur une base régulière, on ne peut pas entreprendre le travail clé de mobiliser les gens. En publiant LML, comme c'est le cas pour le travail de toutes les organisations du Parti, le travail constant revient toujours à un petit groupe de personnes. On ne peut jamais dire qu'il y a trop de personnes engagées dans le travail constant. En fait, il n'y en a jamais assez. Cela veut dire que la force qui est « jamais assez » doit faire le travail constant tout en entreprenant le travail clé, qui est d'engager dans le travail le plus grand nombre de personnes qui écrivent, distribuent et développent la discussion. Les organisations du Parti à tous les niveaux doivent faire la même chose. Elles doivent développer le travail constant et le travail clé à leur niveau. On peut dire que toutes les organisations doivent régulariser leur travail constant et leur travail clé par la répétition et la réaffirmation tout en trouvant les moyens de l'élargir. Une fois ce travail devenu régulier, elles peuvent répondre aux appels du Comité central du PCC(M-L) et mettre le plein poids de l'organisation derrière la tâche fixée pour la période. Répondre aux appels du Comité central est précisément ce qui développera l'ampleur et donnera un élan au travail. Le Parti et toutes ses organisations, en rapport étroit avec la classe ouvrière, peuvent ainsi résister à toutes les tentatives des forces de la régression de bloquer la voie aux travailleurs et de les empêcher de s'emparer de l'initiative dans la lutte de classe. Ce n'est qu'en régularisant le travail constant et le travail clé de toutes les organisations du PCC(M-L) que les succès peuvent être transformés en victoire et que le travail peut se développer et s'étendre. La raison très importante pour laquelle les choses fonctionnent ainsi est qu'il y a une pression constante sur le parti communiste pour qu'il devienne le genre d'organisation qui fixe ses tâches dans l'esprit d'un parti bourgeois. Aujourd'hui, les partis de cartel de la bourgeoisie ne tiennent aucun compte du fait que la société a besoin d'un but pour ouvrir une voie vers l'avant et garantir la liberté, la paix et la démocratique que réclame l'humanité. Ils exercent une pression constante pour que personne n'épouse la politique indépendante de la classe ouvrière et que le peuple ne s'unisse pas dans l'action en l'engageant dans la réalisation de tâches pratiques qui vont faire avancer ses intérêts. Les partis et les activistes sont soumis à la pression de manoeuvrer pour répondre de façon désordonnée à la désinformation constante de la bourgeoisie au pouvoir, qui bloque toute tentative de renforcer le Nouveau et de bâtir le mouvement émancipateur de la classe ouvrière. Lorsqu'une organisation analyse les événements en cours à la lumière de l'analyse du Parti et se fixe des tâches pratiques pour réaliser la tâche clé fixée pour la période, les individus acquièrent une conception du monde moderne qui correspond aux besoins de l'époque, et le travail avance. La meilleure sauvegarde contre les pressions à abandonner la politique indépendante de la classe ouvrière et le travail pour donner à la société le but de bâtir le Nouveau est d'accélérer la cadence du travail. Pour ce faire, toutes les organisations du Parti doivent porter attention à régulariser à la fois leur travail constant et leur travail clé. Le 54e anniversaire de la fondation des Internationalistes est une bonne occasion de revoir pourquoi le Parti dit que le devoir de toutes les organisations est d'atteindre immédiatement le niveau où leur travail constant et leur travail clé sont devenus réguliers. En prenant une approche professionnelle à l'étude systématique de l'oeuvre des Internationalistes et des écrits de Hardial Bains comme guide à l'action et en faisant une évaluation correcte des réalisations du passé et de ce qu'il faut faire pour aller plus loin, les camarades et leurs organisations pourront tirer les conclusions nécessaires au sujet de leur propre travail et faire des progrès importants.
Reportage photo: 8 mars, Journée internationale de la femme Les femmes résolues à renouveler la résistancePar des actions de masse militantes au Canada et partout dans le monde pour souligner la Journée internationale de la femme, les femmes ont affirmé leur détermination à renouveler leur résistance et à dresser la bannière des droits des femmes, lui donnant la place qui lui revient dans la société. Par leurs actions, elles ont affirmé que leur rôle dans une société moderne ne peut être qu'un rôle dirigeant par lequel elles refusent d'être prises pour cibles d'attaques et réclament au contraire tout ce qui leur est nécessaire pour garantir leurs droits, les droits des plus marginalisés et les droits de tous et de toutes. Les peuples du monde, les femmes de la classe ouvrière en tête, ont aussi utilisé l'occasion de la Journée internationale de la femme pour s'opposer à la guerre et à l'agression et à la pression néolibérale rétrograde exercée sur la société par l'élite dominante qui cause des tragédies et des injustices et elles ont affirmé le rôle important que jouent les travailleuses dans l'économie. Dans un grand nombre de pays, le 8 mars fut l'occasion pour les femmes et leurs organisations de passer en revue les victoires obtenues dans l'affirmation de leurs droits et de se fixer des objectifs pour aller encore plus loin. Dans leurs actions, les femmes ont aussi soulevé la bannière de nombreuses luttes spécifiques que mènent les travailleurs dans chaque pays.
Au Canada, dans des manifestations, des marches et des rassemblements, les femmes ont réitéré leurs demandes de mesures concrètes qui défendent le bien-être des femmes et des enfants et permettent leur entière participation à tous les aspects de la société. Ces revendications soulignent bien que la lutte des femmes pour leur avenir, pour la dignité et la sécurité est liée inextricablement à la lutte pour les droits de tous. Comme toujours, les femmes travailleuses et opprimées se sont assurées que le 8 mars soit l'occasion de prendre en main le problème de renforcer les mouvements de résistance. C'est dans cet esprit qu'elles se sont opposées à la participation du Canada aux agressions impérialistes des États-Unis et ont exprimé leur appui aux peuples du monde qui luttent pour leurs droits. Aux États-Unis, les mobilisations de masse ont reflété l'élan de la résistance qui s'est manifesté depuis l'assermentation de Trump comme président des États-Unis. Plusieurs de ces actions ont exprimé la vaste opposition aux attaques rétrogrades de l'administration Trump contre les droits des femmes, des minorités nationales et des immigrants. Des actions ont eu lieu également pour s'opposer à la décision de l'administration des États-Unis d'éliminer le financement les programmes internationaux des femmes en santé liés à la contraception et à l'avortement, ce qu'on appelle la « règle du bâillon mondiale ». Aux États-Unis et en Amérique latine, le mot d'ordre de la Grève mondiale des femmes/Journée sans femmes a été repris par plusieurs, mettant en lumière le rôle indispensable des femmes dans la société comme leaders et comme travailleuses. Ces actions ont affirmé que les femmes méritent le respect, des salaires et des conditions de travail à la mesure du travail qu'elles accomplissent et égaux à ceux des hommes qui accomplissent le même travail.
Au Brésil, de grands rassemblements du 8 mars se sont tenus pour dénoncer le gouvernement illégitime issu d'un coup d'État de Michel Temer, et sa plus récente attaque contre le bien-être du peuple, une réforme antisociale des régimes de retraite. En Argentine, il y a eu un rassemblement de masse dans la capitale, Buenos Aires, en opposition au gouvernement néolibéral de Macri et à ses attaques contre les travailleurs, les services publics et les programmes sociaux. Au Venezuela, une manifestation de masse au centre de la capitale, Caracas, a rendu hommage aux femmes héroïques autochtones et afro-vénézuéliennes dont les efforts ont contribué à libérer le Venezuela du joug colonial espagnol et à ouvrir la voie à la Révolution bolivarienne. À Cuba, les membres de la Fédération des femmes cubaines (FFC) ont organisé des réunions dans tout le pays pour discuter de leurs réalisations et de leurs défis. On a aussi rendu hommage à Vilma Espin, la fondatrice de la FFC, lors d'une cérémonie commémorative près de sa tombe pour souligner sa contribution décisive à l'égalité des femmes. À Londres, en Angleterre, un grand rassemblement du 8 mars a eu lieu devant le parlement britannique en opposition aux inégalités dans les régimes de retraite des femmes. En Irlande, les femmes ont manifesté sous la bannière de #Strike4Repeal, pour exiger que soit immédiatement abrogé le 8e amendement de la constitution qui empêche les femmes d'avoir accès à des services d'avortement. En France, les femmes ont utilisé le hashtag #15h30 pour mettre en relief les écarts salariaux et faire valoir que les femmes travaillent de deux à cinq heures par jour sans salaire par rapport aux hommes qui accomplissent le même travail. En Pologne, des rassemblements de masse ont eu lieu en appui à la campagne pour défendre le droit des femmes à avoir accès à l'avortement face aux efforts déployés par le gouvernement pour en restreindre l'accès déjà limité dans ce pays. Les femmes de la Palestine et de Syrie, des pays qui ont montré au monde entier ce que signifie le mot résistance, ont affirmé le rôle essentiel qu'elles jouent dans la lutte de leurs peuples contre l'impérialisme et le sionisme. À Gaza, les femmes palestiniennes ont manifesté pour réclamer l'égalité et déclarer que leurs droits ne pourront être affirmés que lorsque l'occupation illégitime d'Israël prendra fin et que les droits du peuple palestinien seront respectés. En Syrie, on a rendu un hommage particulier aux femmes du personnel médical de l'Armée arabe syrienne pour leur contribution à la défense du pays contre le terrorisme et l'agression organisés de l'étranger.
Au Vietnam, la Journée internationale de la femme coïncidait avec la tenue du Congrès national des femmes à Hanoï où des centaines de déléguées ont participé. Au congrès, l'Union des femmes vietnamiennes à élu les 171 membres de son comité central et s'est fixée des objectifs ambitieux dont le recrutement d'au moins 50 % des femmes de 18 ans et plus comme membres dans les prochaines années et la mise en ouvre de 300 nouvelles coopératives gérées par des femmes. Aux Philippines, des manifestations de masse ont eu lieu partout au pays pour réitérer les revendications du peuple philippin pour la terre, des emplois, la justice et la paix. Les femmes ont aussi réitéré les revendications du peuple à l'effet que le gouvernement doit s'engager à tenir des négociations de paix avec le Front national démocratique des Philippines. LML salue les femmes combattantes du monde pour leur leadership dans la société et surtout dans l'accomplissement des tâches qu'il est urgent de prendre en main pour renouveler la résistance et relever les défis d'aujourd'hui. Les femmes répondent à l'appel et développent plus à fond leur leadership qui est l'une des contributions les plus importantes à l'émancipation de toute la classe ouvrière, pour mettre fin à l'impérialisme et à la guerre et pour créer une société qui reconnaît les droits de tous du fait qu'ils sont des êtres humains. CanadaÉtats-Unis
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