Numéro 1 - 7 janvier 2017
Nouvel An 2017
Pour un Canada moderne qui
reconnaît
et défend les droits de tous!
Tout en oeuvre
pour bâtir le Nouveau!
- Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste), 1er janvier 2017 -
PDF
Nouvel
An
2017
• Pour un Canada moderne qui reconnaît et
défend les droits de tous! Tout en oeuvre pour bâtir le
Nouveau! - Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste), 1er janvier 2017
• Faisons de 2017 une année de grand
progrès pour le mouvement de la classe ouvrière -
Centre
ouvrier
du
PCC(M-L),
1er
janvier
2017
• Le projet de bâtir le Bureau national
à Ottawa en 2017
58e anniversaire du
triomphe de la Révolution cubaine
• Les Cubains fermement unis autour de leur
révolution
• 58 ans de révolution! Les idées
et l'exemple de Fidel sont bien vivants!
- Isaac Saney,
Réseau canadien pour Cuba
• Une grande marche et un défilé
militaire marquent le 60e anniversaire du
débarquement de Granma
• Les Cubains célèbrent le 55e
anniversaire de l'historique campagne d'alphabétisation
• Session plénière de
l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire
• Discours du président Raúl
Castro
à l'Assemblée nationale
213e anniversaire de
la Révolution haïtienne
• Les Haïtiens poursuivent leur
résistance héroïque
• Note aux lecteurs
Nouvel An 2017
Pour un Canada moderne qui reconnaît
et
défend les droits de tous!
Tout en oeuvre pour bâtir le
Nouveau!
- Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste), 1er janvier 2017 -
PDF
Inauguration de la nouvelle année au Centre ouvrier à
Toronto le 31 décembre 2016
« L'édification nationale au
Canada ne
peut signifier qu'une chose : que la classe ouvrière doit
donner à la société une nouvelle constitution, un
mécanisme politique moderne, un changement d'orientation de
l'économie et l'indépendance. »
--
Hardial
Bains, 1er
janvier 1995
À l'occasion du Nouvel An 2017, le Parti
communiste du Canada (marxiste-léniniste) transmet ses
salutations révolutionnaires à tous ses membres,
supporters et amis, aux travailleurs et à leurs familles d'un
bout à l'autre du pays ainsi qu'aux partis frères et
à ses amis partout dans le monde.
La célébration du Nouvel An est une
occasion pour revoir les réalisations du mouvement ouvrier et
communiste organisé et les défis auxquels il fait face.
Au Canada, cela est d'autant plus important cette année puisque
le gouvernement canadien se sert du 150e anniversaire de la
Confédération pour dire combien chanceux nous sommes
tous d'être canadiens et combien le monde est chanceux de nous
avoir. C'est fait pour détourner l'attention des grands
défis qui se posent pour l'humanité en ce début de
nouvelle année. Les fanfaronnades du gouvernement servent
à éclipser les enjeux fondamentaux comme la croissance de
la pauvreté, de la faim et de la maladie, les dangers qui
planent sur l'environnement naturel et l'environnement social à
cause de la dépravation des cercles dominants et le danger de
guerre mondiale. C'est surtout fait pour éclipser le mouvement
du peuple pour s'investir du pouvoir de prendre sa destinée en
main et établir un gouvernement antiguerre à l'heure
où l'impérialisme américain cherche à
imposer son hégémonie au monde entier.
Dans cette situation, nous avons
le devoir de
défendre une définition moderne des droits et
d'établir un gouvernement antiguerre en tant que
gouvernement des lois, établi sur une base moderne en
reconnaissant et en défendant les droits de tous et toutes. Ce
sera également à cet égard une année
pour faire de l'agitation en faveur du retrait du
Canada de l'OTAN et du démantèlement de cette alliance
militaire guerrière et pour s'opposer à toutes les
aventures des impérialistes américains pour imposer leur
domination sur le monde tandis que les autres grandes puissances
agissent de connivence ou rivalisent entre elles pour elles aussi
imposer leur domination.
Le PCC(M-L) rejette l'approche des cercles dominants au
Canada qui sert à détourner l'attention du besoin de
s'attaquer sérieusement aux différents aspects de
l'édification nationale. Il participera activement
à la commémoration du 150e anniversaire du Canada en
partant du présent, en partant du besoin d'une constitution
moderne, d'un mécanisme politique moderne et d'une nouvelle
direction pour l'économie et en revenant sur le passé
pour bâtir le nouveau et ouvrir la voie à un avenir
radieux pour la jeunesse.
Le Parti examinera et apprendra également du
centenaire de l'établissement du pouvoir ouvrier après la
victoire de la Grande Révolution socialiste d'octobre
de 1917. Comme pour l'histoire de la Confédération
canadienne, le Parti entreprendra cette étude du point de vue
des besoins du présent avec pour thème : la
naissance du
Nouveau. La première étape est d'établir un point
de référence fermement ancré dans le
présent pour ouvrir la voie au progrès de la
société en donnant au mouvement ouvrier et communiste la
capacité de s'orienter dans toutes les conditions et en toutes
circonstances.
Le
PCC(M-L)
croit
aussi
important
cette
année
de
célébrer le 50e anniversaire de l'analyse
Nécessité de changement adoptée en
août 1967, sur la base de laquelle il a été
fondé. Aujourd'hui, la culture dans sa forme idéologique,
sociale et matérielle demeure au centre de nos efforts pour
établir les guides à
l'action nécessaires pour bâtir le Nouveau. Le Parti
reverra également le travail qu'il s'est fixé durant la
période de 1992 pour engager tout le monde dans le
renouveau démocratique et fournir les guides pour que les
travailleurs puissent eux-mêmes bâtir les institutions
modernes sur la base d'une définition moderne des droits.
Ce travail a été consolidé
en 1995 lorsque le Parti a lancé son Initiative historique,
initiant un projet d'édification nationale, et il le sera
à nouveau en
préparation pour le Neuvième Congrès.
Comme en 1995, diverses forces politiques
s'occupent à manoeuvrer pour se placer au pouvoir afin
d'administrer l'État au profit des oligopoles. Le PCC(M-L) a
lancé un plan d'action pour bâtir le parti communiste de
masse et placer la classe ouvrière au pouvoir à la
tête de l'édification nationale. Cette Initiative
historique, lancée par
Hardial Bains, le fondateur et dirigeant du Parti, le 1er
janvier 1995, appelle à l'établissement d'une
constitution moderne qui investit le peuple du pouvoir souverain et de
mécanismes politiques démocratiques qui permettent au
peuple de se gouverner. Elle appelle aussi à la
réorganisation de l'économie sur une base rationnelle et
consciente, à un changement de la direction de l'économie
au service du bien-être du peuple.
L'attention première au rôle
décisif de l'organisation du facteur humain/conscience sociale
est un élément essentiel de la conception du monde et de
l'activité du PCC(M-L) au quotidien.
Hardial Bains a
expliqué au sujet de l'Initiative historique :
« Dans la lutte des peuples et des nations, l'une
des choses les plus importantes et cruciales est de déterminer
comment sont dépensées les énergies et les
ressources. Sont-elles utilisées à des fins bien
précises, ou sont-elles gaspillées ? Aujourd'hui
dans le monde, généralement parlant, très peu de
pays se sont fixé des objectifs, un but qui
profiterait à la société, au bien-être du
peuple. » C'est le but que le PCC(M-L) a entrepris
d'établir, auquel toutes les ressources sont consacrées.
Au cours des 25 dernières années et
plus, au Canada et aux États-Unis, les intérêts
collectifs du peuple ont été sous le feu des attaques
alors que l'État a été mis à la disposition
des monopoles. La situation a
dégénéré au point où maintenant les
oligopoles et leurs représentants s'emparent directement de
l'État pour privatiser toute propriété
commune, les avoirs et les programmes sociaux, et imposer un
gouvernement des pouvoirs de police.
Le point de référence
En cette année d'anniversaires, la classe
ouvrière doit donner un but à la société
qui empêche la classe dominante de gaspiller les ressources
naturelles et de sacrifier son indépendance et son
bien-être. Il faut exiger que les ressources du pays soient
utilisées dans l'intérêt collectif et pour avancer
la cause de la classe ouvrière, de se constituer en
nation pour mobiliser le peuple pour qu'il s'approprie ce qui lui
appartient de droit, que les êtres humains s'approprient ce qui
leur revient de droit en tant qu'êtres humains pour créer
une société et un monde en leur faveur.
Le point de référence doit être les
besoins de la société et le but de la classe
ouvrière d'établir son propre projet d'édification
nationale. Si l'on s'empêtre dans des tentatives de
réfuter les mensonges constants et la désinformation des
cercles dominants, on prive la classe ouvrière de son propre but
et de son propre point de référence.
Avec la Confédération du Canada
en 1867, la bourgeoisie a fait de son propre but, celui de
défendre l'intérêt individuel et la
propriété privée, le but de la nation et a
même subordonné la nation à ce but. Les
impérialistes britanniques ont fondé le Canada pour
protéger leurs territoires en Amérique du Nord contre la
révolution
américaine. Ils l'ont fait en supprimant la nation naissante du
Québec et en privant les nations autochtones de leur droit
d'être, deux torts historiques qui demeurent à rectifier
en enchâssant leur droit d'être et leur droit à
l'autodétermination dans une constitution moderne.
Le document de fondation du Canada a également
doté le Canada d'institutions qui enchâssent la
prérogative royale -- le pouvoir décisionnel souverain
entre les mains du souverain britannique. Aujourd'hui la
prérogative royale est enchâssée dans les pouvoirs
de police aux mains des représentants des oligopoles et
oligarques.
Les droits ont été dès le
départ définis sur la base de la stratégie
britannique de diviser pour régner, telle qu'implantée
par Lord Durham en 1839 pour instituer la suppression de la nation
du Québec et donner au Canada un but qui favorisait les
Britanniques, lequel fut ensuite remplacé par un but qui
favorise les impérialistes américains
et le soi-disant monde anglophone, dans leur quête de domination
après la Deuxième Guerre mondiale.
Il est grand temps que la classe ouvrière
constitue elle-même en la nation et se donne un projet
d'édification nationale avec son propre but. Pour ce faire elle
doit mobiliser les masses du peuple dans la réalisation de cet
objectif également. La classe ouvrière ne peut pas
canaliser toutes les ressources à sa disposition aujourd'hui
sans avoir
pour but de répondre aux intérêts collectifs de la
société. L'édification nationale au Canada ne peut
signifier qu'une chose : que la classe ouvrière doit doter
la société d'une constitution moderne, d'un
mécanisme politique moderne, d'un changement de direction de
l'économie et de l'indépendance du pays.
Pour faire avancer la cause de l'édification
nationale en 2017, le PCC(M-L) générera une
discussion sur le sujet le plus
largement possible parmi le peuple en utilisant tous les moyens
à sa disposition. Le premier objectif est de s'assurer que cette
discussion ait lieu à ses conditions, en utilisant ses propres
points de référence, non pas en répondant aux
diversions des cercles dominants. Il s'agit de s'approprier le meilleur
du présent et du passé. Cela veut dire qu'il faut un
travail pour développer et enrichir la conception des droits et
promouvoir celles qui favorisent la classe ouvrière et
l'édification nationale.
Les marxistes-léninistes ont la
responsabilité de trouver des solutions aux problèmes
complexes du présent en s'appropriant les meilleures
réalisations du passé. Seuls les communistes peuvent
faire avancer la société sur la grande voie de la
civilisation. Toute l'histoire depuis le début du XIXe
siècle à aujourd'hui le prouve. Seuls les
communistes peuvent mettre à contribution les théories,
les conceptions et les émotions humaines nécessaires pour
ouvrir la voie au progrès de la société
aujourd'hui.
En ce Nouvel An 2017, le PCC(M-L) appelle la
classe ouvrière et les larges masses du peuple à faire
ressortir le meilleur de ce que l'humanité a produit à ce
jour et à l'élever au niveau nécessaire pour
réaliser les transformations en profondeur qui sont à
l'ordre du jour. C'est un programme pour mettre la classe
ouvrière au centre de
tous les développements. Plus précisément, c'est
un programme pour mettre le facteur humain/conscience sociale au centre
de tous les développements. Si le facteur humain n'est pas au
centre de l'édification nationale, toutes les révolutions
scientifiques et technologiques, toute la grande efficacité et
toutes les ressources naturelles et sociales ne
changeront rien à la situation.
Le facteur humain ne peut
être
élevé au niveau nécessaire pour réaliser
ces transformations sans la conscience sociale, sans un débat et
une discussion parmi les larges masses, sans un mouvement
véritablement révolutionnaire avec un caractère de
masse. Autrement dit, la lutte pour les droits doit comprendre la lutte
pour la liberté d'expression
non seulement comme un droit civil mais comme un droit humain sans
lequel il n'est pas possible d'envisager une société
humaine. Surtout, ce facteur humain est ce qui doit être
opposé à toutes les tentatives des impérialistes
dominants et de leurs
gouvernements des pouvoirs de police de nier le droit de conscience.
Le Canada et toute l'humanité amorcent une
année difficile avec un nouveau président aux
États-Unis qui prépare un nouveau gouvernement des
pouvoirs de police et s'engage sur une voie pleine de danger pour le
monde. Tout ce que colportent les cercles
dominants est contrefait, est une fraude. Cela comprend les grands
partis politiques,
les porte-parole de l'oligarchie financière et les médias
possédés et contrôlés par les monopoles, qui
espèrent que la classe ouvrière ne sache plus s'orienter
et prenne le parti de telle ou telle faction des cercles dominants
impérialistes. Un vigoureux projet d'édification
nationale de la classe ouvrière peut les en empêcher.
Le gouvernement des pouvoirs de police sert à
déposséder le peuple de tout pouvoir et à
criminaliser tous ceux qui luttent pour leurs droits et pour la
justice. Comment faire face à cette situation est devenu une
préoccupation importante d'un bout à l'autre du pays. Le
PCC(M-L) interviendra dans la situation pour insuffler aux Canadiens le
but
de l'édification nationale qui ne peut signifier qu'une
chose : « que la classe ouvrière doit donner à
la société une nouvelle constitution, un mécanisme
politique moderne, un changement d'orientation de l'économie et
l'indépendance ».
En 2017, mettons tout en oeuvre
pour
bâtir le Nouveau !
Pour un Canada moderne qui reconnaît et
défend les droits de tous !
En avant pour bâtir le
Nouveau !
Faisons de 2017 une année de grand
progrès
pour le mouvement de la classe ouvrière
- Centre ouvrier du PCC(M-L), 1er
janvier 2017 -
PDF
Alors que les travailleurs partout au pays
réfléchissent à la situation à laquelle eux
et leurs familles font face à l'occasion de la nouvelle
année, pour beaucoup d'entre eux il ne fait plus beaucoup de
doute que c'est à eux que revient la tâche de tracer une
voie vers l'avant pour le Canada. Nous sommes nos propres
sauveurs ! devient le cri de ralliement des actions avec
analyse à la défense des droits et pour le renouveau
démocratique, une nouvelle direction pour l'économie et
contre le danger de guerre.
Les défis paraissent redoutables mais pour les
travailleurs il n'y a pas de vie sans s'attaquer aux problèmes
posés dans la production et la lutte de classe. Quand ils se
rendent compte qu'ils doivent s'appuyer sur eux-mêmes, la
tâche première devient évidente, soit de
bâtir leurs propres institutions, leur leadership et leur
pensée.
Les métallos, les travailleurs de
l'énergie et des mines, les travailleurs municipaux et les
autres travailleurs de la fonction publique, des postes, de la
construction et du secteur manufacturier, les enseignants et tous ceux
et celles qui travaillent ne doutent pas de leur capacité
à diriger leurs secteurs respectifs et à contribuer
à guider l'économie
dans une nouvelle direction, dans le contexte d'un projet
d'édification nationale moderne. Ils voient que ceux qui
possèdent et contrôlent la richesse sociale et
l'État, les oligarques dominants et leurs représentants
politiques, qu'ils s'identifient à la droite impérialiste
ou à la gauche impérialiste, sont un obstacle au
progrès du Canada dans une
nouvelle direction et à sa capacité de contribuer la
même chose à l'étranger.
Les oligarques mettent leurs intérêts
privés étroits avant toute responsabilité sociale
envers le bien-être du peuple et de la société. Les
institutions créées par le gouvernement des lois ne
fonctionnent plus et au lieu de se renouveler pour mener à
conclusion la bataille pour la démocratie, elles font place
à un gouvernement des pouvoirs de police
et voient les efforts du peuple pour affirmer ses droits et son
bien-être comme des choses à éliminer, comme des
entraves à leur enrichissement à partir de la valeur que
les travailleurs produisent. Les oligarques voient le renouveau de la
démocratie pour investir le peuple du pouvoir souverain comme
une menace à leur pouvoir. Ils se servent de la
richesse sociale et de la propriété sociale qu'ils
contrôlent et du pouvoir de l'État pour priver la classe
ouvrière de son droit de résoudre les problèmes du
pays sur tous les fronts. Cela est particulièrement
évident dans leur refus de moderniser les rapports dans les
endroits de travail, de les faire correspondre au caractère
socialisé de la grande
production de biens et services et à la nécessité
de travailler ensemble, en coopération, pour le plus grand bien
de la société.
Le cas de Stelco saute aux
yeux comme un exemple
d'obstructionnisme des oligarques et de leur négation du fait
que l'économie a besoin d'une nouvelle direction. La seule
raison pour laquelle les oligarques ont placé les
aciéries Stelco sous la protection de faillite organisée
par l'État était d'attaquer les droits des
métallos, des employés à
salaire et des communautés vivant de l'industrie de l'acier. La
raison d'être du processus de faillite organisé par
l'État est de priver les métallos de ce qui leur
appartient de droit : leurs salaires, avantages sociaux et
pensions, et de se soustraire à toute responsabilité
envers la société et envers l'environnement naturel et
social.
Le processus de faillite n'aborde même pas la
nécessité d'une nouvelle direction pour le secteur de
l'acier ; il ne fait que changer un groupe d'oligarques par un
autre, redistribuer la richesse sociale entre les plus puissants et
voler la classe ouvrière. Il foule aux pieds les droits des
travailleurs canadiens, leur économie, leurs communautés
et leur société. Les aciéries Stelco ne sont pas
en faillite ; les oligarques, leur pouvoir et leur État
sont en faillite. Il est temps de donner à ce secteur une
nouvelle direction.
Les travailleurs canadiens en viennent à la
conclusion que pour corriger la situation, ils doivent priver les
oligarques dominants de leur pouvoir de priver les Canadiens de leur
droit de décider et de contrôler leurs affaires, que ce
soit au travail ou dans la société en
général. Cela comprend d'abord et avant tout le droit de
changer les rapports de
production pour qu'ils correspondent au caractère
socialisé de l'économie. Ceux qui produisent les biens et
services doivent contrôler leurs secteurs et avoir le pouvoir de
décider.
Un changement de cette envergure dans les rapports de
production passe par le renouvellement de la démocratie de
manière à investir le peuple du pouvoir. Il faut une
constitution moderne et des formes de gouvernance moderne pour que les
travailleurs puissent exercer un contrôle sur leur
économie et leur société, pour ne pas être
privés de la
valeur qu'ils produisent et du pouvoir de l'utiliser pour bâtir
une économie qui suffit à ses besoins et qui se
développe dans tous ses secteurs, dotée d'un but moderne,
celui de garantir le bien-être et les droits du peuple et
d'humaniser l'environnement social et naturel.
Comment la classe ouvrière défend ses
droits et amène
une nouvelle direction est clé
La question se pose comme suit : comment
allons-nous débloquer la situation ? Comment le front des
travailleurs va-t-il priver les oligarques et leurs
représentants politiques qui se prennent à la gorge,
qu'ils soient de la droite ou de la gauche, de leur pouvoir de bloquer
tout progrès pour la classe ouvrière et pour la
société ? La réponse est on ne peut plus
claire : bâtir nos propres institutions et défendre
nos droits par des actions avec analyse organisées. Pour nous
diriger nous-mêmes, nous avons besoin de nos propres quartiers
généraux qui se consacrent à l'émancipation
de la classe ouvrière et dont les paroles se
révèlent dans les actes et non
dans des énoncés de principe.
Bâtir les quartiers généraux,
bâtir le parti politique de la classe ouvrière dans tous
les endroits de travail, dans les lieux d'enseignement et partout
où le peuple défend ses droits est intimement lié
aux actions avec analyse organisées visant à
défendre les droits de tous, pour le renouveau
démocratique et pour un gouvernement antiguerre. L'un
ne peut exister sans l'autre.
Le fondateur du PCC(M-L), Hardial Bains, a
enseigné à la classe ouvrière, par sa thèse
sur les quatre niveaux de travail, que la consolidation interne se
développe en parfaite harmonie avec la force externe. Des actes
de participation consciente pour bâtir les quartiers
généraux et les institutions de la classe ouvrière
et défendre les droits de tous
par des actions avec analyse vient la compréhension, les grands
bonds de la pensée et de la théorie qui sont
nécessaires pour diriger tout mouvement d'envergure pour le
changement et pour le défendre contre les attaques des
oligarques et de leurs représentants politiques, autant de la
droite fasciste que de la gauche libérale impérialiste.
Cette réalisation s'impose : les
travailleurs ne peuvent ignorer leur devoir envers eux-mêmes,
envers leur classe et envers la société. Ils doivent
bâtir les quartiers généraux du Parti et les
organisations de base partout où ils sont actifs à la
défense de leurs droits et pour le renouveau
démocratique. Sans ces efforts de la part des travailleurs
pour bâtir leurs quartiers généraux, leurs groupes
de journalistes et de disséminateurs et leurs organisations de
base du Parti dans leurs propres rangs, leur lutte à la
défense des droits et pour le renouveau démocratique est
vouée à l'échec. Aussi, si les quartiers
généraux du Parti sont isolés des actions avec
analyse nécessaires à la bataille à la
défense des droits de tous et pour l'avenir du mouvement pour le
renouveau démocratique, ils tomberont inévitablement. La
lutte consiste à faire avancer la société et elle
est un tout unifié de consolidation interne et de force externe,
comme nous l'a enseigné Hardial Bains.
Avec la prise de contrôle directe des
institutions politiques par les oligopoles, les guerres
prédatrices pour le changement de régime contre les pays
plus faibles dans le but de voler leurs ressources, exploiter la classe
ouvrière et contrôler leurs régions et les
préparatifs pour des guerres entre les grandes puissances qui
rivalisent entre elles
deviennent un danger important pour l'humanité. La classe
ouvrière a la responsabilité sociale de faire du Canada
une zone pour la paix en établissant un gouvernement antiguerre.
Seule la classe ouvrière peut réaliser cet objectif cher
à tous.
Dans le cadre de la lutte
à la défense
des droits de tous, pour le renouveau démocratique, pour un
gouvernement antiguerre et pour des relations de nation à nation
avec les peuples autochtones, la classe ouvrière doit avoir ses
propres institutions, son journalisme et ses médias
indépendants. Les Canadiens ont besoin des médias de la
classe
ouvrière pour combattre la désinformation que
répandent les médias de masse des oligarques. La
technologie doit être mise au service de la classe
ouvrière dans le but d'interpeller tout le monde sur une base
quotidienne. Cela peut se faire !
La perspective et la voix de la classe ouvrière
qui présente ses propres activités à la
défense des droits et pour le renouveau démocratique
ainsi qu'une analyse des événements sont
nécessaires pour combattre le gouvernement des pouvoirs de
police et ses tentatives de désinformer le corps politique et de
veiller à ce qu'aucun mouvement
politique n'existe qui puisse servir ses propres objectifs. La
perspective indépendante de l'opposition ouvrière est en
mesure d'offrir aux Canadiens une tranquillité d'esprit et une
stabilité leur permettant de s'orienter en toute situation. Avec
leurs propres prises de position indépendantes en opposition aux
oligarques dominants, les travailleurs
peuvent faire progresser leur lutte et leur politique pratique à
la défense de leurs droits et pour le renouveau
démocratique face aux provocations et à la
criminalisation de la conscience par le gouvernement des pouvoirs de
police.
Les travailleurs excellent à produire la valeur.
Avec la même expertise, bâtissons le nouveau pour nous,
pour la société et pour l'avenir de l'humanité.
Faisons de 2017 une année de grands développements
dans l'édification des institutions et des médias de la
classe ouvrière et des mouvements de masse à la
défense des droits de tous et
pour le renouveau démocratique !
Mettons tout en oeuvre pour transformer
le
succès historique en
victoire historique en 2017 !
Pour
un Canada moderne qui défend les droits de tous !
Mettons
tout en oeuvre pour bâtir le nouveau !
Le projet de bâtir le Bureau national à
Ottawa en 2017
Tout ce que fait le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste), il le fait en s'appuyant sur les
camarades, les travailleurs et les jeunes qui reconnaissent le besoin
du travail entrepris. Ceux-ci discutent et élaborent le projet,
et par le travail et d'autres moyens ils en assurent le succès.
Il en est ainsi avec le projet de bâtir le Bureau
national à Ottawa.
Le Parti se prépare à son Neuvième
Congrès. Le projet d'ouvrir le Bureau national du Parti dans la
capitale au début de l'année du 150e anniversaire du
Canada fait partie de la mise en oeuvre des résolutions du
Huitième Congrès. Le Bureau sera administré sur
une base professionnelle par la dirigeante nationale conjointement avec
les
Jeunes pour le renouveau démocratique et la Branche
d'Ottawa-Hull du PCC(M-L).
Le Bureau national va être
le fer de lance du
travail pour le renouveau politique et pour une constitution moderne.
Il chapeautera les campagnes d'adhésion et les communications
avec les membres et avec le public. Il publiera Le Renouveau et
émettra des communiqués du PMLC sur les
développements à l'échelle nationale et
internationale. Il facilitera également la recherche et
l'éducation, notamment avec des séminaires en ligne, et
renforcera l'activité médiatique audiovisuelle du Parti,
en plus d'autres responsabilités qui lui seront
assignées. Le Bureau national comme tel ainsi que les
équipements requis pour accomplir ses tâches, comme les
ordinateurs, les logiciels et
les fournitures de bureau, les dépenses courantes et le travail
à contrat, tout cela nécessite un financement. Comme
toujours dans les projets du Parti, les dépenses doivent
être assumées par une collecte de fonds.
En 2016, le Parti a travaillé à la
mise au point d'un plan quinquennal pour le Bureau national. Un endroit
convenable a été trouvé près du
centre-ville et des mesures ont été prises pour
établir l'organisation qui en assumera la responsabilité.
Pour réaliser ce plan quinquennal, le Parti a besoin que 100
personnes acceptent de
verser 400 $ par année en dons additionnels. Une fois
ce financement mis en place, le Parti entreprendra d'ouvrir le bureau
avec une inauguration officielle à l'occasion du 47e
anniversaire du PCC(M-L) le 31 mars 2017.
Les travailleurs et les jeunes s'intéressent de
plus en plus à comprendre la conjoncture historique actuelle et
à identifier la théorie et les actions requises pour
changer la situation en leur faveur. Il y a donc urgence à
renforcer la capacité du Parti à répondre à
ce besoin, à engager les travailleurs et les jeunes dans le
travail du Parti et à rehausser
sa présence nationale, en plus d'élargir la base
technique du Parti.
Le vent anticommuniste et belliciste
réactionnaire qui souffle sur le monde est foncièrement
antiouvrier, raciste et misogyne et il est contraire aux
intérêts des jeunes et des générations plus
âgées. C'est un assaut pour bloquer tout renouveau de la
société qui pourrait ouvrir la voie au progrès par
la défense des droits de tous et toutes et par
l'affirmation de la souveraineté nationale, y compris le droit
du Québec à l'autodétermination et les droits
ancestraux des peuples autochtones.
La réponse à cet assaut
réactionnaire est de renforcer les institutions requises pour un
Canada moderne qui défend les droits de tous et toutes et pour
Bâtir le Nouveau, notre thème en cette année
importante. Alors joignez-vous à nous pour faire du projet de
bâtir le Bureau national à Ottawa un grand
succès !
Pour un Canada moderne qui défend
les
droits de tous et toutes !
En avant pour bâtir le
nouveau !
Pour plus d'information écrire à bureau@cpcml.ca. Pour
faire une contribution financière, faire
chèque ou mandat à l'ordre du PMLC et
l'envoyer à : CP 666, succursale «
C », Montréal, Québec, H2L 4L5. Veuillez
écrire votre nom et votre adresse au
complet dans le cas d'une contribution de plus de 20 $ comme
l'exige la loi électorale. Le PMLC émettra un reçu
aux fins d'impôt car cette contribution est déductible. Le
montant
maximum qu'une personne peut verser en contribution à un parti
politique enregistré selon la loi en 2017 est
de 1 550 $.
58e anniversaire du triomphe de la
Révolution cubaine
Les Cubains fermement unis
autour de leur révolution
Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) se joint au peuple cubain et aux peuples de
tous les pays dans la célébration du 58e
anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine. Le peuple
cubain entame invaincu cette nouvelle année de son projet
d'édification nationale socialiste et se tient fermement du
côté de sa
révolution.
À l'occasion de cet
important anniversaire, le
PCC(M-L) envoie ses salutations révolutionnaires militantes au
camarade Raúl Castro, qui dirige Cuba vers l'atteinte des
objectifs qu'elle s'est fixés en défendant les principes
qui ont permis de poursuivre et de défendre la Révolution
dans des situations complexes et difficiles, ainsi qu'au peuple
cubain qui a fait sienne la Révolution et qui, par ses
réalisations remarquables, a montré aux peuples du monde
le sens du mot dignité. Le PCC(M-L) réitère
également au gouvernement et au peuple cubains ses
sincères condoléances à l'occasion du
décès du camarade Fidel Castro, le leader
légendaire historique de la Révolution, et exprime sa
confiance
totale
dans le peuple cubain qui, avec son cri de ralliement : «
Nous sommes Fidel ! », est armé de son exemple
pour relever tous les défis et surmonter tous les
obstacles.
Cuba entame la 59e année de sa
Révolution, la première sans son chef historique, avec
des défis importants à relever pour renouveler et
consolider son économie socialiste. La session
plénière de l'Assemblée nationale du Pouvoir
populaire, convoquée à la fin de 2016, a
souligné la nécessité pour tous les travailleurs
et l'ensemble
des Cubains de faire preuve de discipline pour assurer une utilisation
efficace des ressources, en particulier des ressources
énergétiques, à mesure que l'économie
reprend sa croissance et qu'on porte une attention au
développement des secteurs clés. Sur le plan
international, l'effondrement des prix des matières
premières ainsi que le blocus
économique, financier et commercial brutal et impitoyable des
impérialistes américains continuent de nuire au
progrès économique de Cuba.
Le 17 décembre dernier était le
deuxième anniversaire de la libération des Cinq Cubains
des prisons américaines et du rétablissement des
relations diplomatiques avec les États-Unis. Cette victoire, et
beaucoup d'autres, ont été réalisées
grâce à la fidélité aux principes, avant
tout la détermination du peuple cubain à défendre
sa
souveraineté et son indépendance, face aux tentatives des
impérialistes américains de l'affamer pendant des
décennies, d'écraser ses efforts pour créer une
société centrée sur l'être humain et vaincre
la Révolution. C'est cette détermination
révolutionnaire qui permettra au peuple cubain de
prévaloir, peu importe ce que fera la nouvelle administration
américaine qui prend le pouvoir le 20 janvier.
Le PCC (M-L) croit que maintenant plus que jamais, les
Canadiens doivent tout mettre en oeuvre pour exiger la fin du blocus
par les États-Unis et le retour à Cuba du territoire
occupé à la baie de Guantanamo. Il est maintenant temps
d'insister pour que le Canada maintienne une politique de
non-ingérence dans les affaires intérieures de Cuba
et approfondisse l'amitié indéfectible entre les peuples
cubain et canadien.
Vive Cuba révolutionnaire !
58 ans de révolution! Les idées et
l'exemple de
Fidel sont bien vivants!
- Isaac Saney, Réseau canadien
pour Cuba -
Toronto
Célébration
du
58e
anniversaire
de
la
Révolution
cubaine
Samedi
7
janvier
-
17
h
Casa Maiz, 1280, avenue Finch O, Unité 204, North York
Organisée
par
l'Association
d'amitié
Canada-Cuba,
le
Latin
American
and
Caribbean
Solidarity
Network,
l'Association Juan Gaulberto Gomez et Friends of Cuba
Against the U.S. Blockade
|
|
À l'occasion du 58e anniversaire du
triomphe de la Révolution cubaine, le Réseau canadien
pour Cuba, au nom du mouvement d'amitié et de solidarité
Canada-Cuba, transmet ses salutations les plus chaleureuses et les plus
sincères au peuple cubain, au gouvernement cubain et à la
direction révolutionnaire de Cuba. Cet anniversaire est
d'autant plus poignant et doux-amer qu'il est
célébré pour la première fois sans la
présence physique du compañero Fidel, le leader
historique et
fondateur de la Révolution cubaine. Le
président Raúl Castro a rappelé que si Fidel nous
a laissé, il « s'en est allé invaincu ».
L'exemple de Fidel et sa
fidélité aux
principes continuent d'inspirer le peuple cubain, qui poursuit sur la
voie de l'indépendance, de l'autodétermination et de la
dignité humaine. Le 1er janvier 1959, le peuple de
Cuba mené par Fidel Castro a résolument pris le
contrôle de sa destinée. Les années
écoulées depuis sont riches en
illustrations de ce qu'on peut accomplir quand un pays conquiert et
défend son indépendance et exerce son droit à
l'autodétermination. Malgré tous les efforts de l'empire
pour forcer Cuba à se soumettre, la ténacité et la
détermination du peuple à défendre
l'indépendance et la dignité de sa patrie, qui sont la
base de sa propre liberté et dignité, ont
triomphé à chaque fois.
Aujourd'hui, le peuple
cubain continue de renouveler sa
Révolution, la preuve vivante qu'il est possible de bâtir
une société fondée sur des rapports sociaux de
solidarité véritable et d'amour social. Nous sommes
convaincus qu'il continuera de triompher et de surmonter tous les
défis et toutes les difficultés sur son chemin.
Pendant que le peuple cubain marche de l'avant avec
confiance, le Réseau canadien pour Cuba réaffirme son
engagement à renforcer et à approfondir les liens
d'amitié et de solidarité entre les peuples du Canada et
de Cuba, en faisant tout en son pouvoir pour vaincre le blocus
économique de Cuba par les États-Unis, pour mettre fin
à la
campagne de subversion de Washington et pour obtenir le retour à
Cuba du territoire occupé illégalement par la base navale
américaine à la baie de Guantanamo.
¡Viva la Revolución
Cubana !
Une grande marche et un défilé militaire
marquent le 60e anniversaire du débarquement de Granma
Le 2 janvier, la Place de la Révolution
José Marti de La Havane fourmillait de gens à l'occasion
de la revue militaire et de la marche du peuple pour
commémorer le 60e anniversaire du soulèvement
héroïque à Santiago de Cuba et le
débarquement de l'expédition du Granma.
L'anniversaire tombe le 2
décembre et est marqué comme la Journée des Forces
armées révolutionnaires, mais les
cérémonies ont été retardées
jusqu'au 2 janvier suite au décès du dirigeant de la
Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, le 25 novembre. Cette
année, la
marche du peuple s'est tenue en l'honneur de Fidel et de la jeunesse
cubaine. Sur une immense bannière en arrière-plan
on pouvait lire le slogan Somos el pueblo - « Nous
sommes le peuple »- tandis que les jeunes arboraient le
slogan Somos Fidel - « Nous sommes Fidel ».
La marche, qui s'est mise en branle tôt le matin,
a débuté par une salve de 21 coups de canon et
l'interprétation de l'hymne national. À la
tête de la parade, il y avait une unité de 128
cavaliers représentant les mambises, les combattants de la
guérilla dans les guerres d'indépendance de Cuba contre
le colonialisme
espagnol, suivis de soldats représentant la milice qui a
combattu héroïquement à Playa Giron en 1961
lorsque l'impérialisme a subi sa première défaite
dans les Amériques et que Cuba a remporté une grande
victoire.
Venaient ensuite 90
étudiants de
l'université des Sciences pédagogiques Enrique Jose
Varona, vêtus d'uniformes et portant les lanternes des centaines
de Cubains qui ont pris part à la campagne historique
d'alphabétisation de 1961 dont on a
célébré le 55e anniversaire le 22
décembre.
Ils étaient suivis d'une réplique du
yacht Granma, sur lequel 82 membres du Mouvement
révolutionnaire du 26 juillet - dont Fidel, Raoul, Che
Guevara et Camilo Cienfuegos - se sont rendus à Cuba à
partir du Mexique pour débarquer le 2
décembre 1956 dans la province qui porte désormais
le nom de
Granma. L'embarcation semblait voguer sur une mer de 3000
étudiants pionniers.
Un autre groupe représentait les combattants
internationalistes de Cuba et leur participation aux luttes
d'indépendance des peuples d'Afrique. Les membres de la
compagnie de théâtre d'enfants, La Colmenita, fermaient
cette première section de la parade.
La revue des Forces armées qui a suivi
était composée de représentants des trois
armées des Forces armées révolutionnaires — de
l'est, du centre et de l'ouest — ainsi que de leurs commandements
respectifs défilant en rangs serrés.
À la fin de la marche se trouvaient les membres
des Brigades de production et de la Défense, composées de
travailleurs de divers secteurs et d'étudiants de la milice
universitaire, suivis de jeunes, de femmes, d'hommes et d'enfants qui
ont rempli la Place de la Révolution, unis et engagés
envers la Révolution et son Commandant-en-chef.
La parade militaire a été revue avec
fierté révolutionnaire par Raoul Castro Ruz, le premier
secrétaire du Parti communiste de Cuba et président des
Conseils d'État et des ministres, les vétérans
révolutionnaires, les membres de l'Assemblée nationale du
Pouvoir populaire et des Conseils d'État et des ministres,
Susely Morfa Gonzalez, première
secrétaire de l'Union de la Jeunesse communiste, et Jennifer
Bello, présidente de la Fédération des
étudiants d'université qui dans son allocution a
réitéré la déclaration de Fidel à
l'effet que « le peuple cubain triomphera ».
Les Cubains célèbrent le 55e
anniversaire de l'historique campagne d'alphabétisation
Le 22 décembre était la
Journée annuelle de l'éducateur à Cuba et cette
année les célébrations marquaient le 55e
anniversaire de la libération de Cuba de
l'analphabétisme. Sur la Place de la Révolution
le 22 décembre 1961, six mois après la
défaite de la tentative d'invasion de la baie de Cochons
parrainée par la
CIA, le camarade Fidel Castro proclamait que Cuba avait gagné
cette bataille également. Un an plus tôt, il
déclarait dans un discours à l'Assemblée
générale de l'ONU que Cuba serait bientôt le seul
pays des Amériques à être pleinement
alphabétisé.
La Cité scolaire Ciudad Libertad, ancienne
caserne militaire transformée en école au triomphe de la
Révolution, a accueilli la cérémonie nationale
présidée par Miguel Diaz-Canel Bermudez, membre du Bureau
politique du Parti et premier vice-président du Conseil
d'État et du Conseil des ministres. Un hommage spécial a
été rendu à Fidel,
précurseur et promoteur de cette initiative, qui «
traça la stratégie de cette campagne basée sur les
principes de l'unité nationale, la massivité de la
culture et la confiance infinie dans la jeunesse cubaine »,
comme l'a déclaré l'institutrice Zoila Benitez de
Mendoza, qui prit une part active à ces journées
mémorables.
José René Fuentes Cintado, qui a appris
à lire et à écrire durant cette campagne, a
dit : « Il n'y a rien de plus aliénant que de ne pas
savoir ce qui se passe autour de soi, de ne pas connaître les
raisons pour chaque chose. Nous sommes nés d'une mère
appelée alphabétisation en 1961, elle-même le
produit d'un autre événement
encore plus merveilleux, la Révolution cubaine glorieuse et
invaincue. »
Les travailleurs de l'alphabétisation célèbrent
l'achèvement de la campagne pour éliminer
l'analphabétisme le 21 décembre 1961.
Dans un article paru dans Granma le 27
décembre, Yenia Silva Correa écrit :
« Qu'est-ce que cela signifiait pour un petit
pays comme Cuba que d'éliminer l'analphabétisme en un an,
avec une campagne massive et populaire ? Qu'est-ce que cela a
changé à la vie des personnes analphabètes que
d'apprendre à lire et à écrire ? Quel serait
le sort du Cuba aujourd'hui si cet effort n'avait pas été
fait ?
« Il ne fait pas de doute qu'il n'aurait pas
été possible d'entreprendre un effort aussi ambitieux
sans la Révolution naissante. En plus d'apprendre aux gens
à lire et à écrire, la campagne a servi à
redonner ses lettres de noblesse au métier d'éducateur et
a transformé le fondement de la vie nationale en garantissant
l'accès à l'éducation pour tous.
[...]
« L'alphabétisation universelle a
été vue comme une tâche cruciale pour le pays,
parmi celles énoncées dans le programme de Moncada, et
une fois la Révolution victorieuse le 1er
janvier 1959, l'idée de Fidel a été mise en
application. L'année scolaire 1961 s'est terminée au
début d'avril pour permettre aux étudiants de
participer à la campagne.
« Les éducateurs bénévoles
de la brigade Conrado Benitez, nommée ainsi en hommage au jeune
homme tué par des contre-révolutionnaires, et du
contingent « La patrie ou la mort » ont pris leurs
manuels et leurs lampes au kérosène et ont
sillonné le pays. Plus de 250 000 personnes ont
participé à la campagne, des jeunes
pour la plupart, sans compter ceux qui ont formé les
éducateurs de l'alphabétisation.
« Dix autres jeunes éducateurs ont
donné leur vie durant le noble effort, tués par les
adversaires de la Révolution, dont le plus connu est Manuel
Ascunce Domenech.
« Cuba a partagé avec le Venezuela, la
Bolivie, le Nicaragua et les peuples d'autres latitudes la valeur de
l'alphabétisation et a offert la collaboration de ses experts.
« Pour les plus de 700 000 Cubains qui
ont appris à lire et à écrire, surtout ceux d'un
âge adulte avancé, l'alphabétisation a
été une occasion de prendre le contrôle de leur
vie. [...]
« Comme dans tous les processus
révolutionnaires, les jeunes n'ont pas hésité
à prendre les devants en 1961, une année importante
dans l'histoire de Cuba non seulement à cause de la campagne
d'alphabétisation mais aussi à cause de la victoire
à la Playa Girón, la première défaite
militaire de l'impérialisme en Amérique latine. [...]
« Il est impossible
de séparer la campagne
d'alphabétisation de la personne de Fidel, puisque c'est lui qui
l'a conçue, organisée et dirigée, ouvrant ainsi
des possibilités pour les jeunes de l'époque et ne leur
demandant qu'une chose en échange : qu'ils étudient.
« Dans son discours inoubliable du 22
décembre 1961 sur la Place de la Révolution à
La Havane, Fidel a déclaré : ‘Les jeunes ont le
monde et l'avenir entre leurs mains', et ce sont ces jeunes gens, qui
risquaient leur vie, qui sont devenus éducateurs.
« La campagne d'alphabétisation a
changé des vies et des esprits et a établi les principes
qui allaient guider l'éducation cubaine durant toutes ces
années, tout en offrant l'expérience qui allait mener
à la méthode d'alphabétisation ‘Oui je le peux'
utilisée par des millions de personnes dans le monde.
« C'est aussi grâce à la campagne
d'alphabétisation que s'est créé le capital humain
nécessaire pour rendre possibles les réalisations de la
Révolution et que les citoyens de Cuba jouissent aujourd'hui
d'un haut niveau d'éducation.
« La génération responsable de la
campagne pour éliminer l'analphabétisme peut être
fière d'avoir écrit un des chapitres les plus altruistes
de l'histoire de Cuba. »
Session plénière de l'Assemblée
nationale du Pouvoir populaire
L'Assemblée nationale du Pouvoir populaire de
Cuba a tenu une session plénière qui a
débuté le 26 décembre. On y a
présenté pour discussion et pour approbation le rapport
des résultats économiques du pays en 2016 et du
projet de loi touchant au plan économique et au budget
d'État pour l'année qui vient. Plus de 550
membres de l'Assemblée ont pris part à la session
présidée par le général de l'Armée,
Raoul Castro Ruz, qui a aussi présenté le rapport
principal. Neuf nouveaux députés, dont Susely Morfa
Gonzalez, première secrétaire de l'Union de la jeunesse
communiste de Cuba (UJC), sont officiellement entrés en fonction
lors de la session d'ouverture
le 26 décembre.
La session a débuté par un hommage au
plus fidèle défenseur du pouvoir du peuple, le commandant
en chef Fidel Castro. Le président de l'Assemblée
nationale et député de Santiago de Cuba depuis la
fondation de l'Assemblée nationale en 1976, Esteban Lazo
Hernandez, a dit aux députés que l'hommage à Fidel
est l'occasion pour tous
de réfléchir à ce que le concept de la
Révolution signifie pour eux. « Méditons sur
chacune des réflexions fondamentales de Fidel qui nous
interpellent au quotidien, avec l'objectif ferme et durable de faire en
sorte qu'elles soient mises en application », a dit Lazo.
Les députés ont aussi approuvé un
projet de loi qui interdit l'utilisation du nom ou de l'effigie de
Fidel « pour baptiser des institutions, places, parcs, avenues,
rues ou autres sites publics, ainsi que pour tout type de
décoration, reconnaissance ou titre honorifique », ou
à des fins commerciales ou de réclame ou pour «
ériger des
monuments, bustes, statues, monnaies commémoratives ou autres
formes similaires d'hommage » afin de se conformer aux
dernières volontés de Fidel. Cette loi n'empêchera
en rien l'édification d'une future institution consacrée
à l'étude du rôle indispensable de Fidel dans le
développement de la nation cubaine. Aussi, la loi ne limitera
pas
l'utilisation du nom ou de l'image de Fidel à des fins
artistiques ou littéraires.
L'accent est mis sur l'économie et sur la
garantie du
bien-être du peuple
La députée Lina Pedraza Rodriguez,
ministre des Finances et des Prix, a présenté le rapport
sur le projet de loi sur le Budget de l'État de 2017. Les
législateurs ont axé leur discussion sur l'utilisation
efficace des ressources énergétiques et sur le
développement de l'énergie renouvelable. Le
député Alfredo Lopez Valdes a expliqué
qu'environ une dizaine de parcs éoliens sont en projet
d'exécution jusqu'à la fin 2030, qui s'ajouteront
à ceux existant dans le pays, et qu'on favorisera leur
développement ainsi que celui de parcs photovoltaïques et
de centrales hydroélectriques et bioélectriques. Lopez a
fait valoir que la conservation de l'énergie représente
le plus grand défi
à relever dans l'année qui vient, y compris la
réduction de la demande en pouvoir électrique aux heures
de pointe.
Les délégués ont
réitéré l'importance d'effectuer des
vérifications vigoureuses et que Cuba fait tous les efforts
possibles pour éviter que l'accès à
l'électricité du secteur résidentiel soit
affecté.
La députée Milagro de la Caridad
Pérez Caballero, de Ciego de Avila, et membre du
secrétariat de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), a dit
que les tâches quotidiennes aux endroits de travail doivent
comprendre la conservation des ressources, l'utilisation rationnelle
des allocations budgétaires et une attention consciente aux
priorités.
Lazo Hernandez, le président de
l'Assemblée nationale, a parlé de la
nécessité d'enquêter de manière
concrète sur la cause des problèmes qui se manifestent
aux endroits de travail et de confronter ces problèmes une fois
identifiés de façon combative. Ceux qui en sont
responsables doivent rendre des comptes et doivent faire l'objet de
sanctions
s'ils n'accomplissent pas leurs devoirs, a dit Lazo.
Quant à Orlando Celso Garcia,
député pour la municipalité de Florida et
président de l'entreprise sucrière d'État Azcuba,
il a annoncé qu'en 2017 une croissance de la production
de 37 % est prévue par rapport à
l'année 2016 suite aux efforts stratégiques de
réduction des coûts, dont les taux de consommation du
pétrole. Il a aussi appelé à faire en sorte que
les montants épargnés soient reflétés dans
des augmentations de salaire pour les travailleurs.
Agustin Lage, le député pour la
municipalité de Yaguajay, a demandé à ce qu'on
intensifie le financement de la recherche scientifique et
technologique. La ministre de la Science, de la Technologie et de
l'Environnement, Elba Rosa Pérez, a dit que ce thème est
analysé en collaboration avec le ministère des Finances
et des Prix.
Mirtha Millan, députée pour la
municipalité de l'Île de la Jeunesse, a insisté sur
le fait qu'en dépit des difficultés économiques
auxquelles le pays va faire face en 2017, le maintien des services
sociaux de base va demeurer une prémisse fondamentale.
Discours du président Raúl Castro
à
l'Assemblée nationale
Discours
prononcé par le général
d'armée Raúl Castro Ruz, premier secrétaire du
Comité central du Parti communiste de Cuba et président
du Conseil d'État et du Conseil des ministres, à la
séance de clôture de la 8e Période ordinaire
de sessions de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire,
à la 8e Législature, au Palais des
Conventions, le 27 décembre 2016, «
Année 58 de la Révolution »
* * *
Camarades,
Les journées de fin d'année, comme
d'habitude, ont été marquées par une
activité intense. Samedi dernier, nous avons tenu la
réunion du Conseil des ministres, qui a adopté la
présentation à cette Assemblée du Plan de
l'Économie et du projet de Budget pour l'année 2017,
que nous avons analysés aujourd'hui.
À la différence des sessions
précédentes, nous n'avons pas procédé
à cette occasion à l'évaluation du
déroulement du processus de mise à jour du Modèle
économique et social, compte tenu que nous continuons de
travailler à la proposition de sa Conceptualisation, ainsi
qu'aux bases du Plan de développement économique et
social à
l'horizon 2030, depuis la tenue, sur décision du 7e
Congrès du Parti, du profond débat démocratique
mené avec les organisations du Parti et de la Jeunesse, les
représentants des organisations de masse et de vastes secteurs
de la société.
Le Comité central devrait approuver ces deux
documents programmatiques dans le premier semestre de l'année
prochaine.
Lors de la session ordinaire de 2015, j'ai averti
que le comportement de notre économie en 2016 devrait faire
face à des limitations financières découlant de la
baisse des revenus des exportations, du fait de la chute des prix des
principaux produits, ainsi que de difficultés dans nos relations
de coopération avec d'autres pays.
Déjà au mois de juillet de cette
année, les faits ont confirmé ces prévisions, dont
j'ai fait part au peuple depuis ce Parlement. Il n'en est pas moins
vrai que les limitations dans les fournitures de combustibles et les
tensions financières se sont aggravées dans le second
semestre, provoquant une contraction du Produit intérieur brut
de 0,9 %. Cependant, nous avons préservé les
services sociaux gratuits, comme l'éducation et la santé
publique à toute la population. Il n'y a pas eu d'effondrement
de notre économie, ni de retour aux coupures de courant dont
nous avions souffert aux moments les plus durs de la période
spéciale, comme le laissaient entendre nombre
de médias internationaux malintentionnés.
Par ailleurs, au milieu de ce scénario
défavorable, notre pays a continué de s'acquitter
strictement des obligations contractées dans le cadre de la
restructuration de la dette extérieure cubaine. Cependant, il a
été impossible de surmonter la situation transitoire que
nous traversons dans les retards des paiements courants aux
fournisseurs, mais une
série de démarches sont en cours pour améliorer le
panorama dressé.
J'en profite pour remercier, une fois de plus, nos
partenaires commerciaux pour leur compréhension et la confiance
envers Cuba, et je réitère la volonté du
gouvernement de rétablir progressivement la normalité
dans cette importante sphère et de jeter les bases pour
éviter que ce phénomène ne se reproduise.
Concernant le comportement
de l'économie
cubaine, on ne peut pas oublier les effets négatifs
provoqués par le blocus économique, commercial et
financier des États-Unis qui, comme chacun sait, est toujours en
vigueur. Signalons à titre d'exemple que Cuba ne peut toujours
pas réaliser de transactions internationales en dollars
étasuniens, ce
qui nous empêche de mener à bien de nombreuses et
d'importantes affaires en perspective.
On ne peut pas oublier non plus les importants dommages
provoqués par le dangereux ouragan Matthew, les 4 et 5
octobre de cette année, qui s'est abattu avec une violence
inhabituelle sur six municipalités de l'extrême est du
pays, avec son lot important de destructions de logements,
d'établissements scolaires et de santé,
d'entrepôts, d'installations industrielles et
hôtelières, ainsi que les dommages sévères
causés aux infrastructures routières, électriques,
hydrauliques et de télécommunications.
Heureusement, grâce aux mesures adoptées
pour la protection de la population, nous n'avons eu à
déplorer aucune perte en vie humaine, comme cela s'est produit
dans d'autres pays qui se sont retrouvés sur la route de ce
phénomène météorologique, dont plusieurs
dizaines sur le propre territoire des États-Unis.
Je me souviens qu'un ouragan beaucoup plus faible que
celui-là, de catégorie 2, à cette même
époque, mais en 1963, il y a 53 ans, le Flora causa
plus de 1 200 pertes humaines. Nous en avons tiré
plusieurs leçons, notamment en rapport avec le nombre de
barrages dont nous disposions -- il en existait quatre ou
cinq dans l'ensemble du pays --, et lors du passage de ce dernier
ouragan, comme je le signalais, nous n'avons pas essuyé une
seule perte, pas même un blessé grave. Nous travaillons et
nous continuerons à travailler.
Je profite aussi de cette occasion pour exprimer notre
gratitude pour tous les témoignages de solidarité et le
soutien matériel que nous avons reçus de nombreux pays et
des organisations internationales du système des Nations unies,
pour contribuer à la réhabilitation de ces territoires.
L'aide apportée par la République soeur du Venezuela,
à
l'initiative de son président, le camarade Nicolas Maduro Moros,
mérite une mention à part.
Concernant le plan et le budget pour 2017, je dois
avertir que les tensions financières persisteront, tout comme
les défis, qui pourraient s'accentuer dans certaines
circonstances. Cependant, nous prévoyons que l'économie
cubaine reprendra sa courbe ascendante et que le Produit
intérieur brut renouera avec une croissance
modérée autour
de 2 %.
La réalisation de cet objectif passe par trois
prémisses décisives : garantir les exportations et
leur encaissement opportun ; augmenter la production nationale
visant à diminuer les importations ; et, ce qui n'est pas
moins important, réduire toutes les dépenses qui ne sont
pas indispensables et utiliser rationnellement et
efficacement les ressources disponibles. Dans le même temps, au
milieu des difficultés, nous continuerons d'exécuter les
programmes d'investissements en fonction du développement
durable de l'économie nationale.
Nous accordons une grande importance à la
nécessité de dynamiser les investissements
étrangers à Cuba, conformément à
l'Orientation No 78 de la Politique économique et sociale
du Parti et de la Révolution, adoptée au 7e
Congrès.
Je reconnais que nous ne sommes pas satisfaits dans ce
domaine et que les retards excessifs dans les processus de
négociations ont été fréquents. Il s'impose
de surmonter une fois pour toutes la mentalité obsolète,
pleine de préjugés contre les investissements
étrangers. Afin de pouvoir avancer résolument dans cette
voie, nous devons nous
débarrasser des fausses craintes envers le capital
étranger. Nous n'allons pas et nous n'irons pas vers le
capitalisme. Ceci est complètement hors de question, comme le
stipule et le maintiendra notre Constitution, mais nous ne devons pas
avoir peur et dresser des obstacles à ce que nous pouvons faire
dans le cadre des lois en vigueur. Ceci requiert,
en premier lieu, d'assurer une préparation et une formation
systématiques des cadres et des spécialistes
chargés des négociations, et de tirer des leçons
des insuffisances et des erreurs du passé afin qu'elles ne se
reproduisent plus jamais.
Comme chacun sait, cette petite île ne produit
pas tout le combustible dont elle a besoin, et doit en importer des
volumes considérables, dont le coût est suspendu telle une
épée de Damoclès sur notre économie. Sans
renoncer à augmenter la production nationale de pétrole,
pour laquelle il faut aussi des investissements, nous nous devons
d'accélérer le développement des sources
renouvelables d'énergie, qui actuellement ne représentent
que 4,65 % de la production d'électricité.
La Zone de développement sécial Mariel dans la province
d'Artemisa comprend le plus grand parc industriel des Caraïbes et
d'Amérique centrale, établi pour faciliter l'augmentation
de l'investissement étranger dans le cadre du renouvellement de
l'économie cubaine.
Pour ce faire, nous avons des conditions plus que
suffisantes dans les domaines de l'énergie solaire ou
photovoltaïque, de l'énergie éolienne et la
biomasse. Il s'agit d'un secteur stratégique où il faut
promouvoir résolument les investissements étrangers.
En effet, ces deux derniers sujets dont je vous parle
ont été abordés il y a quelques jours à la
dernière réunion du Conseil des ministres, et nous devons
maintenir, comme je le signalais, l'objectif de 24 % auquel
nous aspirons selon le plan à l'horizon 2030. Mais nous
devons déjà travailler pour le dépasser à
cette date.
Dans un autre ordre d'idées, dans la
matinée d'aujourd'hui cette assemblée a convenu de
continuer de travailler, jusqu'à fin de l'actuelle
Législature en 2018, à l'expérience
appliquée dans les provinces d'Artemisa et Mayabeque, dans le
but de séparer la direction des conseils d'administration des
assemblées provinciales et municipales
du Pouvoir populaire.
En cours depuis un quinquennat, lors de la
création de ces deux provinces, cette expérience a permis
de mettre en pratique un ensemble de principes organisationnels et de
fonctionnement des organes de gouvernement, permettant aux
assemblées locales du Pouvoir populaire de porter une attention
plus soutenue aux conseils populaires, aux
délégués de circonscription et à la
population en général.
De même, on est parvenu à démarquer
les fonctions étatiques de celles des entreprises au niveau
local, et à mettre en place au niveau de ces provinces un
système d'entreprises chargée de prêter leurs
services au peuple. Ce travail a permis de réduire
considérablement les effectifs des fonctionnaires et des cadres
des structures de direction dans
les provinces et les municipalités.
Cependant, nous avons détecté une
série de déficiences qui, sans invalider les concepts
essentiels de l'expérience, ont empêché la
consolidation du modèle de gestion mis en pratique pour assurer
le succès de sa généralisation ultérieure
dans le reste du pays.
Parmi les principales déficiences
constatées : le niveau de fluctuation élevé
des cadres à ces instances, ainsi que le complètement des
effectifs, attribué à une sous-estimation de la
sélection, de la formation et du contrôle du personnel.
À ceci s'ajoute une attention et une supervision insuffisantes
de l'expérience de la part des organismes et
des entités nationales, ce qui a retardé la mise en
pratique des décisions adoptées.
J'estime que les erreurs ont été
identifiées et que la décision de prolonger
l'expérience est une décision correcte. À
présent, il nous revient à tous, et en particulier
à la Commission permanente pour la mise en oeuvre et le
développement, de concert avec les structures du Parti dans les
diverses instances, de les surmonter et d'avancer, sans
reculs, dans le nouveau délai fixé.
En réalité, on a estimé depuis le
début que ce serait une tâche facile, et la vie nous
montre qu'il n'y a pas de tâche facile dans ce domaine, et que
tous les accords que nous avons adoptés en vue du
perfectionnement regorgent de tâches difficiles. Rien n'est
facile, et il faut consacrer à chaque tâche le temps
qu'elle mérite, et aucune de ces
tâches ne peux être menée à bien
superficiellement, et encore moins en s'en occupant de temps à
autre.
Camarades,
Dans mon discours du 3 décembre, sur la
Place de la Révolution Major général Antonio Maceo
Grajales, à Santiago de Cuba, j'ai annoncé la
volonté du leader historique de la Révolution cubaine,
Fidel Castro Ruz, d'interdire l'usage de son nom et de son effigie pour
baptiser des institutions, des places, des parcs, des avenues, des rues
ou d'autres sites publics, ni d'ériger en sa mémoire des
monuments, des bustes, des statues ou autres formes d'hommages.
Aujourd'hui, notre Parlement a donné force de
loi à la volonté exprimée par le camarade Fidel
jusqu'aux dernières heures de sa vie.
Le leader historique de la Révolution cubaine
nous a légué son exemple impérissable, son
optimisme résolu et sa foi dans la victoire.
À mon avis, tout
comme l'a déclaré
le camarade Lazo à l'ouverture de cette session, le meilleur
monument que l'on puisse offrir à ses idéaux et à
son oeuvre, c'est de transformer en réalité chaque jour
les postulats contenus dans sa brillante définition du concept
de Révolution, qu'il a rendu public le 1er mai 2000,
et auquel des
millions de Cubains ont souscrit lors des activités
organisées pour rendre un hommage mérité à
celui qui n'a jamais failli à son peuple. Et, comme Fidel le
signala dans son discours prémonitoire prononcé le 8
janvier 1958 à son arrivée dans la capitale au camp
militaire Columbia, aujourd'hui Ciudad Libertad, il y
a
aujourd'hui presque 58 ans, lorsque la Caravane de la
liberté fit son entrée triomphale à La Havane --
comme il m'avait confié la direction de la province d'Oriente,
à Santiago de Cuba, capitale à l'époque des cinq
provinces orientales -- j'ai vu le discours à la
télévision, le soir, et les plus âgés
doivent se souvenir comment cela s'est passé,
très émouvant, jusqu'aux colombes blanches qui se sont
posées sur ses épaules, etc. Je ne me souvenais plus trop
bien de ce que je vais vous lire, mais je me souviens de la
manière dont il a commencé : « La joie est
immense et pourtant il reste encore beaucoup à faire... N'allons
pas croire que désormais tout sera plus facile. Tout sera
peut-être plus difficile. »
Mais cette autre citation que j'aimerais vous lire, je
ne m'en souvenais plus très clairement. Et avant de vous la dire
ici, j'ai cherché l'enregistrement, en plus de ce qui avait
été écrit, et elle est ainsi, textuellement. Fidel
signalait ce jour-là, je cite : « Je sais que
plus jamais, nous ne nous retrouverons face à une telle multitude
» -- il parlait de l'accueil réservé ici
à La Havane et tout le long du parcours de la Caravane --, «
sauf
en
une
occasion,
où
je
suis
sûr
que
les
foules se
réuniront une nouvelle fois . Le jour où nous
mourrons, parce que nous, quand il faudra nous mettre dans la tombe, ce
jour-là, il y aura autant de gens qu'aujourd'hui, car jamais
nous ne faillirons à notre peuple. ».
Fin de la citation.
Fidel s'en est allé invaincu, mais son esprit de
lutte restera à jamais dans la conscience de tous les
révolutionnaires cubains d'aujourd'hui, de demain et de
toujours. Nous le prouverons à la revue militaire et à la
marche du peuple combattant, le 2 janvier prochain, à
l'occasion du 60e anniversaire du soulèvement
héroïque à
Santiago de Cuba et du débarquement des membres de
l'expédition du Granma, des Forces armées
révolutionnaires, en hommage au commandant en chef de la
Révolution cubaine et à notre jeunesse.
Il ne me reste plus qu'à vous rappeler que dans
quelques jours nous fêterons un nouvel anniversaire de la
Révolution et l'avènement de la nouvelle année. Je
tiens à transmettre nos plus sincères
félicitations au très cher peuple de Cuba.
C'est tout. [Applaudissements]
213e anniversaire de la Révolution
haïtienne
Les Haïtiens poursuivent leur résistance
héroïque
Le monument à Cap Haïtien
dédié à ceux qui ont pris part à la
Bataille de Vertières, l'affrontement décisif de la
révolution en novembre 1803
Le 1er janvier 2017 était le 213e
anniversaire de la Révolution haïtienne. La
résistance organisée des peuples esclaves de la colonie
française de Saint-Domingue a commencé à prendre
forme en 1791 et a fini par renverser l'esclavage et la domination
coloniale. Les révolutionnaires dirigés par Toussaint
L'Ouverture
et Jean-Jacques Dessalines ont combattu les puissances
européennes successives - les Français, les Espagnols et
les Britanniques - pour établir fièrement leur
république indépendante, Haïti, en 1804.
La révolution haïtienne a été
un développement grandiose dans la lutte pour
l'émancipation du travail dans le monde entier et pour
établir les droits des citoyens sur une base moderne, à
savoir que les droits appartiennent aux membres du corps politique sans
aucune autre condition que le fait qu'ils sont humains. La rupture
décisive d'Haïti avec
la conception des droits des puissances coloniales basée sur la
possession de la propriété et un système de
privilèges a été une grande contribution aux
luttes de libération de tous les peuples. Cette
réalisation remarquable du peuple haïtien a une grande
influence sur la lutte qu'il poursuit aujourd'hui pour défendre
sa souveraineté et son indépendance
et mettre en place de nouveaux arrangements qui affirment ses droits.
Témoin de cette réalisation est le fait
qu'après plus de 213 ans, les puissances
impérialistes sont toujours incapables de supprimer la
résistance du peuple haïtien et son désir de
s'investir du pouvoir souverain. De 1804 à nos jours, les
puissances coloniales et impériales n'ont fait que multiplier
les efforts pour se venger du projet
haïtien. Elles ont cherché à asservir le peuple pour
que son exemple historique n'inspire pas d'autres nations et peuples
dans leurs luttes contre l'esclavage, le colonialisme et
l'impérialisme. Au cours de la dernière année,
comme au cours des années précédentes, les
Haïtiens ont bravement défié toutes les forces
prédatrices des États-Unis, de la
France, du Canada et d'ailleurs, qui se prétendent favorables
à la civilisation et la démocratie.
L'année 2016 a été
marquée par une opposition continue à l'occupation
étrangère d'Haïti et une lutte de résistance
héroïque du peuple haïtien contre un processus
électoral corrompu parrainé par l'étranger,
imposé et financé par les impérialistes
américains.[1]
D'octobre 2015 à
novembre 2016, les impérialistes n'ont pas pu imposer un
président à Haïti et leurs tentatives de le faire,
par une fraude électorale généralisée et la
marginalisation de la grande majorité des Haïtiens, ont
été bloquées.
Le scrutin frauduleux du 25 octobre 2015,
où la participation des électeurs inscrits a
été de seulement 29 %, a dû être
rejeté après que le peuple ait refusé de
l'accepter. De nouvelles élections sont donc prévues pour
le 24 janvier 2016. Dans leur grande mobilisation les
Haïtiens ont fait retentir le slogan «
Nou Pap Obéis ! » (« Nous
n'obéirons pas ») et ont exigé l'annulation
complète des élections suite à la
découverte d'une fraude massive lors des
précédents tours de scrutin. Les États-Unis ont
déjà dépensé 33 millions $ pour
obtenir un président, tandis que le Canada a
versé 11 millions $ et des fonds
supplémentaires sont parvenus de l'Union européenne. Les
trois ont donc envoyé des « observateurs » pour
l'élection de 2015 qui ont jugé le processus «
conforme aux normes haïtiennes ».
Les Haïtiens déclarent « Nou pap obeyi ! »
(nous n'obéirons pas) en janvier 2016.
Le 22 janvier 2016, les élections ont
été reportées indéfiniment. En
février, Michel Martelly, qui a été imposé
comme président par la secrétaire d'État
américaine Hillary Clinton, a été forcé de
démissionner et un président par intérim a
été choisi.[2]
Les États-Unis, le Canada, la France et d'autres
pays ont exigé que de nouvelles élections se tiennent le
plus tôt possible. Après que de nouvelles élections
parrainées par des étrangers aient été
convoquées pour le 24 avril et de nouveau annulées
en raison de la résistance populaire, le ministre canadien des
Affaires étrangères, Stéphane
Dion, a déclaré : « Le Canada déplore
le fait que les élections ... ont été
annulées pour une troisième fois. » Le Canada
et les États-Unis ont annoncé la suspension de tout
financement des élections haïtiennes jusqu'à ce
qu'elles aient été menées selon leurs exigences.
Dans la rue à la veille de l'élection du 20 novembre 2016
Les Haïtiens continuent de se mobiliser par milliers à tous
les jours -- 28 décembre 2016.
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Sans aborder les graves préoccupations des
Haïtiens, une nouvelle élection a été
appelée pour octobre 2016 mais a été
reportée en raison de l'ouragan Matthew. La nouvelle
élection pour la présidence a éventuellement eu
lieu le 20 novembre. Dans une déclaration publiée
le 19 novembre, à la veille du scrutin, le ministre des
Affaires étrangères Dion a déclaré que le
Canada a « récemment envoyé des policiers
supplémentaires intégrés dans la Mission des
Nations unies pour la stabilisation en Haïti [MINUSTAH] afin de
renforcer la sécurité » durant les
élections.
À cette élection, le plus faible taux de
participation électorale a été enregistré,
soit 21 % des électeurs inscrits (ce pourcentage chute
à 17 % lorsqu'on compte seulement les votes valides,
alors que le nombre d'électeurs inscrits n'a été
que de 1 million sur plus de 6 millions d'Haïtiens ayant
droit de vote).
Le candidat favori des impérialistes, Jovenel Moïse, un
propriétaire de bananeraies, a été
déclaré vainqueur. Tous les autres partis ont
déclaré le résultat invalide et ont
déposé des objections formelles, signalant des
irrégularités généralisées et des
résultats douteux. Malgré cela, le 4 janvier 2017,
le
Conseil électoral provisoire haïtien a
déclaré qu'il
n'y a eu « aucune fraude massive dans
l'élection » et que les résultats ont
été confirmés.
Dans sa réponse au Conseil électoral
déclarant un vainqueur, le département d'État
américain a qualifié l'élection «
d'étape positive pour le rétablissement complet des
institutions démocratiques de cette nation » et a
exhorté « tous les acteurs à accepter les
résultats finaux ... » Les principaux pays occupant
Haïti, y compris les
États-Unis, le Canada et la France, ont déclaré
qu'ils « encouragent tous les acteurs à respecter les
résultats finaux et à oeuvrer de manière
constructive au dénouement pacifique du cycle
électoral ». Le 5 janvier, le ministre Dion et la
ministre
du Développement et de la Francophonie Marie-Claude Bibeau ont
dit au nom du Canada que ce vote d'une tout petite partie de la
population repreésente « un retour à l'ordre
constitutionnel ». Ils ont dit qu'«il est donc essentiel
que les acteurs politiques haïtiens acceptent les résultats
définitifs de l’élection présidentielle,
évitent toute incitation à la violence et unissent leurs
efforts pour assurer la stabilité de leur nation et la
prospérité de tous les Haïtiens. »
Les Haïtiens continuent de se mobiliser par
dizaines de milliers dans des manifestations quotidiennes pour
dénoncer le coup électoral ainsi que le processus
électoral illégitime, parrainé par
l'étranger et rejeté par 80 % de
l'électorat. Leur résistance héroïque suit
les mêmes traces que celles des indomptables
révolutionnaires haïtiens
et de tous ceux qui ont défendu leur victoire historique pour le
droit et la liberté. À l'occasion de l'anniversaire de
leur extraordinaire victoire de 1804, LML envoie ses
salutations révolutionnaires militantes au peuple
héroïque d'Haïti et à tous les Haïtiens de
la diaspora, y compris ceux qui font partie de la classe
ouvrière canadienne
et québécoise. Les tentatives incessantes des
États-Unis et d'autres puissances étrangères
d'annuler le verdict écrit dans le sang il y a 213 ans
témoignent de leur racisme viscéral et de leur
inhumanité et de la nécessité de régler les
comptes avec eux une fois pour toutes.
24 décembre 2016
16 décembre 2016
2 décembre 2016
Notes
1. Lors de l'élection
présidentielle
de novembre 2000, le candidat du mouvement social Fanmi Lavalas,
Jean-Bertrand Aristide a remporté la présidence
avec 92 % des voix et une participation de 50 % des
électeurs. Parmi les mesures prises par Aristide figurent des
hausses
significatives du salaire minimum, la construction de nombreuses
nouvelles écoles et les demandes de remboursement des dettes
envers Haïti par les puissances coloniales. En réponse
à cela, les États-Unis, l'Union européenne et le
Canada ont imposé des sanctions contre le gouvernement
haïtien. En 2003, le gouvernement libéral de Paul
Martin a organisé un événement «
diplomatique » appelé Initiative d'Ottawa sur
Haïti, au cours de laquelle des représentants des
États-Unis, de la France, du Canada et de l'Organisation des
États américains ont convenu de la
nécessité de renverser Aristide et de mettre Haïti
« en tutelle ». En février 2004, un an
après la réunion
d'Ottawa, les troupes canadiennes ont occupé l'aéroport
de Port-au-Prince, tandis que des marines américains ont
kidnappé Aristide et l'ont transporté hors du pays.
Depuis lors, les élections haïtiennes ont été
menées sous occupation militaire étrangère
(maintenant sous les auspices d'une Mission des Nations unies pour la
stabilisation en Haïti,
MINUSTAH), qui soumet le peuple et ses organisations à une dure
répression.
2. Lors d'un échange de courriels en
janvier 2011, alors que Clinton se trouvait en Haïti au nom
du département d'État américain, sa
conseillère et chef d'état-major, Cheryl Mills, lui a
conseillé ceci : « Vous devez contrer ce qui semble
être un renforcement et une unification possible des forces de
l'opposition [sic].... La [communauté internationale] et [les
États-Unis] sont pointés du doigt et paraissent comme les
méchants [sic]. Les points de vue nationalistes sont en
progression. [Clinton] a été spécifiquement
critiquée aujourd'hui pour avoir imposé cette solution et
pour avoir fait pression sur [le président de l'époque
René Préval]. »
En particulier, Mills a conseillé à Clinton de «
s'assurer que les différents éléments de la
société haïtienne (dirigeants religieux,
d'entreprises, etc.) acceptent la solution des mm [Michel Martelly] et
qu'ils soient entendus partout à la radio répétant
pourquoi c'est bon ».
Note aux lecteurs
Le Marxiste-Léniniste publiera de
façon irrégulière d'ici le 4 février.
Durant ce temps, nous vous encourageons à revoir et
à partager la rétrospective photo publiée dans les
dernières éditions de décembre et à revenir
sur l'expérience de l'année dernière. Nous vous
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rapports et photos.
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