Numéro 117 - 1er septembre 2016
Les tentatives de
déstabilisation du Salvador par
l'impérialisme américain
Les jugements de la Cour suprême
soutiennent les intérêts néolibéraux et
les intérêts des États-Unis
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Rassemblement contre les tentatives de déstabilisation du
gouvernement
du Salvador,
16 juillet 2016
Les
tentatives
de
déstabilisation
du Salvador par
l'impérialisme américain
• Les jugements de la Cour suprême
soutiennent les intérêts néolibéraux
et les intérêts des États-Unis
• Déroulement des
événements depuis la signature des accords de paix -
Front
Farabundo
Martí
de libération nationale
Le peuple
coréen s'oppose aux préparatifs de guerre des
États-Unis
• Vastes exercices militaires
américano-sud-coréens
• Le représentant permanent de la RPDC
au Conseil de sécurité de l'ONU s'oppose aux exercices de
guerre agressifs «Ulji Freedom Guardian (UFG) »
Les tentatives de déstabilisation
du Salvador par l'impérialisme américain
Les jugements de la Cour suprême soutiennent les
intérêts néolibéraux et les
intérêts des États-Unis
Le peuple salvadorien rejette les arrêts rendus
par la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême du pays
le 11 juillet, car ils vont à l'encontre des
intérêts du peuple, s'ingèrent dans la gouvernance
et visent à déstabiliser le gouvernement dirigé
par le Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN). Ces
jugements de la
Chambre constitutionnelle de la Cour suprême favorisent les
intérêts des forces oligarchiques
néolibérales et de l'impérialisme américain
et coïncident avec les autres attaques de ceux qui voudraient voir
le Salvador une fois de plus inféodé aux
intérêts des États-Unis. Le peuple salvadorien
s'organise et se mobilise contre la corruption de la Cour
suprême et affirme sa confiance dans le gouvernement du FMLN et
son programme prosocial.
Le jugement d'annulation de la Loi d'amnistie
de 1993
Le FMLN a défendu le peuple pendant les douze
années de la lutte armée contre les forces et le
gouvernement oligarchiques et les escadrons de la mort les plus
violents financés et entraînés par
l'impérialisme américain. Après que les accords de
paix historiques aient été signés en 1992, le
FMLN a continué de représenter les aspirations
du peuple salvadorien et a été élu à la
présidence en 2009.
Un des résultats des accords de paix
de 1992 a été la Loi d'amnistie
de 1993. La Loi d'amnistie interdisait les enquêtes
et les poursuites des crimes commis pendant la guerre civile
de 1980 à 1992. Elle a été
considérée comme problématique car elle
empêchait que les auteurs d'atrocités puissent être
traduits en justice.
Le 11 juillet, la Chambre constitutionnelle a
déclaré la Loi d'amnistie inconstitutionnelle
et indiqué qu'elle était contraire au droit à
l'accès à la justice et au droit à la
réparation contre les crimes de guerre.
Suite au jugement de la cour, le président du
Salvador, Salvador Sánchez Cerén, a confirmé dans
une entrevue télévisée l'engagement du
gouvernement à compenser les victimes de la guerre et à
protéger les droits humains. Toutefois, il a souligné que
le jugement de la cour n'aborde pas « les problèmes
réels et actuels du pays » et
pourrait menacer l'unité de la société. «
Loin de contribuer à résoudre les problèmes
quotidiens des Salvadoriens », a dit Sánchez
Cerén, le jugement de la cour les aggrave et ne contribuera pas
à « renforcer
l'institutionnalisation ». En 2010, le président
Mauricio Funes du FMLN a présenté des excuses historiques
au
nom de l'État pour les crimes commis par la dictature soutenue
par les États-Unis pendant la guerre civile.
Pendant la guerre au Salvador, l'État et les
escadrons de la mort paramilitaires se sont livrés à des
atrocités inqualifiables et au terrorisme d'État contre
le peuple. Lors de la Commission de vérité du Salvador,
créée après la cessation des
hostilités, 95 pour cent de tous les témoignages
reçus portaient sur les crimes contre le peuple
commis par l'État et ses agents.
Aujourd'hui, on craint que la décision d'annuler
la Loi d'amnistie vise ceux qui ont combattu pour le peuple
durant la guerre civile et qui aujourd'hui continuent de lutter pour
les intérêts du peuple dans le gouvernement du FMLN contre
l'impérialisme américain et les forces
néolibérales tandis que les États-Unis, le
principal soutien
des crimes commis pendant la guerre civile, resteront impunis.
Le jugement sur l'inconstitutionnalité
de 900 millions $
d'obligations gouvernementales
Manifestation contre la corruption de la Cour suprême, 19
août 2016
Dans un autre jugement rendu le 11 juillet, la
Chambre constitutionnelle a déclaré que l'approbation
de 900 millions $ d'obligations gouvernementales par
l'Assemblée nationale était inconstitutionnelle. Ces
obligations sont destinées à financer le Plan de
sécurité du Salvador, le programme du gouvernement
d'amélioration du
système de justice, notamment les prisons et les programmes de
réinsertion, d'amélioration des conditions de vie et des
possibilités pour les jeunes dans les zones à forte
criminalité.
Le blogueur américain sur le Salvador, Tim Muth,
explique les détails de ce jugement dans un billet du 20
juillet dont voici des extraits :
« Dans un premier temps, il a manqué
une voix pour obtenir le vote à la majorité
qualifiée de l'Assemblée, nécessaire à
l'approbation de l'emprunt de ces 900 millions $ d'obligations.
Cette mesure a
été ensuite retirée de l'ordre du jour
législatif et envoyée aux archives. Plus tard, ce
soir-là, la députée du GANA (Grande Alliance pour
l'unité
nationale) qui s'était abstenue de voter pour cette mesure est
partie. Un député suppléant (diputado suplente)
du
GANA
a
pris sa place. La mesure d'approbation des obligations a
été rappelée et le député
suppléant a voté pour cette mesure, ce qui a permis de
l'adopter par une voix de majorité.
« La Chambre constitutionnelle a statué
que la manière dont la majorité des deux tiers a
été atteinte pour approuver ces obligations était
inconstitutionnelle. En rendant ce jugement, la Cour est allée
dans une direction inattendue. Elle a rejeté le vote des
députés suppléants parce que ces
députés ne sont pas élus dans une élection
populaire.
Alors que les députés sont élus individuellement
par les électeurs salvadoriens, les députés
suppléants sont nommés par la direction du parti. [...]
« Afin d'éviter de remettre en question
l'ensemble des lois adopté avec le vote des
députés suppléants, la Chambre a
déclaré que son jugement aurait une application
prospective seulement.
« Cette décision renverse la pratique de
longue date et a été critiquée par de nombreux
législateurs. Ce jugement de la cour semble être en
conflit avec les diverses dispositions sur l'existence des
députés suppléants qui existent dans la
constitution du Salvador. [...]
« Dans le deuxième jugement, la Chambre
constitutionnelle a accepté d'entendre une contestation d'un
supplément de 13 % aux factures
d'électricité que le pouvoir exécutif a voulu
imposer. Ce supplément est censé aider à payer les
améliorations à l'infrastructure
énergétique, notamment des travaux sur un barrage
hydroélectrique. La cour a accepté d'entendre la
contestation qui allègue que le supplément est en
réalité une taxe qui devrait avoir été
adoptée par l'assemblée législative et non
imposée
par décret du pouvoir exécutif. La Chambre a
accordé une injonction interdisant le recouvrement du
supplément en attendant que l'appel soit entendu.
« Le FMLN a émis un communiqué sans
équivoque dans lequel il déclare qu'il est très
suspect que la Chambre constitutionnelle décide soudainement de
rendre ces jugements en même temps que celui sur l'annulation de
la Loi d'amnistie, tous le même jour. Le FMLN a
appelé ses militants à manifester à San Salvador
le samedi [16
Juillet]. Le FMLN soutient que la cour savait que ces jugements
simultanés auraient un effet déstabilisateur et que
c'était son plan tout au long. [...] »
La question que pose le peuple salvadorien est quels
intérêts servent ces décisions de la Cour
suprême ? Le blocage des améliorations
apportées aux programmes sociaux, aux services publics et aux
infrastructures de base du pays nuit au bien-être de la
population tout en servant les intérêts des forces
oligarchiques néolibérales qui
cherchent à se remplir leurs propres poches et une fois de plus
mettre le Salvador à la merci de l'exploitation
étrangère. Le peuple n'acceptera jamais ces attaques
contre ses aspirations à construire un avenir prometteur et
contre l'autorité légitime du gouvernement du FMLN qui
remplit son mandat de servir le peuple.
Déroulement des événements depuis
la signature des accords de paix
- Front Farabundo Martí de
libération nationale -
Depuis la signature des accords de paix, le Salvador a
fait des progrès dans l'édification d'une
société démocratique ayant comme attribut la
séparation des pouvoirs, le renforcement de ses institutions et
des forces armées qui sont respectueuses du cadre juridique
existant et ne jouent pas de rôle politique.
Dans ce contexte, le Front Farabundo Martí de
libération nationale (FMLN) déclare au peuple salvadorien
et à l'opinion publique nationale et internationale :
1. Une combinaison récente de décisions
rendues par la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême qui
bloquent l'accès de l'État à des fonds et
attaquent l'Assemblée législative constitue un acte
évident de confrontation et d'irresponsabilité ayant de
sérieuses conséquences politiques, sociales et
économiques et démontre des
intentions politiques perverses qui, au-delà de toute
considération juridique, vont contre la stabilité du pays
et la primauté du droit.
2. Avec ses dernières décisions, non
seulement bloque-t-elle des fonds pour la sécurité et les
programmes sociaux qui profitent à la population, mais elle
attaque d'un trait de plume l'institutionnalisation du pays en
éliminant l'entité constitutionnelle Député
suppléant (art. 129 et 131 de la Constitution), en
violation de la
volonté populaire exprimée aux urnes. Cette
décision représente le démantèlement de
facto d'un organe de l'État, un acte très grave
qui, nous devons le souligner, fait partie d'un programme de
déstabilisation.
3. Par ce geste, en prétendant se mettre
au-dessus des autres branches du gouvernement, ce groupe de juges de la
Cour constitutionnelle, dont le processus électoral a
été et demeure fortement remis en question,
révèlent eux-mêmes ce qu'ils sont vraiment :
des acteurs politiques à la solde des puissants secteurs
oligarchiques
qui
n'ont pas accepté d'avoir perdu depuis 2009 le
contrôle de l'Assemblée législative et de
l'Exécutif et qui aujourd'hui, au moyen de la conspiration et de
la stratégie du coup d'État doux, cherchent à
déstabiliser le gouvernement dans l'espoir de
récupérer leurs privilèges.
4. Le FMLN appelle le peuple salvadorien à
intensifier sa lutte à la défense de la démocratie
et des gains sociaux qui ont été réalisés.
En dépit de ces activités de déstabilisation, nous
allons continuer à travailler pour que le Salvador aille de
l'avant dans la lutte pour la sécurité, l'emploi,
l'éducation et le droit à une vie meilleure. Nous
défendons et défendrons la primauté du droit
constitutionnel et social que nous continuons d'édifier
grâce au sacrifice de milliers d'hommes et de femmes qui parcourt
l'histoire de ce peuple héroïque.
(Traduction :
LML)
Le peuple coréen s'oppose aux
préparatifs de guerre des États-Unis
Vastes exercices militaires
américano-sud-coréens
Les Coréens du nord et du sud de la Corée
et les gens épris de paix dans le monde exigent la fin des
exercices militaires annuels conjoints
américano-sud-coréens Freedom Guardian Ulchi (FGU) qui
ont débuté le 22 août et se terminent le 2
septembre. FGU est
l'un des plus importants exercices militaires dans le monde. On
rapporte
que 50 000 soldats sud-coréens et 25 000
soldats américains participent à des exercices qui
simulent une attaque nucléaire préventive contre la
République populaire démocratique de Corée (RPDC)
suivie par l'occupation militaire de ce pays. Ces exercices mobilisent
aussi 2500 soldats des pays suivants :
Australie, Colombie, Danemark, France, Italie, Philippines,
Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande et Canada.
Les forces américaines en Corée affirment
à tort que ces exercices, en essence, « ne sont pas
provocateurs » et qu'ils « mettent en évidence
le partenariat militaire, l'engagement de longue date et
l'amitié durable entre les deux pays, et qu'ils contribuent
à assurer la paix et la sécurité dans la
péninsule ... ». Le peuple coréen
épris de paix, qui a une connaissance directe de la vraie nature
de fauteurs de guerre des impérialistes américains
à cause de la guerre de Corée et de ce qui s'est
passé depuis, n'est pas d'accord.
Outre l'opposition répandue à ces
exercices de guerre, le peuple coréen est également uni
dans son opposition à la décision des États-Unis
et du régime sud-coréen de Park Geun-hye d'installer un
(THAAD), un système de bouclier antimissile de haute altitude
dans le village de Seongju, en Corée du sud. Les habitants de
Seongju en sont à
leur 6e semaine de protestations et ont juré de continuer
jusqu'à ce que la décision soit révoquée et
que le THAAD soit interdit en sol coréen. Leur position
courageuse a été reprise par leurs compatriotes d'autres
villes et villages du sud, leurs compatriotes du nord et par les
activistes antiguerre et pour la paix du monde entier.
En réponse à la politique essentiellement
hostile des États-Unis envers la RPDC, qui comprend les
exercices militaires agressifs et leur refus de signer un traité
de paix pour mettre fin officiellement à la guerre de
Corée, la RPDC a mis à l'essai avec succès,
le 24 août dernier, un missile balistique lancé
à partir d'un sous-marin . Les
médias monopolisés, les États-Unis, leurs
alliés et d'autres à leur suite ont soulevé tout
un tollé sur le lancement du missile mais n'ont pas
condamné les exercices militaires géants et les autres
menaces envers la RPDC.
Le chantage
nucléaire des États-Unis, qui comprend les exercices
militaires UFG, cible les pays indépendants comme la RPDC afin
de leur nier leur droit d'être. Cela les place devant le terrible
danger d'être anéantis, sans parler des dangers que cela
fait courir à tous les peuples de la région. À
maintes reprises, la RPDC a été confrontée
à une
situation impossible, ou bien renoncer à son droit
d'être et à tous les sacrifices qu'elle a faits pour
s'engager sur une voie libre et indépendante de
l'impérialisme américain et défendre les
intérêts de la nation coréenne, ou bien se
soumettre à une puissance étrangère et à
tout ce que cela signifie pour le peuple. Que doit faire un pays qui se
retrouve dans une telle position quand toutes ses tentatives de
négociation de paix ont été sabotées ou
repoussées ? Comment la RPDC doit-elle se défendre
dans ces circonstances lorsque l'irrationalité du chantage
nucléaire des États-Unis menace d'anéantir la
RPDC, voire même toute l'humanité ?
Il est important de noter que les médias
monopolisés au Canada et dans le monde ont qualifié
l'essai de missile de la RPDC de « provocation » et le
Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) est encore
une fois en train de décider de sanctions supplémentaires
à imposer à la RPDC. En attendant, une lettre
adressée au Conseil de
sécurité par l'ambassadeur et représentant
permanent de la RPDC auprès de l'Organisation des Nations unies,
Ja Nam Song, appelant le Conseil de sécurité à
prendre des mesures pour arrêter les exercices UFG, qui sont un
acte d'agression contre la RPDC et contribuent à la
déstabilisation de la péninsule coréenne, a
été passée sous silence.
LML lance l'appel au peuple canadien
épris de paix à examiner ces développements et
à renforcer son appui au peuple coréen luttant pour son
droit de vivre en paix. Le gouvernement libéral de Justin
Trudeau doit rendre des comptes de la participation du Canada à
ces exercices militaires qui, en droit international, sont des crimes
contre la paix, lesquels ont été définis par le
Tribunal de Nuremberg comme le plus grand crime de guerre. Le Canada
n'avait pas d'affaire à participer à la guerre de
Corée, une guerre d'agression contre le peuple coréen
pour le garder divisé et le soumettre au joug de
l'impérialisme américain. Le Canada n'a pas d'affaires
à participer aux exercices
militaires UFG 2016 et de préparer une autre guerre de
Corée. Ça ne doit pas passer !
Le représentant permanent de la RPDC au Conseil
de sécurité de l'ONU s'oppose aux exercices de guerre
agressifs «Ulji Freedom Guardian (UFG) »
New York, 23 août 2016
Votre Excellence
Sur les instructions de mon gouvernement, j'ai
l'honneur de porter à votre attention l'exercice militaire
conjoint agressif portant le nom de « Ulji Freedom Guardian
(UFG) » qui est mené en ce moment par les
États-Unis en Corée du sud contre la République
populaire démocratique de Corée.
L'exercice militaire conjoint à grande
échelle mené par les États-Unis en collusion avec
les forces sud-coréennes en dépit d'avertissements
répétés de la RPDC est une grave provocation
militaire visant à lancer une attaque nucléaire
préventive contre la RPDC et un défi total à la
paix et à la stabilité régionale.
En particulier, cet exercice militaire conjoint est un
acte criminel impardonnable créant une situation où la
péninsule coréenne est poussée au bord d'une
guerre
tant la situation est devenue instable de façon sans
précédent en raison du déploiement de bombardiers
nucléaires stratégiques, du système de missiles
antibalistiques Terminal High
Altitude Area Defense (THAAD) et d'autres actifs stratégiques
par les États-Unis dans la péninsule coréenne et
ses environs.
Les jeux de guerre des États-Unis prouvent
clairement que ce sont les États-Unis qui sont les instigateurs
des cycles vicieux d'escalade de la confrontation et de la tension et
qui créent le danger de guerre dans la péninsule
coréenne. La paix, la sécurité et l'apaisement des
tensions dans la péninsule coréenne et dans la
région sont impensables à
moins que les exercices militaires conjoints agressifs
États-Unis-Corée du sud ne cessent totalement.
Les exercices militaires conjoints
États-Unis-Corée du sud constituent une grave menace
contre la RPDC de même qu'à la paix et à la
sécurité internationale et doivent faire l'objet d'un
examen urgent par le Conseil de sécurité.
Par conséquent, je demande que la question des
exercices militaires conjoints États-Unis-Corée du sud
soit mise à l'ordre du jour du Conseil de sécurité
et qu'une réunion du Conseil de sécurité ait lieu
de façon urgente conformément aux articles 34
et 35 de la Charte des Nations unies.
Je voudrais vous rappeler que le Conseil de
sécurité a injustement ignoré les nombreuses
requêtes de la RPDC à l'effet de placer la question des
exercices militaires conjoints États-Unis-Corée du sud
à l'ordre du jour du Conseil.
Si le Conseil de sécurité ignore à
nouveau la juste requête de la RPDC de discuter des exercices
militaires conjoints États-Unis-Corée du sud, cela ne
fera que révéler que non seulement renonce-t-il à
sa mission première de maintien de la paix et de la
sécurité internationale mais qu'il devient aussi un outil
politique d'une puissance
individuelle, servant uniquement les intérêts des
États-Unis.
C'est la position conséquente du gouvernement de
la RPDC que de mettre fin fondamentalement au danger de guerre
nucléaire posé par les États-Unis au moyen d'une
dissuasion nucléaire puissante et par la défense de la
paix régionale et mondiale.
Je vous serais reconnaissant de faire circuler cette
lettre en tant que document officiel du Conseil de
sécurité.
Une lettre identique a été envoyée
au Secrétaire général, demandant que cette lettre
soit distribuée en tant que document officiel de
l'Assemblée générale et du Conseil de
sécurité.
Veuillez accepter, votre Excellence, les assurances de
ma très haute considération.
JA Song Nam, Ambassadeur, Représentant
permanent
Lisez Le
Marxiste-Léniniste
Site web: www.pccml.ca
Courriel: redaction@cpcml.ca
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