Numéro 101 - 20 juillet 2016
Non aux
États-Unis des monopoles de l'Amérique du Nord
et
à leur programme de guerre!
De nouvelles mesures menaçantes
sont
déposées par le gouvernement Trudeau
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Non
aux
États-Unis des monopoles de l'Amérique du Nord et
à leur programme de guerre!
• De nouvelles mesures menaçantes sont
déposées par le gouvernement Trudeau
L'exercice maritime
RIMPAC 2016
• La participation du Canada aux exercices de
guerre géants dans le Pacifique sous la direction des
États-Unis
Non aux
États-Unis des monopoles de l'Amérique du Nord
et
à leur programme de guerre!
De nouvelles mesures menaçantes sont
déposées par le gouvernement Trudeau
Au cours des deux dernières semaines de la
session parlementaire, les libéraux ont présenté
trois nouveaux projets de loi à la Chambre des communes qui
contribuent à placer le Canada encore plus fermement entre les
mains d'agences de sécurité américaines tout en
maintenant le secret sur les opérations occultes et les
activités sales
des
agences de police
contre les peuples canadien, américain et mexicain. Les
libéraux s'approprient les mesures du gouvernement Harper, qui
permettent aux agences de sécurité américaines
d'opérer de façon permanente au Canada et de commander
les agences de sécurité canadiennes, violant
grossièrement la vie privée et les droits civils des
Canadiens. En même
temps, le gouvernement met en place les moyens de garder
secrètes et sous le tapis toutes ces mesures.
Dévoilement du Comité des parlementaires
sur la sécurité
nationale et le renseignement
Le 16 juin, le gouvernement a
déposé le projet de loi C-22, Loi constituant le
Comité des parlementaires sur la sécurité
nationale et le renseignement et modifiant certaines lois en
conséquence . Le projet de loi prévoit la «
surveillance parlementaire » par les libéraux des
agences de sécurité qui utilisent déjà les
pouvoirs
arbitraires qui leur ont été octroyés par les
conservateurs avec l'appui des libéraux par le biais du projet
de loi C-51, un projet de loi auquel les Canadiens se sont massivement
opposés. Au lieu d'abroger cette loi et les pouvoirs arbitraires
élargis qui sont accordés aux services de police et aux
agences de sécurité, leur permettant de violer les droits fondamentaux
des Canadiens, les libéraux sont en train d'enchâsser ces
pouvoirs et de s'assurer que les activités sales menées
en vertu de la « loi antiterroriste » demeurent
secrètes tout en créant l'illusion qu'ils assurent la
transparence grâce à un comité « de
surveillance ».
Le Comité sera un comité statutaire de
parlementaires nommés par la branche exécutive du
gouvernement et agissant en son sein. Cela, dit-on, va « donner
au
Comité un haut degré d'indépendance ainsi qu'un
accès aux renseignements classifiés du gouvernement, tout
en prévoyant les mesures de contrôle nécessaires en
ce qui a trait à l'utilisation et à la
divulgation de ces renseignements ». En d'autres termes, il
va fonctionner sous le contrôle de l'exécutif.
On dit que le Comité aura « un
mandat pangouvernemental et un accès privilégié
à
des informations hautement classifiées pour examiner les
activités de sécurité et de renseignement
nationaux ». Qui va décider de ce qu'il peut et ne
peut pas examiner et de ce qu'il peut et ne peut pas signaler est une
question sérieuse.
Le Comité sera composé de membres du
Parlement et de sénateurs, tous nommés par le gouverneur
général sur la recommandation du premier ministre. Il
sera composé de neuf membres, deux du Sénat et sept de la
Chambre des communes (avec un maximum de quatre députés
du parti au pouvoir). Les libéraux décrivent leur
comité comme
étant multipartite.
Les membres du Comité seront tenus d'obtenir une
autorisation de sécurité et de prêter un serment du
secret avant de prendre leur poste au sein du Comité, et devront
maintenir la confidentialité des informations qu'ils
reçoivent. Les membres du Comité recevront leur
autorisation de sécurité du Service canadien du
renseignement de
sécurité (SCRS), l'agence même qu'ils sont
chargés de « surveiller ». Selon le serment du
secret, les membres du Comité jurent qu'ils
« ... fer[ont] preuve de loyauté envers le Canada et son
peuple, dont je partage les convictions démocratiques, respecte
les droits et libertés » mais « ne
communiquerai à personne ni
n'utiliserai des renseignements obtenus à titre confidentiel en
raison de ma qualité de membre de ce comité ».
Tout ce qu'un ministre déclare comme étant hors-limites,
pour quelque raison que ce soit, doit être maintenu secret sinon
des accusations pourraient être portées contre les membres
du Comité en vertu de la législation sur les secrets
d'État. Le projet de loi le dit clairement : « Les
membres ne seraient pas en mesure d'invoquer l'immunité
parlementaire en cas de divulgation de renseignements
classifiés. »
En ce qui a trait à qui décide ce qui sera
examiné et ce qui ne le sera pas, le projet de loi dit
clairement qu'un ministre aurait le pouvoir d'arrêter un examen
entrepris par le Comité s'il était préjudiciable
à la sécurité nationale. De plus, les ministres
peuvent retenir ce qu'ils jugent être des « renseignements
opérationnels spéciaux » si, de
l'avis du ministre, leur divulgation porterait « atteinte
à la sécurité nationale ». Cela
signifie que si un ministre ne veut pas que quelque chose soit
divulgué, même s'il doit fournir des raisons à
l'interdiction de divulgation, celles-ci sont fournies
à un
comité qui ne peut pas divulguer quoi que ce soit qui est
considéré comme «
classifié ». Par exemple, une «
raison » pourrait être que la divulgation
compromettrait nos relations avec les États-Unis et l'affaire
s'arrêterait là. Rien de plus n'est requis et il n'existe
aucune imputabilité.
En outre, une fois qu'un rapport est
complété par le Comité, le gouvernement
l'examinera avant qu'il ne soit déposé pour s'assurer
qu'il « [ne] contient pas d'informations
classifiées », et c'est le gouvernement qui va en
décider sans que quiconque au Comité puisse contester
publiquement la décision. Cela montre bien que si l'objectif
est de fournir une impression d'imputabilité, en fait,
l'arbitraire et le secret sont érigés en principe de
gouvernance.
De nouvelles mesures aux frontières pour
contrôler
le mouvement des personnes et des marchandises
Le 15 juin, les libéraux ont
présenté le projet de loi C-21, Loi modifiant la Loi
sur les douanes . La loi permettra à l'Agence des services
frontaliers du Canada d'être informée par les agences
frontalières des États-Unis lorsque quelqu'un quitte le
Canada à un poste frontalier terrestre et il permettra aux
agents frontaliers
canadiens d'inspecter les marchandises normalement exemptes de
contrôles en vertu de la Loi sur les douanes et de
partager les informations de voyage des Canadiens qui quittent le
Canada avec le ministère de l'Emploi et du Développement
social aux fins d'administrer la Loi sur la sécurité
de la vieillesse. Bien que les détails ne
soient pas présentés clairement, ce traçage du
mouvement des Canadiens traversant les frontières terrestres
peut préparer le terrain pour que les gouvernements utilisent
ces informations pour refuser ou limiter l'accès à des
prestations qui proviennent d'autres programmes sociaux
également.
Le projet de loi C-21 fait partie des plans du Canada
et des États-Unis de mettre en place un dispositif de
sécurité unique sous le contrôle des
États-Unis. Tout mouvement vers l'Amérique du Nord et
entre les pays en Amérique du Nord sera suivi et
répertorié dans des banques de données d'«
évaluations des risques » et d'autres
banques de données. Le profilage des citoyens et des
résidents en fonction des méta-données et des
habitudes de voyage en fera des cibles de surveillance et de
persécution bien qu'ils n'aient commis aucun crime.
L'exercice maritime RIMPAC 2016
La participation du Canada aux exercices de guerre
géants dans le Pacifique sous la direction des
États-Unis
Des navires de guerre à Pearl Harbor, dans le cadre des
exercices de guerre RIMPAC.
(Marine américaine)
Du 30 juin au 4 août 2016, les
impérialistes américains, dans le cadre de
l'intensification de leurs préparatifs de guerre dans le monde,
mènent autour des îles hawaïennes et du sud de la
Californie les plus grands exercices de guerre maritimes au monde
appelés Rim of the Pacific (RIMPAC). Le Canada participe encore
une fois à ces exercices de guerre comme il l'a fait à
tous les deux ans depuis qu'ils ont débuté en 1971.
Cette année, RIMPAC mobilise 26
pays, 45 navires, 5 sous-marins, plus de 200 avions
et 25 000 personnes. L'édition 2016 se
déroule dans le cadre du pivot américain vers l'Asie qui
a commencé sous le régime Obama et dont font partie les
tentatives d'isoler la République populaire démocratique
de
Corée (RPDC). Plus tôt cette année, les plus grands
exercices de guerre jamais vus en Asie, Key Resolve/Foal
Eagle 2016, visaient directement l'invasion de la RPDC. Le pivot
vers l'Asie constitue aussi une menace à la Chine, à la
Russie et à la RPDC par l'installation en Corée du Sud du
système de missiles antibalistiques Terminal High
Altitude Area Defense et par l'ingérence des États-Unis
dans les différends territoriaux en mer de Chine
méridionale.
RIMPAC est utilisé par les États-Unis
pour intégrer d'autres pays sous son commandement et son
contrôle, pour les entraîner dans les aventures
des impérialistes américains et comme une
démonstration de force. L'armée américaine
présente ces préparatifs de guerre sous un jour banal et
trompeur. Elle dit que RIMPAC « offre une
occasion de formation unique qui aide les participants à
favoriser et maintenir des relations de coopération qui sont
essentielles pour assurer la sécurité des voies maritimes
et la sécurité des océans du monde ».
L'opposition à RIMPAC
Les militants antiguerre, les écologistes, les
gens qui exigent la souveraineté de Hawaii (un royaume
indépendant avant son annexion par les États-Unis
en 1893) sont parmi ceux qui organisent des actions pour s'opposer
à RIMPAC 2016 dans le cadre du mouvement plus large qui
s'oppose à la présence militaire des États-Unis
à
Hawaii. Comme ce fut le cas pendant 50 ans des activités
d'occupation de la marine américaine contre les habitants de
Vieques à Porto Rico, la zone d'entraînement de
l'armée américaine à Pohakuloa sur l'île de
Hawaii a causé de graves dommages à l'environnement et
aux populations locales qui demandent depuis longtemps que
l'armée
quitte la région et s'assure de réhabiliter les terres
occupées. Le Centre pour l'éducation et l'action non
violente de Malu' Aina (Terre de Paix) a écrit ce qui suit dans
une déclaration émise le 29 juin :
« Les États-Unis mènent
actuellement des guerres dans au moins six pays, provoquent et risquent
de causer de nouvelles guerres avec d'autres pays, y compris une
éventuelle guerre nucléaire avec la Russie et la Chine.
« Pendant ce temps, RIMPAC (la ceinture du
Pacifique), le plus grand exercice de guerre au monde dirigé par
les États-Unis est en train de prendre place à et autour
de Hawaii. [...]
« Au cours de l'exercice RIMPAC, des pays
mènent des opérations de tirs réels qui incluent
des armes sol-air, des missiles air-air, des tirs d'armes au sol, des
bombes guidées par laser et des rondes de tir d'artillerie
navale provenant des navires de guerre combattants. Des unités
font des sorties aériennes et larguent des bombes. Des forces
terrestres font des débarquements amphibies et effectuent des
tirs réels. Dans l'ensemble, différentes épreuves
de formation sont prévues dans toutes les zones
d'opérations hawaïennes, dont la baie Kaneohe, la base des
forces aériennes Bellows, l'installation de tirs de missile pour
le Pacifique, la zone d'entraînement de Pohakuloa, etc.
« Il a été confirmé que des
tirs réels aériens et terrestres de RIMPAC auront lieu
à Pohakuloa dans le centre de l'île de Hawaii durant le
mois de juillet. Pohakuloa est contaminée par les radiations
émises par l'uranium appauvri (UA) et par un large
éventail d'autres toxines militaires. Les bombardements continus
risquent de propager la
contamination en aval, mettant en danger la vie des troupes, des
résidents et des visiteurs. L'UA est particulièrement
dangereux lorsque de petites particules sont inhalées et peuvent
provoquer des cancers, des malformations congénitales et des
dommages génétiques. En bref, RIMPAC est une attaque
contre l'environnement aérien, terrestre et
maritime de Hawaii ! Nous voulons que cela cesse !
« Libérons Hawaii et le monde de la
malédiction du militarisme et de la guerre ! »
Les participants au RIMPAC 2016
L'organisation-hôte de RIMPAC est la Flotte du
Pacifique des États-Unis qui est dirigée par la
vice-amirale américaine Nora Tyson, la commandante de la
Troisième
flotte des États-Unis, qui est aussi commandante de la Force
opérationnelle combinée. Le contre-amiral de la Marine
royale canadienne Scott Bishop est le commandant en second
de la Force opérationnelle combinée alors que l'amiral
Koji Manabe de la Force maritime d'autodéfense japonaise en est
le vice-commandant. Parmi les autres dirigeants principaux de la force
opérationnelle combinée, on compte le Commodore Malcolm
Wise de la Marine royale australienne qui commande la composante
maritime, le brigadier
général Blaise Frawley de l'Aviation royale canadienne
qui commande la composante aérienne et le Commodore James
Gilmour de la Marine royale de Nouvelle-Zélande qui commande la
force amphibie.
L'exercice cette année comprend des forces des
pays suivants : Australie, Brunei, Canada, Chili, Chine, Colombie,
Danemark, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Italie, Japon,
Malaisie, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège,
Pérou, République de Corée ( Corée du Sud),
République des Philippines, Singapour, Thaïlande,
Tonga, Royaume-Uni et États-Unis. L'Australie, comme le Canada,
a participé de concert avec les États-Unis à
chaque RIMPAC. Le Danemark, l'Allemagne et l'Italie y participent cette
année pour la première fois.
Le site web de la Marine américaine
évoque l'absence du Brésil à cause «
d'engagements imprévus ». L'absence la plus
remarquable est celle de la marine russe, ce qui montre que ces
exercices de guerre visent en partie la Russie.
On note aussi la participation de plusieurs pays
européens qui sont situés très loin de
l'océan Atlantique. Pourquoi participent-ils au RIMPAC sinon
parce qu'ils sont membres de l'OTAN ?
La participation du Japon à ces exercices
agressifs de guerre est également digne de mention compte tenu
du fait que le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe est en train
d'essayer de réviser la constitution du pays pour en retirer la
limitation actuelle du déploiement des forces japonaises
à l'autodéfense nationale.
En ce qui concerne la participation de la Chine,
l'agence Xinhua écrivait le 29 juin qu' « une flotte
chinoise composée d'environ 1200 soldats et officiers est
arrivée à Pearl Harbor mercredi ( le 29 juin) afin
de prendre part à l'exercice maritime multinational Rim of the
Pacific (RIMPAC 2016). C'est la deuxième fois
que la marine chinoise prend part au RIMPAC. La flotte, PLAN TG-XI'AN,
est composée du destroyer lance-missiles Xi'an, de la
frégate lance-missiles Hengshui, du navire de
ravitaillement Gaoyouhu , du navire-hôpital Peace Ark
, du navire de sauvetage de sous-marins Changdao, de
même que de
trois hélicoptères, d'une escouade marine et d'une
escouade de plongeurs.
« Selon l'entente conclue entre la Chine et les
États-Unis, la Marine chinoise va prendre part à des
exercices de tirs, de contrôle de dommages et de sauvetage,
d'activités antipiraterie, de recherche et de sauvetage, de
plongée et de sauvetage sous-marin. Il y aura aussi des
événements sportifs et des échanges.
« La flotte a levé l'ancre le 15 juin
à partir d'un port militaire de la ville de Zhoushan
située dans la province du Zhejiang dans la partie est de la
Chine. Au moment
du départ, le commandant adjoint de la marine Wang Hai
a dit que la mission était importante pour 'la relation de
nouveau type entre grands pays ' entre la Chine et les
États-Unis et que c'était aussi une bonne façon de
promouvoir la coopération et les échanges entre les
forces armées. »
L'absence de la Russie, un grand pays de la côte
du Pacifique. mais l'inclusion de la Chine de même que la
participation de pays européens qui sont très
éloignés du Pacifique illustre l'objectif réel du
RIMPAC qui est d'imposer les États-Unis comme gendarme de
l'Asie-Pacifique et de tenir leurs rivaux en échec.
La participation du Canada
Le Canada a envoyé 4 navires de guerre,
plusieurs avions et plus de 1500 marins, militaires et aviateurs
à l'exercice RIMPAC 2016. La composante maritime est
composée des frégates de classe Halifax HMCS Calgary
et HMCS Vancouver, de même que des
vaisseaux de défense côtière HMCS Saskatoon
et HMCS Yellowknife et d'une équipe de plongeurs
démineurs. Comme il l'a été mentionné plus
haut, les commandants militaires canadiens assument différentes
positions de leadership dans l'exercice.
Dans un reportage sur le départ des vaisseaux
canadiens pour RIMPAC, Xinhua écrivait le 14 juin :
« En plus d'assumer leurs responsabilités
pour cet exercice, les navires de guerre de classe Kingston
vont aussi effectuer des tests et des exercices comprenant de
l'équipement avancé en contre-mesures en matière
de mines, lesquelles réduisent les risques pour les marins et
les navires de guerre tout en améliorant
l'interopérabilité des
pays alliés.
« Les HMCS Calgary et Vancouver
vont tester des systèmes d'armements et des améliorations
qui ont été apportées à leur
équipement. RIMPAC va donner l'occasion aux navires de guerre
canadiens de tester des contre-mesures électroniques
conçues pour mieux protéger les marins et les navires de
guerre qui opèrent dans
des zones de guerre et de lancer des missiles Evolved Sea Sparrow et
Harpoon de même que des torpilles lourdes afin d'améliorer
la capacité de combat des navires de classe Halifax. »
Le ministre de la Défense nationale
Harjit Sajjan a déclaré ce qui suit dans un
communiqué de presse émis le 31 mai : «
Le Canada a participé à tous les exercices RIMPAC
depuis 1971. Au cours des années, notre participation nous
a aidés à établir et à entretenir des
relations de collaboration avec nos alliés et nos
partenaires dans la région. Le RIMPAC 2016 fournira encore
une fois aux Forces armées canadiennes une précieuse
occasion d'entraînement, tout en permettant au Canada de
démontrer son leadership et son excellence opérationnelle
à l'étranger. »
Dans le même communiqué, le
ministère de la Défense nationale décrit ainsi les
« objectifs du Canada » au RIMPAC 2016 :
« Cet exercice biennal permet à tous les
services (Armée canadienne, Marine royale canadienne et Aviation
royale canadienne) de s'entraîner dans un environnement
interarmées de concert avec leurs alliés et leurs
partenaires internationaux.
« Les forces interarmées
déployées dans le cadre du RIMPAC sont composées
de personnel et de ressources provenant de l'ensemble du Canada, et
peuvent provenir d'une partie ou de l'ensemble des principaux
responsables de la mise sur pied de la force des Forces armées
canadiennes.
« Les objectifs des FAC au cours de
l'exécution du RIMPAC sont les suivants :
préparer et mettre en place des plans pour
permettre à l'armée, à la marine et à la
force aérienne de travailler comme force interarmées dans
le contexte de la coalition multinationale ;
améliorer la capacité des FAC à
mener des missions internationales conformément aux buts du
gouvernement du Canada ;
développer des compétences et des
procédures conçues pour encourager
l'exploitabilité, l'état de préparation, la
communication avec les partenaires et les capacités
d'intervention en cas de crise. »
Ces justifications et ces soi-disant objectifs du
Canada avec sa participation constituent des efforts honteux pour
masquer l'asservissement du Canada aux intérêts
impérialistes américains et au diktat de la raison du
plus fort par lequel on cherche à résoudre toutes les
questions par la menace du recours à la force et le recours
à la force.
Les travailleurs du Canada et du Québec doivent
rejeter fermement la participation du Canada au RIMPAC 2016 et
à tous les préparatifs de guerre, à l'agression et
à la guerre menés par les États-Unis. Ils doivent
édifier un gouvernement antiguerre pour que le Canada soit une
force de paix dans le monde qui permet à tous les pays de
vivre en sécurité en soutenant les principes du droit
international dont l'objectif fondamental est de faire en sorte que les
conflits sont résolus par des moyens pacifiques.
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Marxiste-Léniniste
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