Numéro 64 - 10 mai 2016
Les travailleurs du gaz et du
pétrole abandonnés à leur sort
Sur qui les travailleurs en chômage
peuvent-ils compter?
- Peggy Morton -
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Les
travailleurs du gaz et du pétrole abandonnés à
leur sort
• Sur qui les travailleurs en chômage
peuvent-ils compter? - Peggy Morton
Des consultations
bidon qui servent à justifier un processus de prise de
décisions arbitraire
• Le gouvernement Trudeau va compléter
l'odieux projet anticommuniste de Stephen Harper - Louis Lang
Les travailleurs du gaz et du
pétrole abandonnés à leur sort
Sur qui les travailleurs en chômage
peuvent-ils compter?
- Peggy Morton -
Avant que les incendies de forêt
dévastateurs ne fassent des ravages à Fort McMurray, un
rapport sur les prévisions pour le secteur canadien du
pétrole et du gaz concluait déjà que plus
de 24 000 travailleurs employés directement dans le
secteur vont être licenciés ou mis à pied
en 2016, s'ajoutant aux 30 000
déjà mis à pied ou licenciés.
Le Financial Post a publié un article
intitulé : « Plus de 24 400 nouvelles
pertes d'emplois en 2016 dans le secteur du pétrole et du
gaz, selon un nouveau rapport ». Cette façon
détachée de présenter les choses, comme si
l'industrie se débarassait simplement de ce dont elle n'a pas
besoin, illustre bien la
vision qu'on retrouve dans le rapport préparé par
PetroLMI et financé par le gouvernement fédéral et
l'Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP).[1]
En 2014, avant que les prix du pétrole ne
s'effondrent, près de 230 000 personnes travaillaient
directement dans l'industrie du pétrole et du gaz au Canada.
Environ 160 000 d'entre eux vivaient en
Alberta, 10 600 en Colombie-Britannique, 12 400 en
Saskatchewan et 17 000
dans le reste du Canada.
Les «
ondes » ressenties dans toute l'économie se sont
déjà transformées en vagues énormes. Il y a
présentement 194 000 chômeurs en Alberta, qui
font partie du million de travailleurs canadiens sans emploi.
En outre, la construction, la fabrication et le
transport liés au pétrole et au gaz sont
particulièrement touchés. Par exemple, le Canadien
Pacifique a dit qu'il va éliminer à lui-seul 1400
emplois cette année.
À mesure que les grands projets de sables
bitumineux se termineront, ces secteurs seront probablement encore plus
touchés.
Les travailleurs veulent savoir pourquoi cette
situation n'est pas considérée comme une urgence
nationale qui requiert une action immédiate afin que les
personnes touchées ne soient pas laissées à
elles-mêmes et que l'assurance-emploi soit disponible à
tous les travailleurs en chômage. Les libéraux ont une
dette envers les chômeurs qu'ils n'ont
jamais remboursée. C'est le gouvernement libéral de Jean
Chrétien qui a volé 48 milliards $ de la caisse
d'assurance-emploi et les a mis dans les revenus généraux
pour payer les usuriers. C'est ce même gouvernement qui a
imposé de nouveaux règlements qui ont coupé les
prestations d'assurance-emploi et en ont rendu l'accès plus
difficile . Ce vol s'est poursuivi avec le gouvernement Harper qui a
pigé 1,8 milliard $ dans la caisse de
l''assurance-emploi pour pouvoir déclarer un «
surplus » budgétaire.
Le rapport et ceux qui l'ont financé ne montrent
aucune préoccupation pour les problèmes des travailleurs.
Au contraire, tout est considéré selon la perspective des
propriétaires du capital. La vision proposée est
d'augmenter la rentabilité en réduisant la
réclamation des travailleurs à la valeur ajoutée
qu'ils produisent. Le rapport à cet égard
applaudit les mesures de « réduction des
coûts », traitant les travailleurs qui sont les vrais
producteurs comme un « coût » pour les
propriétaires du capital. Le rapport se réjouit du fait
que la plupart des entreprises dans le secteur du pétrole et du
gaz ont imposé des gels ou des réductions de salaires,
des réductions des avantages
sociaux, des primes, des allocations de voiture et d'hébergement
dans les campements et des dépenses de déplacement. Une
autre « bonne nouvelle » c'est que les entreprises
prévoient produire plus avec moins de travailleurs. Ou encore
que l'augmentation des prix du pétrole va mener à des
innovations qui vont permettre de réduire encore
plus le nombre de travailleurs grâce à l'automatisation.
Les propriétaires du capital veulent être
certains que le gouvernement va les aider à « gérer
le risque » que lorsque le secteur va reprendre «
l'offre de travail va être inférieure à la
demande ». Ils veulent avoir à leur disposition des
travailleurs qualifiés s'ils décident et quand ils
décident que le prix du pétrole permet une reprise
profitable de la production. Le rapport n'a rien à dire sur ce
qui va arriver aux travailleurs dans l'intervalle.
Que dire alors des risques que font courir aux
travailleurs et à leurs familles des années de
chômage ? Ou de la destruction des forces productives ?
Ou du risque pour l'environnement causé par les 37 000
puits orphelins et inactifs en Alberta ? Il y a des milliers de
travailleurs sans emploi et avec les
compétences nécessaires qui pourraient nettoyer ces
puits. Pourquoi les gouvernements n'insistent-ils pas pour que les
monopoles pétroliers et gaziers assument leurs obligations
maintenant et donnent du travail à ces travailleurs ? Au
lieu de cela, l'Association des services pétroliers du Canada
demande avec arrogance que les gouvernements
fédéral et provinciaux y aillent d'une autre combine pour
payer les riches pour absoudre les entreprises de cette
responsabilité et financer le nettoyage environnemental à
même les fonds publics. .
Le Programme d'appui aux initiatives sectorielles du
gouvernement fédéral finance des études du
marché du travail comme celle-ci pour répondre aux
besoins des monopoles. Le but est de servir, protéger et
accroître la richesse privée des propriétaires du
capital et renforcer les privilèges de classe. Les
difficultés et les problèmes véritables
auxquels les travailleurs et leurs familles font face ne font
même pas partie de l'équation. Justin Trudeau va vite
réaliser que les travailleurs sans emploi ne vont pas se
contenter de vaines paroles de sympathie. Comment les travailleurs
peuvent-ils compter sur ceux qui ne partagent pas leurs
problèmes et dont le privilège de classe leur permet de
traiter les travailleurs comme s'ils sont un objet jetable. Une
nouvelle direction est nécessaire et ce sont les travailleurs
eux-mêmes qui prennent en main le défi de trouver des
solutions.
Des consultations bidon qui servent
à justifier
un processus de prise de décisions arbitraire
Le gouvernement Trudeau va compléter l'odieux
projet anticommuniste de Stephen Harper
- Louis Lang -
La marche aux « Victimes du harpérisme » tenue
pendant les élections fédérales de 2015 passe
devant la Cour suprême du Canada, près de l'emplacement
prévu par le gouvernement Harper pour construire le monument aux
« victimes du communisme ».
Le 28 avril 2016, le Conseil d'administration
de la Commission de la capitale nationale (CCN) s'est réuni
à Ottawa et a discuté de plusieurs projets, notamment
celui du monument anticommuniste proposé à l'origine par
le gouvernement de Stephen Harper que le nouveau gouvernement
libéral veut absolument sauver. Parmi les
points à l'ordre du jour figurait la proposition de la CCN
d'approuver l'utilisation d'un terrain au Jardin des provinces et des
territoires pour le projet méprisé et contesté du
« Monument aux victimes du communisme — Canada une terre
d'accueil ».[1]
En janvier 2016, Patrimoine canadien a
retiré les demandes antérieures d'approbation et de
décontamination du terrain situé au sud-ouest de la Cour
suprême, où le gouvernement Harper avait proposé de
construire sa version monstrueuse du monument anticommuniste.
Patrimoine canadien a ensuite demandé que « la CCN
envisage
d'autoriser le Monument au jardin des Provinces et des territoires
à un endroit précis à
déterminer ».
Depuis, Patrimoine canadien a fait un sondage
concernant le monument anticommuniste et le 22 avril 2016, la
ministre du patrimoine, Mélanie Joly, a tenu une réunion
qui selon son ministère était : « une table
ronde avec des partenaires clés afin de dévoiler les
résultats d'un sondage sur le futur Monument ». En
langage clair, cette réunion, qui était sur invitation
seulement, n'était pas une discussion ouverte sur tous les
points de vues, mais uniquement ceux d'un groupe restreint de
soi-disant dirigeants de la collectivité afin d'approuver les
résultats d'un « sondage public » frauduleux.
La « réunion des partenaires »
était composée de dirigeants municipaux, de
députés fédéraux de la région, des
représentants de Tribute to Liberty, le groupe privé
promoteur du monument proposé, de réprésentants de
la CCN et de la Centretown Citizens Community Association et Patrimoine
Ottawa. Certains membres de l'Institut royal
d'architecture du Canada, qui s'était opposé à
l'emplacement du monument près de la Cour suprême et avait
critiqué sa conception ont également été
invités.
Aucun membre des groupes communautaires ou des
organisations politiques qui se sont opposés au monument depuis
qu'il a été annoncé, ni des syndicats et des
groupes religieux qui ont organisé des manifestations à
Ottawa, qui avaient rassemblé des milliers de personnes, n'ont
été invités à la « réunion des
partenaires ». Il est clair que
leurs points de vue et ceux de toutes les organisations et les
personnes qui à Ottawa et partout au pays s'opposent à la
falsification de l'histoire et aux tentatives de raviver
l'hystérie anticommuniste arriérée de la guerre
froide qui était poussée par le gouvernement Harper et
les intérêts privés promoteurs de ce monument ne
méritent pas d'être pris
en considération.
Les manipulations utilisées par Patrimoine
canadien pour faire ce « sondage public » et la
pression pour agir rapidement mise sur la CCN par le ministère
du Patrimoine afin de relancer ce projet sont des indications claires
que le gouvernement Trudeau est résolu à mener à
bien le projet odieux de Harper contre les vues et l'opposition
importantes de nombreux Canadiens. Bien que le projet de monument ait
été réduit, Patrimoine canadien a engagé
des fonds publics--près de 3 millions de dollars ainsi que
le terrain -- pour promouvoir les positions discréditées
d'intérêts privés qui ne sont pas capables de
respecter leurs engagements de ramasser leur part du financement. Les
représentants de Tribute to Liberty ont refusé de
répondre aux questions concernant leurs difficultés
à recueillir des fonds. Bien que l'entente entre Tribute to
Liberty et Patrimoine canadien n'ait pas été rendue
publique, des déclarations de la ministre et de ses
fonctionnaires indiquent que le gouvernement s'est engagé
à couvrir tout déficit du
financement. [2]
Un sondage frauduleux
Il est certain que les libéraux vont regretter
amèrement de prétendre que leurs projets sont
légitimes sur la base de sondages frauduleux dont un exemple est
celui utilisé pour sonder l'opinion publique sur le projet de
monument anticommuniste. Le « sondage public »
était une fraude parce qu'il n'a pas permis aux gens d'exprimer
leurs
opinions. Au contraire, la décision de construire ce monument
anticommuniste a été présentée comme un
fait accompli et l'apport du public a été limité
aux dimensions, au design et à l'emplacement. De quel genre de
consultations il s'agit ?
En dépit de ces tentatives de manipulation de la
discussion, beaucoup de Canadiens qui ont participé au sondage
ont quand même réussi à exprimer leur colère
et leurs inquiétudes concernant ce projet. Un exemple est
l'échantillon aléatoire de plus de 500
réponses utilisé par le gouvernement à la
Question 4. Avez-vous des idées
ou des réflexions à faire au sujet du design du monument
aux victimes du communisme ? Malgré la manière
tendancieuse de poser des questions, les réponses montrent que
l'opposition à l'intention du gouvernement est profonde.
Question 4. Avez-vous des idées ou des
réflexions à faire au sujet du design du monument aux
victimes du communisme ?
|
Nombre de fois
où un sujet a été mentionné |
Suggestion
concernant le nom ou le thème du monument |
168 |
Préoccupations
concernant la raison d'être du monument
|
144
|
Formulation d'une
demande pour que le projet de monument soit annulé
|
139
|
Commentaires
à propos de la conception du monument |
96
|
Proposition visant
la construction d'un autre type de monument |
91
|
Préoccupations
concernant l'utilisation de fonds fédéraux pour le
monument |
88
|
Commentaires
à propos de la taille du monument |
53
|
Commentaires
à propos de l'emplacement du monument |
51
|
Autre |
37
|
Soutien
exprimé à l'égard du monument |
25
|
Préoccupations
concernant le sondage lui-même |
9
|
Total
504 Répondants
|
901 |
Il est clair qu'un nombre important de personnes ont
manifesté leur opposition au projet et que leur opinion n'a pas
été prise en considération. Les
déclarations du gouvernement Trudeau qu'il est ouvert,
transparent et à « l'écoute des
Canadiens » sont tout à fait vides de sens.
Alors que le Conseil d'administration a voté
l'adoption de la recommandation sur l'utilisation d'un terrain au
Jardin des provinces et des territoires pour le monument, le
président de la Commission de la capitale nationale, Russell
Mills, a souligné l'ironie à l'effet qu'une requête
identique avait été approuvée par le conseil en
juin 2011.
« Nous sommes de retour à la case
départ », a-t-il dit.
C'est l'opposition organisée de nombreuses
personnes à Ottawa et ailleurs qui depuis 2011 et avant a
bloqué les tentatives du gouvernement Harper d'imposer cette
monstruosité aux Canadiens. Cette opposition doit se poursuivre
et inclure l'opposition aux consultations frauduleuses du gouvernement
libéral et ses prétentions que les
Canadiens approuvent son projet de monument anticommuniste. Le
gouvernement Trudeau a pris le relais du gouvernement Harper. C'est une
affaire sordide qui est loin d'être terminée. [3]
Notes
1. Recommandations au conseil de la CCN :
« QUE l'approbation fédérale d'utilisation du sol
requise pour réserver l'emplacement situé à
l'ouest des terrasses du Jardin des provinces et territoires
indiqué à l'annexe 1, pour l'aménagement
proposé du Monument commémoratif aux victimes du
communisme — Le Canada, une
terre d'accueil, soit accordée et que cette approbation demeure
en vigueur pour une durée de quatre ans, sous réserve des
conditions suivantes :
« Le monument commémoratif proposé
doit respecter l'ensemble des exigences des lignes directrices de
design urbain qui seront élaborées pour ce projet par la
CCN ;
« L'approbation fédérale du design
distincte concernant le design final du monument doit être
obtenue avant d'entreprendre quelconque partie des travaux
d'aménagement relié au monument commémoratif
proposé ;
« L'emplacement de la commémoration doit
maintenir une séparation visuelle appropriée des
terrasses du Jardin des provinces et des territoires ;
« QUE soit déléguée au
directeur général, Aménagement de la capitale la
responsabilité de produire et signer le document d'approbation
fédérale d'utilisation du sol dont fait l'objet la
présente proposition. »
2. Le 23 décembre 2015, Radio
Canada a publié un texte de Jean Sébastien Marier qui
explique que le financement privé pour le monument bat de
l'aile. Cet article suit :
***
Le groupe privé derrière le
controversé projet de Monument aux victimes du communisme,
à Ottawa, peine à trouver des donateurs privés,
révèlent des documents obtenus par Radio-Canada en vertu
de la Loi sur l'accès à l'information. En vertu
d'une entente avec Patrimoine canadien, l'organisme Hommage à la
liberté (Tribute to
Liberty) devait amasser 1,26 million de dollars pour le projet.
L'entente prévoyait que le groupe remette
jusqu'à 1,2 million de dollars au ministère avant
le 1er avril 2015.
Or, les notes d'une rencontre du comité
directeur, tenue le 13 mai dernier, laissent entendre que Hommage
à la liberté n'avait alors amassé
que 900 000 $.
Joint au téléphone, mardi, le
président du conseil d'administration de l'organisme a
refusé de nous donner des chiffres à jour sur la campagne
de financement.
« Je ne crois pas qu'il soit opportun d'en parler
avant que je n'aie l'occasion d'en discuter avec la ministre à
la fin janvier », a dit Ludwik Klimkowski.
M. Klimkowski a toutefois affirmé que Hommage
à la liberté n'aurait aucun mal à atteindre le
nouvel objectif de 1,5 million de dollars établi par la
ministre du Patrimoine, Mélanie Joly, la semaine dernière.
L'entente entre Patrimoine canadien et Hommage à
la liberté, dont Radio-Canada a obtenu copie, indique que
l'organisme « ne serait tenu responsable du manque à
gagner advenant que sa campagne de financement génère
moins de revenus que prévu ». Le gouvernement
fédéral a depuis revu sa contribution à la baisse.
Dans un courriel,
un porte-parole de Patrimoine canadien confirme que Hommage à la
liberté devra maintenant amasser 1,5 million de dollars et
que le gouvernement en fera de même, pour un budget total
de 3 millions de dollars, soit 2,5 millions de dollars de
moins que le budget initial. Ottawa absorbera également «
les coûts relatifs au
processus de la conception ».
Des promesses de donateurs qui ne se
concrétisent pas
L'une des pierres angulaires du monument que souhaite
construire Hommage à la liberté est un mur
commémoratif, pour lequel l'organisme cherche à amasser
mille dons de 1000 $, soit une somme totale d'un million de
dollars.
« Votre nom, le nom d'un membre de votre famille
ou le nom d'un survivant ou d'une victime du communisme sera inscrit
sur un mur commémoratif ou sur le chemin menant au
Monument », promet Hommage à la liberté aux
donateurs sur son site Internet.
Or, un échange de courriels obtenus par
Radio-Canada laisse entendre que l'organisme peine à trouver des
donateurs.
« En ce moment, vous avez 481 noms pour le
mur », peut-on lire dans des courriels datant du mois
d'avril 2015, qui résument une conversation entre la
trésorière d'Hommage à la liberté, Alide
Forstmanis, et la coordonnatrice des commémorations et de l'art
public chez Patrimoine canadien, Lorraine Pierce-Hull. « Vous
croyez pouvoir atteindre 600 noms, mais
pas 1000 », ajoute-t-on.
De plus, les notes de la réunion du 13 mai
indiquent que l'organisme n'avait confirmé que «
près de 300 noms ».
Par ailleurs, les échanges de courriels entre
Mmes Forstmanis et Pierce-Hull révèlent qu'en avril,
seulement quatre des huit donateurs qui avaient
promis 100 000 $ chacun avaient
matérialisé leur don.
Un Monument plus petit, ailleurs, dit la ministre
Jeudi dernier (le 17 décembre 2015),
la ministre du Patrimoine a annoncé que le futur Monument aux
victimes du communisme sera encore moins imposant que ce que
proposaient les devis révisés présentés en
juin dernier. Mélanie Joly a également indiqué que
son gouvernement consultera la population.
De plus, la ministre a laissé entendre que le
projet pourrait voir le jour dans le Jardin des provinces et des
territoires, près de l'édifice de Bibliothèque et
Archives Canada, plutôt qu'à proximité de la Cour
suprême.
Le dernier mot reviendra toutefois à la
Commission de la capitale nationale (CCN).
« La [CCN], à titre d'intendante de la
capitale, va donner les approbations nécessaires pour
l'utilisation du sol et le design tout au long du projet. De plus, elle
gérera la construction du monument », explique par
courriel un porte-parole de la CCN, Cédric Pelletier. «
Par la suite, elle sera responsable de l'entretien, de la conservation
et
de la gestion du futur monument. »
À ce jour, la CCN a consacré
environ 75 000 $ au projet. Du côté de
Patrimoine canadien, la facture s'élève
à 370 000 $.
3. Autres informations de la réunion du CCN
du 28 avril 2016
« ÉCHÉANCIER / PROCHAINES
ÉTAPES
Printemps 2016 : Entente multipartite
Été 2016 : La CCN
dirige l'élaboration des lignes directrices provisoires de
design urbain incluant une présentation au CCUDI, suivi d'une
présentation des lignes directrices révisées au
conseil d'administration pour examen et approbation ;
Mi-2016 au printemps 2017 : PCH
dirige le concours de design, l'élaboration du concept et la
consultation publique ;
Printemps à l'automne 2017 :
Élaboration du design détaillé, incluant des
présentations au CCUDI et au conseil d'administration ;
Fin 2017 : Préparation de
l'appel d'offres, soumission au conseil d'administration pour
Approbation fédérale de design ;
2018 : Construction, mise en oeuvre et
dévoilement. »
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