Numéro 63 - 9 mai 2016
71e anniversaire de la victoire sur
le fascisme
Le renversement du système
impérialiste est la seule garantie de la paix
PDF
30 avril 1945 : Des soldat de l'Armée rouge
brandissent le drapeau de la victoire de l'Union soviétique sur
le Reichstag à Berlin, quelques jours avant la capitulation des
forces allemandes le 9 mai 1945, marquant la victoire décisive
sur le fascisme hitlérien. Les photos sont du 1er mai (à
gauche) et du 2 mai. (RIA
Novosti)
71e
anniversaire
de
la
victoire
sur le fascisme
• Le renversement du système
impérialiste est la seule garantie de la paix
République
populaire démocratique de Corée
• Le 7e Congrès du Parti des
travailleurs de Corée célèbre les
réalisations du socialisme coréen et consolide ses
victoires
71e anniversaire de la victoire sur le
fascisme
Le renversement du système impérialiste
est la seule garantie de la paix
Le 9 mai 1945, les forces antifascistes du
monde, l'Union soviétique et les communistes de tous les pays
à la tête du mouvement de résistance, ont
proclamé la victoire sur le nazisme hitlérien. Il y
a 71 ans, en ce jour mémorable, l'Allemagne fasciste
vaincue signait sa capitulation sans condition.
Un
soldat
soviétique
fait
flotter
le drapeau rouge de la victoire
le 2 février 1943 après la capitulation de l'Allemagne
à la Bataille de Stalingrad. (Stalingrad.info)
|
Le tournant de la guerre a été la victoire
historique de l'Union soviétique à Stalingrad le 2
février 1943, avec l'encerclement et la capitulation
de 300 000 soldats des armées allemandes. Cette
défaite de la Wehrmacht, suivie de la victoire décisive
de l'Armée rouge à Koursk le 23
août 1943, a marqué le
début de la puissante contre-offensive qui a repoussé les
armées de l'Allemagne hitlérienne jusqu'à Berlin
et scellé la défaite du IIIe Reich.
Cette contre-offensive a été
appuyée par le débarquement du 6 juin 1944 (le
Jour J) des forces alliées en Normandie, ce qui obligea
l'Allemagne à une guerre sur deux fronts. Incapables de
résister aux coups conjugués de l'Armée rouge et
des forces alliées, les troupes nazies cèdent
bientôt, sont chassées de leur tanière et doivent
capituler sans condition.
Aussitôt Hitler anéanti dans Berlin, et
sans donner un instant de répit aux peuples et le temps de
célébrer leurs exploits héroïques dans la
guerre antifasciste, les puissances impérialistes
anglo-américaines ont déclenché leur guerre froide
pour « endiguer le communisme ». C'était une
campagne pour attaquer et étouffer les droits
démocratiques des peuples. Elle visait d'abord l'Europe
où on imposa aux peuples des arrangements politiques, culturels,
militaires et sociaux anglo-américains pour stopper le
communisme mais elle s'étendit également à
l'Afrique, à l'Amérique latine et aux Caraïbes, par
des opérations clandestines et des coups d'État. L'Union
soviétique et
les démocraties populaires d'Europe de l'Est furent la cible
de grandes opérations d'espionnage et de
contre-révolution.
Dans leur lutte contre tout ce qui est progressiste,
les impérialistes américains et leurs laquais falsifient
délibérément l'histoire de la Deuxième
Guerre mondiale. Aujourd'hui, ils veulent faire croire que
l'Armée rouge de l'époque était semblable à
l'armée hitlérienne, que les armées populaires et
communistes tuaient des civils et fusillaient les
prisonniers. C'est Goebbels et la machine de propagande nazie qui ont
d'abord peint ce portrait de l'Armée rouge. Sans relâche,
les impérialistes répètent toutes les vieilles
accusations fascistes contre le communisme et surtout contre Staline,
l'architecte de la victoire de l'Union soviétique et des peuples
sur le fascisme. Les accusations les plus
extravagantes sont lancées, que Hitler et Staline étaient
« pareils » et que « les deux portent la
responsabilité de la Deuxième Guerre
mondiale » alors que ce sont les États fascistes de
connivence avec les Anglo-Américains et les Français qui
sont responsables du déclenchement de la Deuxième Guerre
mondiale tandis que l'Union
soviétique a cherché à arrêter la guerre
dès le début, et y est parvenue.
Quel est l'objectif de ces falsifications ? Elles
ne visent pas simplement à discréditer les ennemis de
l'impérialisme après coups, car l'histoire ne peut pas
être réécrite de cette façon. Non,
l'objectif est de nourrir et encourager les forces fascistes
actuellement à l'oeuvre, de les soutenir et de les mobiliser
contre les peuples dans le présent.
Les impérialistes présentent au monde une invention de
toute pièce appelée « le stalinisme » et
cherchent à assimiler la caricature à son contraire, le
fascisme. Dans les faits, tout ce qu'ils attribuent à tort
à Staline et à son oeuvre est exactement ce qu'ils font
eux-mêmes depuis la victoire de la Grande Révolution
socialiste d'Octobre
de 1917 et le début du projet d'édification
nationale soviétique mené par la classe ouvrière,
pour se débarrasser de ses exploiteurs et ouvrir la voie
à l'émancipation des travailleurs et opprimés du
monde.
Les célébrations du 70e anniversaire de la victoire
contre le fascisme en 2015 ont rendu hommage au rôle de l'Union
soviétique.
|
Durant toute la Deuxième Guerre mondiale, le plan
stratégique d'ensemble des impérialistes
anglo-américains était de tenter de minimiser leurs
pertes militaires, puis d'intervenir lorsque l'Allemagne et l'Union
soviétique seraient épuisées. L'élite
dirigeante américaine souhaitait que l'Allemagne nazie
détruise l'Union soviétique. En fait, l'élite
dirigeante des États-Unis était très
mécontente du fait que l'Armée rouge ait
été capable de repousser les forces de Hitler à
Stalingrad et de se rendre jusqu'à Berlin et de stopper les
forces impérialistes anglo-américaines. Les
États-Unis, de concert avec leur allié britannique,
cherchaient à créer une Europe d'après-guerre qui
serait à leur avantage
du point de vue économique et politique. Ils ont lancé
des opérations, dont le but premier n'était pas d'amener
une paix juste. Leur objectif était plutôt d'essayer
d'empêcher les soviétiques de jouer le rôle
décisif dans la victoire contre les hitlériens, bien que
l'Union soviétique venait précisément de jouer ce
rôle et de se mériter la gratitude
éternelle des peuples du monde pour ses grandes
réalisations.
L'élite dirigeante américaine nourrissait
ce rêve depuis même avant la création de l'Union
soviétique. En 1918, les États-Unis et 14
autres pays, dont le Canada, avaient entrepris d'envahir la nouvelle
Russie soviétique dans l'espoir de la détruire avant que
les ouvriers et paysans révolutionnaires n'aient la
possibilité de consolider
leur projet d'édification nationale. Pendant que les «
artisans de la paix » étaient réunis à
Paris en 1919, des dizaines de milliers de soldats alliés
menaient une guerre non déclarée contre la Russie
soviétique et les ouvriers et paysans révolutionnaires
de 14 autres pays qui allaient former une Union des
républiques socialistes
soviétiques affranchie de l'exploitation et de la guerre
impérialistes.
Après la Première Guerre mondiale, la
classe dominante des États-Unis adopta comme politique
d'exploiter les contradictions entre les puissances
impérialistes d'Europe pour servir ses plans d'empire et
profiter des revers de pays comme la France et la Grande-Bretagne. Avec
l'arrivée au pouvoir du Parti nazi en 1933, les
États-Unis
virent en l'Allemagne nazie une arme pour terroriser et dominer
l'Europe et détruire l'Union soviétique socialiste. De
puissants monopoles américains comme Ford investirent des
millions de dollars pour renforcer l'appareil militaire allemand en
préparation pour les invasions et la guerre que l'Allemagne
allait déclencher. Pendant que les nazis
s'affairaient à éliminer brutalement toute opposition en
Allemagne et à militariser la vie sous tous ses aspects, la
Grande-Bretagne et la France poursuivaient une politique d'apaisement
et de capitulation envers le fascisme et, comme les États-Unis,
incitèrent l'Allemagne à marcher vers l'Est.
Tous les efforts de l'Union soviétique pour
freiner l'élan de l'Allemagne en signant un pacte d'assistance
mutuelle avec la Grande- Bretagne et la France
échouèrent. Celles-ci acceptèrent passivement
l'invasion et l'annexion de l'Autriche par la Wehrmacht en
mars 1938, ce qui prépara le terrain à la signature
de l'infâme Traité de
Munich six mois plus tard, en septembre, donnant à l'Allemagne
le champ libre pour occuper une importante région
industrialisée de la Tchécoslovaquie, consolider son
armée et accélérer ses préparatifs de
guerre. La conciliation avec le fascisme à Munich scella le sort
des peuples d'Europe car elle donnait feu vert à Hitler pour
envahir d'autres
pays sans opposition unie. Laissée seule, l'Union
soviétique se prépara du mieux qu'elle put à
l'inévitable attaque des nazis. Et comme cela était
prévisible, 22 mois plus tard, le 22 juin 1941,
l'armée hitlérienne envahissait l'Union soviétique
sur un front de 2 900 km avec plus de 4,5 millions de
soldats, 600 000 chars et blindés, 750 000
chevaux et des milliers d'avions. Cette invasion barbare qui visait
à écraser le projet d'édification nationale de la
classe ouvrière et de la paysannerie soviétiques,
à annexer leur territoire, à s'emparer de leurs moyens de
production et matières premières et à les asservir
aux
monopoles allemands, fut la plus grande offensive militaire de
l'histoire. Mais la résistance des peuples soviétiques
sous la direction de Staline et du Parti communiste vint à bout
de l'agresseur nazi. Cinquante millions de personnes ont
été tuées et 35 millions gravement
blessées durant la Guerre antifasciste et ce sont les peuples de
l'Union
soviétique qui subirent le gros des pertes.
Marche du «Régiment immortel» à
Montréal le 9 mai 2016 en hommage aux héros de la Grande
guerre antifasciste. (Sputnik)
Quelle est la leçon principale de la
Deuxième Guerre mondiale ?
Dans Les causes et
les leçons de la
Deuxième Guerre mondiale, Hardial Bains
écrit : « En conclusion, il importe de bien
comprendre que toute cette propagande au sujet de la Deuxième
Guerre mondiale vise un but bien précis. Ce but est d'encourager
le fascisme. Les travailleurs ne doivent pas prendre à la
légère cette
propagande, ils ne doivent pas rester les bras croisés, car son
objectif fondamental est d'organiser un mouvement fasciste, de
justifier l'agression fasciste. Si la bourgeoisie
anglo-américaine y parvient, cela se traduira par un grand
malheur pour les peuples du monde, aussi grand que celui causé
par la politique anglo-américaine avant la Deuxième
Guerre mondiale. Une répétition de cette politique
conduira à une troisième guerre mondiale. Notre Parti
affirme ouvertement qu'il faut s'engager sur la voie de la
révolution. Notre Parti en appellera au renversement de tout
gouvernement qui participe à une guerre impérialiste et
agressive. Nous avons le droit de le faire si nous voulons
épargner au
peuple les horreurs d'une guerre catastrophique. Vouloir
épargner au peuple les horreurs d'une guerre
inter-impérialiste fait partie de la tradition du mouvement
démocratique moderne, de la lutte pour les droits et
libertés du peuple. Le mouvement nous confère cette
position. [...] Le renversement du système impérialiste
est la seule garantie de paix.
Il n'y a pas d'autre moyen d'établir une paix durable. Telle est
la leçon de la Deuxième Guerre mondiale. »
(Bains, Hardial, Les causes et les
leçons de la Deuxième
Guerre mondiale. Toronto : Institut MELS, 1990)
République populaire
démocratique de Corée
Le 7e Congrès du Parti des travailleurs de
Corée célèbre les réalisations du
socialisme coréen et consolide ses victoires
Le 7e Congrès du Parti des travailleurs de
Corée (PTC) s'est ouvert à Pyongyang le 6
mai 2016. Le Congrès, selon la clause numéro 1
de l'article 14 des statuts du Parti, est « l'organe
suprême de direction » du PTC qui « dirige la
République populaire démocratique de
Corée ». Dans ce sens, le
Congrès est l'événement politique le plus
important dans la vie de la RPDC. Selon l'article 11 de la
constitution du pays, la RPDC mène toutes ses activités
sous le leadership du Parti des travailleurs de Corée.
Le Comité central du PTC a annoncé la
tenue prochaine du 7e Congrès du PTC le 27 avril, soit
vers la fin d'une campagne nationale réussie de 70 jours
visant à intensifier la production économique, construire
de nouveaux projets comme des complexes de logements et des barrages
hydro-électriques et d'autres projets
majeurs d'infrastructure.
Kim Jong Un ouvre le 7e Congrès du PTC le 6 mai 2016
|
Dans son discours pour inaugurer
l'année 2016, le dirigeant de la RPDC Kim Jong Un a
annoncé que le 7e Congrès du PTC « va examiner
avec fierté les succès que le Parti a remportés
dans la révolution et l'édification sous la sage
direction de ses grands dirigeants et mettre de l'avant un programme
audacieux pour réaliser la
victoire finale de notre révolution ».
Le 6e Congrès du PTC s'était tenu
à Pyongyang en 1980.
En préparation du Congrès, le PTC a tenu
des réunions régionales dans tout le pays où
l'ordre du jour a été discuté et les
délégués choisis provenant de diverses
régions et institutions du pays et de divers secteurs. Le
journal du Comité central du PTC, Rodong Sinmun, a fait
remarquer que les conférences régionales « ont
élu et nommé
comme délégués et observateurs au 7e
Congrès du PTK les représentants et les autres membres du
Parti qui ont manifesté une loyauté intense et un
dévouement patriotique au développement du Parti et
à l'édification d'une nation vibrante... ».
Kim Jong Un a lui-même été choisi comme un
délégué de l'Armée populaire de
Corée. En
tout, quelque 3000 délégués
représentant tous les secteurs de la RPDC participent au
Congrès qui va adopter le programme d'action du PTC pour la
période à venir.
Le 7e Congrès du PTC se tient au moment
où la RPDC défend fermement son droit d'être face
aux menaces constantes de guerre et de changement de régime des
impérialistes américains et dans le contexte de la
désinformation qui est répandue par les médias
impérialistes qui dépeignent la RPDC comme un agresseur
et non la victime
de la politique de grande puissance dans la péninsule
coréenne. En tant que nation souveraine, la RPDC exerce son
droit à l'autodétermination et à
l'indépendance qui seul permet à son peuple de ne pas
dépendre des forces extérieures et de ne pas en
être captif. Grâce à la direction et à
l'organisation du PTC, le peuple de la RPDC est encore
capable de s'en tenir à son projet d'édification
nationale en dépit des difficultés causées par les
sanctions accablantes qui sont imposées par les
impérialistes et de la manipulation anglo-américaine du
Conseil de sécurité de l'ONU. Des rapports indiquent que
pour cette raison le peuple a confiance dans la direction de Kim Jong
Un et du PTC et est
optimiste quant aux résultats du 7e Congrès.
Le 5 mai, la veille du début du
Congrès, Rodong Sinmun a publié un article
intitulé « Le socialisme coréen est toujours
victorieux » à l'occasion du 25e anniversaire de
la publication de l'ouvrage du dirigeant Kim Jong Il intitulé Notre socialisme centré sur les
masses ne périra
jamais. Il y traite de
l'inévitabilité de la victoire du socialisme, laquelle,
mentionne l'article, « est le secret de la force et de
l'invincibilité du socialisme coréen et son
caractère intrinsèque ».
L'article poursuit :
« Le socialisme coréen s'est maintenu
fermement en place en dépit de toutes les adversités et
le caractère populaire du socialisme coréen dans lequel
tout est au service du peuple a été pleinement
démontré par les plus de vingt années qui se sont
écoulées depuis la publication de cet ouvrage.
« Le socialisme coréen a progressé
sur la voie de la victoire sans vaciller en dépit des actions
antisocialistes des impérialistes et il a accompli des miracles
historiques sous la forme de changements épiques dans les
domaines politiques, militaires, économiques et culturels,
surmontant les pires épreuves grâce à son puissant
pilier idéologique
appelé le concept du Juche.
« Le peuple entier est uni autour du dirigeant du
point de vue de la pensée, des objectifs, de la moralité
et du sens de ses obligations et la société tout
entière forme un grande famille dans laquelle tous ses membres
s'aident et se poussent à aller de l'avant. Cette unité
résolue du dirigeant, du parti et des masses est un trait
spécifique du
socialisme coréen qui est unique au monde et est la source d'une
force inépuisable.
« Le socialisme coréen est la vie et
l'âme du peuple et la source de son existence et de son bonheur
parce que dans ce système tout est au service du peuple et ses
intérêts sont la priorité absolue.
« La crise actuelle des réfugiés
qui a frappé l'humanité démontre que toute
illusion au sujet du capitalisme et de la voie qu'il offre mène
à l'auto-destruction et que c'est seulement sous le
système socialiste que les les idéaux et les aspirations
du peuple peuvent être transformés en brillantes
réalités. »
Lisez Le
Marxiste-Léniniste
Site web: www.pccml.ca
Courriel: redaction@cpcml.ca
|