Numéro 41 - 22 mars 2016
Résolution du Conseil de
sécurité contre
la République populaire démocratique de Corée
Les sanctions injustes doivent
être retirées!
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Piquet antiguerre devant les bureaux du
ministère
coréen des Affaires étrangères,
le 26 février 2016 (SPARK)
Résolution
du
Conseil
de
sécurité
contre
la
République
populaire démocratique de Corée
• Les sanctions injustes doivent être
retirées!
• Exercices militaires provocateurs: les plus
grands jamais effectués par les États-Unis et la
Corée du Sud
À titre
d'information
• Résolution 2270 du Conseil de
sécurité des Nations unies
Résolution du Conseil de
sécurité contre la République
populaire démocratique de Corée
Les sanctions injustes doivent être
retirées!
Le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) condamne
la résolution 2270 du Conseil de sécurité de l'ONU
qui impose de nouvelles sanctions économiques et politiques
à la République populaire démocratique de
Corée (RPDC) et demande leur retrait immédiat. La
résolution a été adoptée le 2 mars et a
été co-parrainée par le Canada et d'autres pays.
Elle vise à asphyxier l'économie de la RPDC, à
déstabiliser ce pays souverain et à le forcer à se
soumettre au diktat des États-Unis et d'autres grandes
puissances.
Le PCC(M-L) appelle tous les Canadiens épris de paix et de
justice à porter attention au fait que cette résolution
ne peut qu'avoir des conséquences négatives, que ce soit
pour les Coréens de la RPDC qui aspirent à vivre en paix
et libres d'ingérence étrangère, pour la paix et
la stabilité dans la péninsule coréenne et en Asie
de l'Est, ou que ce soit pour les peuples du monde y compris les
Canadiens. Le Conseil de sécurité est censé
garantir la paix et pourtant cette résolution est un acte
d'agression contre la RPDC et une preuve de plus que l'ONU est
rongée par la crise et qu'il est urgent de renouveler les
mécanismes qui doivent mettre en oeuvre les principes
d'égalité, de souveraineté et
d'indépendance de tous les pays.
Ce sont les
États-Unis qui ont préparé la justification de la
résolution, comme ils l'ont fait pour les résolutions
précédentes du Conseil de sécurité contre
la RPDC, les Résolutions 1718 (2006), 1874
(2009), 2087 (2013) et 2094 (2013). La
Résolution 2270 a pour but de punir la RPDC pour son test
nucléaire souterrain en janvier et pour son lancement du
satellite Kwangmyongsong-4, le 7 février, qui a
été dépeint à tort et
délibérément comme un lancement de missile
balistique pour justifier ces sanctions.
Le fait est que les peuples du monde sont très
préoccupés par les immenses arsenaux d'armes
nucléaires et d'autres armes de destruction massives que
possèdent les États-Unis, la Russie, la Chine, la
Grande-Bretagne et la France, qui sont les cinq membres permanents du
Conseil de sécurité. L'humanité éprise de
paix et de justice s'oppose en particulier aux menaces et au chantage
nucléaire que font les États-Unis partout dans le monde.
C'est ce même pays qui a largué la bombe atomique sur
Hiroshima et Nagasaki à la fin de la Deuxième Guerre
mondiale. Les États-Unis possèdent plus de 2000
armes nucléaires, dont des centaines situées
stratégiquement dans le monde pour servir le rêve
impérialiste américain de conquête mondiale. Un
grand nombre d'entre elles se retrouvent dans les eaux de la
Corée, menaçant la RPDC et la Chine. Comment se fait-il
que les grandes puissances ne soient pas astreintes aux mêmes
standards que la RPDC, un petit pays qui affirme son droit d'exister et
prend toutes les mesures qu'il peut pour défendre son
indépendance et sa souveraineté ? On voit qu'on a
affaire à une politique du deux poids, deux mesures et la
désinformation envers la RPDC et d'autres petits pays dans le
fait que, le mois dernier, les États-Unis ont effectué
deux tests de missiles balistiques et le Japon a lancé un
satellite sans que cela ne trouble le moins du monde le Conseil de
sécurité.
La désinformation au sujet de la RPDC que font
les médias monopolisés et les porte-parole des
impérialistes anglo-américains, comme le ministre
canadien des Affaires étrangères Stéphane Dion,
est si intense qu'on en vient à oublier qu'ils mentionnent
jamais les efforts sincères et répétés que
la RPDC fait depuis des décennies pour convaincre les
États-Unis de signer un traité de paix permanent afin de
mettre fin formellement à la Guerre de Corée. Pourquoi
est-ce le cas ? Cela ne contribuerait-il pas à apaiser les
tensions dans la péninsule coréenne où les
États-Unis sont toujours une force d'occupation, avec plus
de 25 000 soldats dans la partie sud, des bases militaires,
des porte-avions, des avions de chasse et des bombardiers qui sont
capables de porter des charges nucléaires, tous braqués
contre la RPDC ?
Du 7 mars au 30
avril, les forces militaires des États-Unis et de Corée
du Sud tiennent leurs exercices annuels de guerre Key Resolve/Foal
Eagle, lesquels dépassent ceux ce toutes les années
précédentes par leur ampleur. Ils mobilisent
plus 15 000 soldats américains, dont des forces
spéciales, soit deux fois plus que par les années
précédentes. Plus de 290 000 soldats
sud-coréens vont aussi y participer. Ces exercices de guerre
annuels comprennent des opérations massives dans les airs, sur
mer et au sol et ont comme objectif avoué de renverser le
gouvernement de la RPDC. Ils sont un exemple de la « direction,
la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une
guerre d'agression », le « crime international
suprême » selon le droit international. Les efforts de
la RPDC pour amener le Conseil de sécurité de l'ONU
à intervenir et faire cesser ces actes d'agression contre elle
ont été ignorés. Dans ces conditions, que
peut-elle faire sinon affirmer son droit de prendre toutes les mesures
nécessaires pour défendre sa souveraineté et son
indépendance ?
Le PCC(M-L) lance l'appel aux Canadiens et Canadiennes
à se tenir aux côtés du peuple de la RPDC en
dénonçant les libéraux de Justin Trudeau pour
avoir co-parrainé cette résolution injuste du Conseil de
sécurité. Il s'agit là d'un acte d'agression
honteux et d'une hystérie anticommuniste que le gouvernement
fédéral n'est pas en droit de faire contre un pays membre
de l'ONU qui n'a pas attaqué le Canada ou le peuple canadien.
Loin de là, c'est le Canada qui doit faire des
réparations pour son intervention illégale dans la Guerre
de Corée (1950-1953), qui était une guerre civile entre
les Coréens au sujet de la réunification de leur pays.
Les libéraux de Justin Trudeau doivent renoncer à leur
position hostile et agressive envers la RPDC et contribuer à
l'avancement de la paix et de la stabilité dans la
péninsule coréenne en développant des relations
diplomatiques et d'autres relations avec la RPDC, un travail qui a
d'ailleurs débuté en 2001 mais a été
saboté pas la suite par le Canada.
Retirez la Résolution 2270
injuste contre la RPDC !
Retirez toutes les résolutions injustes du Conseil de
sécurité de l'ONU contre la RPDC ! Troupes
américaines, hors de Corée !
Les États-Unis doivent signer immédiatement un
traité de paix avec la RPDC !
Les exercices militaires provocateurs: les plus grands
jamais effectués par les États-Unis
et la Corée du Sud
Les jeux de guerre Key Resolve/Foal Eagle 2016 ont
commencé en Corée du Sud le 7 mars. Key Resolve
s'est tenu jusqu'au 18 mars alors que Foal Eagle se poursuit
jusqu'au 30 avril. Les exercices militaires mobilisent le nombre
record de plus de 290 000 soldats sud-coréens
et 17 000 soldats américains simulant des actions
agressives contre la République populaire démocratique de
Corée (RPDC).
Un responsable haut
placé de la défense sud-coréenne a dit au Korea
Herald
en février : « Les opérations
de
cette année comprendront la récupération
d'installations clés qui sont situées profondément
en Corée du Nord jusqu'à proximité de sa
frontière Nord. » Il a ajouté que « le
scénario va inclure le déploiement des forces des
opérations spéciales dans les zones frontalières
adjacentes à la Chine et la Russie » et a
déclaré que le déploiement d'un grand nombre de
soldats est nécessaire à une victoire décisive, ce
qui évite l'escalade vers une guerre avec la Chine et le Russie.
Selon le réseau RI, « le nombre de soldats
Coréens mobilisés dans les exercices est 1,5 fois
plus grand que celui de l'année dernière et le nombre des
Marines américains et d'autres forces militaires plus de quatre
fois plus grand. Bien que les deux pays aient tenu un grand nombre
d'exercices conjoints, ces jeux de guerre sont les plus grands depuis
que la formule actuelle, nommée Key Resolve/Foal Eagle, a
été adoptée en 2008.
« Traditionnellement, les deux exercices ont
simulé une réponse à une invasion et une
contre-attaque, Key Resolve principalement par des simulations
informatiques et Foal Eagle par des exercices sur le terrain. Cette
année, ils ont été mis en oeuvre selon une
nouvelle doctrine, appelée OPLAN 5015, en vertu de laquelle
les forces conjointes utilisent les avions de supériorité
aérienne F-22, des bombardiers stratégiques, des
sous-marins nucléaires, des transporteurs amphibies et d'autres
moyens d'attaque rapide pour détruire des sites
nucléaires potentiels. »
Les jeux de guerre Key Resolve/Foal Eagle font suite
à un exercice naval conjoint provocateur tenu par les forces
armées des États-Unis et de la Corée du Sud
le 4 mars, dont les médias sud-coréens ont dit qu'il
était destiné à contrer de « possibles
attaques terroristes » de la RPDC. Cet exercice de guerre a
été tenu deux jours après qu'une série
agressive de sanctions aient été imposées à
la RPDC par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Cet exercice de guerre et la couverture
médiatique visent à semer la désinformation afin
d'isoler la RPDC, de justifier les sanctions et de faire entrave
à la paix et à la justice dans la péninsule
coréenne. Un article de Xinhua du 4 mars indique :
« L'exercice a simulé une situation
où les forces navales de la RPDC s'emparent d'un traversier de
passagers sud coréen naviguant entre les îles
frontalières dans les eaux occidentales.
« Neuf navires de patrouille, quatre bateaux
à grande vitesse, deux hélicoptères et trois
unités des forces spéciales antiterroristes ont
été mobilisés pour l'exercice.
« Ils se sont entraînés pour
s'approcher du vaisseau de la RPDC afin d'en prendre le contrôle
et de sauver les personnes interceptées.
« L'exercice s'est tenu dans le contexte de
préoccupations croissantes ici au sujet d'attaques surprises de
la RPDC après que l'agence d'espionnage de la Corée du
Sud ait signalé aux législateurs du parti au pouvoir que
le plus haut dirigeant de la RPDC, Kim Jong Un, a récemment
ordonné à de hauts représentants de
développer la capacité d'attaques terroristes contre la
Corée du Sud.
« Les tensions ont augmenté dans la
péninsule coréenne lorsque les forces de la RPDC ont
lancé 6 missiles à courte portée dans les
eaux orientales le 3 mars dans une apparente démonstration
de colère face à l'adoption de nouvelles
résolutions plus dures contre Pyongyang par le Conseil de
sécurité de l'ONU. »
Les faits montrent que la menace contre les navires
sud-coréens et leurs passagers ne provient pas de la RPDC, mais
de la négligence de la marine sud-coréenne qui a
accidentellement coulé son propre navire, le Cheonan
en 2010 (et a ensuite tenté d'en jeter le blâme sur
la RPDC) et du mépris total pour la vie humaine des
opérateurs sud-coréens du traversier Sewol qui a
coulé en 2014, entraînant la mort de 304
passagers.
De plus, les États-Unis ont depuis des
décennies menacé d'utiliser la force et ont mené
toutes les formes d'espionnage, de guerre biologique et de violations
de l'espace aérien et des eaux territoriales de la RPDC.
Une fois de plus, on assiste à la plus grande
désinformation à l'effet que cet exercice de la doctrine
impérialiste américaine de la raison du plus fort, avec
son apport massif de troupes et de matériel américains
dans la péninsule coréenne, qui s'ajoute à ses
forces d'occupations présentes dans le Sud, va finir par amener
la paix dans la région.
À titre d'information
Résolution 2270 du Conseil de
sécurité
des Nations unies
Le 2 mars, le Conseil de sécurité
des Nations unies (CSNU) a adopté à l'unanimité la
résolution 2270, une cinquième résolution qui
cible de façon injustifiée la République populaire
démocratique de Corée (RPDC) pour son refus de plier
l'échine face au diktat de l'impérialisme
américain. Selon le CSNU, il s'agit des sanctions les plus
sévères prises contre un pays membre depuis plus de deux
décennies. Le CSNU écrit: « La résolution
prévoit de nouvelles sanctions sévères dans le but
d'empêcher Pyongyang de perfectionner ses programmes d'armes de
destruction massive. » Le Conseil de sécurité
des Nations Unies est composé de ses membres permanents, soit la
Chine, la Russie, les États-Unis, la France et la
Grande-Bretagne et de ses membres non-permanents, soit l'Angola,
l'Égypte, la Malaisie, l'Ukraine, la Nouvelle-Zélande, le
Sénégal, l'Espagne, le Venezuela et l'Uruguay.
Le CSNU a adopté cette résolution brutale
et injustifiable contre la RPDC tout en disant rechercher le
bien-être du peuple de la RPDC, la paix dans la péninsule
coréenne et un règlement diplomatique et
négocié de la question coréenne. Comme pour toutes
les résolutions anti-coréennes précédentes,
la résolution 2270 est essentiellement l'oeuvre des
États-Unis.
Cette résolution du CSNU a une portée
plus vaste que les autres résolutions adoptées contre la
RPDC. Entre autres choses, elle sanctionne les actions arrogantes de
pays membres qui violent la souveraineté de la RPDC et la Charte
des Nations unies. Elle appelle les pays membres à «
inspecter les cargaisons se trouvant sur leur territoire ou transitant
par celui-ci, y compris sur leurs aéroports, leurs ports
maritimes et dans leurs zones de libre-échange, en provenance ou
à destination de la RPDC ou pour lesquels la République
populaire démocratique de Corée ou des nationaux de ce
pays ou des personnes ou entités agissant en leur nom ou sous
leurs instructions ». Les pays membres de l'ONU doivent
aussi « interdire à tout aéronef de décoller
de leur territoire, d'y atterrir ou de le survoler, sauf s'il s'agit
d'atterrir aux fins d'inspection, s'ils sont en possession
d'informations leur donnant des motifs raisonnables de penser qu'il y a
à bord des articles dont la fourniture, la vente, le transfert
ou l'exportation sont interdits par les résolutions ».
Aussi si un pays membre « détermine qu'un
diplomate, un représentant du Gouvernement de la
République populaire démocratique de Corée ou un
autre ressortissant de ce pays agissant en qualité d'agent du
gouvernement, oeuvre pour le compte ou sous les instructions d'une
personne ou d'une entité désignée, ou d'une
personne ou d'une entité qui contribue au contournement des
sanctions ou à la violation des dispositions des dites
résolutions », ce pays membre doit l'expulser de son
territoire. La résolution interdit aux pays membres
d'échanger des informations ou des technologies avec des
Coréens de la RPDC vivant sur leur territoire si celles-ci
« contribuent à la prolifération en RPDC
d'activités nucléaires névralgiques ou à la
mise au point de vecteurs d'armes nucléaires ».
Cette résolution contre la RPDC est beaucoup
plus sévère que la précédente et interdit
désormais à la RPDC d'exporter « l'or, des minerais
titanifères, des minerais vanadifères et des
minéraux de terres rares », sous prétexte que
ces exportations peuvent augmenter les recettes du pays qui pourraient
servir à mettre au point leur « programme d'armes
nucléaires ». Même la vente de produits
sportifs est visée comme s'il s'agissait d'une source de revenu
illicite. Il est aussi interdit pour les pays d'approvisionner la RPDC
ou de lui vendre « l'essence avion, le carburéacteur
à coupe naphta, le carburéacteur de type
kérosène et le propergol à base de
kérosène, qu'ils proviennent ou non de leur territoire,
vers le territoire de la République populaire
démocratique de Corée ».
La résolution étend la portée de
certaines sanctions existantes imposées à la RDPC dont
l'interdiction de la vente légitime par la RDPC de petites armes
et d'autres armes. Elle prescrit de geler les actifs de compagnies
étrangères en RPDC ou liées au Parti du Travail de
Corée et au « programme d'armes
nucléaires » de la RPDC. Des citoyens de la RPDC
vivant outremer, par exemple en Iran ou en Syrie, peuvent être
expulsés ou soumis à des sanctions sous prétexte
qu'ils sont liés aux programmes nucléaires et de missiles
balistiques de la RPDC.
Des sanctions sont aussi imposées à la
livraison de produits ou aux navires de la RPDC qui sont
enregistrés dans d'autres pays ou naviguent battant pavillon de
la RPDC.
À la fin de la résolution, il est dit que
ces sanctions « n'ont pas comme objectif d'avoir des
conséquences humanitaires négatives pour la population
civile de la République populaire démocratique de
Corée ». La résolution «
réaffirme qu'il importe de maintenir la paix et la
stabilité dans la péninsule coréenne et dans
l'ensemble de l'Asie du Nord-Est, et exprime son attachement à
un règlement pacifique, diplomatique et politique de la
situation, et accueille avec satisfaction les efforts que font les
membres du Conseil ainsi que d'autres États pour faciliter un
règlement pacifique et global par le dialogue et pour s'abstenir
de toute décision susceptible d'aggraver les
tensions ».
La résolution 2270 en entier vise
précisément à avoir « des
conséquences négatives sur la population civile de la
RPDC » et aggravera à coup sûr « les
tensions dans la péninsule coréenne ». Son
objectif premier est d'affaiblir la RPDC, de provoquer un changement de
régime dans ce pays et de justifier une plus grande
militarisation de la péninsule coréenne.
Alors que les médias monopolisés
rapportent que le vote sur la résolution du CSNU a
été unanime - 15 contre 0 - la discussion
entourant la résolution révèle qu'un certain
nombre de pays, en dépit de la forte pression exercée sur
eux par les États-Unis, ont exprimé des réticences
face à la résolution. Le représentant
égyptien, Amr Addellatif Aboulatta, a parlé de la
politique de deux poids deux mesures au sein du CSNU et du traitement
de faveur qui est réservé à Israël :
« L'Égypte a plus d'une fois dénoncé le
recours à la politique des deux poids deux mesures face aux
refus de respecter le traité de prolifération
nucléaire et de dénucléarisation. Un des pays du
Moyen-Orient n'adhère pas à ce traité. Les membres
du Conseil de sécurité connaissent bien l'échec
lamentable de la Conférence des parties chargées
d'examiner le traité de non-prolifération des armes
nucléaires à produire un document final dû à
la politique de deux poids deux mesures adoptée par certaines
parties internationales d'influence. Ni l'Égypte ni aucun pays
du Moyen-Orient n'accepteront une telle situation ».
Le délégué malaisien, Ramlan Bin
Ibrahim, a déclaré qu'il aurait «
préféré avoir le temps d'étudier le texte
plutôt que de se trouver devant un 'fait accompli'», ce qui
en dit long sur la façon dont la résolution a
été adoptée.
Elbo Rosselli, le représentant de l'Urugay, a
dit que les sanctions ne doivent pas nuire à la livraison d'aide
humanitaire à la RPDC, une préoccupation qu'ont aussi
exprimée les représentants du Sénégal, du
Venezuela et de l'Angola.
Le représentant chinois et le
représentant russe ont déclaré que ce qui est
nécessaire c'est un règlement négocié et
pacifique de la crise dans la péninsule coréenne et ils
ont demandé que toutes les parties reprennent les pourparlers
à six dans le but d'atteindre une résolution pacifique de
la dénucléarisation de la péninsule
coréenne. Le délégué chinois, Liu Jaiyi, a
dit : « En ce moment, toutes les parties concernées
doivent éviter des actions qui pourraient aggraver davantage les
tensions sur le terrain. La Chine s'oppose au déploiement des
missiles antibalistiques du High Altitude Area Defense (THADD) sur la
péninsule coréenne, puisqu'un tel déploiement
porte atteinte aux intérêts stratégiques de
sécurité de la Chine et d'autres pays de la
région, va à l'encontre de l'objectif du maintien de la
paix, de la sécurité et de la stabilité de la
péninsule et minera considérablement les efforts de la
communauté internationale pour trouver une solution pacifique
à la question de la péninsule
coréenne. » Les commentaires de Liu visaient
spécifiquement les États-Unis qui ont l'intention
d'installer leur système de défense THAAD en Corée
du Sud, menaçant ainsi directement la Chine et la RPDC.
Suite à l'adoption de la
résolution 2270 du CSNU, la RPDC a émis une
déclaration condamnant la résolution et
réaffirmant qu'elle allait prendre tous les moyens pour affirmer
son droit d'être.
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