Numéro 36 - 15 mars 2016
13 mars, anniversaire de la fondation
des Internationalistes
Un appel à prendre en main le
programme qui émerge des conditions de notre temps
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Célébration du 50e anniversaire de la
fondation des Internationalistes,
le 16 mars 2013 à Toronto
13
mars,
anniversaire
de
la fondation des Internationalistes
• Un appel à prendre en main le
programme qui émerge des conditions de notre temps
Reportage photos
• Journée internationale de la femme 2016
13 mars, anniversaire de la fondation des
Internationalistes
Un appel à prendre en main le programme qui
émerge des conditions de notre temps
Le 13 mars, le Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) célèbre la fondation de
l'organisation qui fut son précurseur, Les Internationalistes,
à
l'Université
de
la Colombie-Britannique en 1963.
Durant la période de formation des Internationalistes, ils ont
inscrit
sur leur bannière l'objectif qui était inhérent
aux conditions qui leur ont donné naissance. L'objectif, les
conditions et la naissance n'étaient pas séparés
l'un de l'autre. C'est d'ailleurs là le grand mérite des
Internationalistes, qu'ils se sont affairés à accomplir
les
tâches requises par les conditions sur la base d'amener des
changements progressistes.
Le Parti a hérité des Internationalistes
cette capacité d'établir un programme dicté par
les conditions de notre temps. C'est une des grandes
réalisations que toutes les organisations du Parti sont
aujourd'hui appelées à maîtriser pour que leur
travail soit effectif.
Qu'est-ce qui est inhérent aux conditions
actuelles et quel est l'objectif qui correspond à ces
conditions ? Quel travail le Parti s'est-il fixé pour cette
période qui doit être entrepris avec
détermination ? La réponse est que des millions de
personnes dans le monde réclament
le changement. Ce mouvement pour le changement existe aussi au Canada
et, comme partout, malgré les revers et les détours
imposés par les événements, il gagne du terrain.
Bien avant le début des développements de
la période actuelle, le PCC(M-L) a conclu de son analyse de la
situation que le monde était rendu à un point tournant
dans lequel aucune force ne pouvait plus agir comme avant. Le Parti a
pris les mesures nécessaires et fut par conséquent
capable d'analyser la situation et d'identifier le fait que dans leur
lutte pour le changement, c'est le processus politique que la classe
ouvrière et le peuple veulent renouveler. Le dirigeant du Parti
à l'époque, Hardial Bains, a fait remarquer que le
renouveau du processus politique est une tâche qui concerne
l'ensemble
du corps politique. Cela veut dire qu'il favorise la classe qui saura
le mener à terme et que la lutte du peuple pour le changement
requiert la direction de la classe ouvrière si elle ne veut pas
être aux prises avec l'objectif que les forces
réactionnaires imposent à la société, de
payer les riches et de
mener une offensive antisociale brutale.
Hardial Bains a
expliqué que pour le Parti la complexité de cette
période est qu'il doit organiser la classe et en même
temps ne faire qu'un avec les masses du peuple dans le renouveau du
processus politique. Il n'y a pas de muraille de Chine entre les deux,
a-t-il dit, ni est-ce possible de sacrifier l'un pour l'autre.
Il a souligné à cet égard que même s'il
était possible de renouveler le processus politique sans
organiser la classe ouvrière, le processus renouvelé
n'irait pas loin et ne réussirait pas.
Les riches et les gouvernements et agences à
leur service n'ont rien à offrir pour ce qui est de la
rénovation des sphères politiques et économiques
et de mettre au point les mécanismes qui puissent donner
à la classe ouvrière le moyen de s'ouvrir une voie dans
les conditions
actuelles. C'est pour cela qu'une des grandes batailles de cette
période porte sur la question de qui décidera de l'ordre
du jour, la classe dominante ou les travailleurs.
Le Parti fixe l'ordre du jour de ses organisations
à tous les niveaux en partant de la nécessité de
faire en sorte que le renouveau de la société
réussisse et favorise le peuple. C'est en adoptant cet ordre du
jour que les organisations du Parti et les travailleurs et les jeunes
pourront surmonter les
dommages causés par les cercles officiels qui sont
déterminés à faire en sorte que personne d'autre
qu'eux-mêmes ne décide de l'ordre du jour de la
société.
Nous vivons des temps pleins de dangers avec le chaos
de l'économie mondiale et la rivalité des grandes
puissances pour dominer le monde. Cela appelle à la vigilance,
en particulier pour s'assurer que les dangers ne soient pas accrus par
le fait que la classe ouvrière soit conduite à la
passivité et
la paralysie pendant que les jeunes sont détournés vers
des voies sans issue. Le Parti doit faire son travail pour
éliminer les faiblesses dans le mouvement ouvrier et inciter les
travailleurs à entreprendre des actions politiques auxquelles
les jeunes peuvent se joindre. Ce travail amènera des
améliorations
importantes dans leurs propres conditions et dans les conditions de la
société.
La classe ouvrière, en se plaçant
à la tête du renouveau du processus politique, ouvrira une
voie au développement de la société et se donnera
un plus grand rôle dans le développement ultérieur
de la société. Plus les cercles dominants clament qu'il
n'y a
pas d'alternative, plus la classe ouvrière et son parti ont de
possibilités de prouver qu'il y a une alternative à la
fois au processus politique et à la crise perpétuelle du
système capitaliste. Le facteur crucial pour faire avancer le
mouvement est d'engager les travailleurs et les jeunes dans la
formulation de
l'alternative à l'offensive antisociale et du programme pour
renouveler le processus politique. Il est impossible que le mouvement
n'avance pas quand il existe ce facteur crucial.
On ne saurait jamais surestimer la signification du
travail entrepris pour renouveler le processus politique. La discussion
et le débat dans la société vont prendre de
l'ampleur à mesure que ce mouvement se développe. Ce
travail est la base de l'approfondissement et de la croissance de la
conscience du
peuple.
En cet anniversaire de la
fondation des Internationalistes, le PCC(M-L) salue cet esprit et ce
sentiment de Canadiens et Canadiennes progressistes apparus à
l'Université de la Colombie-Britannique en 1963, cet esprit
surgi en opposition à tout ce qui était chauvin,
rétrograde et réactionnaire.
Avec la création des Internationalistes naissait une
organisation véritablement canadienne, surgie des conditions du
Canada. Ils n'empruntèrent rien à personne et se tinrent
sur leurs propres jambes, une caractéristique que le Parti a
héritée et qu'il pratique depuis sa fondation
en 1970.
Lors du 30e anniversaire de la fondation des
Internationalistes en 1993, Hardial Bains a lancé l'appel
aux activistes du Parti à tenir haut levée la
bannière du Parti. Il ne s'agit pas de brandir le drapeau rouge,
a-t-il dit, il s'agit de montrer nos couleurs par nos faits et gestes.
En cette occasion,
répondons encore une fois à cet appel en montrant que le
Parti communiste peut diriger. C'est ce qu'attendent la classe
ouvrière et le peuple d'un tel Parti !
Salut rouge aux
Internationalistes ! Vive le PCC(M-L) !
Reportage photos
Journée internationale de la femme 2016
Le 8 mars, Journée internationale de la
femme, a été marqué par des
célébrations, des rassemblements et des activités
partout au Canada et dans le monde.
Les thèmes mis de l'avant au Canada et
internationalement montrent que les femmes sont aux premières
lignes du travail pour soulever les demandes du peuple et mettre en
lumière ses préooccupations. Cela comprend mettre fin
à la violence contre les femmes, demander justice pour les
femmes et filles autochtones disparues et assassinées, le
besoin d'humaniser l'environnement naturel et social, la défense
des droits des immigrants et des réfugiés, l'opposition
au racisme et à l'islamophobie, à la traite des
êtres humains et aux attaques contre les travailleurs migrants,
la demande pour le salaire minimum à 15 $, le besoin
d'un système moderne de garde d'enfants et l'appui au
peuple Palestinien et aux peuples d'Amérique latine et des
Caraïbes qui résistent à l'impérialisme
américain.
Les travailleuses étaient aux premières
lignes des actions partout au Canada, bannières
déployées et scandant des slogans, affirmant ainsi que
leur direction est essentielle à la défense et à
l'émancipation de toute la classe ouvrière. Les
travailleuses en santé, éducation, services sociaux et
d'autres domaines du secteur public, des postes, de la
construction, de la vente au détail, du secteur manufacturier de
même que les travailleuses migrantes de différents
secteurs ont démontré avec force leur rôle
dirigeant.
Les actions du 8 mars à Ottawa et des
contingents dans les marches tenues dans d'autres villes ont
réclamé justice pour la dirigeante hondurienne Berta
Cáceres qui a été assassinée le 3 mars.
Il y a eu par exemple une manifestation
à l'ambassade hondurienne à Ottawa et une vigile plus
tard en soirée au cours de laquelle les participants
ont parlé au téléphone à la mère de
Berta Cáceres, Berta Flores, qui est au Honduras.
Canada
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Sorel-Tracy
Montréal
Ottawa
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États-Unis
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