Numéro 20 - 19
février 2016
L'emprise des intérêts
privés sur les affaires militaires et de sécurité
Les dépenses militaires des
États-Unis
continuent de grimper
L'emprise
des
intérêts privés sur les affaires
militaires et de sécurité
• Les dépenses militaires des
États-Unis continuent de grimper
• La surveillance par l'«Internet des
objets»
L'hypocrisie et le
deux poids deux mesures des impérialistes
• Le succès dans la lutte contre
l'extrémisme requiert un engagement envers les
résolutions pertinentes de l'ONU, déclare l'envoyé
syrien à l'ONU
• La RPDC place un satellite
en orbite
L'emprise des intérêts
privés sur les affaires militaires et de sécurité
Les dépenses militaires des États-Unis
continuent de grimper
Le 12 janvier, le président américain
Barack Obama a déclaré durant son dernier discours sur
l'état de l'Union que les États-Unis dépensent
« plus pour nos militaires que les huit autres pays aux
dépenses les plus élevées
combinés ». Dans un commentaire du
12 février intitulé
« Les dépenses et les profits militaires »
pour la Strategic Culture Foundation, Brian Cloughley qualifie cette
déclaration de « vantardise surprenante et pourtant
repoussante ». Cloughley écrit : « Ce
qui est moins surprenant, c'est la décision des
États-Unis de recentrer les
dépenses militaires, gonflant ainsi la valeur des actions des
entreprises de l'industrie militaire. »
L'Institut international de recherche sur la paix de
Stockholm (SIPRI) a calculé qu'en 2014 (l'année la
plus récente offrant des statistiques complètes), les
États-Unis ont dépensé trois fois plus que la
Chine et sept fois plus que la Russie. Selon l'institut, les
dépenses militaires des États-Unis ont
dépassé celles des sept pays suivants combinés, et
non huit, « mais le message est toujours
là », écrit Cloughley. En 2014, selon le
SIPRI, les États-Unis ont effectué 34 % des
dépenses militaires dans le monde.
Après l'allocution du président du
2 février, son secrétaire à la Défense
Ashton Carter a prononcé un discours à Washington sur les
questions liées à défense devant l'Economic Club.
« Pendant plus de 25 ans, [l'Economic Club] a
été un forum pour les chefs d'entreprise importants et
les
dirigeants gouvernementaux qui ont influé sur la politique
économique et publique ici et à l'étranger. Les
membres représentent plus de 600 entreprises et organisations
[à Washington] qui sont aux premières lignes de
l'économie du secteur privé ».
Carter a déclaré à l'Economic Club
que « le Pentagone va demander pour l'an prochain un budget
de 582,7 milliards $ et refaçonner les
priorités de dépenses pour refléter un nouvel
environnement stratégique qui est marqué par la
volonté de s'imposer de la Russie et la montée de
l'État
islamique ».
« C'est le propre pays de M. Carter qui
démontre dans le monde entier une 'volonté de s'imposer'
par la confrontation militaire, dans toutes les régions et sur
tous les océans, en utilisant des centaines de bases militaires
qui sont à des milliers de kilomètres de ses propres
frontières », a écrit
Cloughley.
Il dit que, selon ce qui est rapporté, Carter
aurait déclaré que « le Pentagone va demander
3,4 milliards $ pour augmenter la formation et les exercices
militaires visant à réassurer les pays européens
préoccupés par la Russie qui a saisi en 2014 la
péninsule de la Crimée en Ukraine et
qui inquiète les alliés de l'OTAN avec ses vols de
bombardiers stratégiques ».
Il a ajouté : « Il ignore les
propres déclarations de son porte-parole qui a dit que ' nous
menons tout le temps des vols de B-52 [bombardier nucléaire
stratégique] dans l'espace aérien international [autour
de la Chine] ', et que l'opération américaine Polar Growl
qui déploie des
B-52 vise spécifiquement la Russie afin de
'démontrer la capacité crédible et flexible de
notre force de bombardiers stratégiques ' ».
L'opération Polar Growl « a
multiplié les sorties aller-retour de B-52 provenant
simultanément de la base aérienne Minot, située
dans le Dakota du Nord, et de la base aérienne de Barksdale, en
Louisiane, vers les régions de l'Arctique et de la mer du
Nord », écrit Cloughley.
« Obama a dit que la demande quatre fois plus
forte par rapport aux 789 millions $ de l'an dernier
permettrait aux États-Unis de renforcer le dispositif militaire
américain en Europe. Le secrétaire général
de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a qualifié cette décision de
'signe évident' de
l'engagement des États-Unis envers la sécurité de
l'Europe », écrit Cloughley.
On rapporte que dans son discours du
2 février, le secrétaire à la Défense
Carter aurait dit que « le Pentagone prévoit
dépenser environ 2 milliards $ au cours des cinq
prochaines années pour acheter plus de missiles Tomahawk de la
société Raytheon et améliorer leurs
capacités, ce
qui va porter l'inventaire de missiles des États-Unis à
plus de 4000 ».
Sur l'heure du midi, le 2 février, les
actions de Raytheon se transigeaient sur les marchés à
123,47 $ chacune. À 16 heures le lendemain, elles
avaient grimpé à 128,07 $.
Ceci est un exemple de la politisation des
intérêts privés. Ce n'est pas un hasard que le
secrétaire à la Défense des États-Unis ait
été auparavant « un consultant pour les
entrepreneurs contractuels de la défense et qu'il ait dû
obtenir une dérogation spéciale quand il est
retourné au Pentagone en 2009, en
raison de son travail pour des entreprises comme Mitre Corp et Global
Technology Partners, un cabinet de conseil en
défense », souligne Cloughley. Carter a
également été un associé principal de
Global Technology, « un groupe spécialisé de
professionnels en investissements, qui ont formé une
relation stratégique avec DLJ Merchant Banking Partners afin
d'acquérir et d'investir dans le monde entier dans la
technologie, la défense, l'aérospatiale et les
entreprises connexes ».
Reuters a rapporté qu'après son discours
devant l'Economic Club, Carter s'est « envolé vers la
station aéronavale d'essai d'armement de China Lake en
Californie pour obtenir une mise à jour sur les nouvelles armes
haut de gamme en cours d'élaboration et d'essais, dont des
missiles antinavires de
précision à longue portée construits par Lockheed
Martin Corp. Il a déclaré que le département [de
la défense] dépenserait près de
1 milliard $ au cours des cinq prochaines années pour
acheter les nouveaux missiles ».
Cette annonce a aussi eu un effet sur les actions de
Lockheed, écrit Cloughley. « À 10 heures, le
2 février, juste avant la déclaration de Carter,
elles étaient cotées à 208,87 $ et
à14h30, le 3 février, elles avaient grimpé
à 213,53 $. Cela donne à réfléchir sur
qui aurait pu en
tirer un profit. »
En conclusion, Cloughley écrit que
« la Russie veut faire du commerce avec l'Europe. Elle veut
la prospérité sur une base mutuelle. La Russie veut
s'épanouir et prospérer, économiquement et
socialement. Son gouvernement sait qu'elle ne peut pas atteindre cet
objectif pour son peuple sans avoir accès
à un commerce sans restriction, ouvert et à avantage
mutuel avec les pays voisins et avec l'Europe dans son ensemble. [...]
« Les avertissements des États-Unis et
de l'OTAN contre les menaces à la ' sécurité
européenne' sont une justification non fondée pour battre
les tambours de guerre et donner une priorité encore plus
élevée aux forces armées des États-Unis et
de l'OTAN dans leur position de confrontation face à la
Russie. Et ce sont de bonnes nouvelles pour les grands
dépensiers de matériel militaire à Washington
où les membres de l'Economic club vont se réjouir de leur
richesse et de leurs profits qui vont encore augmenter. Mais
eux-mêmes et les autres fauteurs de guerre feraient mieux
d'être prudents : ils
risquent de récolter ce qu'ils ont semé. »
Pour lire le texte entier de l'article de Cloughley,
cliquer ici.
La surveillance par l'«Internet des objets»
Dans son témoignage devant le Comité du
Sénat sur les services armés et le renseignement le
9 février, le directeur du « Renseignement
national » James R. Clapper, a dit que les
« agences américaines d'espionnage pourraient
utiliser une nouvelle génération d'appareils
ménagers
intelligents pour accroître leurs capacités de
surveillance », rapportent les agences de nouvelles.
Clapper faisait spécifiquement
référence à « l' Internet des
objets », le réseautage d'appareils
électroniques et électroménagers, de
véhicules, d'immeubles et d'autres objets équipés
d'électronique et de logiciels qui leur permettent de recueillir
et d'échanger des données.
« Dans l'avenir,
les services de renseignements pourraient utiliser [Internet des
objets] pour l'identification, la surveillance, le suivi de
localisation et le ciblage pour recrutement ou pour obtenir
accès aux réseaux ou les codes d'accès
d'utilisateur », a dit Clapper.
PressTV rapporte que Clapper n'a pas nommé
spécifiquement d'agence de renseignement qui serait
impliquée dans la surveillance d'appareils ménagers.
Toutefois, les experts en technologie et les défenseurs du droit
à la vie privée qui examinent l'Internet des objets
pensent que les agences américaines de
surveillance vont intercepter les signaux qu'émettent les objets
connectés comme ils le font pour les téléphones
mobiles.
Des milliers d'objets connectés totalement non
sécurisés sont à l'heure actuelle utilisés
par les consommateurs, disent les experts.
L'Agence nationale de la sécurité (NSA) a
déjà été mise sur la sellette pour avoir
espionné secrètement les appels
téléphoniques des citoyens américains et leurs
communications Internet. Le programme d'espionnage de masse de la NSA a
été révélé en premier en
2013 par l'ancien entrepreneur de
l'agence Edward Snowden.
Lors des auditions du Sénat, Clapper a aussi
prévenu que les avancées rapides de la
cybernétique et de la technologie « pourraient mener
à de grandes vulnérabilités dans les
infrastructures civiles et les systèmes gouvernementaux
américains ».
« Dans mes plus de 50 années dans le
domaine du renseignement, je ne me souviens pas d'une plus grande
variété de crises et de défis que ceux auxquels
nous sommes confrontés aujourd'hui », a dit Clapper.
Des attaques perpétrées par des
extrémistes « d'ici » comptent parmi les
menaces les plus imminentes à la sécurité des
États-Unis en 2016, a-t-il ajouté.
Il a dit que le groupe terroriste EIIL est celui qui
pose le plus grand danger parmi les groupes militants en raison du
territoire qu'il contrôle en Irak et en Syrie et qu'il est
déterminé à lancer des attaques en sol
américain, ajoutant que l'EIIL a aussi démontré
une « maîtrise sans précédent des
opérations
en ligne ».
Clapper a aussi parlé de menaces qui
proviendraient de la politique internationale de plus en plus confiante
de la Russie, disant que « nous pourrions être dans
une autre spirale du genre Guerre froide.»
L'hypocrisie et le deux poids deux
mesures des impérialistes
Le succès dans la lutte contre
l'extrémisme requiert un engagement envers les
résolutions pertinentes de l'ONU, déclare l'envoyé
syrien à l'ONU
Le représentant permanent de la Syrie
auprès de l'ONU, Bashar al-Jaafari, a dit que pour mener
à bien la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, il
faut mettre en oeuvre les résolutions pertinentes de l'ONU et
éviter le deux poids deux mesures dans le traitement des
problèmes.
S'adressant à la
session spéciale de l'Assemblée générale de
l'ONU pour discuter du Plan d'action pour la prévention de
l'extrémisme violent du secrétaire général,
Al-Jaafari a mentionné les résolutions 1624, 2170, 2178,
2199 et 2253 du Conseil de sécurité en plus de
la stratégie de l'ONU pour
combattre le terrorisme. Les gouvernements qui violent ces
résolutions et appuient le terrorisme doivent être punis,
a-t-il dit.
Il a ajouté que les efforts pour combattre le
terrorisme ne connaîtront pas le succès si on ne met pas
fin à l'occupation par Israël du Golan syrien, des
territoires arabes occupés en Palestine et au Liban, et à
l'extrémisme des colons Israéliens contre le peuple
Palestinien.
Al-Jaafari a aussi appelé à mettre fin aux
violations du droit international et de la Charte de l'ONU, incluant
les interventions militaires étrangères
illégitimes, les mesures coercitives économiques
unilatérales et la discrimination basée sur la religion,
la race, l'ethnicité ou la nationalité.
Au sujet du rapport et du plan d'action du
secrétaire général, al-Jaafari a demandé
comment on peut établir les critères qui permettent au
droit international de déterminer si l'extrémisme d'une
personne est violent ou pas et dans quels cas l'extrémisme
violent pourrait être considéré du terrorisme.
Al-Jaafari a dit que certains pays font
référence aux terroristes et aux mercenaires
étrangers qui sont venus de partout dans le monde en Syrie et en
Irak comme à des « groupes d'opposition
modérés », qualifiant cette situation de
« surréaliste » et
d'« absurde ».
« Le rapport, tout comme les rapports
précédents du secrétaire général,
ignore délibérément l'organisation terroriste
Front al-Nosra et cherche à légitimer cette organisation
et à la dépeindre comme une 'opposition armée
modérée ' », a dit al-Jaafari.
Il a souligné que le
rapport déclare que les extrémistes ont recruté
plus de 30 000 terroristes étrangers dans plus de 100
États membres de l'ONU pour aller en Syrie et en Irak alors que
leur nombre est beaucoup plus élevé.
Al-Jaafari a questionné le rôle des
gouvernements qui financent, arment et facilitent les mouvements des
terroristes et a suggéré que ces mercenaires ont bien pu
recruter des milliers d'autres terroristes.
Il a noté que tandis que le rapport du
secrétaire général indique que l'organisation
terroriste EIIL et d'autres groupes extrémistes ont
bénéficié du conflit armé en Syrie et de
l'instabilité en Irak et en Libye, il ignore
délibérément la principale raison derrière
l'émergence des terroristes, soit les interventions
militaires illégitimes contre des États membres de l'ONU.
« La Syrie a pris des mesures pour confronter
l'extrémisme, la violence et le terrorisme. Le Plan d'action
inclut des recommandations importantes et efficaces, mais nous sommes
préoccupés par l'engagement des autres États qui
pourraient ne pas honorer leur engagement envers les résolutions
du
Conseil de sécurité pertinentes à la lutte contre
le terrorisme, lesquelles sont publiquement violées par certains
États membres », a déclaré al-Jaafari.
La RPDC place un satellite en orbite
L'Agence nationale
d'exploration spatiale de la République populaire
démocratique de Corée (RPDC) a émis un rapport le
7 février qui fait foi du lancement réussi d'un
satellite d'observation terrestre, le Kwangmyongsong-4.[1]
La réponse du gouvernement canadien à ce
lancement réussi a été de joindre sa voix à
celle des militaristes japonais et d'autres pays du système
impérialiste d'États dirigé par les
États-Unis pour créer une hystérie à son
sujet. Le ministre des Affaires étrangères,
Stéphane Dion, a émis un communiqué le
7 février dans lequel il fait tout ce qu'il peut pour
détourner l'attention du fait que la RPDC a le droit souverain
de placer un satellite en orbite à des fins pacifiques. Dion a
dit de cette réalisation qu'il s'agissait d'un
« lancement de missile à longue
portée » qui « menace grandement la
paix et la sécurité à l'échelle mondiale,
ainsi que la stabilité qui règne dans la péninsule
coréenne ».
Le premier lancement en orbite réussi de la RPDC
a eu lieu le 12 décembre 2012 avec le satellite
Kwangmyongsong-3, Unité 2. La RPDC est l'un des dix pays
seulement qui ont réussi un tel exploit scientifique. En
dépit de cela, le ministre des Affaires étrangères
Stéphane Dion a déclaré que
le deuxième lancement réussi de la RPDC était
« injustifié, irresponsable et
dangereux ». Il a affirmé que le Canada appuierait
tous les efforts déployés par le Conseil de
sécurité des Nations unies « afin de convenir
des mesures significatives à prendre pour que la Corée du
Nord soit tenue
responsable de ses actes ».
Hystérie anti-coréenne au Japon
L'élite impérialiste au pouvoir au Japon
se livre à une hystérie anti-coréenne qui a
atteint le niveau d'un crime de guerre. Sous prétexte de
s'opposer au droit de la RPDC de mettre un satellite en orbite,
l'élite dirigeante japonaise a tout fait pour préparer le
peuple à la guerre contre la Corée.
Les médias de masse
japonais, menés par le
diffuseur d'État NHK, n'ont cessé de montrer les
dirigeants gouvernementaux appelant à la guerre contre la RPDC.
L'élite impérialiste dirigeante du Japon tente ainsi de
venger la défaite qu'elle a subie aux mains de la
résistance héroïque des Chinois, des Coréens
et d'autres peuples de l'Asie lors de la Deuxième Guerre
mondiale.
Les forces militaires japonaises ont
déployé trois de leurs six navires de guerre
équipés du système Aegis dans les eaux
liées au trajet du lancement du satellite, un trajet que la RPDC
avait annoncé conformément aux normes internationales.
Les forces militaires japonaises ont aussi activé des
intercepteurs de
missiles Patriot PAC-3 fournis par les États-Unis autour de
Tokyo et des îles du sud d'Okinawa, disant qu'elles descendraient
le missile s'il s'approchait. Elles ont accompagné ces menaces
d' exercices militaires abondamment publicisés tenus
« dans l'éventualité d'une attaque
nucléaire »,
créant de profondes inquiétudes au sein du peuple.
Les actions militaires japonaises ont été
particulièrement intenses à Okinawa, où le peuple
mène une bataille héroïque pour mettre fin à
l'occupation américaine du Japon et renvoyer aux
États-Unis leurs dizaines de milliers de soldats d'occupation et
leurs armes de destruction massive. L'hystérie belliciste
vise entre autres à faire accepter l'occupation militaire
continue du Japon par les États-Unis puisque selon
l'élite dirigeante japonaise, seule une alliance de guerre avec
les impérialistes américains peut lui permettre de
conquérir, dominer et occuper la Corée, la Chine et le
reste de l'Asie, un rêve qu'elle caresse
depuis des siècles.
Luttons pour établir des gouvernements
anti-guerre
Tous ceux qui
adhèrent à la notion médiévale de la
« raison du plus fort » tels les
États-Unis, le Canada et le Japon, exposent leur hypocrisie et
leurs deux poids deux mesures lorsqu'ils dénoncent le lancement
de satellite de la
Corée alors que les États-Unis ont lancé des
milliers de satellites militaires et que l'élite dirigeante
japonaise a le front d'annoncer qu'elle se prépare à
lancer son propre satellite le 12 février.[2] Le Japon a déjà plus de 100
satellites en orbite dont un grand nombre de satellites espions
lancés par les
militaristes japonais depuis 1970.
Les militaristes japonais
ne trouvent rien à
redire quand il s'agit d'aider les forces militaires américaines
à tenir leurs exercices militaires autour de la péninsule
coréenne qui menacent directement la RPDC et la Chine de
même que les peuples de la Corée du Sud et du Japon. Au
moyen de leurs nombreux
satellites, les impérialistes américains et le Japon
espionnent la RPDC, la Chine et la Russie et d'autres cibles qu'ils
considèrent des ennemis, publiant fréquemment des
photographies prises à partir de leurs satellites espions et
trahissant ainsi leurs intentions hostiles.
Les militaristes japonais et les impérialistes
américains et leurs acolytes au sein du gouvernement canadien
n'ont pas le droit de priver la RPDC ou aucun autre pays de leur droit
souverain de lancer des satellites et de se défendre contre les
menaces et les provocations venant du système
impérialiste d'États
mené par les États-Unis. Les peuples du monde doivent
soutenir la RPDC dans son droit d'exercer sa souveraineté. Au
Canada, au Japon et dans d'autres pays il devient urgent pour le peuple
d'établir un gouvernement antiguerre qui peut agir comme une
force pour la paix en retirant le pays de tout bloc militaire
agressif et en mettant fin à la présence militaire des
États-Unis dans leurs territoires et régions.
Notes
1.L'Agence nationale d'exploration
spatiale de la RPDC a annoncé que
« les scientifiques et techniciens de
l'Agence nationale d'exploration spatiale de la RPD de Corée ont
réussi à mettre en orbite le satellite d'observation de
la terre nouvellement développé 'Kwangmyongsong-4'
conformément au plan de
2016 dans le cadre du programme de
5 ans de développement aérospatial national.
« Le satellite d'observation Kwangmyongsong a
décollé du Centre spatial Sohae dans le comté de
Cholsan dans la province du Pyongan du Nord, à 9 heures le
7 février, Juche 105 (2016).
« Le satellite est entré sur orbite comme
prévu à 09 :09 :46, 9 minutes et
46 secondes après le décollage.
« Le satellite est en orbite polaire à
une altitude variant entre 494,6 km à son
périgée et 500 km à son apogée suivant un
angle de 97,4 degrés. Son cycle est de 94 minutes et
24 secondes.
« Sont installés
sur 'Kwangmyongsong-4' des appareils de mesure
et de télécommunications nécessaires à
l'observation de la terre.
« Le succès complet du lancement de
Kwangmyongsong-4 est le fruit de la glorieuse politique du Parti
des travailleurs de Corée d'attacher de l'importanceà la
science et à la technologie et il est un événement
historique dans le développement des capacités
scientifiques, technologiques,
économiques et de défense nationale du pays
réalisé par l'exercice de son droit légitime
d'utiliser l'espace à des fins pacifiques et
indépendantes.
« Le fascinant tracé de vapeur du
satellite Juche dans le ciel bleu de février à la veille
de la Journée de l'Étoile brillante (le
16 février, anniversaire de naissance de Kim Jong Il - note
du LML), la fête nationale la plus grandiose de la
Corée de Kim Il Sung, est un gage de grande
loyauté offert par nos scientifiques et techniciens de l'espace
au respecté camarade Kim Jong Un, à notre digne parti,
à l'État et au peuple.
« L'Agence nationale d'exploration spatiale
de la RPDC lancera d'autres satellites Juche dans l'espace dans
l'avenir également, conformément à la glorieuse
politique du grand Parti des travailleurs de Corée d'accorder de
l'importance à la science et à la
technologie ».
2. L'Agence d'exploration spatiale du
Japon (JAXA) n'a pas hésité à annoncer avec
enthousiasme son propre lancement imminent de satellite. L'agence
écrit : « La date de lancement de ASTRO-H sur
H-IIA F30 est fixée ! La date de lancement et l'heure
fixées pour le lanceur H-IIA
numéro 30 (H-IIA F30) portant le satellite astronomique à
rayons X 'ASTRO-H' est d'environ 17h45-18h30 (JST) le
12 février (vendredi) 2016 (heure normale du
Japon). »
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