Numéro 5 - 28 janvier
2016
Les ministres de la Santé se
réunissent à Vancouver les 20 et 21 janvier
À quoi ressemble un
«système de santé plus fort,
plus durable pour les Canadiens
dans chaque juridiction»?
- Barbara Biley -
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Des travailleurs de la
santé devant le lieu de rencontre des ministres
à Vancouver, 20 janvier 2016. (HEU)
Les
ministres
de
la
Santé
se réunissent à Vancouver
les 20 et 21 janvier
• À quoi ressemble un
«système de santé plus fort, plus durable pour les
Canadiens dans chaque juridiction»? - Barbara Biley
• Les engagements pris par le gouvernement
Trudeau dans la «Lettre de mandat de la ministre de la
Santé»
• Des manifestations à l'échelle
de l'Ontario réclament la fin des coupures et de la
privatisation en santé
• Arrêtons les coupures
désastreuses et la privatisation des services des hôpitaux
locaux
Les ministres de la Santé se
réunissent à Vancouver les 20 et 21 janvier
À quoi ressemble un «système de
santé plus fort,
plus durable pour les Canadiens
dans chaque juridiction»?
- Barbara Biley -
Les 20 et 21 janvier, les ministres de la
Santé des provinces et des territoires se sont réunis
à Vancouver en présence de la ministre
fédérale. La présence de la ministre
fédérale de la Santé fait contraste au refus du
gouvernement Harper de rencontrer les ministres de la Santé des
provinces et est vue comme une étape positive dans les
relations entre les provinces et le gouvernement fédéral
sur les questions de la santé.
Qu'est-ce que la réunion a accompli ?
Les Canadiens sont
préoccupés avec raison de l'état du système
public de santé au Canada, en particulier après l'assaut
contre leurs droits perpétré par le gouvernement Harper
qui a refusé unilatéralement de négocier un nouvel
arrangement avec les provinces et territoires avant l'expiration de
l'Accord sur la santé, d'une durée de dix ans, le
31 mars 2014. Il a aussi démantelé le Conseil
canadien de la santé, un organisme de surveillance qui faisait
partie de l'Accord.
Le gouvernement Harper a décrété
unilatéralement de nouveaux arrangements incluant une nouvelle
formule de financement commençant en 2017 qui réduit
la part fédérale du financement gouvernemental de la
santé de 20,4 % à 11,9 %. Le directeur
parlementaire du budget a souligné que cela représente
une réduction de
36 milliards $ en financement fédéral pour les
soins de santé durant la période 2014-2024.
La formule de financement est basée sur des
subventions par habitant sans égard aux facteurs
déterminants de la santé comme l'âge et
l'accès aux services dans les régions
éloignées. Ces changements violent les principes
énoncés dans la Loi canadienne sur la santé sur
l'accès
égal
et
l'universalité.
Ils constituent un
abandon de la
part du gouvernement Harper de la responsabilité du gouvernement
fédéral de garantir des normes universelles en
matière de soins de santé aux Canadiens sur une base
moderne indépendamment de l'endroit où ils habitent. Les
provinces espèrent que le gouvernement Trudeau abandonnera cette
voie, qu'il augmentera le financement et négociera
aussi avec les provinces sur d'autres questions.
Le 20 janvier, la réunion a été
présidée par le ministre de la Santé de la
Colombie-Britannique Terry Lake et co-présidée le
21 janvier par Lake et la ministre fédérale de la
Santé Jane Philpott. À la fin de la première
journée, une courte conférence de presse a
été présidée par Lake. La réunion a
été « productive » et servi
à
construire un « système de santé plus fort,
plus durable pour les Canadiens dans chaque juridiction » ,
a-t-il dit. Spécifiquement, Lake a dit que les questions
discutées incluaient « la vision des
ministres » d'un « système de santé
plus durable qui fournit des soins de haute qualité
centrés sur le patient, aisément
accessibles et de façon efficace partout au pays et nous
convenons que les Canadiens s'attendent à ce que leurs
gouvernements travaillent ensemble et dans l'unité lorsqu'il
s'agit des soins de santé. «
La question des « médicaments
orphelins » a aussi été discutée - les
médicaments dispendieux pour les maladies rares, les pratiques
de dépistage néonatal, la mort médicalement
assistée, la santé mentale - spécialement pour les
jeunes en transition vers le « système des
adultes », l'accès aux soins communautaires de
base et, finalement, « comment mieux travailler avec les
peuples autochtones au Canada pour répondre aux
préoccupations de santé. »
Lake a parlé de discussions à venir avec
la ministre fédérale de la Santé le
deuxième jour « alors que nous construisons une
nouvelle relation entre les niveaux de gouvernement au profit des
systèmes de santé et des Canadiens. «
Un journaliste du réseau CBC a posé une
question au sujet des commentaires de la ministre
fédérale Philpott à l'effet qu'elle ne veut pas
que les discussions financières soient une
« distraction » lorsqu'elle rencontre les
ministres de la Santé des provinces et des territoires. Lake a
répondu que « je ne pense pas que vous
pouvez parler de soins de santé sans parler d'argent. La
santé représente 43 % de plusieurs de nos budgets
provinciaux et, si nous sommes heureux de discuter et de discuter plus
en profondeur de la question du financement, nous savons bien que nous
ne pouvons pas vraiment discuter des soins de santé sans parler
de la façon dont nous
allons en défrayer les coûts. Nos premiers ministres ont
dit qu'il faut augmenter la participation du fédéral au
financement des soins de santé jusqu'à 25 %. Alors
je pense que nous sommes tous d'accord que c'est, en fait, le cas. Nous
n'en viendrons pas à une conclusion demain sur le financement
mais nous pensons que nous devons
commencer cette discussion. »
D'autres questions des médias faisaient
référence au financement fédéral autre que
le Transfert canadien en matière de santé, la
législation de la marijuana, la mort médicalement
assistée et la possibilité de sites sécuritaires
d'injections dans d'autres endroits au pays, le deuxième site
à Vancouver ayant récemment été
approuvé.
En ce qui concerne travailler avec le gouvernement
Trudeau nouvellement élu, Lake a indiqué que les
ministres pensent que « ce qui se fait déjà et
le message que nous avons déjà reçu
individuellement ou collectivement et la façon que nous
discutons avec le gouvernement fédéral, tout cela est
rafraîchissant et démontre, je crois, une
réelle volonté de ne pas simplement écouter, mais
de travailler en pleine collaboration et partenariat avec les provinces
et les territoires pour assumer notre responsabilité
partagée qui est d'améliorer les soins de santé,
la santé et le bien-être des citoyens ».
Une autre conférence de presse a eu lieu suite
à la deuxième journée de rencontre, tenue
conjointement par Philpott et Lake. Les remarques des deux
étaient optimistes et enthousiastes sur les perspectives futures
pour les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux
de travailler ensemble.
Philpott a dit que les ministres « se sont
engagés dans une nouvelle relation » . Elle a fait
référence aux « priorités
partagées sur la santé » sur lesquelles ils
vont collaborer. Elle a mis l'accent sur les médicaments de
prescription, les soins communautaires incluant les soins à
domicile, les soins de santé mentale et
« l'innovation en matière de livraison de soins de
santé », une façon détournée de
parler de privatisation. Elle a promis des rencontres dans les
prochains mois pour « renforcer notre système de
soins de santé financé publiquement. « Elle
n'a pas dit ce qu'elle veut dire par là.
Les réponses aux questions ont clairement
indiqué que les ministres n'ont pas discuté
d'augmentation du financement fédéral et n'ont pas tenu
de négociations en vue d'un accord entre les provinces et
territoires et le gouvernement fédéral. Lake a
réitéré l'appel de son gouvernement au
gouvernement fédéral de payer 25 % du financement
des soins de santé des provinces et d'adopter une formule qui
donne plus d'argent aux provinces comme la Colombie-Britannique
où la population est vieillissante. C'est une position, a-til
dit, avec laquelle d'autres provinces sont en désaccord et qui,
étant donné l'histoire de la Colombie-Britannique,
n'exclut en rien la privatisation.
Il n'y a pas d'indication de la
part des provinces ou du gouvernement Trudeau nouvellement élu
que la coopération entre eux va mener au renouveau du
système de soins de santé pour qu'il puisse être
renforcé en étant financé publiquement et en
livrant les soins publiquement. C'est un trait essentiel d'une
société moderne. À cet égard, il
convient de noter que l'Accord sur la santé de dix ans n'a pas
protégé les soins de santé publics. Durant cette
période, alors que les provinces recevaient un financement
stable, aucune exigence n'existait à l'effet que les normes de
la Loi canadienne sur la santé soient suivies, avec
pour résultat que le système de santé au Canada a
connu une prolifération de la privatisation dont la
privatisation des résidences pour aînés.
Partout dans le pays, nous avons été
témoins de la privatisation de pratiquement tous les aspects des
soins de santé incluant des nouveaux hôpitaux maintenant
en PPP, les « innovations en livraisons de soins de
santé » les plus lucratives. En Colombie-Britannique,
où le gouvernement provincial a donné des garanties de
profits aux
entreprises privées à même le financement du
gouvernement avec peu ou pas de surveillance, cela inclut la plus
grande partie de « l'industrie des soins aux
aînés », en institution comme en soins à
domicile. La Colombie-Britannique est au premier rang au pays en ce qui
concerne l'établissement et l'expansion des cliniques
privées de
chirurgies en violation de la Loi canadienne sur la santé.
La collaboration et la coopération entre les
provinces et le gouvernement fédéral ne résoudra
pas en soi les problèmes que les Canadiens veulent régler
afin d''améliorer les soins de santé pour tous. Ils
pourraient même accélérer la privatisation des
soins de santé et la destruction de toute responsabilité
publique que ce soit. Que le gouvernement
fédéral restaure le financement aux provinces et
territoires, cela ne s'attaquera pas au refus des gouvernements des
deux niveaux d'affirmer en tant que point de départ que les
Canadiens ont le droit aux soins de santé et que les
gouvernements ont la responsabilité de le garantir. Au
contraire, ils continueront d'utiliser les soins de santé comme
une occasion de stratagèmes pour utiliser les fonds publics afin
de payer les riches.
À quoi ressemblera précisément un
« système de santé plus fort, plus durable
pour les Canadiens dans chaque juridiction « reste à
voir, en dépit du bruit qui est fait que la réunion de
deux jours entre les ministres de la Santé a été
un succès. C'est pourquoi il est urgent que les Canadiens
exigent que le droit aux soins de santé soit
reconnu et garanti.
Les engagements pris par le gouvernement Trudeau dans
la «Lettre de mandat de la ministre de la Santé»
Le premier ministre Trudeau a envoyé à
tous les ministres de son Cabinet des « Lettres de
mandat » soulignant les priorités de son gouvernement
et leurs responsabilités spécifiques. Ce sont des
lettres-types sauf pour une section qui se rapporte à chaque
ministère.
LML publie ci-dessous les instructions
spécifiques de la lettre de mandat à Jane Philpott,
ministre de la Santé. Ce qui manque à la lettre, c'est
tout engagement à étendre et défendre les soins de
santé publics pour tous les Canadiens ; il n'y a même
pas d'engagement envers un programme national
d'assurance-médicaments qui
était un des buts de l'Accord sur la santé 2004-2014, qui
n'a jamais été réalisé.
Qu'y a-t-il de public dans
le système de soins de santé si tout sauf le financement
est privatisé ? Notons que Trudeau définit le
système de santé comme étant
« universel financé par l'État » et
limite étroitement « la santé
publique » à l'augmentation du taux de vaccination,
à l'adoption de nouvelles restrictions
sur la publicité visant la consommation de boissons et
d'aliments mauvais pour la santé destinée aux enfants,
à l'adoption de règlements plus stricts pour
éliminer les gras trans et réduire le sodium dans les
aliments transformés et à l'amélioration des
étiquettes des aliments afin que celles-ci contiennent plus de
renseignements sur les sucres et les
colorants artificiels ajoutés dans les aliments
transformés.
Cela ne traite pas de ce qui se passe partout au pays
à la suite de la privatisation et les partenariats
public-privé (PPP) de toutes sortes. C'est le profit
privé qui est garanti par le financement public, pas les soins
de santé des Canadiens. Cela se voit en particulier dans les
soins aux aînés qui ont pratiquement été
pris en charge par des opérateurs
privés, financés par les gouvernements provinciaux et
dans la construction d'hôpitaux en PPP, typiquement avec des
contrats de 30 ans avec les monopoles mondiaux pour qu'ils dirigent les
hôpitaux avec le profit comme objectif et non les standards de
soins les plus élevés que la société
canadienne puisse fournir.
C'est une totale perversion du concept de soins de
santé publics où les soins de santé sont fournis
et surveillés par une autorité publique qui applique les
standards et défend les droits des patients et des soignants,
pas des intérêts privés qui établissent leur
propre autorité et ne répondent qu'à
eux-mêmes. Des cliniques privées ont été
établies qui
choisissent les chirurgies les plus simples et d'autres
procédures en vertu de contrats garantis par des agences
fédérales et provinciales comme la GRC et le
ministère de la Défense nationale. La facturation
illégale est tolérée et les gouvernements
provinciaux paient silencieusement les amendes tout en fermant les yeux
sur les violations de la Loi canadienne sur la santé
et les lois et
règlement provinciaux.
Une définition moderne des soins de santé
publics garantit les soins de santé dans tous leurs aspects au
niveau qu'une société moderne comme le Canada peut
fournir, disponibles à tous les Canadiens, sans qu'aucun dollar
d'argent public n'aille au profit privé. Le projet de soins de
santé publics universels n'a jamais été pleinement
réalisé au
Canada et sa tête est toujours sur le billot de la privatisation
néolibérale. Les Canadiens doivent garder cela à
l'esprit lorsqu'ils exigent des investissements accrus dans les soins
de santé.
Lettre de mandat de la ministre de la Santé
(extraits)
[...]
À titre de ministre de la Santé, votre
objectif global consistera à renforcer le système de
santé universel financé par l'État et à
veiller à ce qu'il s'adapte aux nouveaux défis. Les soins
de santé à l'échelle du Canada évoluent
rapidement pour s'adapter aux besoins changeants d'une population
vieillissante et des progrès réalisés au chapitre
des
technologies de la santé. Le gouvernement fédéral
doit jouer un rôle de premier plan dans l'amélioration de
la qualité des soins offerts aux Canadiens et des
résultats obtenus à cet égard. Je m'attends
à ce que vous collaboriez avec les gouvernements provinciaux et
territoriaux pour les aider à rendre les soins à domicile
et les soins de santé mentale
plus accessibles, et les médicaments sur ordonnance, plus
abordables. Les Canadiens en bonne santé physique et mentale
travaillent mieux, sont plus productifs et contribuent davantage
à notre économie, tout en menant une vie plus saine et
plus heureuse. Notre système de soins de santé offre aux
Canadiens une tranquillité d'esprit, mais nous
devons effectuer les investissements nécessaires pour faire en
sorte qu'il puisse s'adapter aux défis.
Plus particulièrement, je m'attends à ce
que vous travailliez avec vos collègues et dans le respect des
lois, règlements et processus du Cabinet établis pour
mener à bien vos grandes priorités :
• Faire participer les provinces et les territoires
à la préparation d'un nouvel accord sur la santé
pluriannuel qui comprendrait notamment une entente de financement
à long terme. L'accord devrait en outre :
• favoriser la prestation de
meilleurs services de soins à domicile, et en plus grand nombre,
notamment en assurant un meilleur accès à des
fournisseurs de soins à domicile de qualité
supérieure, ainsi qu'à un soutien financier pour les
soins aux familles et, au besoin, les soins palliatifs ;
• promouvoir une
collaboration pancanadienne dans le domaine de l'innovation en
santé digitale pour encourager l'adoption de nouvelles
technologies de la santé et, ce faisant, améliorer
l'accès, accroître l'efficacité et obtenir de
meilleurs résultats pour les patients ;
• améliorer
l'accès aux médicaments sur ordonnance essentiels ;
à cet égard, il faudra conjuguer nos efforts à
ceux des gouvernements provinciaux et territoriaux pour acheter des
médicaments en vrac, réduire les coûts que doivent
payer les gouvernements canadiens pour ces médicaments et les
rendre plus abordables pour les Canadiens, et
déterminer s'il est nécessaire d'établir une liste
nationale ;
• accroître
l'accessibilité des services de santé mentale de haute
qualité aux Canadiens qui en ont besoin.
• Promouvoir la santé publique en augmentant le
taux de vaccination ; en adoptant de nouvelles restrictions,
semblables à celles maintenant en vigueur au Québec, sur
la publicité visant la consommation de boissons et d'aliments
mauvais pour la santé destinée aux enfants ; en
adoptant des règlements plus stricts, semblables à ceux
en
vigueur aux États-Unis, pour éliminer les gras trans et
réduire le sodium dans les aliments transformés ; et
en améliorant les étiquettes des aliments afin que
celles-ci contiennent plus de renseignements sur les sucres et les
colorants artificiels ajoutés dans les aliments
transformés.
• Aider la ministre des Sports et des Personnes
handicapées à obtenir plus de financement pour l'Agence
de santé publique du Canada, afin d'appuyer la mise en oeuvre
d'une stratégie nationale visant à accroître la
sensibilisation des parents, des entraîneurs et des
athlètes sur le traitement d'une commotion
cérébrale.
• Adopter des prescriptions en matière de
banalisation des emballages des produits du tabac similaires à
celles de l'Australie et du Royaume-Uni.
• Soutenir les efforts de la ministre de la Justice et
du ministre de la Sécurité publique et de la Protection
civile qui mèneront à la légalisation et à
la réglementation de la marijuana.
• Collaborer avec la ministre des Affaires autochtones
et du Nord à la mise en oeuvre et à
l'élargissement du programme Nutrition Nord, de concert avec les
collectivités nordiques.
[...]
Des manifestations à l'échelle de
l'Ontario réclament la fin des coupures et de la privatisation
en santé
Hamilton,
18
janvier
Windsor,
19
janvier
Thunder Bay, 20 janvier
Sault Ste. Marie, 21 janvier
Ottawa,
22
janvier
Arrêtons les coupures désastreuses et la
privatisation des services des hôpitaux locaux
Rassemblement à Queen's Park
Toronto
Lundi, 1er février —
12 heures
Queen's Park, pelouse sud (College St. et University Ave.)
Facebook
Information
:
Coalition
ontarienne
de
la santé
416-441-2502, ohc@sympatico.ca
|
|
La Coalition ontarienne de la santé appelle tout
le monde à se
joindre à cette action pour sauver les services des
hôpitaux locaux.
La Coalition écrit :
« Vous pouvez aider à sauver les
services fournis par les hôpitaux
locaux ! Nous en sommes maintenant à la 9e année de
coupures en dollars
réels dans les hôpitaux, la plus longue période de
l'histoire de
l'Ontario. Le financement des hôpitaux en Ontario est maintenant
le
plus bas de toutes les provinces. Les hôpitaux
communautaires sont menacés de fermeture complète et les
services de
maternité, les urgences et les autres services sont constamment
menacés. Des milliers de positions ont été
éliminées dans les hôpitaux.
« Les coupures dans les hôpitaux de
l'Ontario sont plus profondes
que dans toute autre juridiction. Pratiquement chaque service qui a
été
coupé dans nos hôpitaux locaux est en train d'être
privatisé ».
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