21 avril 2020
Le Premier Mai dans les conditions
de pandémie
À l'occasion du Premier Mai 2020 dans des
conditions d'une pandémie mondiale, le Centre
ouvrier du Parti communiste du Canada
(marxiste-léniniste) organise une série de
vidéoconférences avec des travailleurs
représentant différents secteurs de l'économie
pour échanger les opinions sur des sujets de
préoccupation. Tous ceux qui souhaitent y
participer auront la possibilité de s'inscrire à
l'avance et de nous dire dans quel secteur de
l'économie ils travaillent ou ont travaillé.
Le Centre ouvrier du PCC(M-L) publie Forum
ouvrier en tant que supplément du journal
du Parti, Le Marxiste-Léniniste. Forum
ouvrier présente les points de vue et les
rapports des travailleurs sur la façon d'affronter
la pandémie et sur leurs luttes pour les
conditions de travail dont ils ont besoin pour
apporter leur contribution au bien-être de la
population dans son ensemble.
Une des
caractéristiques de cette pandémie est que les
travailleurs s'expriment en leur propre nom et
assument la responsabilité sociale en ces temps
difficiles. La concentration du processus
décisionnel entre les mains d'un groupe de plus en
plus restreint de personnes a créé une situation
catastrophique à plusieurs endroits qui rend la
gestion de crises telles que la pandémie de
COVID-19 beaucoup plus difficile. Les travailleurs
se battent pour établir une autre façon de faire
en opposition à cette concentration du pouvoir.
L'anxiété et la souffrance augmentent quand le
processus décisionnel n'est pas entre les mains de
ceux qui sont affectés par les décisions prises.
Ces décisions venues d'en haut parviennent aux
travailleurs comme une série d'annonces et
d'ordres qui, la plupart du temps, ne tiennent pas
compte de la réalité sur le terrain. Que les
décisions soient annoncées par le premier
ministre, le ministre des Finances ou d'autres
ministres du Cabinet ou que les ordres proviennent
directement des propriétaires privés ou des «
hauts dirigeants » d'entreprises économiques,
il n'y a jamais de discussion sur qui ces ordres
et décisions servent et personne ne conteste
l'absence du point de vue des travailleurs et de
ce qu'ils proposent comme solution.
On nous répète que « nous sommes tous dans le
même bateau » et que « nous prenons soin les
uns des autres à la manière canadienne ».
Mais en réalité les travailleurs ne sont pas
traités avec le respect qu'ils méritent et on ne
leur donne pas la position d'honneur et de
leadership qu'il faut pour affronter la situation.
Au contraire, l'élite dirigeante considère les
travailleurs comme remplaçables, une espèce de
chair à canon dans ce qu'elle appelle une guerre
contre ce nouvel ennemi, dans laquelle nous
serions tous du même côté et sous son strict
commandement et où nos voix ne sont ni entendues
ni écoutées. Or, par leur lutte continue pour les
salaires et les conditions de travail dont ils ont
besoin, les travailleurs se battent pour ne pas
devenir les nouvelles victimes de la négligence de
ceux qui gouvernent. Dans ce sens, ils ne
souffrent pas de l'illusion que « nous sommes tous
dans le même bateau », mais cette
perspicacité ne suffit pas.
Maintenant que les gouvernements parlent de
redémarrer l'économie, les travailleurs doivent
intensifier leurs luttes et s'exprimer encore plus
énergiquement pour dire aux gouvernements et aux
propriétaires d'entreprises privées quels sont les
salaires et les conditions de travail dont ils ont
besoin pour faire leur travail. Déjà au Québec,
les chantiers de construction résidentielle ont
rouvert sans les mesures de protection demandées
par les travailleurs, y compris des choses
élémentaires comme le savon, l'eau courante et des
dispositions pour le respect de la distanciation
physique. Tous les autres chantiers de
construction s'apprêtent à rouvrir également. Le
premier ministre du Québec a d'abord annoncé la
réouverture des écoles le 4 mai, a ensuite
changé d'idée et dit que la réouverture se fera à
une date ultérieure que son gouvernement décidera,
et partout au pays les restrictions sont levées
sans l'assurance que des mesures adéquates sont
mises en place pour protéger les travailleurs et
la population.
Les annonces
venues d'en haut d'une autorité exaltée et les
appels au déploiement des forces policières pour
pénaliser impunément les contrevenants ne sont pas
une solution. Le moment est maintenant venu
d'échanger les opinions sur les conditions d'un
retour au travail dans le respect de la santé et
de la sécurité des travailleurs et de la
population. Il ne doit pas y avoir de « retour à
la normale » où les gouvernements à tous les
niveaux se livrent depuis des années à une
offensive antisociale brutale. Les conditions
déplorables qu'on retrouve dans nos hôpitaux et
notre système de santé, dans les résidences pour
personnes âgées, les centres pour femmes en
situation de vulnérabilité, les centres pour
enfants et pour les personnes avec des besoins
spéciaux et les centres de ressources pour les
autochtones, ainsi que les conditions de travail
dans les mines, les usines et les chantiers
doivent être rectifiées selon les opinions et les
besoins des travailleurs et des autres qui en sont
directement affectés. Le diktat d'intérêts privés
étroits selon lequel les mesures antisociales
seraient nécessaires pour « réduire les
coûts » ne passe plus. Pour se redresser et
sortir de la pandémie et non pas s'enligner vers
un « retour à la normale », la société a
besoin d'une autre façon de faire, elle a besoin
d'écouter les travailleurs dans les usines, dans
les mines et les moulins, les transports et les
communications, dans l'industrie agroalimentaire,
les petites exploitations agricoles, les pêches,
dans les services de santé publics, la vente au
détail et les programmes sociaux et tous les
aspects de la vie. Non seulement doit-elle écouter
les travailleurs aux premières lignes de
l'économie, elle doit aussi voir à mettre en
pratique ce qu'ils proposent.
Pas besoin d'être un génie pour savoir ce qu'il
faut faire avec un problème tel que le
coronavirus. Les sociétés modernes savent comment
activer le facteur humain/conscience sociale et
comment mobiliser et coordonner les forces à
l'échelle nationale et mondiale. Le plus gros
problème du XXIe siècle est qu'à quelques
exceptions près, les réclamations que les
travailleurs sont en droit de faire à la société
sont niées et leurs opinions ne comptent pas. Ceux
qui produisent et qui soutiennent les chaînes
d'approvisionnement et les systèmes de santé et
d'éducation sont systématiquement privés de
pouvoir par ceux qui ont usurpé le pouvoir pour le
compte d'intérêts privés étroits. Ce sont eux qui
font le travail et qui ont l'expérience directe
des problèmes, mais on leur refuse tout rôle
décisif dans les prises de décision.
La pandémie révèle par-dessus tout, pour
quiconque veut voir, qu'avec la remise en marche
de l'économie la classe ouvrière et les autres
sections de la population ne peuvent pas se
permettre de revenir à la situation antérieure.
L'élite dirigeante leur dit d'obéir et de se taire
- c'est votre job, vous êtes payés pour le faire,
pendant qu'elle impose son « retour à la
normale ». Les travailleurs doivent dire non
et parler en leur propre nom. Cette «
normalité » créée avec l'avènement du
libre-échange a abandonné les citoyens à leur sort
pendant que les riches s'enrichissent et les
pauvres s'appauvrissent. Les gouvernements
considèrent comme « normale » la situation où
la destruction de l'édifice national continue de
faire des ravages dans l'environnement social et
naturel. Cette « normalité » n'est pas
acceptable comme principe en ce XXIe siècle. Les
travailleurs sont déterminés à devenir eux-mêmes
les décideurs pour pouvoir exercer un contrôle sur
leur vie au travail et dans la société.
Pour mettre un terme à cette normalité de
l'offensive antisociale, les travailleurs doivent
continuer de parler en leur nom. Ils doivent
informer la population de leurs conditions de
travail et briser le silence qui les maintient
isolés les uns des autres et marginalisés. Ils
doivent faire valoir les réclamations qu'ils sont
en droit de faire à l'économie en phase de
démarrage et à mesure que sont levées les mesures
spéciales ordonnées pour aplanir la courbe de la
pandémie. Aujourd'hui et dans un avenir
prévisible, les conditions de travail doivent être
axées sur le maintien du contrôle de la
propagation de la maladie afin que le système de
santé et les autres aspects de la vie les plus
touchés ne soient pas bouleversés tandis que
reprennent les chirurgies électives et différentes
autres interventions. La suspension de nombreux
services de santé considérés comme non vitaux est
devenue source d'anxiété et de souffrances dans la
population.
Dans les conditions de la pandémie, il est
important de reconnaître que les appels à plus de
pouvoirs policiers pour régler les problèmes dans
les résidences pour personnes âgées et dans les
communautés ne sont qu'une mesure palliative qui
expose les conditions désespérées qui existent et
l'incompétence de l'élite dirigeante et sa «
normalité ». Ce qui est perdu dans cet appel
à l'armée, c'est que les travailleurs doivent être
organisés et mobilisés pour s'assurer que ces
conditions honteuses soient corrigées une fois
pour toutes. Les pouvoirs de police sont en place
pour garantir que cela ne se produise pas. Ces
appels aux forces policières révèlent que l'élite
dirigeante est incapable de faire face aux
conditions réelles parce que son autorité empêche
les travailleurs de se donner l'autorité
nécessaire pour changer les conditions comme ils
le doivent et comme ils le décident. Le changement
des conditions reste hors de leur portée parce
qu'ils sont privés des moyens de mettre à profit
leur conscience sociale, leur leadership et leur
autorité.
Que ce Premier Mai 2020 qui se tient dans
les conditions de la pandémie soit un
tournant : les travailleurs n'attendront plus
qu'on leur dise quoi faire et vont au contraire
dire et affirmer ce qu'il faut faire et vont créer
une situation où ils seront en mesure de le
garantir. Ils doivent et peuvent agir en tant que
force organisée pour revendiquer ce qui leur
appartient de droit, des salaires et des
conditions de travail correspondant à leurs
besoins et aux besoins de la production moderne et
décidés par eux. Cela signifie que tous les
travailleurs sont traités avec le respect qu'ils
méritent et ont droit à un niveau de vie de
standard canadien qui leur permette de s'acquitter
de leur devoir envers eux-mêmes et envers
l'économie et la société.
Les
travailleurs doivent également s'organiser
politiquement, pas en se fractionnant en fonction
des partis politiques dits électoraux. Ces partis
électoraux sont en fait des factions rivalisant
entre elles pour l'usurpation des rênes du pouvoir
et priver les travailleurs de leur droit de
décider. S'organiser politiquement, c'est discuter
ensemble des problèmes auxquels la société est
confrontée et échanger les vues sur ce qui peut et
doit être fait. C'est une première étape. Nous
vous invitons à participer à l'échange d'opinions
et d'informations que le Centre ouvrier du
PCC(M-L) organise à l'occasion du Premier Mai dans
les conditions de la pandémie. Que cette
consultation et cet échange d'opinions deviennent
un trait permanent de la vie au Canada.
La consultation et l'échange d'opinions
permettent aux travailleurs de définir eux-mêmes
leur ordre du jour selon ce qu'ils considèrent
comme important. C'est une plateforme pour
consulter, écouter et échanger. Ce n'est pas un
endroit pour faire campagne pour telle ou telle
plateforme de tel ou tel parti, syndicat,
gouvernement ou organisme non gouvernemental. Les
attaques de nature personnelle ou la diffamation
sous quelque forme ne sont pas autorisées. Ceux
qui participent à la discussion doivent défendre
le droit de chacun de s'exprimer librement. Une
fois qu'on a parlé, il faut laisser les autres
parler. Les participants sont invités à donner
leur propre opinion sur le problème discuté ou sur
tout autre problème et non pas à se dire d'accord
ou en désaccord avec les vues exprimées par
quelqu'un d'autre. Chacun peut lui-même discerner
où l'autre se situe par rapport au problème
discuté et le calme est nécessaire pour pouvoir
tirer des conclusions justifiées.
Célébrons ce Premier Mai dans les conditions de
la pandémie avec la ferme volonté de faire place
au Nouveau !
Non au retour à la « normalité » de la
destruction de l'environnement naturel et
social !
Non à la « normalité » de l'offensive
antisociale justifiée par l'invocation d'idéaux
supérieurs et imposée par les pouvoirs de
police !
Remettons en question toutes les décisions que
les travailleurs n'ont pas prises eux-mêmes :
ensemble défendons les droits de tous !
Tous ceux qui souhaitent participer aux
vidéoconsultations sont priés d'en informer le
Centre ouvrier en écrivant à centreouvrier@cpcml.ca.
Le slogan de l'Empire
Votre rôle n'est pas de
demander pourquoi. Votre rôle est d'obéir et
de mourir.
Seuls les travailleurs qui sont organisés par
leurs actions peuvent en fait protéger la
population et garantir que le « retour à la
normale » ne sera pas une continuation de la
destruction de l'environnement social et naturel.
Le cri de ralliement des classes dirigeantes du
XIXe siècle Obéissez et mourez, ne demandez
pas pourquoi n'a pas sa place dans le monde
moderne. Cette description du devoir des membres
de la société était le slogan de l'Empire et ne
peut pas être un principe directeur au XXIe
siècle. Le poète anglais lord Alfred Tennyson
exprime bien l'essence de ce diktat dans son poème
La charge de la brigade légère publié
en 1854. Il parle des pertes subies par la
Brigade légère dans la Bataille de Balaklava
durant la guerre de Crimée : 118 hommes
tués, 127 blessés et environ 60 faits
prisonniers. Lorsqu'ils se regroupent,
seuls 195 hommes sont à cheval.
À l'époque, la Grande-Bretagne et la France
étaient en guerre contre la Russie et se
disputaient le contrôle de la Crimée, comme c'est
toujours le cas aujourd'hui. Le poème est
considéré à la fois comme un éloge et une
complainte du soldat dont le devoir moral était
censément de se battre pour la justice. Ce soldat
a fait son devoir même s'il savait que les ordres
étaient mal fondés.
Le devoir des travailleurs au XXIe siècle est de
dire NON ! quand leur dignité est foulée aux
pieds et leur vie mise en péril. Ils n'acceptent
pas de faire passivement ce qu'on leur dit
lorsqu'ils ne sont pas autorisés à participer aux
prises de décisions. Le cri de ralliement
aujourd'hui doit être : Demandez
pourquoi, participez aux décisions et
exécutez-les !, qu'il s'agisse
de la direction de l'économie, des affaires
politiques ou des décisions politiques sur tous
les fronts qui affectent nos vies.
La charge de la Brigade Légère
Lord Alfred Tennyson
I
Une demi-lieue, une demi-lieue,
Une demi-lieue encore,
Et dans la vallée de la Mort
Chevauchent les six cents.
« Brigade Légère, en avant !
Devant les canons, chargez ! » dit-il.
Et dans la vallée de la Mort
Chevauchent les six cents.
II
« Brigade Légère, en avant ! »
Y avait-il un homme consterné ?
Alors que pourtant le soldat savait
Que quelqu'un s'était trompé.
Ils n'avaient pas à répondre,
Ils n'ont pas demandé pourquoi,
Ils vont obéir... et mourir.
Et dans la vallée de la Mort
Chevauchent les six cents.
III
Des canons à leur droite,
Des canons à leur gauche,
Des canons devant eux
Mitraillant et grondant ;
Et assaillis de boulets, d'obus,
Ils chevauchaient hardiment
Dans les griffes de la Mort,
Jusqu'aux portes de l'Enfer
Chevauchaient les six cents.
IV
Leurs sabres nus étincelaient,
Étincelaient en tournoyant dans les airs,
Sabrant là-bas les canonniers,
Et chargeant une armée, pendant
Que le monde regardait, étonné.
Plongés dans la fumée des tirs,
Ils ont piqué droit à travers les lignes ;
Et Cosaques et Russes
Ont chancelé sous les coups de sabre,
Se sont brisés et ont reculé.
Alors ils ont fait demi-tour, mais pas tous,
Non, pas les six cents.
V
Des canons à leur droite,
Des canons à leur gauche,
Des canons derrière eux
Mitraillant et grondant ;
Et assaillis de boulets, d'obus,
Pendant que chevaux et héros tombaient...
Ceux qui se sont si bien battus
Sont passés à travers les griffes de la Mort,
Sont de retour des portes de l'Enfer,
Mais il en est revenu si peu,
Si peu parmi les six cents.
VI
Leur gloire pourra-t-elle donc pâlir ?
Oh la charge sauvage qu'ils ont menée !
Le monde en est émerveillé.
Honorez donc leur folle charge !
Honneur à la Brigade Légère,
[Honneur] aux nobles six cents !
Déclaration du ministère des Relations
extérieures de Cuba, 16 avril 2020
(extrait)
[...] [La pandémie] survient dans un monde où
les modes de production et de consommation sont
reconnus comme non durables et incompatibles avec
l'état d'épuisement des ressources naturelles dont
dépend la vie sur la planète, en particulier dans
les pays les plus industrialisés et parmi les
élites des pays en développement.
Avant que le premier malade ne soit identifié, on
dénombrait 820 millions de personnes
souffrant de la faim dans le monde, 2,2
milliards privées des services d'eau
potable, 4,2 milliards sans services
d'assainissement gérés de manière sûre, et 3
milliards sans installations de base pour le
lavage des mains.
Ce scénario est d'autant plus inacceptable que
l'on sait qu'à l'échelle mondiale,
environ 618,7 milliards de dollars sont
destinés chaque année à la seule publicité, ainsi
que 1,8 billion de dollars aux dépenses
militaires et en armements, des dépenses qui sont
totalement inutiles pour combattre la menace de la
COVID-19, qui a déjà fait des dizaines de milliers
de morts.
Le virus ne fait pas de distinction entre les uns
et les autres. Il ne fait pas de distinction entre
riches et pauvres, mais ses effets dévastateurs se
multiplient là où se trouvent les plus
vulnérables, ceux qui perçoivent le moins de
revenus, dans le monde pauvre et sous-développé,
dans les poches de pauvreté des grandes villes
industrialisées. Il se fait sentir avec une force
particulière là où les politiques néolibérales et
la réduction des dépenses sociales ont limité la
capacité de l'État en matière de gestion publique.
Il fait le plus grand nombre de victimes là où
les budgets gouvernementaux pour la santé publique
ont été réduits. Il cause des dommages économiques
plus importants là où l'État n'a pas ou très peu
d'options pour venir au secours de ceux qui
perdent leur emploi, ferment leur entreprise et
souffrent de la réduction ou de la suppression
dramatique de leurs sources de revenus
personnelles et familiales. Dans les pays plus
développés, il provoque plus de décès chez les
pauvres, les immigrants et, plus particulièrement
aux États-Unis, chez les Afro-américains et les
Hispaniques.
Comme facteur aggravant, la communauté
internationale est confrontée à cette menace
mondiale à un moment où la plus grande puissance
militaire, économique, technologique et de
communication du monde mène une politique
étrangère visant à fomenter et à promouvoir les
conflits, les divisions, le chauvinisme et les
positions suprémacistes et racistes.
À l'heure où la lutte contre la pandémie à
l'échelle mondiale exige de favoriser la
coopération et de stimuler le rôle important des
organisations internationales, en particulier les
Nations unies (ONU) et l'Organisation mondiale de
la santé (OMS), l'actuelle administration des
États-Unis s'attaque au multilatéralisme et
cherche à discréditer le leadership reconnu de
l'OMS. Elle persiste, en outre, dans son intention
mesquine de profiter du moment pour imposer sa
domination et attaquer les pays avec lesquels elle
a des divergences. [...]
Pour le texte complet de la déclaration cliquer ici.
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