Partout au pays, les Cubains répondent à l’appel de la patrie et de son président
– Granma –
Les Cubains de tous les coins du pays expriment énergiquement leur rejet des lâches tentatives des ennemis de la Révolution de provoquer le chaos social.
« Les rues de Cuba appartiennent aux révolutionnaires et nous les défendrons », disent-ils. Granma rapporte ce qui suit des rues de La Havane :
Il n’a pas été nécessaire de lancer l’alerte dans les rues de La Havane. Spontanément, les révolutionnaires se sont rassemblés à l’intersection de Reina et Prado, près de la fontaine en face de l’hôtel Saratoga qui se trouve à côté du Capitole. Là, ils ont répondu dignement à un groupe de mercenaires, de lumpens et de contre-révolutionnaires, au service de l’impérialisme yankee, qui, avec le slogan creux de « liberté, patrie et vie », ont essayé de troubler l’ordre public le dimanche 11 juillet dans l’espoir que le peuple se joigne à eux.
La réponse révolutionnaire ne s’est pas fait attendre, comme celle de Maydelis Gutiérrez, dont la tenue vestimentaire montrait son appartenance à la religion afro-cubaine dans l’invocation de l’Orisha Oshún, qui a scandé à tue-tête : « Je suis Fidel ! »
Elle a dit à Granma qu’elle était là « pour défendre la Révolution cubaine à n’importe quel prix nécessaire, prête à donner même mon sang et à donner la réponse que ces vermines méritent ».
À ses côtés, Arelys Mesa a dit ressentir un profond malaise et une grande honte de voir la bande de mercenaires se joindre aux ennemis de la Patrie et tenter de créer le désordre. « Ils ne pourront pas détourner le pays de la lutte contre la pandémie, la lutte pour sauver des vies, mais nous sommes mobilisés pour sortir dans les rues pour nous battre, afin que le monde sache que nous sommes nés pour gagner », a-t-elle déclaré à Granma.
Anierka Fernandez del Monte, membre de la Fédération syndicale, a dit que le mouvement syndical ne permettra jamais aux contre-révolutionnaires d’occuper un millimètre de nos rues. « Nous sommes ici en reconnaissance à Fidel, Raul et de notre président Miguel Diaz-Canel, pour affronter toute provocation impérialiste. Nous ne reculerons pas, nous les affronterons, nous triompherons et nous gagnerons, car notre cause est juste. »
Après le trouble momentané de l’ordre public sur le boulevard devant l’hôtel Saratoga et le Capitole national, plusieurs provocateurs ont résisté à l’arrestation et ont agressé les forces de la police nationale révolutionnaire lorsqu’ils ont été arrêtés pour avoir troublé la paix.
« Le fait est que nos ennemis n’ont de cesse d’essayer de provoquer des troubles sociaux, profitant de la situation complexe que traverse notre pays en raison de la grave crise épidémiologique de la COVID-19 qui ravage le monde. Dans notre cas, la situation est aggravée par un blocus économique, commercial et financier inhumain imposé à Cuba par le gouvernement des États-Unis depuis près de 60 ans, dans le but malsain d’empêcher ou d’entraver autant que possible l’arrivée d’aliments, de carburant et de médicaments dans le pays », écrit Granma.
Face à cette réalité difficile, Carlos Arguedo Perez a dit à Granma qu’« il n’y a pas de peur dans notre peuple, il n’a pas peur, les rues appartiennent au peuple cubain. Personne n’a besoin de me convoquer. L’ordre est donné, parce que je me bats pour l’avenir de notre nation, pour l’avenir de ma famille, de mes compatriotes. L’empire américain ne sera jamais capable de nous vaincre. Nous sommes un pays uni et fort. »