44e élection générale
Le salissage comme dernier recours pour influencer l’élection
Dans cette élection, aucun des principaux partis cartellisés n’atteint un objectif donné ou une position gagnante. C’est parce qu’ils sont si opportunistes et centrés sur eux-mêmes que tous les moyens sont bons pour accaparer le pouvoir, ce que le corps politique méprise.
Le désespoir s’installe et certaines forces font du salissage à propos du manque de jugement de Justin Trudeau dans la conclusion d’un accord en 2016 permettant la publication d’un livre sur lui en Chine. L’ensemble de la classe dirigeante, qui n’agit que dans son propre intérêt, est corrompue et prête à tout pour se placer en position de pouvoir, et c’est maintenant Justin Trudeau qui devient la cible une fois de plus et est accusé de n’agir que dans son propre intérêt et d’être un agent de la Chine. En même temps, tandis que la classe dirigeante cherche désespérément un sauveur qui pourra prétendre à un mandat pour gouverner par décrets en faveur d’intérêts privés étroits, plusieurs rats ont commencé à quitter le navire libéral. On ne sait pas qui paie pour le salissage et la question se pose. Assistons-nous à une autre tentative de révolution de palais au sein du Parti libéral ? À une tentative de dernière heure de faire passer les conservateurs ? Ou les deux ?
Quoi qu’il en soit, cela montre que sous le règne des intérêts privés étroits, tous les moyens sont bons pour accaparer le pouvoir. Mais pour le corps politique ce n’est pas une position gagnante.
L’offensive néolibérale antisociale a permis à des intérêts privés étroits de prendre le contrôle des fonctions de l’État pour contrôler directement leurs rivaux et tirer profit de toutes les décisions prises. Le résultat est qu’il n’y a plus de politique comme telle. La classe dirigeante a lancé le corps politique à la dérive, sans amarres et sans cap. Le dénigrement, la violence et la corruption se font au nom d’idéaux élevés. Seuls la classe ouvrière et le peuple peuvent remettre les choses en ordre et rétablir le cap, car leurs réclamations à la société appellent à un développement de l’économie dans le sens de répondre aux besoins de toutes et tous. Eux seuls ont intérêt à défendre les droits de toutes et tous et à protéger l’environnement naturel et social en plaçant le facteur humain/conscience sociale au centre de toutes les considérations et de toutes les activités.
Dans cette élection, aucun des partis cartellisés ne peut atteindre un objectif ou une position gagnante. Rejetons-les ! Votons pour des candidates et des candidats qui représentent le renouveau politique et intensifions la lutte politique pour les droits de toutes et tous en nous exprimant directement en notre nom !