Dans l’actualité le 15 mai
74e anniversaire de la Nakba – la catastrophe
Brisons le silence ! Non aux colonies et aux crimes d’Israël ! Non à la définition des droits humains du Canada et à l’inacceptable ordre international «fondé sur des règles»!
Le 15 mai est l’anniversaire de la Nakba, la Catastrophe, une honte dans les annales des relations internationales jusqu’à aujourd’hui. Voir les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et les grandes puissances européennes fermer les yeux sur les colonies illégales, émettre de frêles protestations et, maintenant, face à des crimes encore plus flagrants, rester silencieux alors qu’Israël procède à des expulsions massives de la région de Masafer Yatta en Cisjordanie, pour accaparer encore des terres palestiniennes, c’est être témoin de crimes qui exposent la politique étrangère et le bilan de ces puissances, dont le Canada, en matière de droits humains. Il est également inadmissible de garder le silence pendant que la Haute Cour de « justice » d’Israël (une appellation incompréhensible) affirme que ces crimes peuvent se poursuivre en toute légalité.
Le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste) condamne le silence du gouvernement canadien sur les expulsions massives de Masafer Yatta en Cisjordanie et sur les autres crimes commis par Israël qui intensifie sa campagne pour déposséder entièrement le peuple palestinien et l’éliminer en tant que peuple qui affirme son droit d’être et exige à juste titre la reconnaissance de son droit de retour. Il est du devoir du Canada de faire tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que les colonies sont condamnées comme illégales, peu importe ce que la Haute Cour d’Israël déclare. Il est du devoir du Canada de condamner les expulsions violentes, l’assassinat de la Palestino-américaine Shireen Abu Akleh, journaliste pour Al-Jazeera, ainsi que les agressions contre les participants à ses funérailles, les meurtres et l’emprisonnement d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens.
Le PCC(M-L) appelle les Canadiens et les Québécois à s’opposer aux tentatives du Canada d’isoler ceux qui soutiennent la résistance palestinienne en adoptant des définitions inacceptables de la haine, de la haine en ligne et de l’antisémitisme qui confondent l’opposition aux crimes sionistes et la critique d’Israël avec l’antisémitisme. Le PCC(M-L) appelle les Canadiens et les Québécois à s’opposer à la promulgation, à leur insu, de lois qui sont fondées sur des positions politiques et idéologiques intéressées et inacceptables. Il est grand temps que tous les membres des partis politiques du Canada dénoncent de telles choses. En tant qu’individus, ils sont eux-mêmes diffamés et isolés et leur réputation est ruinée lorsqu’ils prennent la parole pour défendre les Palestiniens. En tant qu’individus, leurs propres droits sont bafoués parce qu’ils n’ont pas leur mot à dire sur ces questions. Le statu quo officiel qui permet de tolérer les crimes commis par l’État d’Israël et qui oblige tout le monde à se soumettre à de telles choses doit être brisé.
Israël a depuis longtemps tourné le dos à toute responsabilité envers le droit international sur les pays occupants. Depuis sa fondation, il a violé tous les principes qui ont été établis comme conditions à son existence en tant qu’État. Le soutien du Canada à ces crimes est fondé sur une interprétation intéressée des principes et des conditions établis. Ces politiques remettent en cause plus que toute autre ses prétentions en matière de droits humains, avec une réputation déjà en lambeaux. Le soutien du Canada aux crimes commis par Israël expose l’essence de sa conception des droits humains. Le gouvernement canadien va jusqu’à déclarer que ceux qui l’accusent de deux poids, deux mesures, comparant le soutien du gouvernement à l’expansion et à la politique des États-Unis et de l’OTAN en Ukraine et son manque de soutien aux Palestiniens qui luttent contre une occupation illégale, font preuve d’antisémitisme ! En fait, cela montre que, dans les deux cas, ses agissements n’ont rien à voir avec la défense des droits qui appartiennent à tous du fait qu’ils sont humains. Le droit de retour des Palestiniens est un droit humain. Le droit des Palestiniens de résister à un occupant illégal est un droit humain. Le droit des Palestiniens à la justice est un droit humain.
Défendons le droit d’être et le droit de retour des Palestiniens !
Condamnons les crimes d’Israël !
Brisons le silence !
LML Quotidien, affiché le 15 mai 2022.
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