Dans l’actualité le 14 avril
Déclarations sur la décision de suspendre la Fédération de Russie de son siège au Conseil des droits de l’homme
La République populaire démocratique de Corée
Le ministre des Affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a publié le 11 avril le communiqué de presse suivant :
Lors de la session extraordinaire d’urgence à l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) du 7 avril, une « résolution » appelant à la suspension des droits d’adhésion de la Fédération de Russie au Conseil des droits de l’homme des Nations unies a été adoptée de façon sommaire.
L’adoption de cette « résolution » menée par les États-Unis et l’Occident est un acte déraisonnable visant des fins politiques partiales et unilatérales, dénuées de tout fondement scientifique ou de valeur juridique.
Ce que les États-Unis cherchent ultimement à accomplir est on ne peut plus clair.
L’objectif est d’isoler les pays et les forces indépendants qui les contestent dans l’arène internationale, dans le but de conserver l’ordre hégémonique illégal et inhumain dirigé par les États-Unis.
Nous nous sommes déjà opposés de façon ferme à l’adoption de la « résolution » anti-russe parce qu’elle constitue un summum de politisation des droits humains, de la sélectivité et du deux poids deux mesures.
En fait, les États-Unis, les plus grands transgresseurs des droits humains, sont depuis longtemps disqualifiés lorsqu’il s’agit de parler de droits humains.
Le retour des États-Unis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU a eu comme grave conséquence de ternir la réputation de l’arène des droits humains qu’est l’ONU et de causer du trouble partout dans le monde, plutôt que de promouvoir les droits humains à l’échelle internationale.
Cette fois-ci, l’adoption de la « résolution » anti-russe a une fois de plus corroboré que les États-Unis n’ont aucun intérêt quel qu’il soit à l’amélioration de véritables droits humains, à l’apaisement de la tension ou à la garantie de la paix, mais visent plutôt à poursuivre leurs propres intérêts en fomentant la confrontation et la méfiance et en incitant les pays les uns contre les autres.
La paix et la stabilité ne se matérialiseront jamais dans le monde à moins que les États-Unis ne cessent d’être arrogants et arbitraires et d’utiliser à mauvais escient les organisations internationales.
Les organisations internationales, dont l’obligation est de promouvoir l’égalité, l’unité et la coopération entre États souverains et de réaliser la justice internationale et la paix, ne doivent jamais être mal utilisées en fonction des objectifs politiques malhonnêtes de certaines forces.
Les Nations unies et les organisations internationales ne doivent plus être utilisées à nouveau à mauvais escient comme un moyen pour les États-Unis d’exercer une pression politique sur les pays qu’ils n’aiment pas, de les menacer et de les faire chanter à leur guise.
(Traduit de l’anglais par LML)
(LML Quotidien, affiché le 14 avril 2022)
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