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Des ressortissants canadiens recrutés pour combattre illégalement dans des guerres à l’étranger
Les cercles dirigeants du Canada et leurs médias monopolisés se vantent une fois de plus que certains citoyens canadiens sont « héroïques » parce qu’ils ont rejoint joints illégalement les forces qui combattent en Ukraine. Auparavant, en 2014, les éloges pour les « Canadiens héroïques » qui combattaient illégalement à l’étranger étaient réservés aux quelques 145 « soldats isolés » qui se rendaient en Israël pour aider à commettre des crimes de guerre contre le peuple palestinien.
Les enrôlements illégaux associés à l’Ukraine sont promus depuis un certain temps. Le 26 février 2014, le Globe and Mail a publié un article en première page qui s’étendait sur trois pages intitulé « Comment les Canadiens privés aident l’effort de guerre de Kiev ». Tout en mentionnant le « nationalisme parfois extrême » des combattants étrangers canadiens, l’article les vantait comme « réputés pour leur bravoure ». Cette allusion hypocrite à leur « nationalisme extrême » faisait référence au fait que certains néonazis occupaient déjà d’importants postes gouvernementaux en Ukraine, alors que les bataillons ouvertement nazis étaient intégrés aux forces armées ukrainiennes.
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Un combattant canadien cité dans l’article du Globe and Mail de 2014 a ouvertement déclaré être un « national-socialiste » et avoir combattu dans la brigade Azov d’Ukraine. La brigade Azov, dirigé par l’organisation extrémiste Patriotes d’Ukraine, considère les Juifs et les autres minorités comme des « sous-hommes » et appelle à une croisade blanche et chrétienne contre eux. Les membres arborent trois symboles nazis sur l’insigne de leurs uniformes : un crochet de loup inversé, un soleil noir (ou « Hakensonne ») et le titre de Corps noir, qui était utilisé par la Waffen-SS.
La loi canadienne interdit explicitement le recrutement de ressortissants canadiens pour servir dans les armées étrangères – ou plus précisément avec « un État étranger en guerre contre un État ami » – et « prévoit des amendes allant de 500 dollars à deux ans d’emprisonnement pour la délivrance, la restriction, l’annulation et la saisie de passeports, que ce soit au Canada ou ailleurs. » Dans le contexte de l’asservissement du Canada à l’impérialisme américain, le terme « État ami » se traduit inévitablement dans la pratique par un soutien à tout État qui appuie la réaction et les objectifs impérialistes. La loi pertinente est la Loi sur l’enrôlement à l’étranger (1985), modifiée de la Loi sur l’enrôlement à l’étranger de 1936, elle-même fondée sur la British imperial Foreign Enlistment Act de 1870, étendue par décret impérial à toutes les dominions, y compris le Canada.
La Loi sur l’enrôlement à l’étranger du Canada a toujours été utilisée par les cercles dirigeants pour soutenir la réaction et s’opposer à tout ce qui est progressiste, en l’imposant, en la suspendant ou en l’ignorant. Elle a d’abord été imposée par les colonialistes britanniques dans les années 1860 pour empêcher les États-Unis de recruter des Canadiens, en particulier des Afro-Américains en fuite, pour combattre la Confédération esclavagiste. En 1861, le colonel Arthur Rankin, un député canadien, a entrepris de lever un régiment de 1 600 lanciers pour servir dans l’Union. Il est rapidement arrêté pour avoir violé la British imperial Foreign Enlistment Act .
L’utilisation la plus notoire de la Loi sur l’enrôlement à l’étranger du Canada a été contre les 1 300 travailleurs canadiens progressistes et les autres personnes qui sont allés combattre dans la guerre contre le fascisme en Espagne dans la célèbre Brigade MacKenzie-Papineau. À l’époque, les nazis hitlériens soutenaient ouvertement les fascistes espagnols. Le gouvernement de MacKenzie King a déclaré que les volontaires antifascistes commettaient un acte criminel, leur a retiré leur passeport et a demandé à la GRC de s’opposer à leur retour au Canada. Pour leur acte désintéressé, les volontaires antifascistes et leurs familles ont été punis à l’époque et pendant des générations par le refus de reconnaissance, de pensions et de prestations médicales. Le gouvernement canadien et les médias de l’époque ont diabolisé leurs motivations et leurs croyances politiques, alors qu’aujourd’hui le gouvernement Trudeau et les médias monopolistiques acclament ceux qui se battent pour Israël et l’Ukraine comme personnifiant les « valeurs canadiennes ».
La Loi sur l’enrôlement à l’étranger a été suspendue par le Cabinet fédéral en 1940 pour permettre aux Canadiens d’aider le gouvernement finlandais de Mannerheim, collaborateur des nazis, qui combattait l’Union soviétique, alliée du Canada en temps de guerre, ce qui correspondait certainement à la définition d’un « État ami ». Elle a de nouveau été suspendue en 1948 pour faciliter l’enrôlement des Canadiens dans les forces armées israéliennes qui s’efforçaient de conquérir la Palestine. La Loi a été ignorée pendant la guerre du Vietnam, au cours de laquelle un nombre inconnu de Canadiens ont rejoint les forces impérialistes américaines. Ils ont été obligés de choisir une fausse « ville d’origine américaine » à inscrire dans leur dossier militaire américain pour cacher leur pays d’origine.
Cette activité la plus récente au nom de l’Ukraine, en provenance du Canada, se déroule manifestement avec la pleine approbation et les acclamations des cercles dirigeants au Canada, même si elle viole leurs propres lois. Ce n’est pas une surprise. Tout comme Justin Trudeau est bien connu pour être un partisan inconditionnel des crimes de guerre israéliens, il est également un partisan inconditionnel du gouvernement ukrainien infiltré par les nazis.
(LML Quotidien, affiché le 6 mars 2022)
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