Dans l’actualité
Enquête sur la population active, janvier 2022
Pertes d’emploi importantes durant le mois de janvier
Le chômage soudain bouleverse la vie des travailleurs en provoquant une véritable insécurité, des difficultés et du stress. La perte de revenu, les problèmes pour bénéficier des prestations de chômage et la recherche d’un nouvel emploi créent une détresse dans la vie des travailleurs. Il s’agit d’attaques contre le bien-être physique et mental des membres de la classe ouvrière et c’est une raison de plus de lutter pour une nouvelle direction de l’économie qui répond aux besoins et aux droits de toutes et tous, notamment une sécurité d’emploi et de revenus garantie en toutes circonstances.
Le nombre de travailleurs actifs au Canada a diminué de 200 000 pour atteindre 19 176 000 au cours du premier mois de 2022. Le taux de chômage a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 6,5 %. La totalité de la baisse a été enregistrée parmi les employés du secteur privé.
Le nombre total de travailleurs officiellement considérés comme chômeurs a augmenté de 106 000 (+8,6 %) pour atteindre 1,34 million. Pour être considéré comme officiellement au chômage, un travailleur doit rechercher activement un emploi pendant la période de l’enquête.
Statistique Canada écrit : « Les reculs de l’emploi observés en janvier ont été principalement attribuables à l’Ontario et au Québec, et le secteur des services d’hébergement et de restauration a été le secteur le plus durement touché. Les jeunes et les femmes du principal groupe d’âge actif, qui étaient plus susceptibles que les autres groupes démographiques de travailler dans les secteurs touchés par les mesures de santé publique en place en janvier, ont subi les répercussions les plus importantes.
« Le nombre de personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 620 000 (+66,1 %) en janvier. Il s’agit de la plus forte hausse depuis mars 2020. Le total des heures travaillées a reculé de 2,2 % après s’être situé à des niveaux observés avant la COVID-19 en novembre et en décembre 2021. »
Les secteurs de services ont perdu 223 000 emplois, avec les pertes les plus importantes dans les services d’hébergement et de restauration (-113 000), l’information, la culture et les loisirs (-48 000) et le commerce de détail (-26 000). Les secteurs de la production de biens ont vu une augmentation de 23 000 emplois. L’emploi dans son ensemble a diminué en Ontario, au Québec, à Terre-Neuve et Labrador, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.
Statistique Canada écrit : « Les reculs de l’emploi observés en janvier ont été principalement attribuables à l’Ontario et au Québec, et le secteur des services d’hébergement et de restauration a été le secteur le plus durement touché. Les jeunes et les femmes du principal groupe d’âge actif, qui étaient plus susceptibles que les autres groupes démographiques de travailler dans les secteurs touchés par les mesures de santé publique en place en janvier, ont subi les répercussions les plus importantes.
« Le nombre de personnes qui étaient en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 620 000 (+66,1 %) en janvier. Il s’agit de la plus forte hausse depuis mars 2020. Le total des heures travaillées a reculé de 2,2 % après s’être situé à des niveaux observés avant la COVID-19 en novembre et en décembre 2021. »
Les secteurs de services ont perdu 223 000 emplois, les pertes les plus importantes étant enregistrées dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration (-113 000), de l’information, de la culture et des loisirs (-48 000) et du commerce de détail (-26 000). Le secteur de la production de biens a vu l’emploi augmenter de 23 000 postes. L’emploi dans son ensemble a diminué en Ontario, au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard.
Le recul de l’emploi de 200 000 personnes comprenait 117 000 travailleurs à temps partiel et 83 000 travailleurs à temps plein. Les jeunes ont été particulièrement touchés, avec une perte de 93 000 emplois à temps partiel et de 46 000 emplois à temps plein. Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a augmenté de 2,5 points de pourcentage pour atteindre 13,6 %.
Les jeunes ont connu des baisses notables du travail à temps partiel (-93 000 ; -7,1 %) et du travail à temps plein (-46 000 ; -3,5 %). Les baisses d’emploi étaient similaires chez les adolescents (15 à 19 ans) et les jeunes dans la vingtaine (20 à 24 ans), ainsi que chez les jeunes hommes et les jeunes femmes. Le recul de l’emploi chez les jeunes en janvier a fait baisser leur taux d’emploi global de 3,2 points de pourcentage pour le porter à 55,4 %. (Note : Statistique Canada définit le taux d’emploi comme le nombre de personnes ayant un emploi en pourcentage de la population âgée de 15 ans et plus. Le taux pour un groupe particulier (par exemple, les jeunes de 15 à 24 ans) est le nombre de personnes employées dans ce groupe en pourcentage de la population de ce groupe).
Les femmes âgées de 25 à 54 ans ont également connu une augmentation de leur taux de chômage (+0,6 point de pourcentage pour atteindre 5,3 %). L’emploi à temps partiel a diminué de 43 000 emplois chez les femmes du groupe d’âge principal de 25 à 54 ans. L’emploi a également diminué chez les femmes âgées de 25 à 54 ans en janvier, dans des emplois entièrement à temps partiel (-43 000 ; -4,3 %).
Dix pour cent des salariés ont été absents de leur travail pour cause de maladie ou d’incapacité au cours du mois. Statistique Canada écrit : « Les absences du travail en raison d’une maladie ou d’une incapacité – c’est-à-dire pour toute raison de santé à court ou à long terme – suivent généralement une tendance saisonnière et atteignent habituellement un sommet pendant l’hiver. Toutefois, à mesure que le variant Omicron de la COVID-19 s’est propagé dans l’ensemble du pays, les absences en raison d’une maladie ou d’une incapacité ont atteint des niveaux records en janvier.
« En particulier, 1 employé sur 10 (10,0 %) était absent de son emploi pour la totalité ou une partie de la semaine de référence de janvier en raison d’une maladie ou d’une incapacité, ce qui dépassait d’environ le tiers la moyenne observée pour janvier 2017, 2018 et 2019 (7,3 %). Avant janvier 2022, le plus haut niveau d’absences en raison d’une maladie ou d’une incapacité (8,1 %) jamais atteint avait été enregistré en mars 2020, au début de la pandémie de COVID-19 (données non désaisonnalisées).
« Les absences en raison d’une maladie ou d’une incapacité ont dépassé les niveaux habituellement observés en janvier de 5,6 points de pourcentage dans les services d’hébergement et de restauration (10,2 %) et de 5,4 points de pourcentage dans le commerce de détail (11,7 %), deux secteurs où une proportion élevée d’emplois requiert de travailler en proximité physique avec d’autres personnes. »
Le taux d’activité de la population âgée de 15 ans et plus a diminué de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 65,0 % en janvier. (Statistique Canada définit le taux d’activité comme le nombre de personnes qui ont un emploi ou en chômage proportionnellement à la population âgée de 15 ans et plus.)
(Forum ouvrier, affiché le 10 février 2022)