76e anniversaire du massacre de Deir Yassin le 9 avril 1948
Le massacre de Palestiniens par les sionistes à Deir Yassin était un prélude à la Nakba
Deir Yassin est en ruine après le massacre perpétré par les terroristes sionistes.
Deir Yassin était un village arabe situé à la périphérie de Jérusalem-Ouest, non loin de l’autoroute qui relie Jérusalem à la côte méditerranéenne de la Palestine. Il a été l’une des premières des centaines de localités palestiniennes à faire l’objet d’un nettoyage ethnique systématique par les sionistes en 1948 en vue de la création de l’État d’Israël. Ce nettoyage ethnique est connu sous le nom de Nakba (Catastrophe).
Ce qui suit est un extrait de l’article « Le massacre de Deir Yassin 09.04.1948 », publié le 10 avril 2010 par Reham Alhelsi sur son blog A Voice from Palestine. Il est traduit de l’anglais par Le Marxiste-Léniniste. Reham Alhelsi est une planificatrice régionale qui travaillait à l’époque comme directrice des programmes pour la Société des travailleuses palestiniennes pour le développement.
Les événements de Deir Yassin et tous les crimes commis par les sionistes depuis montrent clairement que la brutalité et le génocide à Gaza aujourd’hui, en 2024, ne sont pas une aberration, ils sont la base sur laquelle Israël a été fondé et continue d’exister, avec la complicité des grandes puissances, une situation à laquelle il faut mettre fin une fois pour toutes.
Depuis l’arrivée du premier sioniste en Palestine, des centaines de massacres ont été commis contre des civils non armés au nom d’« Israël », faisant de cette entité un synonyme de mort et de destruction. L’un des pires massacres commis par les sionistes contre des Palestiniens est celui de Deir Yassin. Des civils palestiniens sans défense ont été torturés avant d’être massacrés et leurs corps mutilés. Des femmes et des enfants ont été violés, des bébés ont été massacrés et des femmes enceintes ont été tuées à la baïonnette.
Deir Yassin, un village palestinien situé à la périphérie de Jérusalem, comptait environ 750 habitants la veille du 9 avril 1948. Il était entouré de six colonies sionistes, dont la plus proche était Givat Saul, et les colons sionistes avaient bloqué la principale route d’accès reliant Deir Yassin à Jérusalem, plaçant le village sous un blocus presque total. Pour se protéger des attaques des sionistes, les villageois de Deir Yassin ont formé une garde locale avec quelques vieux fusils et très peu de munitions. Parce que le village était entouré de nombreux colons sionistes, qu’il était assiégé et continuellement menacé et que les villageois avaient peu de moyens de se protéger, Deir Yassin a conclu un pacte de non-agression avec les colons sionistes un mois seulement avant le massacre.
Néanmoins, le 9 avril 1948, dans le cadre d’une opération conjointe baptisée « opération Unité », les trois bandes terroristes de l’Irgoun, du Lehi (Stern) et de la Haganah (future armée terroriste sioniste) ont attaqué le paisible village avec pour objectif de tuer le plus grand nombre possible de Palestiniens et de forcer les autres à quitter leurs foyers et leurs terres. À 4 h 30 le matin du vendredi 9 avril 1948, alors que les villageois dormaient, les bandes terroristes ont encerclé Deir Yassin. Les Palestiniens se sont réveillés au son de haut-parleurs leur ordonnant de quitter le village, et les habitants qui ne se doutaient de rien sont sortis de chez eux pour voir ce qui se passait, et c’est alors que le massacre a commencé.
L’Irgoun a attaqué le village par le sud-est et le Stern par l’est tandis que la Haganah bombardait le village avec des mortiers. Les gardes palestiniens du village ont tenté de protéger les habitants et d’arrêter les bandes sionistes. Ils se sont battus héroïquement, mais n’ont eu guère de chance avec leur armement de fortune face à trois bandes terroristes pleinement armées. Les sionistes ont ouvert le feu sur tous ceux qui tentaient de s’échapper du village, puis ils sont entrés dans le village et ont commencé leur « nettoyage » : ils sont passés d’une maison à l’autre, violant les femmes, massacrant les enfants et tuant tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur à la mitraillette et au couteau. Des familles entières ont été alignées contre le mur et exécutées. Les femmes enceintes ont été tuées à la baïonnette et les corps des enfants ont été mutilés. L’argent et les bijoux ont été arrachés aux corps des victimes et d’autres biens personnels ont été volés avant que les maisons ne soient incendiées. Sur les 144 maisons de Deir Yassin, au moins 15 ont été dynamitées pendant que leurs habitants étaient encore à l’intérieur. Un des officiers britanniques chargés d’interroger les survivants, l’inspecteur général adjoint Richard Catling, l’a confirmé :
« L’enregistrement des déclarations est également entravé par l’état hystérique des femmes qui fondent en larmes à tout instant. Il ne fait cependant aucun doute que de nombreuses atrocités sexuelles ont été commises par les attaquants juifs. Beaucoup de jeunes écolières ont été violées puis battues. De vieilles femmes ont aussi été battues. On raconte qu’une jeune fille a été littéralement déchirée en deux. De nombreux enfants en bas âge ont été battus et tués. J’ai également vu une vieille femme […] qui avait été battue à coups de crosse de fusil sur la tête. Des bracelets ont été arrachés aux bras des femmes, des bagues ont été enlevées à leurs doigts, et certaines avaient les oreilles coupées parce qu’on leur a arraché des boucles d’oreilles[1]. »
Le corps de quelques-unes des centaines de personnes tuées par les sionistes à Deir Yassin
Au cours du massacre, des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées ont été tués de sang-froid et de manière horrible, et des centaines de personnes ont été blessées. Le nombre de victimes est contesté. La plupart des sources estiment le nombre de martyrs à 254, dont 25 femmes enceintes tuées à la baïonnette et 52 enfants battus et mutilés devant leur mère avant d’être décapités et leur mère tuée.
« Un médecin de la Croix-Rouge, arrivé au village le deuxième jour et qui a été témoin du « nettoyage », selon l’expression utilisée par un des terroristes, donne un récit glaçant du massacre. Il raconte que le « nettoyage » a été fait avec mitrailleuses, grenades et couteaux. Le ventre des femmes a été ouvert et les bébés ont été massacrés dans les mains de leur mère impuissante. Environ 250 personnes ont été assassinées de sang-froid[2], dont 25 femmes enceintes qui ont reçu un coup de baïonnette dans l’abdomen alors qu’elles étaient encore en vie. 52 enfants ont été mutilés sous les yeux de leur propre mère, puis tués et décapités. Leurs mères ont à leur tour été massacrées et leurs corps mutilés. Une soixantaine d’autres femmes et filles ont également été tuées et leurs corps mutilés[3]. »
L’ONU et la Croix-Rouge, dont les représentants ont été parmi les premiers à entrer dans le village après le carnage, confirment que le nombre de victimes avoisinait les 250. D’autres sources plus récentes parlent d’environ 120 martyrs […] et disent que le nombre de victimes a été exagéré délibérément par les terroristes sionistes pour semer la terreur parmi les Palestiniens du monde entier. Le nettoyage ethnique était l’un des objectifs déclarés du massacre, et les atrocités commises à Deir Yassin ont été utilisées pour forcer les habitants d’autres villages palestiniens à fuir par crainte de subir le même sort. Après le massacre, des bandes de terroristes sionistes sont allées d’un village à l’autre, ordonnant aux Palestiniens de partir « ou subir le sort de Deir Yassin »[4], avertissant les habitants par des haut-parleurs : « La route de Jéricho est toujours là, fuyez Jérusalem avant que vous ne soyez tués, comme les habitants de Deir Yassin[5]. » Lors de l’expulsion des habitants de Ramleh et de Lydd en juillet 1948, Sari Nair, originaire de Ramleh, se souvient qu’ils ont été chassés de leur maison par un soldat sioniste qui leur a dit de partir : « Sinon, vous savez ce qui va se passer. Ce qui s’est passé à Deir Yassin vous arrivera[6]. »
En plus des personnes massacrées dans leur maison, 25 hommes ont été rassemblés par les terroristes sionistes, embarqués dans un camion et paradés à travers Jérusalem dans une sorte de « parade de la victoire » avant d’être exécutés dans une carrière avoisinante et enterrés dans une fosse commune. Des témoins oculaires ont rapporté qu’environ 150 femmes et enfants ont été paradés nus dans les quartiers juifs de Jérusalem. « Les maraudeurs ont rassemblé les femmes et les filles encore en vie et, après les avoir déshabillées, les ont mises dans des voitures ouvertes, les conduisant nues dans les rues du quartier juif de Jérusalem, où elles ont été soumises aux moqueries et aux insultes des spectateurs. Beaucoup ont pris des photos de ces femmes[7]. Cinquante-cinq enfants ayant survécu au massacre ont été laissés à la porte de Mendelbaum. Six de ces orphelins sont allés frapper à la porte de la Palestinienne de Jérusalem Hind Al-Husseini pour y trouver refuge. Après avoir entendu parler du massacre, Hind Al-Husseini est partie à la recherche des autres enfants et, après les avoir trouvés, a décidé de s’occuper d’eux tous. Sa famille lui a donné le manoir de son grand-père, Dar Al-Husseini (la maison Husseini), où elle est née et qu’elle a rebaptisé Dar Al-Tifl Al-Arabi (la maison de l’enfant arabe). Hind Al-Husseini a consacré toute sa vie aux orphelins de Deir Yassin et aux autres enfants palestiniens.
Lorsque la nouvelle du massacre s’est répandue, le Comité international de la Croix-Rouge a demandé que son représentant Jacques de Reynier soit autorisé à entrer dans le village et à faire enquête sur ce qui s’était produit. L’Agence juive – qui prétendait n’avoir rien à voir avec le massacre et l’avoir publiquement « condamné » – a fait de son mieux pour empêcher une enquête sur le massacre et a retardé l’octroi de la permission de 24 heures pour donner aux terroristes sionistes le temps d’effacer toutes les traces de leurs actes (ce que le gouvernement sioniste et ses Forces d’occupation israéliennes font depuis après chaque massacre : une condamnation publique suivie d’une enquête menée par eux-mêmes qui les disculpe du massacre tout en empêchant une enquête indépendante). Mais les preuves du massacre étaient visibles partout ; elles étaient si horribles que les tentatives de les effacer ont échoué. Les sionistes ont même essayé de changer les repères du village pour que le représentant de la Croix-Rouge ne trouve pas la citerne du village qu’ils ont barricadée. Mais Jacques de Reynier l’a trouvée et a témoigné avoir trouvé les corps mutilés et des parties de corps de 150 femmes, enfants et personnes âgées. D’autres corps ont été retrouvés sous les décombres des maisons détruites et beaucoup ont été dispersés dans les rues du village. Des dizaines de corps ont également été retrouvés dans la fosse commune de la carrière.
Pendant que le massacre se déroulait, le commandant britannique des troupes terrestres du Mandat et l’Agence juive étaient au courant de ce qui se passait, mais n’ont rien fait pour l’arrêter. Lorsque la nouvelle du massacre s’est répandue et que les détails sordides de ce qui s’était passé ont été rendus publics, ils ont « dénoncé » le massacre et nié en avoir eu connaissance. La Haganah, les forces armées de l’Agence juive, a également « condamné » le massacre et nié toute relation ou connaissance de celui-ci. Les dirigeants de la Haganah ont tenté de dissimuler leur rôle dans le massacre et ont affirmé qu’ils n’étaient entrés dans Deir Yassin qu’après la fin du massacre, niant les affirmations de l’Irgoun et du Lehi selon lesquelles ils avaient participé à l’attaque. Ces autres groupes ont été furieux de ces affirmations et ont publié une lettre prouvant que le commandant de la Haganah était parfaitement au courant du plan d’attaque de Deir Yassin et qu’il l’avait même approuvé. Le chef de l’Irgoun, Menahem Begin, « a admis le 28 décembre 1950, dans une entrevue à la presse à New York, que l’incident de Deir Yassin avait été exécuté conformément à un accord entre l’Irgoun, l’Agence juive et la Haganah »[8]. En fait, l’attaque de Deir Yassin a reçu le nom de code « opération Unité » « pour démontrer l’unité entre la direction sioniste officielle et les deux groupes terroristes »[9].
Selon le « Plan Daleth », Deir Yassin et d’autres villages palestiniens devaient être occupés. Le « Plan Daleth » était le plan militaire principal des sionistes et contenait de nombreuses sous-opérations pour l’expulsion systématique du plus grand nombre possible de Palestiniens et l’accaparement du plus grand nombre possible de terres palestiniennes avant la fin du mandat britannique. Il donnait aux commandants militaires et aux bandes sionistes le feu vert pour massacrer et expulser les Palestiniens et détruire leurs villages et leurs villes. Ce plan et ses opérations ont entraîné le nettoyage ethnique de 213 localités palestiniennes (40 % de toutes les localités palestiniennes) et ont fait de 413 794 Palestiniens des réfugiés (54 % des réfugiés de la Nakba), ce qui en fait le principal plan à l’origine du nettoyage ethnique de la Palestine. Il a débuté le 1er avril 1948 et s’est achevé le 15 mai 1948. Il comprenait huit grandes opérations militaires contre des communautés palestiniennes, la première étant l’« opération Nahshon ». Cette opération « a été lancée pour créer et maintenir un corridor allant de Tel Aviv, sur la côte, à Jérusalem, à l’intérieur du pays. Cette opération comprenait l’occupation et la destruction des villages arabes situés dans ce corridor. Le massacre de Deir Yassin, le 10 avril, faisait partie de cette opération. Le 12 avril, les sionistes avaient expulsé environ 15 000 villageois arabes de ce corridor[10]. »
Le massacre de Deir Yassin est le premier d’au moins 17 autres massacres commis dans le cadre du « Plan Daleth ». Deux jours seulement après Deir Yassin, le 12 avril 1948, des unités terroristes sionistes ont tué 12 habitants de Khirbet Nasir Al-Din (région de Tibériade). Le lendemain, les bandes terroristes sionistes de l’Irgoun et du Lehi sont entrées dans le village et ont tué 50 de ses 90 habitants, les 40 autres ayant réussi à s’enfuir avant que le village ne soit entièrement détruit. Le « Plan Daleth » a été lancé par les terroristes sionistes alors que la Palestine était encore sous mandat britannique, c’est-à-dire sous protection britannique, mais l’armée et le gouvernement de Grande-Bretagne n’ont rien fait pour mettre fin aux attaques terroristes et aux massacres de Palestiniens. Au contraire, ils ont soutenu les terroristes sionistes en leur fournissant des armes et un entraînement militaire. En même temps, ils ont interdit aux Palestiniens de posséder des armes, les laissant sans défense.
Pendant le massacre, Deir Yassin a fait l’objet d’un nettoyage ethnique, a été rayé de la carte sioniste et a ensuite été repeuplé par des colons sionistes. Alors que la population indigène a été transformée en réfugiés qui sont aujourd’hui dispersés dans le monde entier, des colons sionistes originaires de Pologne, de Roumanie et de Slovaquie se sont installés dans les maisons des Palestiniens. L’ironie est que certaines des vieilles maisons de Deir Yassin ont été intégrées à un hôpital psychiatrique sioniste et que ces maisons, qui sont le lieu du massacre de leurs habitants, ont ensuite abrité un certain nombre de survivants de l’Holocauste souffrant de traumatismes mentaux.
Les milices terroristes sionistes qui ont commis le massacre étaient la Haganah, l’Irgoun et le Lehi. Ces gangs terroristes obtenaient la plupart de leur financement des États-Unis, tout comme aujourd’hui et, dans un cas, le gang terroriste du Lehi (Stern), a contacté Albert Einstein pour lui demander de l’aider à recueillir des fonds aux États-Unis. La réponse d’Einstein est arrivée un jour après le massacre de Deir Yassin : il a refusé d’aider « en qualifiant le gang Stern de terroristes et de criminels »[11].
La Haganah, en tant qu’unité armée de l’Agence juive, était dirigée par le chef politique de l’Agence juive, David Ben-Gourion, qui est devenu le premier premier ministre de l’entité sioniste. L’Irgoun était dirigée par Menachim Begin, qui est devenu le sixième premier ministre de l’entité sioniste. Le Lehi était dirigé par Yitzah Shamir, qui est devenu le septième premier ministre de l’entité sioniste. Selon Menahem Begin : « Le massacre était non seulement justifié, mais il n’y aurait pas eu d’État d’Israël sans la victoire de Deir Yassin »[12]. Et après le massacre, il a envoyé un message aux attaquants de Deir Yassin : « Acceptez les félicitations pour ce splendide acte de conquête. Dites aux soldats que vous êtes entrés dans l’histoire d’Israël. »
Personne n’a jamais été puni pour ce massacre et d’autres. Cette entité, dirigée par des criminels de guerre les uns après les autres depuis sa création, et toujours dirigée par des criminels de guerre, continue de prétendre ouvertement rechercher la paix et « simplement se défendre » lorsqu’elle tue des civils désarmés, que ce soit en Palestine, au Liban ou ailleurs. Deir Yassin n’était pas un incident isolé. Des centaines de massacres ont suivi et le massacre de Jénine (avril 2002) et le récent génocide de Gaza (décembre 2008) ne sont que deux exemples démontrant la nature sanguinaire du sionisme.
Le choix de Deir Yassin comme cible de cet horrible massacre ne fait que démontrer la nature de l’entité sioniste : Deir Yassin était connu comme un village pacifique et avait empêché les combattants palestiniens d’utiliser ses terres pour combattre les terroristes sionistes, en plus d’avoir signé un traité de non-agression avec les sionistes. Un jour avant le massacre, le dirigeant palestinien Abdel-Qader Al-Husseini avait été tué alors qu’il résistait aux sionistes dans la localité voisine d’Al-Qastal. Il avait attendu en vain le soutien des armées arabes qui l’avaient trahi et avaient trahi la Palestine, comme elles le font encore. Deir Yassin avait refusé d’aider Al-Husseini et les combattants palestiniens. Le village, entouré de plusieurs colonies sionistes, a peut-être vu dans la signature du pacte de non-agression le seul moyen de protéger ses habitants de la terreur sioniste. Néanmoins, les sionistes ont choisi Deir Yassin comme lieu du massacre qui devait servir d’exemple à tous les autres villages et villes palestiniens. Les sionistes ont choisi ceux qui avaient signé un traité de « non-agression » et, pour les remercier, les ont massacrés, ont violé leurs mères et leurs épouses, ont exhibé leurs enfants nus avant de les exécuter.
Monuments commémoratifs de Deir Yassin. À gauche et au centre : Monument commémoratif avec une sculpture en bronze d’un olivier déraciné, sur la rive du lac Seneca, dans l’État de New York. À droite : Monument commémoratif à Glasgow, en Écosse.
Deir Yassin est un rappel à tous les Palestiniens de la nature du sionisme et un avertissement pour tous ceux qui veulent négocier avec les sionistes ou signer des accords avec eux en disant que « les sionistes veulent la paix ». Il n’y a pas de paix avec cette entité et il n’y aura jamais de paix tant que le sionisme existera. Il ne peut y avoir de paix avec une entité dont la politique officielle est le nettoyage ethnique. Yosef Weitz, administrateur juif responsable de la colonisation juive et membre du premier comité de transfert de l’Agence juive, déclarait dès 1940 : « Entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour les deux peuples dans ce pays. Nous n’atteindrons pas notre objectif d’être un peuple indépendant avec les Arabes dans ce petit pays. La seule solution est une Palestine, au moins une Palestine occidentale (à l’ouest du Jourdain) sans Arabes. Et il n’y a pas d’autre moyen que de transférer les Arabes d’ici vers les pays voisins, de les transférer tous ; pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester. Ce n’est qu’après ce transfert que le pays pourra absorber les millions de nos frères. Il n’y a pas d’autre issue[13]. » Il ne pourra jamais y avoir de paix avec une entité qui se nourrit d’agressions, d’oppression, de massacres, du vol des Palestiniens et de la judaïsation de la Palestine.
Le massacre de Deir Yassin est l’un des massacres les plus barbares et les plus horribles commis par les sionazis et reste l’un des nombreux témoignages de la barbarie sioniste et du comportement des sionazis. Mais surtout, Deir Yassin doit rester un avertissement et un rappel pour tous les Palestiniens, pour tous les Arabes, d’un village qui a signé un « accord de paix » avec les sionistes et qui a fini par être victime d’un nettoyage ethnique, rayé de la carte et dont les habitants ont été sauvagement massacrés ou sont devenus des réfugiés.
Pour consulter l’article complet, y compris les témoignages des survivants du massacre de Deir Yassin, de Jacques de Reynier, représentant en chef du Comité international de la Croix-Rouge, et des attaquants sionistes de Deir Yassin, cliquez ici.
Notes
1. http://www.deiryassin.org/survivors.html
2. http://www.allaboutpalestine.com/massacre.html
3. http://www.jerusalemites.org/crimes/massacres/5.htm
4. http://www.palestineremembered.com/Acre/Right-Of-Return/Story433.html
5. http://www.palestinehistory.com/issues/massacre/mass01.htm
6. http://www.palestine-encyclopedia.com/EPP/Chapter09_1of2.htm
7. http://www.jerusalemites.org/crimes/massacres/5.htm
8. http://www.palestine-encyclopedia.com/EPP/Chapter10_1of3.htm
9. http://www.palestineremembered.com/Acre/Right-Of-Return/Story433.html
10. http://www.palestine-encyclopedia.com/EPP/Chapter09_2of2.htm
11. http://www.deiryassin.org/einstein.html
12. http://www.palestinehistory.com/issues/massacre/mass01.htm
13. http://www.palestineremembered.com/Acre/Right-Of-Return/Story433.html
[…]Sources
http://www.palestineremembered.com
http://www.palestine-encyclopedia.com
http://www.freepali.com/massacres.aspx
http://www.jerusalemites.org/crimes/massacres/5.htm
http://www.palestinehistory.com/issues/massacre/mass01.htm
http://www.allaboutpalestine.com/massacre.html
http://resistance.jeeran.com/massacres/deiryassin
http://imeu.net/news/article008353.shtml
http://www.deiryassin.org/survivors.html
(Photos: Palestine Information Center, www.deiryassin.org, Scottish Friends of Palestine)
![]() |
![]() |