6 décembre
Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Cette journée culmine 12 journées d’action annuelles contre les violences faites aux femmes. La journée du 6 décembre a été instituée par le Parlement canadien en 1991, pour marquer l’anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes étudiantes et travailleuses de l’École Polytechnique de Montréal en 1989, tuées parce qu’elles étaient des femmes. Cela fait 34 ans cette année qu’elles sont décédées.
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Les femmes tuées dans cet acte brutal sont : Geneviève Bergeron, 21 ans, Hélène Colgan, 23 ans, Nathalie Croteau, 23 ans, Barbara Daigneault, 22 ans, Anne-Marie Edward, 21 ans, Maud Haviernick, 29 ans, Barbara Klucznik-Widajewicz, 31 ans, Maryse Laganière, 25 ans, Maryse Leclair, 23 ans, Anne-Marie Lemay, 22 ans, Sonia Pelletier, 28 ans, Michèle Richard, 21 ans, Annie St-Arneault 23 ans, et Annie Turcotte 20 ans.
Aujourd’hui, 34 ans après cette tragédie, de nombreuses commémorations ont lieu partout au Québec de même qu’au Canada pour rendre hommage à toutes ces femmes et à toutes les personnes dont la vie a été fauchée par la violence fondée sur le sexe. Cela comprend les meurtres des femmes, filles et personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues ou assassinées, les enfants enlevés de leur famille par l’État colonial canadien pour les placer dans le système des pensionnats indiens et tous celles et ceux qui en sont morts. Plus encore, aujourd’hui, nous avons à l’esprit et dans nos coeurs les milliers de femmes et d’enfants de Palestine qui sont la cible de la violence de l’État sioniste et sa politique génocidaire contre le peuple palestinien, avec l’approbation du gouvernement canadien. Cet État criminel tue la jeunesse, les enfants et les nouveaux-nés qui sont la vie et l’avenir de la Palestine, et les femmes qui donnent naissance à la future génération.
Ces événements commémorent les souffrances infligées et les vies perdues, mais ils visent également à garder précieusement la mémoire collective qui ne peut être effacée ni oubliée. Les femmes, en luttant courageusement jour après jour pour mettre fin à toutes les formes de violence, exigent que les gouvernements rendent des comptes pour les violences qu’ils imposent au pays et dont ils sont complices à l’étranger.
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